22/08/2015
Nouvelles élections en Grèce : Une leçon de démocratie de plus
15:10 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, pcf, démocratie, élection | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
09/08/2015
FETE DE L'HUMA : CHANTS REVOLUTIONNAIRES ET PAROLES ENGAGEES
Une scène jazz qui célèbre les paroles engagées : Les chants révolutionnaires et les œuvres de résistance sont revisités par Giovanni Mirabassi, Cyril Mokaiesh, Sylvain Kassap, ImuZZic… Un programme captivant, émouvant.
À l’espace Val-de-Marne, inauguré le 11 septembre par Fabien Guillaud-Bataille, secrétaire départemental du PCF 94, le 20e Jazz’Hum’Ah célèbre, avec le soutien de la Sacem et de la Spedidam, les paroles engagées. À 20 h 30, les sept musiciens amateurs de Racines de Swing, qui ont roulé leur bosse aux quatre coins de la France, arpenteront une tsiganie heureuse, non pas stigmatisée, mais honorée, des Balkans au continent Django Reinhardt, en passant par Kurt Weill.
Le 12, à 17 heures, le pianiste Giovanni Mirabassi en solo, égrènera des titres de son diptyque discographique, Avanti ! et Adelante !. Symbole fort, le second album a été enregistré à La Havane le 1er mai 2011. Couronné de lauriers (victoire du jazz, django d’or, académie du jazz), l’instrumentiste et compositeur italien paraphe, à travers de prégnants chants de lutte, une ode splendide au peuple, à tous les peuples.
Dimanche 13 septembre, à 17 heures, on le retrouvera auprès du chanteur Cyril Mokaiesh, qui présentera son disque Naufragés ! (sorti l’avant-veille), enregistré en duo avec le pianiste transalpin. Les deux concerts – de Mirabassi en solo, puis avec Mokaiesh – bénéficient de l’aide de la Sacem pour le suivi de carrière. Naufragés ! s’empare de textes d’Allain Leprest, Philippe Léotard, Vladimir Vissotski, Mano Solo… Un hommage vibrant à cet aréopage de poètes, non pas maudits, mais souvent marginalisés par le système dominant que défie leur langue indocile.
Le vertige de la grande roue avec le quartet toulousain
Le 12, à 19 heures, l’époustouflant Pulcinella aura soufflé ses dix bougies et nous aura emportés sur les sillons fertiles de son CD l’Empereur (publié le 30 mars, chez les Productions du vendredi/l’Autre distribution). Avec ce quartet toulousain, c’est le vertige de la grande roue. On tourbillonne de free-jazz à blues rock, on tangue de punk à tango, au gré d’un groove gargantuesque.
Le 12, à 21 heures, Sylvain Kassap donnera chair et son au fulgurant Manifeste ! Chants de lutte et de résistance, signé de ce saxophoniste, clarinettiste, compositeur et improvisateur émérite. Avec son remarquable quartet (Jacques Mahieux, Didier Petit, Jérémie Ternoy) et la fanfare au nom évocateur, El Pueblo Unido, il revisitera des brûlots musico-poétiques de Mahmoud Darwich (Ici), Eugène Pottier (son hymne aux Communards, l’Insurgé), Brel (Jaurès), ou Max Roach (We Insist ! Freedom Now, 1960), qui participa au mémorable concert de soutien à Mandela à la Fête de l’Huma 1985. Une initiative aussi captivante qu’émouvante.
Dimanche 13 septembre, 15 heures, le nonet ImuZZic Grand(s) Ensemble avec Over the Hills opérera une relecture d’Escalator over the Hill (1971), de la pianiste, compositrice, arrangeuse et chef d’orchestre Carla Bley. Fin 2014, ECM a réédité, via Universal, cet album visionnaire et téméraire, dont ImuZZic rendra à merveille la majestueuse mutinerie artistique et politique.
