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12/12/2021

Le problème de la gauche ce n'est pas le casting, mais le projet

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Parti communiste français, extrait de la déclaration du Conseil National du 12 décembre 2021

"Toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle."
C’est comme cela que s’imposeront dans le débat les questions sociales, économiques, de la lutte contre les discriminations, et celui du pays dans lequel nous voulons vivre. Et c'est comme cela que nous affronterons l’extrême droite et les forces libérales.
 
Le problème de la gauche ce n'est pas le casting, mais le projet.
 
Ce n'est pas qu'elle soit divisée, mais c'est sa faiblesse et que des millions de salarié.e.s n'en attendent plus rien à l’échelle du pays, déçus notamment par le quinquennat Hollande.
 
Le PCF présentera ses propositions et versera au débat sa vision de la transformation de la société.
 
"Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche."
"Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise."
 
Résolution adoptée à une très large majorité par le Conseil National du PCF

22/06/2021

RELEVER LE DEFI DES JOURS HEUREUX

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Déclaration du Parti Communiste Français à l'issue du premier tour des régionales et départementales
Le PCF tient d’abord à remercier l’ensemble des électrices et électeurs qui ont voté pour nos candidates et candidats et les listes dans lesquelles nous étions engagés aux élections régionales et départementales.
 
Les premières estimations connues à cette heure des résultats du premier tour de ces élections confirment la gravité de la situation démocratique du pays et le rejet par les Français·e·s du scénario d’une hégémonie du Rassemblement national et de La République en marche que le pouvoir exécutif, relayé par de nombreux média s, a voulu imposer. Et, nationalement, le total des scores des listes de gauche et écologistes est plus important que celui de la droite.
 
La participation à ces scrutins atteint le plus bas niveau de ces dernières décennies. Une crise majeure de la représentation politique se confirme ce soir dans notre pays. Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.
Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens.
 
Le PCF appelle à un sursaut démocratique, à la mobilisation la plus large possible pour le second tour du scrutin qui sera décisif pour la vie de nos concitoyen·ne·s.
Avec son gouvernement, le président de la République, qui s’est directement impliqué dans la campagne électorale durant ces derniers jours, porte une lourde responsabilité dans l’état politique du pays. Et l’échec des listes de « La République en marche » est retentissant.
 
Leur action dégrade la vie quotidienne de l’immense majorité des Françaises et des Français. Ils auront tout mis en œuvre pour minimiser les enjeux des scrutins et affaiblir les conditions de l’expression démocratique des listes et des candidat·e·s en campagne. En témoigne la dévalorisation organisée de ces scrutins marqués par de nombreux manquements dans l’acheminement du matériel électoral au domicile des électrices et électeurs.
 
La droite réalise des scores importants qui la place en position de l’emporter dans de nombreux cantons et plusieurs régions du pays. Au regard des politiques menées par ses élu·e·s lors de ce mandat, cela conduirait à de nouveaux reculs des politiques sociales et à une casse amplifiée des services publics qui peuvent être mis en échec par une mobilisation forte pour la gauche dimanche prochain.
Le rassemblement national obtient des scores inférieurs à ceux obtenus en 2015 alors même qu’il aura bénéficié ces dernières semaines d’une sur-exposition médiatique et de surenchères démagogiques de la part du pouvoir exécutif destinées à préparer la future campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
 
Les communistes sont plus que jamais mobilisés contre la menace que représente ce parti d’extrême droite pour les principes de liberté, d’égalité et de fraternité de notre République.
 
C’est pourquoi, le PCF appelle à la mobilisation la plus large pour faire barrage au second tour au Rassemblement national dans les régions et cantons où il est en position de l’emporter. Le 27 juin, il peut et doit être battu.
 
Les listes de rassemblement et les candidatures dans lesquelles les communistes étaient engagés avec de nombreuses forces de gauche et écologistes se sont pour leur part efforcées d’ouvrir un autre chemin pour des politiques de progrès social, écologique et démocratique.
 
Dans plusieurs régions et cantons du pays, ces listes, ces candidat·e·s, réalisent des scores importants et peuvent l’emporter dimanche prochain.
 
