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22/12/2015

Valérie Pécresse débute son action en s'attaquant aux pauvres et aux étrangers

pauvrete1.jpgMardi, 22 Décembre, 2015

Communiqué des administrateurs PCF - Front de Gauche du Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF)

Les transports ont été au coeur des élections régionales qui viennent de donner la Présidence du Conseil régional et du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) à Valérie PECRESSE.

Comme sous la précédente mandature, les élus PCF-Front de Gauche seront au nombre de trois au sein du nouveau Conseil d’Administration du STIF. Fabien GUILLAUD-BATAILLE, nouvel administrateur, Pierre GARZON et Jacques BAUDRIER poursuivront le combat dans l’opposition afin d’améliorer et de développer les transports publics pour tous.

Les élus PCF-Front de Gauche seront intransigeants vis-à-vis de la droite, notamment sur le suivi des promesses de campagne de Valérie PECRESSE qui, lorsque qu’elles ne s’avèrent pas populistes et dangereuses, sont souvent irréalistes. Les élus ne manqueront pas de tirer le signal d’alarme à chaque fois que l’intérêt des usagers sera menacé.
Sans attendre, la première annonce en matière de transport de la nouvelle Présidente a de quoi choquer et inquiéter. En effet, lors de son discours d’investiture, Valérie PECRESSE a annoncé la suppression de la réduction sur les titres de transports accordée aux étrangers bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (AME).

Pour rappel, l’AME est versée aux personnes vivant en France avec moins de 720€/mois, soit 25% de moins que le seuil de pauvreté. En s’attaquant à cette mesure, Valérie PECRESSE récompense son électorat le plus extrême en stigmatisant les plus pauvres de notre société et promettant des économies surréalistes. Cette mesure relève surtout le double discours d’une Présidente qui dit « aimer passionnément tous les franciliens » mais qui n’hésite pas à s’attaquer, dès le jour de son élection, aux plus vulnérables d’entre eux.

Les élus PCF-Front de Gauche combattront cette mesure au STIF, dès la première séance du Conseil d’Administration qui devrait être convoquée rapidement.

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19:58 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, pécresse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/12/2015

Pierre Laurent. "La situation nouvelle n'est pas favorable au monde du travail"

pierre-laurent.jpgDéclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, au soir du second tour des élections régionales.

Les résultats du second tour des élections régionales sont marqués par le sursaut de mobilisation des électrices et des électeurs, avec près de 9 % de participation supplémentaire. Manifestement, les votants ont ressenti comme un grave danger pour la démocratie, l'élection du Front national à la présidence de régions. Ils ont empêché cette menace de se concrétiser. Le Parti communiste, qui avait appelé à battre le FN dès dimanche soir, pousse un ouf de soulagement.
 
Ce sera un atout dans la bataille à venir pour faire reculer les idées du Front national dans le pays. Car le danger persiste et rien ne doit faire oublier la gravité de ce qui vient de se passer : les scores atteints par le FN sont dramatiques et alarmants, un très grand nombre de conseillers régionaux du Front national sont élus, et dans deux grandes régions, PACA et Nord-Pas de Calais-Picardie, il n'y a plus de conseillers régionaux de gauche pour les combattre et soutenir les politiques publiques en faveur des besoins des gens.
 
La droite remporterait ce soir sept des treize grandes régions, soit un peu moins que ne le laissaient craindre les résultats du premier tour, mais toutes sont des conquêtes puisque la gauche gérait toutes ces régions à l'exception de l'Alsace dans le Grand Est. Dans ces régions s'annoncent des reculs pour les services publics, les politiques sociales, d'éducation et de culture, la vie des associations. Le Medef et la finance ont ce soir de nouveaux alliés dans ces régions, alors que c'est là qu'il faudrait mobiliser les richesses et les moyens publics pour lutter contre le chômage et la précarité. De nombreux combats s'annoncent dans lesquels les communistes entendent se mettre au service des populations et d'une République solidaire et fraternelle.
 
La gauche remporterait cinq régions.
 
Compte tenu des résultats du premier tour et du retrait des listes socialistes de deux régions, les communistes et le Front de gauche n'obtiennent ce soir des élus que dans cinq régions, : Ile de France, Normandie, Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, Corse et Auvergne-Rhône-Alpes. Pour le Front de Gauche, pour le PCF il s'agit d'un revers électoral important.
 
Les nationalistes remportent pour leur part la région Corse.
 
