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03/05/2015

Népal : le PCF appelle à une large solidarité

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Dès l'annonce du plus grave séisme depuis 1934 au Népal qui a frappé le pays et sa population largement démunie face aux conséquences prévisibles des mouvements tectoniques, le PCF a tenu à adresser au peuple népalais un message de soutien et de solidarité.

Une semaine après le tremblement de terre, c'est en milliers que se comptent les victimes, morts et blessés, un nombre encore bien loin d'être définitif compte tenu du nombre de disparus parmi lesquels des étrangers dont plusieurs Français.

Le bilan humain et matériel de ce drame est emblématique de la gravité des inégalités dominant l'existence de millions d'êtres humains. Au Népal, aujourd'hui un des pays les plus pauvres de la planète, les forces de la nature se conjuguent à l'héritage d'un pouvoir royal de droit divin et du colonialisme britannique pour amplifier le poids des destructions matérielles et les pertes humaines provoquées par le séisme.

La solidarité doit se manifester et elle se manifeste largement, avec l'aide apportée par les autorités officielles de divers pays et des organisations internationales, par l'implication de très nombreuses ONG, par l'intervention bénévole de touristes apportant leur concours spontanément aux équipes de secours.

Mais au-delà de cette entraide de première urgence, c'est à une large solidarité que nous appelons, s'exerçant sur le long terme, mettant en commun, pour le meilleur bénéfice de tous et de chacun, les connaissances, les compétences et les moyens dont notre monde aujourd'hui et des pays comme la France disposent pour contribuer, dans une égale dignité, au développement de chacune des nations et chacun des peuples du monde.

Tel est le sens de l'engagement du PCF pour la construction d'un nouvel « ordre » mondial fondé sur l'égalité, la justice, la solidarité et la coopération réelle entre les peuples.

 

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02/05/2015

Un 1er Mai pour le progrès social

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COMMUNIQUE DE LA CGT, Vendredi, 1 Mai, 2015

Ce 1er mai 2015, Journée internationale de solidarité des travailleurs, la Confédération européenne des syndicats a appelé à la mobilisation unitaire et convergente des salariés, des privés d’emploi, des retraités, ainsi que des organisations de jeunesse, sur tout le continent, pour le progrès social.

Ce 1er mai 2015, Journée internationale de solidarité des travailleurs, la Confédération européenne des syndicats a appelé à la mobilisation unitaire et convergente des salariés, des privés d’emploi, des retraités, ainsi que des organisations de jeunesse, sur tout le continent, pour le progrès social.
 
manifestation 1 er mai 2015, CGT, PCFLa pluie n’a pas découragé les manifestants. Partout sur le territoire, 301 initiatives, le plus souvent unitaires, ont rassemblées plus de 110 000 manifestants pour exiger un autre projet social. Celui-ci passe par l’augmentation des salaires et des pensions, la création d’emplois qualifiés, un plan d’investissement pour une vraie relance économique, la promotion des services publics, une autre répartition des richesses et une protection sociale de haut niveau.
 
Autant de revendications auxquelles les projets gouvernementaux et patronaux tournent le dos : comme le Pacte de compétitivité, la loi Macron, le projet de loi sur le dialogue social, le projet de loi Santé…
 
Toutes les organisations de la CGT engagées dans cette journée de lutte, peuvent se féliciter de sa réussite : 12 000 manifestants à Paris ; 10 000 à Marseille ; 7 000 à Toulouse ; 3 500 à Bordeaux ; 3 000 à Lyon ; 2 000 à Montpellier, Nice, Strasbourg et Grenoble ; 1 800 à Caen ; 1 500 à Nantes, Rennes et Perpignan ; 1 200 à Clermont-Ferrand, Bayonne et Pau ; 1 000 à Toulon, Tarbes, Nancy, Avignon, Rouen et Albi ; 800 à Tour, Angers, Cherbourg, Hennebont et Metz ; 750 à Valence ; 600 à Saint-Brieuc ; 500 à Lavelanet, Dijon, le Puy-en-Velay et Orléans…
 
Les politiques d’austérités font partout preuve de leur inefficacité, elles creusent les inégalités et plongent dans la misère des dizaines de milliers de salariés.
La CGT invite ses organisations à amplifier la mobilisation dans les semaines à venir, en multipliant les rencontres avec des salariés sur les lieux de travail, permettre qu’ils s’emparent de leurs affaires et portent haut et fort leurs revendications.
 