Battre la droite, empêcher l’extrême droite de conquérir des régions, conserver à la gauche les régions et départements qu’elle dirige, conquérir de nouveaux départements, permettre l’élection du plus grand nombre de conseiller·e·s régionaux·ales et départementaux·ales de gauche, et parmi eux le maximum de candidates et candidats communistes, est un enjeu décisif pour l’avenir. C'est aussi contribuer à la construction de nouvelles majorités de gauche toujours plus en prise avec les luttes, proche de nos concitoyen·ne·s, agissant au quotidien pour répondre à leurs attentes.
Pour le second tour des départementales, le PCF appelle donc à voter en faveur des candidatures de gauche les mieux placées à l’issue du premier tour. Aux régionales, le PCF appelle à construire des listes qui rassemblent les différentes listes de gauche et écologistes présentes au premier tour.
Le peuple est en demande d’ ;une alternative pour sortir de l'impasse actuelle et relever le défi des jours heureux. Il est urgent de placer l'humain et la planète au cœur de tous les choix politiques. C’est le sens des propositions communistes que nous mettons en débat avec l’objectif de construire le rassemblement populaire le plus large possible pour gagner de nouvelles avancées.
Paris, le 20.06.2021

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09/05/2017

Élection présidentielle 2nd tour: Déclaration de Pierre Laurent

pierre laurent,pcf,déclaration

Ce soir, la candidate du Front national n'est pas élue. C'est un soulagement ! Une large majorité d’électrices et d’électeurs n’a pas voulu porter à la tête de l’Etat ses idées de haine et de division, son projet raciste et xénophobe, sa politique violemment discriminatoire, libérale et guerrière.

Nous, communistes, sommes fiers d'avoir oeuvré avec clarté à cette défaite, car nous savons qu'elle continue à menacer la République et son unité.

Nous n'en voulons à aucun prix, ni aujourd'hui, ni demain.

Mais ce soir, notre coeur n'est pas à la fête. Notre pays vit des heures graves. Ce second tour est, à nouveau, une très sérieuse alerte pour toutes celles et ceux qui sont attachés à la démocratie et à l'égalité. Marine Le Pen, avec 35 % , obtient 14% de plus qu'au premier tour. C’est le résultat de la banalisation des idées d’extrême droite que nous sommes plus que jamais décidés à combattre. C'est aussi le résultat de décennies d’alternances politiques défavorables aux intérêts populaires, de trahisons et de renoncements des gouvernements successifs. Nous partageons ce soir la profonde colère des millions de personnes qui se sont senties piégées par ce second tour. Piège orchestré par les mécanismes de la Ve République usée et perverse. A l'avenir, nous ne voulons plus être obligés de voter par défaut pour battre l'extrême droite. Nous ne voulons plus la voir aussi haut. Pour cela, il faut construire la victoire d'un vrai changement de politique qui libère la France de la tutelle des marchés financiers, qui proclame « l'humain d'abord » et s'attaque à la domination de la finance en conquérant de nouveaux pouvoirs à tous les niveaux, qui ouvre le chemin d'une nouvelle société de bonheur, de solidarité, de justice, d'écologie, de paix et d’égalité.

Ces choix politiques de progrès, ce n'est pas Emmanuel Macron, candidat des milieux financiers, élu ce soir Président de la République qui les fera. Il veut tout marchandiser dans la société. Son élection est fragile. Les millions d’électeurs qui ont voté Macron ont d'abord voulu barrer la route de l’Elysée à Marine Le Pen. Déjà au premier tour, ils et elles étaient nombreux à voter pour lui par défaut pour éviter un duel entre Fillon et Le Pen. Son projet, très néo-libéral et porteur de graves régressions sociales et démocratiques, est minoritaire dans le pays. Ce qui reste à l'ordre du jour, c'est la construction d'une alternative de transformation sociale, écologique et démocratique à sa politique, et celle d'une nouvelle majorité de gauche pour la porter. Dès demain, et tout au long du quinquennat, les communistes seront mobilisés pour avancer dans cette voie avec toutes celles et ceux qui seront disponibles.

A la casse du Code du Travail qui affaiblirait les droits des travailleurs, nous opposerons une sécurité de l'emploi et de la formation pour éradiquer le chômage et la précarité, en créant de nouveaux pouvoirs dans les entreprises et sur les banques face aux marchés financiers. Au recul du droit à la retraite et à la privatisation de la Sécurité sociale facilitée par la suppression annoncée de cotisations sociales, nous opposerons un plan de défense et de développement de la Sécurité sociale. A la baisse de 60 milliards d’euros des dépenses publiques et à la suppression de 120 000 fonctionnaires, nous opposerons un plan de relance des services publics de proximité dans tous les domaines. Au recours aux ordonnances pour gouverner autoritairement, nous opposerons le respect de la démocratie. Nous serons de tous les combats contre les projets anti-sociaux de Macron, contre les projets ultra-réactionnaires de la droite et de l'extrême-droite.