Ces deux tours d'élections régionales vont devoir être analysés en profondeur. Mais il est clair que la situation nouvelle n'est pas favorable au monde du travail. La responsabilité des politiques menées par François Hollande et Manuel Valls et leurs gouvernements est très lourde dans ce désastre. L'impasse économique, sociale, politique et démocratique dans laquelle ils ont enfoncé le pays se paie très cher. Poursuivre dans cette voie serait aller vers de nouveaux désastres et marquerait un grave mépris pour le message adressé par les électeurs. Il est urgent de sortir de l'austérité et dogmes du libéralisme.
 
Ces résultats ouvrent une nouvelle période politique. Les communistes entendent mener de front le combat contre la droite et l'extrême-droite et la construction d'un nouveau projet progressiste nourrit d'actions prioritaires et de mesures urgentes, pour sortir la gauche et le pays du piège du tripartisme dans lequel ils nous enferment.
 
En remerciant les communistes de leur engagement, je les appelle à se réunir pour tirer les leçons de cette bataille très difficile, à aller à la rencontre de nos concitoyens dans les quartiers, les entreprises... Nous n'oublions pas nos résultats insuffisants au premier tour. Nous allons devoir mettre beaucoup de choses à plat pour relancer notre combat. La direction nationale du PCF prendra toutes les initiatives pour favoriser ce débat. Se tiendront plusieurs réunions importantes dès la semaine prochaine. En janvier, le PCF lancera la préparation de notre Congrès. Trop de pauvreté, trop d'inégalités, trop de concurrence …. aux femmes et aux hommes qui convaincus que la société doit évoluer autrement, je les appelle à rejoindre notre parti pour agir ensemble. Sans attendre prenons et préparons ensemble toutes les initiatives de débats, d'actions, de rencontres avec toutes les forces citoyennes, sociales et politiques disponibles pour réinventer la gauche et un nouveau pacte d'espoir pour le pays.
 
Pierre Laurent,
Paris le 13 décembre à 22h.
 
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08/12/2015

Les élus communistes et républicains d'Evry appellent à voter pour la liste de rassemblement de gauche au 2ème tour

pcflogo.pngLes élus communistes et républicains d'Evry appellent à voter pour la liste de rassemblement de gauche au second tour des élections régionales 2015.

La liste Front de Gauche menée par Pierre Laurent au premier tour du 06 décembre dernier et qui a obtenu 6,63  % des voix des Franciliens, était fondée sur des valeurs promouvant la proximité citoyenne, le libre accès aux services publics (transport, santé, recherche, éducation), une politique envers la jeunesse ambitieuse  : pas de jeunes sans qualification, un développement du ferroviaire en lien avec le renforcement des transports en commun, ....

C’est sur ces valeurs que nous sommes engagés, ce sont ces valeurs que nous continuerons à travailler sans ambiguïté.
Une politique au service de tous ayant pour devise LIBERTÉ, ÉGALITÉ et FRATERNITÉ constitue le ciment de nos actions.

Dimanche 13 décembre, c’est rassemblés que nous nous rendrons aux urnes afin de combattre le racisme et la xénophobie, barrer la route à la droite et au fhaine et poursuivre notre travail afin de remettre une vraie politique de gauche en marche  !

mardi 8 décembre 2015
Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry, Elise Yagmur, Diaz Diego, conseillers municipaux délégués, Christian Pigaglio, maire-adjoint.

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07/12/2015

Premier tour des élections régionales 2015 - Déclaration de Pierre Laurent

pierre-laurent.jpgLes premières estimations connues à cette heure des résultats du premier tour des élections régionales confirment le grave état d'alerte social et démocratique du pays.

Dans notre pays, la France, où des millions et des millions de personnes souffrent durement du chômage, de la précarité, du pouvoir de la finance sur nos vies et sur notre travail, où l'angoisse du lendemain ronge la vie de tant de nos concitoyens, où les attentats du 13 novembre ont ajouté la peur à toute cette insécurité sociale, la menace est réelle de voir la droite et l'extrême-droite diriger dimanche prochain la très grande majorité, et peut-être la totalité, des 13 nouvelles régions. Ce serait une catastrophe que la très grande majorité de notre peuple paierait cher.

C'est une situation d'extrême danger pour notre pays car le Front national renforce, après les élections européennes, sa place de premier parti politique. Le racisme déclaré de son programme libéral-populiste constitue une mise en cause explicite des valeurs d'égalité, de liberté et de fraternité de notre République.

Dans ce contexte, plus de 50% des électrices et des électeurs ont une nouvelle fois choisi de s'abstenir, marquant leur défiance massive et désormais structurelle à l'égard du fonctionnement de plus en plus défaillant de notre démocratie. La colère contre tous les manquements à la parole donnée, aux engagements pris aussitôt abandonnés dans les actes, continue de grandir.