11:44 Publié dans Fête de l'Humanité 2015, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête de l'humanité 2015, chants révolutionnaires, chansons rouges, jazz'hum | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
05/08/2015
TURQUIE, PKK: Pierre Laurent demande à Hollande d'agir
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) Pierre Laurent a écrit lundi à François Hollande pour demander que la France agisse "pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations", a-t-on appris mardi.
"L'amalgame fait par la Turquie entre le PKK et Daesh est inacceptable et doit être dénoncé. Notre pays ne peut cautionner les bombardements turcs et doit agir pour que la Turquie stoppe ses opérations contre le PKK et revienne à la table des négociations", écrit Pierre Laurent dans une lettre dont l'AFP a eu copie.
"Sous la pression évidente des États-Unis, le président Erdogan a lancé des frappes contre les positions de Daesh (le groupe État islamique, ndlr) en Syrie mais les a accompagnées dans le même temps de frappes contre les positions du PKK en Irak et en Turquie, brisant le cessez-le-feu décrété en 2013 à l'initiative du PKK", dénonce-t-il.
"Ces actions sont inacceptables et doivent être condamnées fermement", juge Pierre Laurent.
"L'action militaire et répressive de la Turquie est de nature à précipiter la région, déjà en guerre, dans un embrasement dont nul ne peut, vous le reconnaîtrez, prévoir l'issue", ajoute-t-il.
"Nombreux reconnaissent aujourd'hui ce que je dénonçais depuis longtemps pour l'avoir constaté lors de ma visite à Suruç en octobre dernier. Les forces de Daesh ont largement bénéficié du soutien de la Turquie, passant aisément la frontière turco-syrienne pour s'approvisionner en armes, matériels et combattants alors que les volontaires kurdes se portant au secours de la population de Kobané étaient empêchés de passer", selon lui.
"La France ne peut donc rester silencieuse et doit activement œuvrer au retour de la paix et de la démocratie, à un cessez-le-feu et à la reprise des négociations avec le PKK que son dirigeant Abdullah Öcalan engageait, en mars dernier, dans l'étape historique du désarmement, étape saluée par le président Erdogan lui-même", écrit Pierre Laurent.
"Il est du devoir de la France de se démarquer nettement des soutiens, en particulier américains", précise-t-il estimant que "cela signifie la suspension de toute coopération militaire, policière ou judiciaire avec le régime d'Ankara qui a fait le choix d'une répression brutale contre quiconque s'oppose à sa politique".
Pierre Laurent "réitère ici (s)a demande solennelle de voir la France prendre l'initiative pour que l'Union européenne sorte le PKK de la liste des organisations terroristes".
Sources : Public Sénat
12:17 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, pkk, turquie, hollande | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
02/08/2015
NON PERMIS DE TUER !
Aujourd'hui malgré les sanctions lourdes prévues par la loi ( 1 an de prison et 15 000 € d'amende 3,9% des accidents mortels impliquent un conducteur n'ayant pas le permis valide, en grande majorité (70%) n'ayant pas de permis, et 5,6% des accidents mortels impliquent un véhicule sans assurance, cela représente près de 200 tués par an et des milliers de blessés, certains handicapés à vie, dont de nombreux enfants et personnes âgées. l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) estime au moins aujourd'hui déjà à 300 000 le nombre de conducteurs roulant en voiture sans permis.
Ne plus considérer cette infraction comme un délit tel que le propose le gouvernement mais la transformer en simple contravention de 400 € (500 € si le paiement n'est pas effectué dans les 15 jours) ce serait un véritable encouragement à la conduite sans permis et probablement très rapidement une hausse des tragédies sur nos routes.
C'est la raison pour laquelle les élus communistes d'Evry soutiennent la pétition proposée par notre collègue Najwa El Haite maire adjointe d'Evry ainsi rédigée :
La conduite sans permis pourrait ne plus être constitutive d'un délit passible d'un an d'emprisonnement et de 15. 000 € d'amende. Une simple amende de 500 € viendrait sanctionner cette infraction.