L’enjeu est de faire grandir et converger, dans l’unité des salariés, le bouillonnement revendicatif qui s’exprime, en témoignent les nombreuses luttes qui existent déjà dans les entreprises comme par exemple chez Carrefour Market, SODEXO, dans les transports…
 
Avant l’été, la CGT proposera de nouvelles initiatives et temps forts de mobilisations.
 
Montreuil, le 1er mai 2015 
 
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30/04/2015

Non au gel des pensions de retraite

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Après le 3 juin et le 30 septembre 2014, le 17 mars puis ce 9 avril 2015, les retraité-e-s, à l’appel unitaire des organisations syndicales, ont manifesté leur colère de voir leurs pensions bloquées depuis des mois, leur pouvoir d’achat en baisse depuis des années du fait aussi de l’augmentation constante des dépenses contraintes et des multiples mesures fiscales qui les touchent.

Après la période électorale marquée par une forte abstention, un sentiment d’abandon des plus précaires et un rejet de la politique libérale menée par François Hollande, à l’évidence, le gouvernement reste sourd à l’expression de la colère, au dégoût face aux promesses non tenues, aux reniements, aux capitulations.

En effet, nous apprenons que le gouvernement pour réaliser quelques économies supplémentaires, suivant le programme de stabilité 2015-2018 présenté le mercredi 15 avril ne revaloriserait pas les pensions de retraite de base, le 1er octobre prochain. Les pensions resteraient donc figées jusqu'en octobre 2016, alors qu'elles n'ont plus été revalorisées depuis avril 2013. C’est insupportable !

La politique du gouvernement Hollande/Valls ne sert que le grand patronat et la finance. Pour les patrons des dizaines de milliards d’euros via le pacte de responsabilité et autre Crédit d’Impôts Compétitivité Emploi. Pour les retraité-e-s, baisse continue du pouvoir d’achat des pensions, réduction de la couverture maladie, augmentation des impôts, de la TVA, de la CSG, création de la CASA. Alors que 220 milliards d’euros d’aides publiques sont versés sans contrôle aux entreprises, il est légitime d’exiger la revalorisation des pensions et qu’aucune pension ne soit inférieure au SMIC, porté à 1700€ brut.

09:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, retraites, social | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

28/04/2015

« Au nom de la dette… », hôpitaux, culture et collectivités au régime sec

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Par Nicolas Sansu , député communiste, membre de la commission des finances à l’Assemblée

Au nom de la dette », les peuples d’Europe subissent de véritables cures d’austérité qui jettent des millions de personnes dans la pauvreté et la précarité.

« Au nom de la dette », les hôpitaux sont mis au régime sec, la culture est sacrifiée et les collectivités annulent des investissements pourtant indispensables.

Véritable arme de destruction massive utilisée par les soldats de l’ordre néolibéral, la dette sert de puissant justificatif aux politiques récessives menées en Europe.

Ce mythe, faussement construit sur des États prétendument trop dépensiers, doit être aujourd’hui démantelé.

En France, la dette est d’abord le fruit de taux d’intérêt trop élevés dans les années 1990 et de la baisse des prélèvements sur les hauts revenus.

Ce faisant, l’État s’est volontairement appauvri de 600 milliards d’euros, détournés au profit des plus aisés, pour qui le jackpot est total  : versement d’intérêts et diminution d’impôts. S’y ajoutent les effets de l’évasion et la fraude fiscales ainsi que les coûts de la crise financière de 2008.

Telle est la réalité de la dette, dans notre pays et ailleurs en Europe  !

Cette dette, les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine ont décidé de la contester.

En pleine concordance avec le Parlement grec, qui lance une «  commission de vérité sur la dette  », nous avons proposé une résolution européenne pour sortir de l’ornière.

Nos propositions sont claires.

Une grande conférence européenne sur la dette doit être rapidement organisée, afin que l’UE cesse d’appliquer aveuglément la seule loi des créanciers, méprisant la volonté des peuples.

L’affranchissement des États de l’insupportable tutelle de la finance est l’autre priorité. D’abord, à travers l’indispensable renforcement de la régulation. Ensuite, avec le développement d’outils alternatifs de financement de l’action publique, afin de répondre à la crise écologique et sociale.