Les résultats portent évidemment la marque de la situation exceptionnelle dans laquelle se sont déroulés ces élections. Les enjeux des élections régionales ont été sciemment marginalisés. Depuis les attentats du 13 novembre, la peur qu'ils ont suscitée et l'inquiétude provoquée par l'état d'urgence ont été largement instrumentalisés et ont compliqué encore le scrutin.

Pourquoi en sommes nous là? Parce que depuis des années les attaques des pouvoirs de l'argent contre le monde du travail, les déréglementations de la mondialisations capitaliste, les politiques ultralibérales européennes ont démantelé les solidarités. Parce que la pensée unique dominante a matraqué toutes les tentatives d'ouvrir un nouveau chemin de transformation sociale.

La responsabilité des gouvernements successifs qui ont maintenu depuis dix ans, contre l'avis d'une majorité du pays, le cap de politiques d'austérité de plus en plus dures, appliquées avec des méthodes de plus en plus autoritaires, est immense. L'impasse politique, économique, sociale dans laquelle ils se sont acharnés à enfoncer le pays a nourri un rejet que plus rien ne peut arrêter.

La montée du Front national s'est d'autant plus nourrie de ce rejet que la droite des Républicains et de l'UDI et les dirigeants socialistes se sont dépensés sans compter pour installer le Front national et, en faire leur principal «concurrent», un repoussoir pour sauvegarder leur hégémonie. Ils ont eux même banalisé ses idées, espérant ainsi étouffer tout espoir de transformation sociale et favoriser leurs projets de recomposition politique. Le résultat est le désastre politique auquel nous assistons. Jamais les communistes ne s'y résigneront. Et nombreux avec eux sont les démocrates, les électeurs de toutes les familles de gauche à ne pas accepter ce scénario mortifère. Leur rassemblement dans l'action sera plus que jamais nécessaire.

Les listes sur lesquelles les communistes étaient engagés avec le Front de gauche et des forces citoyennes et écologistes ont travaillé à ouvrir un autre chemin, contre l'austérité, pour la solidarité et le progrès humain partagé. Ce soir, le score obtenu par les listes est un point d'appui pour les batailles à venir et pour battre la droite et le Front national au second tour. Ces scores sont certes encore très insuffisants. Nos ambitions demeurent pour l'avenir. Mais ce soir, sans le respect de ces listes et de leurs électeurs, rien n'est possible à gauche.

Ce soir, une chose est certaine. Le grand défi de la nouvelle période politique qui s'ouvre sera celui de la construction d'un nouveau projet de gauche solidaire et fraternel pour notre pays et pour notre République. Ce projet doit être un projet de solidarité, de prospérité partagée et de paix et non un projet de guerre, de concurrence et d'égoïsmes réciproques. Dans les semaines et les mois à venir, les communistes prendront à gauche, avec toutes les forces citoyennes, sociales et politiques disponibles, toutes les initiatives nécessaires à la construction politique de ce nouveau pacte d'avenir pour la France, pour la conduite duquel les dirigeants actuels du pays sont totalement défaillants.

Pour le second tour, le PCF veut faire respecter la volonté des électeurs qui ont accordé leur confiance aux listes citoyennes et du Front de gauche au premier tour. Pour que ces électeurs soient représentés par des élus auxquels ils font confiance, pour que les régions aux compétences élargies et utiles au quotidien, comptent des élus à gauche déterminés à poursuivre les combats contre l'austérité et par la promotion de politiques publiques de solidarité, pour battre la droite et écarter le danger extrême du Front national, le PCF appelle à construire des listes de second tour qui rassemblent les différentes listes de gauche du premier tour. Dans ces listes, personne ne se rallie à personne. L'addition de ces listes est la seule manière d'empêcher la victoire totale de la droite et de l'extrême droite. Dans les assemblées régionales, les élus communistes agiront librement sur la base de leurs engagements devant les électeurs au premier tour pour faire avancer tout ce qui aidera notre peuple à mieux vivre.

La France ne pourra en rester là... Notre peuple est en demande de changement, de rassemblement et de sens pour se sortir de l'impasse actuelle. Il est urgent de mettre l'humain au cœur de toutes les questions sociales et non la finance.

Déclaration de Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti communiste français dimanche 6 décembre – 20 heures

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28/11/2015

COP 21 : NOUS N'AVONS QU'UNE PLANETE

encuba.jpgTous les pays de la planète représentés le plus souvent par les chefs d'Etats seront présents à Paris en Décembre pour se pencher sur notre planète bien malade et tenter de proposer des solutions pour sa sauvegarde dans le cadre de la 21 ème conférence mondiale sur le climat.