Ce dangereux recul en matière de sécurité routière est porté par le ministère de la justice dans le cadre d'un projet de loi intitulé "Justice du XXIe siècle" dont l'objectif est de désengorger les tribunaux.
À l'heure où la mortalité routière est repartie à la hausse en 2014 (+3,5%), cette mesure, si elle était adoptée, serait un véritable pousse au crime.
Ayant moi-même perdu un oncle, fauché par un chauffard qui n'avait pas le permis, je lance cet appel pour fédérer tous ceux qui estiment comme moi que cette proposition est laxiste et déresponsabilisante.
Je vous invite donc à signer et à partager cette pétition pour que la conduite sans permis demeure un délit !
10:43 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus pcf evry, permis sans conduite, voiture | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
28/07/2015
Nous refusons l’Europe avare et austéritaire menée par Merkel et Schäuble
Survivre ou mourir, tel était le seul choix laissé à Alexis Tsipras par Younous Omarjee Député européen GUE, premier vice-président de la commission du Développement régional, membre de la commission du Budget
La vision emmenée par Angela Merkel et Wolfgang Schäuble, et suivie par 26 autres gouvernements au pouvoir, prône une seule vision de l’Europe : la leur. Une Europe austéritaire, avec pour seules règles du jeu la rigueur budgétaire et la stabilité monétaire, gelant toute possibilité de relance tant au niveau national qu’européen. Une Europe avare, faite d’États se livrant à une guerre économique conduisant au triomphe de certains et à l’asphyxie d’autres. Une Europe dans laquelle l’ensemble des jeunesses seraient conduites à devoir se déplacer vers les pays riches en décroissance démographique, et où le Sud finirait par se réduire en zones de villégiature, en Club Med pour riches.
L’élection d’Alexis Tsipras en Grèce a fait émerger au cœur des sommets feutrés des chefs d’État européens une parole nouvelle que beaucoup s’impatientent de faire taire. Cette parole rappelle que les règles budgétaires mises en place ont été désastreuses, que l’immuabilité d’un euro créé pour les pays riches et stables ne profite qu’à certains et que le débat économique et démocratique n’existe plus en Europe depuis trop longtemps. Cette vision emmenée par Alexis Tsipras ramène avec elle un espoir, celui de voir enfin changer l’Europe.
C’est bien entre ces deux visions, entre la fin de l’histoire promue par les tenants de l’ordo-libéralisme ou la continuation du progrès par l’approfondissement d’une Europe politique fondée sur le développement et la solidarité, qu’aujourd’hui se concentrent toutes les crispations. Le message adressé par le Conseil européen, à l’instar de l’Allemagne, doit être compris dans toute sa gravité : toute alternative politique et toute politique économique alternative dans la zone euro expose dorénavant au pire. Cette fin de l’histoire écrite par l’Allemagne oblige à rentrer dans les rangs et à marcher au pas.
Dans cet affrontement, il faut cependant entrevoir que, si le mémorandum adossé au renouvellement des prêts reste modifiable dans les années à venir, toute sortie de l’euro serait a contrario définitive. Amener sa population dans l’inconnu en sortant de l’euro sans avoir reçu ce mandat était tout simplement impossible pour Alexis Tsipras. Le scénario écrit à l’avance par Schäuble, l’étranglement et l’isolement de la Grèce, la sortie de la Grèce de la zone euro et le remplacement du gouvernement Tsipras par un gouvernement à la solde, a été déjoué. En imposant à Alexis Tsipras ces conditions impossibles, et pour certaines des plus fantaisistes et surréalistes, les objectifs visés étaient bien ceux-là. Une fois de plus, le premier ministre grec a eu l’intelligence de ne pas tomber dans le piège tendu pour sauver ce qui était possible de l’être et continuer à rester aux commandes pour protéger son peuple du pire. Survivre ou mourir, tel était au fond le seul choix laissé.