S’attaquer à la dette, gagner un contrôle démocratique de la dette, c’est le combat pour une autre politique.

26/04/2015

Politique migratoire de l’UE : Une externalisation sans limites au mépris des valeurs et des droits les plus fondamentaux

afgenfats.jpgLe Conseil Justice et Affaires intérieures dernier était consacré principalement à la lutte contre le terrorisme et à la "gestion des flux migratoires". Et le moins que l’on puisse dire c’est que nos ministres ne manquent pas d’imagination en la matière !

Cela fait plusieurs mois qu’on ne cesse de nous rebattre les oreilles sur le fait que "la pression migratoire ne cesse d’augmenter". Mais de quelle "pression migratoire" nous parle-t-on ? Cette "fameuse pression migratoire", c’est d’abord l’efficacité du contrôle aux frontières, lesquelles sont de plus en plus difficiles à franchir sans se faire arrêter pour ceux et celles qui voient un ultime espoir dans le continent européen. Ce sont surtout des réfugiés qui fuient des zones de conflits, des régimes dictatoriaux, des violences et des persécutions. Syriens, Palestiniens, Erythréens, Soudanais, pour ne citer qu’eux.

Le conflit syrien entre dans sa cinquième année. Les pays voisins de la Syrie accueillent à eux seuls plus de 97% des réfugiés fuyant ces violences. Les Palestiniens ont subi une année particulièrement dramatique et la Libye est dans le chaos le plus total. Le HCR nous alerte depuis des mois maintenant : nous sommes confrontés à l’une des pires crises en matière d’asile depuis la Seconde Guerre mondiale avec des conséquences humanitaires sur lesquelles les dirigeants européens ferment les yeux .

Leur seule réponse est : débrouillez-vous ! Le message du 12 mars dernier est on ne peut plus clair : fermer encore un peu plus l’Europe forteresse et externaliser toujours plus dans les pays tiers "la gestion des migrants" comme ils disent et peu importe le droit international. Les routes migratoires vers l’Europe sont devenues les plus meurtrières du monde, la Méditerranée est un cimetière qui ne cesse de s’agrandir mais nos gouvernements n’en ont que faire.

Pire encore, ils cherchent à accélérer l’ouverture de centres d’accueil extra-communautaires y compris pour les demandeurs d’asile. Hypocrisie supplémentaire, il s’agirait de sauver des vies humaines en empêchant les migrants de prendre la mer. On tombe des nues !

Allant encore plus loin, on propose d’impliquer des pays tiers dans la surveillance maritime et le sauvetage en mer toujours pour "prévenir le départ des migrants des côtes sud de la Méditerranée".

Nous ne cessons de le répéter : la politique de verrouillage des frontières est inefficace, coûteuse et mortifère et ne fait que pousser les migrants à prendre de plus en plus de risques faisant de plus en plus de morts. Mais les États membres de l’UE n’en ont que faire quitte à passer des accords de coopération avec les pires dictateurs de l’Afrique comme en témoigne la négociation du processus de Khartoum.

mcvergiat.jpgOù sont les valeurs de l’Union européenne ? Jusqu’à quand et jusqu’où vont-ils piétiner le droit international et les droits fondamentaux ? Nous entrons de plus en plus dans un relativisme culturel au sein duquel les vies humaines n’ont pas toujours la même valeur...

Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de Gauche

25/04/2015

SOLEDAD BRAVO : LA REVOLUTION EN CHANSONS !

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Soledad Bravo est née à Logroño, en Espagne le 1er janvier 1943, mais a émigré au Venezuela à 7 ans avec ses parents. Elle est donc une chanteuse vénézuélienne, considérée comme l'une des principales voix d'Amérique latine. Elle a notamment interprété Hasta siempre, chanson mondialement connue de Carlos Puebla, en hommage à Ernesto "Che" Guevara. Elle a également interprété, sur son troisième album, deux chansons de Barbara, Göttingen et Gare du nord.

Elle a commencé sa carrière dans les années 1960 en mettant en musique et en interprétant des poèmes espagnols (Federico García Lorca, Rafael Alberti, Chicho Sánchez Ferlosio) et latinoaméricains (Violeta Parra, Carlos Puebla, ainsi que les Brésiliens Chico Buarque, Tom Jobim, Vinícius de Moraes).