Les citoyens, les collectivités locales sont directement concernés.
Une augmentation de plus de 2° du réchauffement de la planète serait catastrophique selon tous les experts.
Le PCF, les élus communistes sont depuis longtemps impliqués et force de propositions.

Nous voulons faire entendre la voix des peuples du monde afin d’exiger, sous l’égide de l’ONU, un accord international entre les États fondé sur les principes de solidarité et d’équité comportant :
• des objectifs chiffrés transparents de réduction des GES (gaz à effet de serre) pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C dans les plus brefs délais,
• des engagements financiers précis, à la hauteur des moyens des pays riches, pour la mise en route effective du Fonds Vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, pour la mise en place concrète d’aides à l’atténuation et à l’adaptation,
• le développement de la Recherche et de la coopération par le transfert de technologies avec les brevets associés vers les pays en voie de développement et les pays les moins avancés,
• la mise en place du mécanisme de « pertes et dommages » au profit des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles.

Au-delà de ces propositions, il est urgent et nécessaire de repenser notre modèle économique à partir de l'humain et non à partir des intérêts des grandes entreprises dont la course effrénée au profit à court terme contribue à détruire un peu plus chaque jour notre planète "

Groupe des élus communistes et républicains d'Evry

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Tribune prévue dans le bulletin municipal d'Evry de Novembre 2017

cop21,élus communistes d'evry,tribunePOUR EN SAVOIR PLUS : LE PCF EDITE UNE PUBLICATION AVEC UN DOSSIER. CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR DECOUVRIR CE DOCUMENT

24/11/2015

"Le projet de loi de finances 2016 menace-t-il l’égalité des territoires ?"

mairieevry.jpg

Nicolas Sansu Député PCF Front de gauche, membre de la commission des Finances, répond à la question de l’Humanité  : "le projet de loi de finances 2016 menace-t-il l’égalité des territoires ?" :

Pour N. Sansu "le projet de loi de finances pour 2016 est le pire budget présenté depuis le début de la législature. En effet, il consacre la politique dite de l’offre, qui consiste à transférer des prélèvements des entreprises sur les ménages, par l’augmentation de la TVA ou par la réduction drastique de pans entiers de service public. En ce sens, personne ne peut nier qu’il soit un budget d’austérité.

D’ailleurs, il suffit de donner quelques chiffres  : l’impôt sur les bénéfices des sociétés s’est effondré non pas parce que les bénéfices auraient fondu mais parce que le CICE a été mis en place. Ainsi, de 52 milliards d’euros de rendement en 2012, ce prélèvement sur les entreprises va tomber à moins de 33 milliards en 2016. Dans le même temps, la TVA, qui a déjà été augmentée en 2014 et 2015, voit son produit attendu s’accroître de plus de 4 milliards. Et l’injustice ne s’arrête pas là, puisqu’on assiste avec la suppression progressive de la demi-part des veuves, décidée par le gouvernement Fillon, confirmée par les gouvernements Ayrault et Valls, à un véritable hold-up dans les poches des petits retraités.

Il est assez surprenant – et c’est un euphémisme – de voir le premier ministre annoncer une mesure de correction alors même que le 14 octobre dernier, le gouvernement et sa majorité socialiste refusaient l’amendement du groupe des députés du Front de gauche visant à rétablir cette demi-part des veuves, amendement déposé sans relâche à toutes les discussions budgétaires depuis juillet 2012. Le gouvernement est donc bien pris dans l’étau bruxellois et le chantage du Medef (pour de piètres résultats), au mépris de nos belles valeurs républicaines.

Pour répondre aux exigences de la finance, le duo exécutif Hollande-Valls a décidé d’une contribution très massive des collectivités locales. Entre 2014 et 2017, ce sont 12,5 milliards d’euros de soutien de moins de l’État aux collectivités, ce qui représente 29 milliards d’euros en cumulé. C’est une faute politique et une erreur économique. Dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire visant à évaluer les conséquences des baisses de dotations aux communes et intercommunalités sur l’investissement public et les services publics de proximité, commission d’enquête dont je suis le rapporteur, nous avons pu mesurer les dégâts déjà patents causés par de tels choix.

L’investissement public, si utile à la transition écologique, si utile à l’accueil de nos enfants, si utile à la culture, au sport, au respect de notre patrimoine, cet investissement public local s’est effondré de 10 % en 2014, et devrait connaître la même tendance en 2015. Cela a bien sûr des conséquences immédiates sur l’emploi local, où les entreprises de bâtiment et de travaux publics réduisent leurs effectifs. C’est d’autant plus dramatique sur les territoires déjà fragiles, où l’investissement privé ne peut pas compenser une telle hémorragie.