Les conditions imposées à la Grèce dans cet accord sont en effet extrêmement brutales et seront très douloureusement accueillies et ressenties par le peuple grec. Comme elles blessent tous les Européens attachés à la dignité des peuples, à leur souveraineté et à la démocratie aujourd’hui encore violentée. C’est bien parce que l’accord qui sera mis en œuvre est une nouvelle violence faite à la Grèce, à sa population, et à ses dirigeants, c’est bien parce que nous le considérons comme une nouvelle forme de colonisation, que nous devons réaffirmer avec force notre soutien et notre confiance à Alexis Tsipras. Seul à même, dans ces circonstances historiques, inédites, d’être le meilleur bouclier du peuple grec. Beaucoup de voix s’élèvent pourtant pour un Grexit ou même la fin de l’euro. Si nous vivons ce moment le cœur serré et l’esprit révolté, il nous appartient, puisque les autres l’ont oublié, de garder raison, de ne pas nous cantonner à une réaction passionnelle et surtout de ne pas omettre de penser économiquement ce qui se passe pour mieux le combattre. La sortie de la Grèce de la zone euro serait une catastrophe pour la Grèce, et une faillite de l’Europe.
Cela d’abord parce que le passage de l’euro à la drachme alourdirait pour la Grèce le poids de sa dette déjà insoutenable. Si la Grèce passait à la drachme, il faudrait assumer sa dévaluation immédiate face à l’euro, et l’augmentation de la dette serait proportionnelle à la dévaluation de sa monnaie face à l’euro. Une dévaluation de 50 % doublerait la dette grecque. Une situation qui produirait aussi de multiples autres conséquences en chaîne, néfastes pour le pays. Une fois le pays passé à la drachme, les échanges commerciaux (imports) resteraient eux toujours en euros. La Grèce devrait acheter massivement des euros pour réaliser ces échanges. Cette situation deviendrait désastreuse, les exportations rapporteront moins et les importations coûteront beaucoup plus. Le déficit commercial de la Grèce se creuserait et le prix de la vie s’en trouverait d’autant augmenté. Assurément, l’idée européenne a pris un grand coup. Il nous appartient cependant, contre vents et marées, de la reconstruire. Dans cet effort, il nous faut d’abord nous efforcer de repousser tout antigermanisme naissant, car c’est confondre un gouvernement et son peuple. Il nous faut aussi voir que le gouvernement allemand, bien qu’il ait emmené cette vision que nous combattons, n’est pas seul responsable dans cette histoire. L’ensemble des gouvernements européens au pouvoir ont cautionné et soutenu le chaos qui s’est instauré. Le combat que nous menons n’est pas un combat contre des peuples, mais un combat pour la citoyenneté et la capacité de nos démocraties à agir face aux intérêts des puissants. Et si, comme le disait Blum, « l’idée avec laquelle il faut en finir est précisément celle de la souveraineté sans limites et sans mesure de chaque nation, à l’intérieur de ses frontières fortuites », il est alors pour nous temps de reprendre ces chantiers tant délaissés pour inventer ce qui nous permettra, pour les jeunes générations, d’en finir avec l’idée qui établirait que des négociations tenues entre des gouvernements dans des salles à huis clos suffisent à elles seules à faire démocratie. Mais le repli national ne peut être notre combat.
Le vaste idéal social, solidaire, alternatif et écologiste que nous portons et qui nous rassemble ne reconnaît ni frontière, ni division humaine. Il reconnaît tout au contraire que sa sortie de l’ombre est d’un intérêt vital pour le projet européen.
Face aux marchés qui ont, eux, déjà aboli toute notion de frontière, le XXIe siècle nous appelle à nous dépasser et à nous réinventer. Il est de notre devoir de réussir à porter nos idéaux dans toutes les structures de pouvoir existantes. Cette perspective nous permettra de faire que les idées de la nécessaire solidarité entre tous, de l’alternative possible à la gestion capitalistique du monde, et de la nécessaire écologisation de toutes nos pratiques, puissent un jour être en capacité de changer le monde nouveau qui nous fait face. Nous n’avons pas d’autre devoir que celui-ci, et, si nous le refusons, alors nous serons condamnés à échouer et à faire échouer avec nous les vastes idéaux que nous portons.