Son répertoire s'étend du folklore au jazz, en passant par la salsa, la musique ranchera et le boléro.Ses disques, une trentaine d'albums, ont été édités dans toute l'Amérique latine et dans presque toute l'Europe, y compris en Turquie.

Elle a enregistré en particulier

  • Cantos Revolucionarios De América Latina (1997)

Sources Wikipédia

Depuis la fin des années 60, la carrière de Soledad Bravo est d'une exceptionnelle richesse. Chanteuse autodidacte devenue à 18 ans une des icônes de la chanson engagée au Venezuela, Soledad Bravo ne s'est pourtant jamais laissé enfermer dans un registre musical, ce qu’elle aurait ressenti comme une entrave insupportable à sa passion des beaux textes.

Enflammée, tendre ou mélancolique, la voix de Soledad Bravo incarne depuis trente ans le vaste répertoire de la chanson populaire latino-américaine. Elle a interprété ou adapté les plus grands auteurs d'expression espagnole du xxe siècle (Garcia Lorca, Rafael Alberti, Violeta Parra, Carlos Puebla, Silvio Rodrígues…) comme ceux du Brésil (Chico Buarque, Tom Jobim, De Moraes) et de France (Barbara). En près de 30 albums, Soledad a tout exploré : la contestation (Hasta siempre de Carlos Puebla en 1968), la frénésie festive de la salsa (l'album Caribe en 1982 avec Willie Colón) et presque tous les folklores du nouveau continent.

Accompagnée d'une simple guitare ou d'un orchestre afro-caribéen, sa voix se confond désormais avec celle du chant latino-américain.

C'est à la fin des années 60, alors qu'elle est étudiante au Venezuela, que la jeune Soledad Bravo découvre simultanément la lutte politique et la chanson.

Depuis, cette Joan Baez sud-américaine n'hésite pas à reprendre (comme dans cette compilation) les grands hymnes cubains, argentins ou chiliens d'une révolution en marche. Une troublante égérie.

23/04/2015

François la gaffe ?

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Une tribune de Jean Ortiz, universitaire.

François Hollande aurait gaffé en assimilant les communistes aux fascistes (pour faire court). Non, non, mille fois non, il a été sincère. Il renvoie l’extrême droite et le PCF, assimilé à « l’extrême gauche », volontairement dos-à-dos, et... balle au centre.

Cette théorie de l’équidistance, des « deux totalitarismes », fait florès chez tous les gestionnaires joyeux, zélés, loyaux, nouveaux et anciens convertis, apostasiques, du capitalisme, du CAC 40, de la valse des profits, de la corruption structurelle, des travailleurs kleenex, de la marchandisation galopante, de l’horreur libérale.

Remercions François Hollande de ce parler-vrai. Il y a belle lurette qu’il a passé sa pseudo-gauche à droite et que les socionéolibéraux ont renoncé à remettre en cause le capitalisme, qu’ils présentent comme un véritable état de la nature, comme le meilleur (ou le moins pire) des mondes possibles.

L’histoire de la social-démocratie, devenue sociolibérale, démontre que son principal objectif reste d’affaiblir, de discréditer, de faire taire tous ceux qui veulent une rupture avec le système d’aliénation et d’exploitation ; et ainsi se débarrasser de toute alternative vers un socialisme du 21ième siècle, un « écosocialisme », peu importe l’appellation.

L’objectif est de rendre éternel le bipartisme, cette « dictature molle », où l’on se passe la balle à tour de rôle sans marquer des buts contre le système prédateur, liberticide, affameur. Il est présenté comme « le seul possible » et peut ainsi continuer à détruire les hommes et la planète au nom de la « libre entreprise », de la « liberté du marché », du « pragmatisme »... Aujourd’hui, on appelle la trahison « pragmatisme », « réalisme »... La « novlangue » a du mal à cacher la perversion de la sémantique et des valeurs de gauche.

Mais que faisons- nous dans cette galère ?

Le fils de résistant étranger que je suis crie sa colère. Larguons les amarres ! Refusons d’être malgré nous « socialo-dépendant », assimilés à cette politique politicarde cradingue, aux relents d’égout, de collaboration de classe, de capitulation devant les maîtres et les saigneurs du monde.

16:08 Publié dans ACTUALITES, Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hollande, libéralisme | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!