Quand le gouvernement ajoute à cette saignée de 3,67 milliards d’euros par an une réforme de la DGF en dépit du bon sens, ce sont la confusion et l’anxiété qui gagnent les territoires et leurs élus. Cette réforme de la DGF, dans un contexte de forte baisse, ne fera que des perdants, et certains seront victimes de la double peine avec une baisse encore plus forte que celle attendue. Ce serait le cas de nombreuses villes entre 5 000 et 50 000 habitants qui, pourtant, forment le maillage intelligent de notre République décentralisée.

Au total, ce budget 2016 est dangereux pour l’égalité, criminel pour l’égalité territoriale et pour le respect de tous les territoires. Ce qui est sous-jacent, c’est une volonté, non affichée, de faire passer des pans entiers de la sphère publique locale (240 milliards d’euros) vers le privé, qui lorgne sur les secteurs les plus juteux et profitables. C’est bien la République décentralisée qui est attaquée".

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17/11/2015

CONGRES DE VERSAILLES : LES INTERVENTIONS D'ANDRE CHASSAIGNE ET ELIANE ASSASSI : Marianne pleure des larmes de sang, mais nous prononçons avec elle ces mots : Liberté, Égalité, Fraternité

chassaigne_0.jpg

La vie, la liberté ont été frappées, ensanglantées, à nouveau à Paris.
Le terrorisme aveugle a tué des anonymes, dont nous découvrons progressivement les noms inscrits sur la liste interminable des vies volées lors de cette sinistre soirée de vendredi.
Sans faire de distinction d’origine ou de religion, les criminels ont frappé aveuglément. Ils ont frappé dans des « lieux de vie où l’on fête la vie », un stade de foot, des restaurants, une salle de concert…
À travers le visage des victimes, c’est le visage de la France et de l’humanité dans toute sa richesse, sa jeunesse et sa diversité qui a été visée par ces actes de barbarie. C’est la République, ses valeurs, son histoire, ses lumières, qui viennent, une fois encore, d’être frappées au cœur.

Mais la République est débout. Elle est débout et elle le restera !
Elle est debout car elle est forte de ses valeurs de Solidarité et de Fraternité.
Nos infirmières et médecins, nos forces de l’ordre, nos concitoyens ont su se mobiliser et incarner ces valeurs par leur dévouement. Leur implication de tous les instants depuis les attaques terroristes.
Ces gestes de solidarité ont pris des formes multiples, y compris par les réseaux sociaux. Les Parisiens ont ouvert leurs portes aux personnes qui cherchaient un abri pour fuir le chaos. Ils donnent aujourd’hui leur sang.

Quel formidable élan de solidarité des citoyens anonymes, associé au courage et au dévouement du service public de la police, de la gendarmerie, des pompiers, du Samu et des soignants. Il prouve combien notre pays est grand, combien il est beau quand les citoyens s’unissent, quelles que soient leur situation sociale, leur couleur de peau, leur origine, leur religion, pour résister à la barbarie et à la violence aveugle.
C’est à cet élan de résistance et de générosité qu’il faut donner force et durée contre le poison de la division que des voix irresponsables ont malheureusement répandu, dès les premiers instants. La division de notre communauté nationale est l’objectif recherché, théorisé, des terroristes qui agissent au nom de Daech. Tous ceux qui alimentent cette division, sont, de fait, des relais de Daech.

C’est pourquoi il nous faut refuser tout amalgame, tout discours islamophobe qui tente de récupérer le drame national. Ce serait à la fois profondément injuste et dangereux. Les musulmans ne forment qu’une communauté, celle qu’ils forment avec nous, la communauté nationale. Eux aussi sont assassinés par les terroristes, eux aussi font vivre notre pays, sa police, son armée, ses écoles, ses hôpitaux comme ses usines. Eux aussi aspirent à la paix. En les stigmatisant, c’est la communauté française toute entière qui est fragilisée. Ce serait la première des victoires des terroristes.

Notre pays a besoin, plus que jamais, d’un Etat fort. Il a aussi besoin de refonder son avenir sur des choix politiques transformateurs et partagés, affrontant courageusement toutes les dominations, toutes les discriminations, toutes les inégalités pour offrir un rempart solide face aux divisions.
Face à la terreur, le pire peut se produire. Le pire certes, mais aussi le meilleur. Nous l’avons vu au cours de ces trois derniers jours.