L’Europe est fragmentée par ceux-là mêmes qui hier prônaient son avènement, et qui jugent désormais que son renforcement politique conduira à faire peser des contraintes trop lourdes et pesantes sur les marchés libéralisés. C’est à nous, à présent, pour refuser l’enfermement de la construction européenne dans les seules logiques économiques et monétaires, de reprendre à bras-le-corps l’approfondissement du projet politique. Il nous faut donc agir et agir vite pour faire renaître ce qu’il nous reste de solidarité et de démocratie, et enrayer la marche de l’Union européenne vers le précipice.
12:57 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, International, Parti de la Gauche Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, tsipras, younos omarjee | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
27/07/2015
Essayer d’être communiste
Est morte une perversion du « vieux rêve qui bouge », pas l’idée communiste elle-même. Le certificat de décès est celui d’une caricature de nos valeurs ; les aspirations qui sous-tendent notre engagement n’ont pas été invalidées par le fiasco historique.
L’idée communiste continue à travailler le monde malgré la débâcle du « socialisme réel » : les crimes, les camps, les baillons, l’arbitraire, le parti-Etat, mais aussi une certaine égalité sociale, du travail pour tous, la santé et l’éducation gratuites, les services publics... Si la perversion est morte et enterrée (paix à son âme !), le deuil sera long. Très long. Il va peser longtemps encore contre les révolutionnaires. « Changer la vie » a produit le meilleur et le pire... Mais l’alternative reste bien encore et toujours : « socialisme ou barbarie ».
Pensons à Rosa, à tous ceux qui « se levèrent avant l’aube » pour contribuer à ce « monde meilleur », à nos libertés, à nos acquis sociaux... pensons à ces morts qui ne meurent jamais, anonymes ou célèbres, communards, mineurs et vignerons insurgés, résistants de la première heure, FTPF, MOI-istes, militants anticolonialistes, métallos grévistes, syndicalistes réprimés, assassinés, internationalistes altruistes, Brigadistes d’une patrie d’idéal, « passeurs » antifranquistes, martyrs de Charonne, de « l’Affiche rouge », communistes solidaires de l’Algérie, du Vietnam, de Lumumba, de Cuba, du Chili, de Mandela, des Palestiniens...
Leurs doigts montraient la lutte... Regardons la lutte. Inscrivons nos pas dans le chemin, à la fois à poursuivre et à inventer, ENSEMBLE. Avec lucidité, enthousiasme, et sans nostalgie de ce qui a échoué... même si la vraie nostalgie peut être un rêve d’avenir.
La chute du mur de Berlin n’a pas invalidé notre idéal, cet horizon d’humanité réhumanisée, l’exigence du bien commun, des biens communs, du partage, du collectif, de la socialisation, du bonheur individuel et collectif, « de l’horizon d’un homme à l’horizon de tous » (Paul Eluard).
La « question sociale », essentielle, reste à résoudre. Elle est désormais imbriquée, intrinsèquement liée, à la « question écologique ». On ne résoudra pas l’une sans l’autre... « Socialisme (écosocialisme) ou barbarie ». Le capitalisme porte en lui un ordre prédateur et cannibale de l’homme et de l’environnement, de la nature, des écosystèmes, un mode suicidaire de produire, de consommer, de croître...
L’ordre injuste et violent du monde est délibérément, volontairement organisé par les classes dominantes. Il ne constitue pas un état naturel à subir, donné à tout jamais, intouchable. 1% de la richesse de 229 familles les plus riches de la planète suffirait à assurer l’eau potable à chaque être humain. Question de volonté politique...