C'est dans cet esprit que nous voulons conduire les élections législatives des 11 et 18 juin. Le PCF y engage dès ce soir toutes ses forces. Aucune majorité parlementaire n'est acquise pour personne. Notre peuple a une nouvelle chance pour décider de son présent et de son avenir.

Fort du vote de millions de citoyens pour Jean-Luc Mélenchon le 23 avril, avec toutes les forces qui ont soutenu sa candidature et toutes celles qui peuvent se joindre à nous, nous pouvons aller très haut ensemble pour élire à l'Assemblée nationale une forte représentation nationale. Unis, nous pouvons gagner dans de très nombreuses circonscriptions. Désunis, les gains seront limités et cela laisserait la place à des députés « En Marche ! », de droite ou d'extrême droite. Nous avons une grande responsabilité commune devant tous les électeurs de gauche et écologistes. Ils et elles nous demandent de nous unir.

Pour cela, un accord national large, équitable et représentatif, sous une bannière commune qui nous rassemble tous, France insoumise, Parti communiste, Ensemble !, citoyens du Front de gauche est nécessaire. Cela correspond à l'attente et à l'espoir de la majorité des électeurs qui ont porté leurs suffrages le 23 avril sur Jean-Luc Mélenchon. Le Parti communiste est prêt à un tel accord.

Dans tous les cas, ensemble nous pouvons agir pour barrer la route au Front national dans de nombreuses circonscriptions où il peut s'ancrer durablement. Nous pouvons choisir dans chaque circonscription le candidat qui nous donnera les chances maximales de gagner. Nous lançons à nouveau ce soir un appel solennel aux dirigeants politiques de la France insoumise : il n'est pas trop tard pour aboutir à un tel accord national. Et nous restons prêts, si cette ambition n'est pas partagée, à un accord même plus limité. Nous en appelons au dialogue sur tout le territoire dans les heures qui viennent.

Notre parti est engagé dans ces élections avec une ambition : « Faire entrer le peuple à l’Assemblée ». Les candidat-e-s communistes - Front de gauche que nous soutenons dessinent le visage de la France du monde du travail, du privé comme du public, travaillant dans tous les métiers, syndicalistes, citoyen-ne-s engagé-e-s dans leurs territoires, aux diverses origines, jeunes candidatures porteuses d’un renouveau politique ainsi que des femmes et des hommes d’expérience, forts de leur responsabilité d'élu-e local-e.

Avec eux, ce jeudi 11 mai à 19h, Pierre Laurent lancera notre campagne nationale lors d’un grand meeting au gymnase Japy, à Paris.

Soyons forts et unis dès demain pour poursuivre le combat contre l'extrême droite et faire reculer les idées de repli, pour engager dès maintenant la résistance et les projets alternatifs à la politique de casse sociale et d'aggravation de la crise et des inégalités que le nouveau Président compte mettre en œuvre.

Concrétisons ainsi la promesse d'une gauche nouvelle, née dans les urnes le 23 avril.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

Paris le 7 mai 2017

07/04/2017

Syrie : « Trump alimente l'escalade militaire »

syrie.pngLes bombardements nord-américains sur la Syrie la nuit dernière, effectués hors cadre légal international, et à la suite d'un retournement brusque de position du président américain, Donald Trump, peuvent ouvrir une nouvelle phase dramatique de l'internationalisation du conflit syrien.

Ce faisant, Trump alimente l'escalade militaire et les logiques de représailles alors que le peuple syrien a le plus pressant besoin que la guerre s'arrête net.
L'action militaire des États-Unis va conforter politiquement Bachar Al Assad, galvaniser les groupes djihadistes qui exploitent l'impact désastreux des interventions étrangères au Proche-Orient, retarder les opportunités réelles de résolution politique du conflit ouvrant la voie à une transition démocratique.

Les souffrances endurées par les victimes des armes chimiques comme, en 6 ans, les 321 000 morts, 145 000 disparus et près de 11 millions de déplacés et réfugiés exigent des dirigeants des pays engagés dans ce conflit des initiatives politiques et diplomatiques – sous égide de l'ONU – fortes faisant taire les armes et ouvrant des négociations de paix. Les responsables de l'utilisation des armes chimiques et de destruction massive devront dans ce cadre en répondre devant la justice.