Ensemble, luttons jusqu’au bout pour que le meilleur l’emporte face à l’épreuve qui frappe notre peuple, ou plutôt les peuples du monde, afin qu’ils ne sombrent pas dans les pires turpitudes, comme le souhaite l’ennemi que nous devons affronter et combattre sans pitié.

Je dis les « peuples du monde » parce que les terribles images de ce vendredi soir sanglant dans notre capitale et la frayeur qui s’est abattue sur notre pays nous ont donné un aperçu de ce que vivent tant de peuples et les milliers de réfugiés qui fuient les théâtres de guerre, notamment en Syrie et en Irak, où prospère Daech.

Daech, cette créature monstrueuse qui a frappé en moins d’un mois Ankara, Beyrouth et Paris n’est pas un phénomène spontané. Daech a une histoire, une histoire dont les racines sont ancrées dans la situation de chaos provoquée par les interventions de 2003. Depuis la guerre en Afghanistan, les foyers du terrorisme international se sont multipliés. Al Quaeda – « création américaine », selon les propres mots d’Hilary Clinton – est aujourd’hui supplantée par Daech que la politique occidentale menée dans la région a en grande partie enfanté. Aujourd’hui nous prenons acte et nous soutenons la volonté présidentielle d’une grande coalition internationale, unique et sous l’égide de l’ONU.

Dans le même temps, il conviendra de s’interroger, avec le Parlement dans son ensemble, sur les effets de notre politique internationale et diplomatique dans la guerre contre Daech. Nous devrons mesurer les conséquences des « guerres globales contre le terrorisme » sur le recrutement de ses terroristes, autrement dit sur le terreau qui alimente cette armée. Nous devrons aussi réfléchir sur les moyens, au-delà des bombes, de terrasser notre ennemi en asséchant ses mannes financières colossales. Nous devrons enfin nous interroger sur les compromis passés avec les puissances fondamentalistes de la région au prétexte qu’elles sont libérales économiquement et que nous commerçons avec elles. Je le dis avec gravité : nous ne serons pas en mesure d’offrir la sécurité légitime auquel notre peuple aspire sans résoudre toutes ces questions.
L’état d’urgence a été déclaré sur notre territoire national et devrait être prolongé pour plusieurs mois. Le parlement devra donner son autorisation dans les jours qui viennent et modifier la loi de 1955. Nous examinerons ce projet de loi avec une double volonté ; celle chevillée au corps d’offrir la meilleure des sécurités à nos concitoyens. Celle aussi de ne pas mettre en péril les libertés auxquelles ils sont, et nous sommes, tant attachés. Protéger les Français, notre République, c’est aussi protéger nos libertés fondamentales. Cette approche doit être au cœur de nos décisions. Elle sera aussi celle que nous aurons dans le cadre de la révision de la Constitution qui nous est annoncée.

Dans le cadre de l’Etat de droit, nous apporterons notre soutien à toutes les mesures que le gouvernement mettra en place pour vaincre les criminels qui sont à l’origine de ce cauchemar dont nous avons peine à sortir, pour déjouer tous les crimes que Daech souhaiterait perpétrer sur notre territoire ou dans d’autres pays pour former son califat bâti sur les ruines de l'Irak et de la Syrie. Parce qu’il s’agit aussi, pour reprendre les mots d’Albert CAMUS, d’ « empêcher que le monde ne se défasse ».


Nous sommes aussi déterminés à ne pas laisser notre pays sombrer dans la peur et les divisions qui nous conduiraient aux pires erreurs que notre ennemi souhaite nous voir commettre. Pour cela, nous ne laisserons pas bâillonner la pensée. Parce que c’est dans le vide de la pensée que s’installe le mal.
Nous œuvrerons donc, encore et toujours, pour donner à notre Etat les moyens de sa propre force pour défendre les valeurs républicaines, les moyens de remplir ses missions régaliennes sans lesquelles nous sommes condamnés à l’échec. Comment vaincre sans une armée et une police forte ? Comment résister aussi sans un service public de secours et de santé performant ? Comment prévenir aussi sans une école à la hauteur de sa lourde tâche d’éduquer et de former les citoyens de demain ?

Ces questions nous semblent essentielles.
Le deuil national dure trois jours, le deuil personnel de chacune des familles touchées durera infiniment plus longtemps. Chacun, je le crois ici, aura aussi un long travail de deuil à faire et pleurera encore longtemps toutes ces victimes qui sont une perte immense pour notre pays.
Je pense aussi à tous nos enfants qui doivent continuer à s’épanouir malgré un environnement violent. C’est pourquoi, nous responsables politiques, représentants de la nation, nous devons faire face au défi terroriste avec responsabilité, avec courage et avec dignité.