Alors repolitisons tout, réapproprions-nous notre histoire, notre « identité », vivante, à la fois héritage et création permanente, n’abandonnons pas la colère à d’autres, ne nous laissons pas assimiler au « système » par des pratiques politiciennes, trop électoralistes, faisons FRONT, entrons en résistance, en révolte politique, éthique, humaine, contre cet ordre sauvage qui fabrique des monstres, et qui s’en sert, qui saigne des millions de « pauvres » (assis sur des trônes de pétrole) ; qui standardise, lobotomise, mercantilise, affame afin d’amasser des fortunes kolossales, kkollossalles, pour une poignée de vampires assoiffés de profits, qui répand la peur et la haine de l’autre, qui fait le plein de vacuité... Et le pire empire chaque jour. Alors : « Socialisme ou barbarie ».
Revalorisons tout ce que le néolibéralisme dévalorise, détruit : la justice sociale, l’humain, le vivre ensemble, le lien social, le travail, la souveraineté nationale, le métissage, l’interculturalité, l’eau, le vent, les forêts, l’amour, le désir, l’art, la philosophie... Rendons désirable l’alternative civilisationnelle communiste...
Oui je crois -encore- en l’utopie sociale et politique. Les réalités d’aujourd’hui sont tellement têtues qu’elles peuvent devenir le monde nouveau de demain. Les maîtres du monde veulent nous empêcher de rêver : empêchons-les de dormir ! (paraphrase) Donnons un horizon révolutionnaire à nos actes, et nommons-le. Nommons-le. Soyons nous-mêmes et ouvrons toutes grandes portes et fenêtres. « Etre ne suffit plus à l’homme, il lui faut être autre ; ainsi s’exerce le gouvernement de l’esprit » (Louis Aragon)
Soyons donc nous-mêmes et autres à la fois; révolutionnons-nous, ensemble, pour être pleinement nous mêmes. « Sans les autres, personne ne serait autre chose que rien » (Mafalda). Bien vu !! Donnons du sens à tout. Atout sens, et « désormais le mot révolution sera le nom de la civilisation » (Victor Hugo)
« L’archaïsme » a donc de l’avenir. La révolution commence aujourd’hui. Si nous le voulons.
Ici et maintenant. Par de petits matins, des espaces à libérer, des solidarités à construire, des idées à combattre, de nouvelles façons de faire de la politique... ON LACHE RIEN ! Dehors il fait lourd.
09:51 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : communiste, ortiz, point de vue | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |
25/07/2015
LENINE+RENAUD : VIVE LA REVOLUTION VERBALE !
Des musiciens du Nord Pas de Calais ? « Ils ont dans le cœur la chaleur qu’ils n‘ont pas dehors »… Vérifié. Et pas que la chaleur, le swing et l’autodérision.
Je les ai découverts à l’Européen à Paris le 20 mai dernier. Chemise sans coupe, cheveux courts, look banal, plus norm-core, tu meurs ! Ils sont quatre musiciens et deux chanteurs (une boule d'énergie qui ne tient pas en place, un grand maigre imperturbable), ils doivent avoir la quarantaine, et vous balancent leurs musiques pleines de verve, de poésie et de sacrées vérités sur notre monde.
L‘air de rien, joyeux drilles, piliers de bar (qu’ils disent), ils passent d’un tempo gipsy à une valse lente ou à un tango, d’une mélodie obsédante à un folk un peu seventie’s ou… du cajun… C’est extraordinairement diversifié. Franck, le trapu, vous parle entre chaque chanson, noue un lien immédiat, sympa, juste, balance une courte explication à tel morceau, on les a compris.
Ce sont des artistes engagés à gauche, et plus que cela : des cerveaux vifs et lucides ; en empathie avec la souffrance mais qui, bravaches, en font une gueulante ricaneuse. Ils rigolent, se charrient, chambrent leur public, nous mettent dans leur poche.
Et tout cela avec un tempo et une énergie qui secoue et donne envie d’aller les embrasser. Une putain de séduction !
17:33 Publié dans Artiste d'espérance, Fête de l'Humanité 2013, Parti de la Gauche Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lénine+renaud, chanteurs | |
Imprimer |
del.icio.us |
|
Digg |
Facebook | |