L'initiative militaire unilatérale nord-américaine crée un précédent aux pires conséquences possibles ; le déni du cadre multilatéral que sont les Nations unies pour résoudre le conflit syrien est lourd de dangers pour le monde et constitue une véritable régression.

Le Parti communiste français exprime sa profonde réprobation de ces bombardements américains de même qu'il a condamné avec force l'usage des armes chimiques et la poursuite de la guerre en Syrie. Le PCF demande au président français François Hollande d'agir pour la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU afin de stopper les tentations de surenchère militaire et d'organiser la mise en oeuvre effective de la feuille de route adoptée par ce même conseil en décembre 2015. La négociation doit prendre le pas sur les armes.

Le Parti communiste français apporte son soutien aux initiatives pour l'arrêt des combats et bombardements, et pour une solution négociée en Syrie.

Parti communiste français
Paris, le 7 avril 2017

13/07/2015

GRECE : DECLARATION DE PIERRE LAURENT !

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Un accord de compromis a été trouvé ce matin par les chefs d'Etats de la Zone euro. Cet accord écarte le scenario du « Grexit » et l'asphyxie financière de la Grèce, voulus par Wolfgang Schaeuble et Angela Merkel, qui jusqu'à la dernière minute ont tenté la mise sous tutelle intégrale de la Grèce, la négation de sa souveraineté, sa soumission aux puissances financières, sa vente à la découpe.

Si un accord est signé, c'est grâce au courage du Premier Ministre grec. Pour la première fois, un chef de gouvernement a osé affronter les puissances dominantes qui pensent que tout leur est permis en Europe. Le soutien de son peuple n'a cessé de grandir depuis janvier pour cette raison. Je me réjouis que la France ait joué un rôle positif à ses côtés.

Certaines des concessions faites ont étés imposées à la dernière minute. N'oublions pas que ce fut sous la menace et après 2 semaines de fermeture des banques. Le gouvernement grec a fait un choix responsable, celui de permettre avant tout la stabilité financière durable du pays et l'investissement pour l'emploi et le redressement productif du pays. La dette sera rééchelonnée et les taux d'intérêts renégociés. Alexis Tsipras a confirmé son intention de faire porter les efforts sur les grecs les plus riches et de protéger les classes populaires. La BCE doit immédiatement décider la réouverture des robinets pour les banques grecques.

L'Europe vit des moments historiques. Les pressions et humiliations subies par Alexis Tsipras et le peuple grec durant tout le week-end soulèvent de lourdes questions pour nous tous, pour l'avenir de la coopération dans la zone euro. Le combat pour l'égalité des pays, le respect de la démocratie et de la diversité, pour la solidarité, pour la reconquête de pouvoir sur la finance doit se poursuivre. C'est une question existentielle pour un avenir solidaire dans l'Union européenne.

Tous les européens ont intérêt à amplifier leur soutien à cette bataille politique et leurs luttes contre l'austérité dans leur propre pays. J'appelle toutes les forces démocratiques et de gauche à travailler ensemble à un projet commun pour sortir l'Europe de la tourmente libérale.

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19/06/2014

Reconstruire l'espoir à gauche et l'espoir pour la France

manifeurope.jpgPour reconstruire l'espoir à gauche et l'espoir pour la France, le Conseil national du PCF a appelé à un immense effort politique pour rendre possible, d'ici 2017, l'ouverture d'une perspective de gauche.

Face aux risques d'enlisement gravissime de notre pays dans la crise et le chômage, face aux menaces qui pèsent sur l'avenir de la France et ses valeurs de solidarité, face aux dangers de réponses de plus en plus rétrogrades, à la montée des peurs et des racismes, un autre avenir pour la France est possible, autour d'un projet de solidarité, d'une alternative de transformation sociale, d'une ambition de redressement national dans la solidarité avec les autres peuples d'Europe et du monde.