Nos concitoyens comptent sur nous pour être à la hauteur, dans l’unité et la cohésion nationale pour leur offrir un monde meilleur, un monde plus juste.

Et alors, et alors seulement nous pourrons dire avec le poète : « Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange, Un jour de palme, un jour de feuillages au front, Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront. Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche ».

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Marianne pleure des larmes de sang, mais nous prononçons avec elle ces mots : Liberté, Égalité, Fraternité

Eliane Assassi

andré chassaigne,pcf,versailles,attentatsDeux jours ont passé et le choc des premières minutes est toujours présent.

Paris, Saint-Denis sa voisine, ont subi des attentats les plus violents dans notre pays depuis la Seconde guerre mondiale.

Des dizaines et dizaines de vies, souvent jeunes, ont été brutalement interrompues. Des centaines de corps ont été meurtris, blessés. Des milliers de citoyens, de femmes, d’hommes, d’enfants, témoins, familles ou proches, sont directement confrontés au malheur.

Après janvier, les terroristes ont à nouveau frappé la France au cœur.

Ce vendredi 13, ce vendredi noir qui marquera l’histoire de notre pays, c’est notre peuple tout entier qui a été agressé de manière aveugle, barbare.

Le massacre du Bataclan, les tueries dans les cafés et restaurants, l’effroi semé au Stade de France poursuivent un objectif nouveau, celui de toucher nos concitoyennes et nos concitoyens dans leur quotidien, dans leur vie.

Notre jeunesse a payé un lourd tribut dans ce Paris qui, chaque fin de semaine, s’emplit de joie, de bonheur.

« Paris est une fête », écrivait Hemingway. Aujourd’hui, Paris est une tragédie.

À cette tribune de Versailles, mon premier sentiment est donc l’émotion, l’émotion du deuil.

Mes pensées vont donc, avec mes amis du groupe, auprès de ceux qui souffrent aujourd’hui dans leur cœur et dans leur corps. Je tiens à saluer avec force, l’action courageuse des forces de sécurité, leur dévouement à la République. Je tiens à saluer l’action remarquable des services de santé confrontés à une situation inédite et aux pompiers. Encore une fois, ces grands services publics ont fait face et le peuple les remercie.

Notre peuple, c’est une évidence palpable, n’en peut plus de cette menace, de cette angoisse d’un éternel recommencement.

Il veut comprendre, il veut agir pour vivre en paix. Il veut rester uni.

Ce matin, dans les milliers d’établissements scolaires, nos enfants, nos adolescents ont cherché à comprendre, ils ont débattu. Nous, adultes, élus ou non, nous cherchons aussi à comprendre.

Qui compose DAESH ? Qui compose son armée ? Qui sont ces hommes et femmes prêts à mourir pour une cause qui est absurde. Quels sont les chemins qui amènent à devenir des assassins d’une brutalité qui rappellent les heures les plus sombres de l’Humanité ?

Pour combattre un ennemi, il faut le connaître.

Il faut expliquer, montrer les origines géopolitiques, rappeler les responsabilités bien réelles des puissances occidentales avec ses guerres destructrices de l’Irak, de l’Afghanistan, le non-sens de l’intervention en Libye pour bien souligner qu’il ne s’agit pas d’une guerre contre l’islam, mais contre une organisation politique, terroriste.

Notre peuple veut la sécurité.

Il fallait donc prendre des mesures d’urgence, ce qui a été fait vendredi soir avec raison par le Président de la République. Face à la violence d’attaques multiples, l’État d’urgence est aujourd’hui pleinement justifié.

Les forces de police doivent disposer des moyens nécessaires pour réagir avec fermeté et célérité.

Mais comme le disait M. le Premier Ministre lui-même le 13 janvier dernier devant l’Assemblée nationale, « A une situation exceptionnelle doivent répondre des mesures exceptionnelles, mais je le dis avec la même force] poursuivait-il [jamais des mesures d’exception qui dérogeraient aux principes du droit et à nos valeurs ».

C’est à la lumière de vos propos, M. le Premier Ministre, nous étudierons les futures modifications proposées à la loi de 1955 qui instaura le principe d’état d’urgence.

Renforcer la sécurité dans le respect des libertés publiques sera le principe qui guidera notre appréciation.

N’oublions pas que l’objectif de DAESH est de semer l’effroi pour ébranler notre société et pousser à la remise en cause des principes qui fondent la République. L’objectif de DAESH est donc profondément politique.

Il vient pousser à la confrontation, à la division, et dans ses rêves les plus fous, à la guerre civile. Attention donc à la stigmatisation !