Les communistes lancent un appel à toutes celles et ceux qui refusent l'impasse et l'injustice de la politique actuellement menée, qui ne veulent ni du retour de la droite, encore moins de l'extrême droite et qui veulent sortir de l'austérité et construire le projet de gauche dont la France a besoin. À toutes et tous, nous disons : « ouvrons le dialogue, le chantier commun de la construction de ce projet et agissons ensemble ». Entrons partout en dialogue, en travail, en action, sous toutes les formes possibles, dans tout le pays, à tous les niveaux pour dire : « voilà la politique de gauche, la politique pour la France que nous voulons. Voilà la politique que nous voulons voire traduite en avancées immédiates et faire gagner en 2017 ».

pcfcn.jpgLe Conseil national du PCF propose la construction et la mise en mouvement d'un Front large, d'un Front du peuple, unissant forces populaires, sociales et politiques, autour d'un projet qui doit être celui du bien commun et de l'humain d'abord.

Le Conseil national convoque une conférence nationale du PCF les 8 et 9 novembre 2014 pour faire un point d'étape des campagnes d'actions politiques, poursuivre le travail de projet, de rassemblement et prendre de nouvelles initiatives. Tout ceci en favorisant l'écoute et la participation des adhérents.

Comment construire ce chemin ?

Quatre propositions :

1. Intensifier sans attendre notre activité dans les luttes pour placer les exigences portées par tous les acteurs-trices concerné-e-s au coeur du débat sur le projet que nous voulons porter pour la France : SNCF, intermittents, Alstom, débat budgétaire sur le plan Valls, réforme territoriale dont la bataille pour obtenir un référendum national sur ce projet,...

2. Une campagne politique dans la durée sur cinq axes de transformation sociale, pour reprendre l'offensive politique et idéologique :

  • Libérer l'économie et le travail, les services publics, la société des coûts du capital avec de nouveaux financements et de nouveaux pouvoirs.
  • Contre l'insécurité sociale et la société de concurrence, donner la priorité à l'humain et au bien commun.
  • Reconquérir notre industrie pour la mettre au service de l'emploi, d'un nouveau modèle productif, d'une transition écologique et de progrès social. La convention nationale sur l'Industrie se tiendra les 10 et 11 octobre prochains.
  • Construire une nouvelle démocratie, fondée sur le pouvoir des salariés et des citoyen-ne-s.
  • Amplifier notre bataille pour la refondation de l'Union européenne.

3. Intensifier notre travail de projet en le mettant au centre de toute notre activité avec la société

  • Lors de la matinée du dimanche 9 novembre de la conférence nationale : une dizaine d'ateliers sur le projet ouverts à tous les communistes qui le souhaitent et à tous ceux et celles qui travaillent dans nos réseaux.
  • Courant 2015, une série d'initiatives publiques du PCF dans le pays, sur le thème « Quel projet pour la France ? Les communistes à votre rencontre » avec la participation du secrétaire national, pour des débats et des échanges avec la société.
  • Poursuite du travail de conventions thématiques.
  • La tenue d'une convention nationale du projet à la veille du prochain congrès national.

4. Déployer avec une audace nouvelle le travail de rassemblement et de construction politique

  • pcf,espoir,déclarationJusqu'à la conférence nationale de novembre, prendre des initiatives afin de redonner la parole aux citoyen-ne-s pour refonder la politique et la gauche.
  • Initier dans tout le pays, sous toutes les formes possibles, un processus de large rassemblement jusqu'à l'été 2015 pour un nouveau projet de gauche pour la France avec de grandes étapes nationales à construire et qui s'enracine dès maintenant dans des initiatives locales démultipliées. Nous voulons remettre en mouvement, au travail, et en action toutes les forces qui veulent reconstruire une autre voie que la fuite en avant dans l'austérité.
  • Organisation en France à l'initiative du PGE d'un forum européen des alternatives au printemps 2015.
  • Travailler à faire du Front de gauche un animateur crucial de la construction de ce front large. Nous voulons le relancer en procédant aux changements nécessaires. Pour cela, poursuivre le travail d'évaluation engagé pour déboucher sur une relance appropriée du Front de gauche. Nous proposons, début septembre, une grande réunion d'un Conseil national élargi du Front de gauche pour engager une vraie dynamique.
  • La Fête de l'Humanité sera la première grande échéance de convergence des luttes, des campagnes politiques, du travail de projet et de rassemblement pour un Front large du peuple et de la gauche.
  • Travailler au renforcement du PCF, notamment dans les entreprises et les services, avec un effort particulier sur la formation, l'éducation populaire et l'accueil des nouveaux adhérents ainsi qu'à la valorisation de nos initiatives de solidarité concrète (journée à la mer, vente de fruits et légumes...)

Paris, le 15 juin 201

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02/07/2013

Municipales 2014 : résister, rassembler, proposer et construire !

pcffg.jpgDECLARATION DE LA FEDERATION DE L'ESSONNE DU PCF

Face à l’ampleur et à la nature de la crise, rien de bon ne sera possible pour la France, pour notre peuple, pour la gauche, sans un mouvement d'opinion et d'action suffisamment large et profond pour réunir les conditions de la mise en oeuvre d'une politique nouvelle alternative à l'austérité.

Une alternative, c'est-à-dire les grands axes d’une autre politique à gauche, en France et en Europe, capable de faire reculer les puissants intérêts de la finance et indissociablement promouvoir les rassemblements, populaires et politiques capables de porter ces objectifs.

Il faut d'abord, continuer à convaincre sur les impasses de la politique actuelle du gouvernement pour transformer la déception, voire la colère en conscience pour la lutte et l'action. Les municipales en seront un moment important.

Ces politiques plongent notre pays en récession. Elles accentuent le chômage et l’explosion des inégalités qui touchent au premier chef les jeunes, les femmes, les retraités et frappent durement le pouvoir d'achat des Français.

Il est évident qu'aucun « redressement national » n'est envisageable sans relance socialement utile par la création d’emplois durables, le développement de notre production industrielle et l’intervention publique dans les entreprises pour faire reculer les critères de rentabilité des actionnaires et du MEDEF, au profit d'un réel partage des richesses.

Il est impératif de mobiliser toutes les richesses et les ressources financières disponibles, combattre les rendements spéculatifs de la finance. Il faut instituer une grande réforme fiscale qui fasse reculer les inégalités et l'évasion fiscale, frauduleuse comme légale.

Il est tout aussi essentiel d’imposer l'arrêt des politiques des suppressions d'emplois publics, le rétablissement des dotations aux collectivités locales et la compensation des charges qui leur sont transférées. De leur favoriser l’accès à des crédits bonifiés car elles réalisent plus de 70% des investissements civils de notre pays.

L’urgence consiste en un programme national de relance sociale, industrielle et de transition écologique notamment dans l'énergie, les transports, l'habitat…Enfin, dans le même mouvement, il est temps d'engager la refondation de notre République par la transformation démocratique de nos institutions et des modes de scrutin, par la remise en chantier complète de l'acte III de la décentralisation, vers une VIème République.

Il nous faut aborder avec ambition la lutte contre les inégalités sociales et territoriales, financer le développement des services publics et de la protection sociale, réussir les indispensables mutations sociales, écologiques, industrielles, informationnelles et démocratiques.

Les prochaines échéances électorales que sont les élections municipales donneront un signal politique d'importance, fortement marqué par l’enjeu national, deux ans après l'élection présidentielle.

Ce qui anime les communistes de l’Essonne est de savoir ce qui doit être « bon et utile » pour les populations à l’aune de ces élections pour les six années de mandature qui suivront.

100_9750.JPGPour y parvenir, la Fédération de l’Essonne du Parti communiste français se fixe 3 objectifs.

1- Etre à l’offensive et rassembleurs. Nous nous opposerons et mettrons en échec la droite et l'extrême droite, le Front national, qui affichent des ambitions dans notre département et visent la conquête de plusieurs communes.

2- Contribuer aux mobilisations citoyennes, promouvoir des pratiques démocratiques nouvelles, des engagements contre l'austérité et agir pour des politiques publiques ambitieuses, pour la défense et le développement des services publics, le logement social, la gestion publique de l’eau, le droit de vote des ressortissants étrangers, le rejet de l’acte III de la décentralisation qui réduirait à portion congrue le rôle des communes. Ainsi nous voulons élaborer des rassemblements, des dynamiques citoyennes et des contenus de progrès social, pour construire des projets municipaux et élaborer des listes larges et ouvertes.

3- Renforcer le large réseau d’élus communistes, du Front de gauche, conquérir des influences et des positions électives, tant dans les majorités que dans les oppositions, partout y compris dans les villes et villages de plus de 1000 à 3500 habitants (selon le nouveau mode de scrutin), pour mener en proximité les nécessaires actions avec les populations, répondre à leurs aspirations, mener le combat pour une autre perspective.

Notre boussole, notre ambition restera la même : unir le plus largement possible à gauche, combattre les intentions de la droite et l’extrême droite, agir dans le sens des réponses concrètes aux populations des villes de notre département.