Évitons le piège qui nous est tendu. Ce fait qui fait la force de la France, la France de notre peuple, c’est la Liberté et nous veillerons avec beaucoup d’autres que dans le dur et nécessaire combat qui nous attend, cette liberté demeure au cœur de notre action.
C’est pour ces raisons que nous nous interrogeons sur une prolongation longue et mal définie de l’État d’urgence. Protéger notre peuple n’est pas qu’une affaire de lois sécuritaires renforcées. Combien en une décennie ? Pour quelle efficacité ? Par contre, il faut des moyens pour les services publics et là il y a un vrai débat.

Je le disais à la tribune du Sénat le 13 janvier, l’austérité n’est pas compatible avec la guérison de maux terribles qui minent notre société, dont cette grave menace terroriste.

Des moyens nouveaux devront être débloqués, c’est une nécessité, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment d’autres services publics qui à notre sens sont également indispensables à la résolution des problèmes de radicalisation de certains individus : la justice, la santé et surtout l’éducation nationale et la politique associative.

Le choix des moyens consacrés est donc crucial.

Construire une paix durable dans le monde, en particulier dans le grand Moyen-Orient.

Notre opinion est sans ambiguïté : il faut détruire DAESH, jeter aux oubliettes de l’histoire ce terrorisme aveugle et sanguinaire.

Mais il faut constater lucidement que ces attaques sans précédent sur Paris signent l’échec de 15 ans de guerre.

La guerre de civilisation de Monsieur Bush en Afghanistan a connu les résultats que l’on sait, la destruction de l’Irak par ce même président, l’opération libyenne sans vision aucune des conséquences. La guerre oubliée du Yemen alimente aussi cette folie meurtrière.

Mon ami Pierre Laurent l’a indiqué hier soir, la coalition internationale est au cœur du problème.

Nous estimons, qu’il faut repenser les choses et rapidement.

Il faut cesser d’agir en ordre dispersé, chacun défendant ses intérêts géopolitiques et malheureusement aussi économiques.

Il faut mettre en place une large coalition internationale sous mandat de l’ONU qui au-delà du combat contre DAESH, Al Quaida et autres organisations, doit viser la reconstruction de ces régions, le retour au pays des milliers de réfugiés et une coalition sûre d’établir une paix durable dans la région.

Toute intervention sans cette perspective aura les mêmes effets que celle d’hier : le développement du terrorisme.

La logique de guerre, les appels à la vengeance répondent exactement aux objectifs de DAESH.

Nous proposons une logique de paix qui passe par l’élimination de la menace DAESH, mais qui place le développement de ces régions, la voie de la démocratie, comme moyen de vaincre définitivement ceux qui se nourrissent de la violence et de la haine.
Je propose avec mon ami André Chassaigne la création d’une Commission parlementaire spéciale pour réévaluer la politique internationale de la France.

La force de notre pays c’est de pouvoir montrer au monde que même plongé dans la douleur notre peuple, son gouvernement poursuivent l’objectif de donner une chance à la paix dans cette région.

La puissance de ce désir de paix, qui animait hier rappelons-le les combattants du nazisme, vie heureuse, s’aimer, travailler, vivre en un mot peut stopper la dérive mortifère qui menace le monde.

C’est cette volonté de paix qui permettra de dépasser l’obstacle des dictatures de la région dont celle de Bachar El Assad. C’est cette volonté de paix, de développement qui peut enfin mettre un terme au conflit israélo-palestinien et permettre à ces peuples de vivre dans deux états se respectant et coopérant.

Je l’avais indiqué en janvier, la violence terroriste révèle les maux de nos sociétés.

Une question me taraude comme en janvier. Comment des jeunes Français ont pu commettre de tels actes, comment ont-ils pu sacrifier leur vie pour tuer, massacrer ?

Bien sûr, il y a le fanatisme, les dérives sectaires, la manipulation, l’absence de culture. Mais il faut ouvrir les yeux, une société comme la nôtre, mais c’est vrai aussi dans de nombreux autres pays, où l’argent est érigé en valeur absolue au détriment du travail, alors que les inégalités croissent année après année, cette société ne peut que générer de l’exclusion, de la violence.

Le vivre ensemble qui nous est cher, qui est au cœur de la République a un prix. Il faut réorienter les immenses richesses vers l’épanouissement humain.

L’école, l’éducation, ce sera ma conclusion doit être cette école de la Démocratie. De grands moyens doivent être dégagés pour mener cette guerre utile fondamentale, celle de la Culture, celle de l’éducation et du travail. Elles sont à mon sens les vraies réponses, les seules réponses au désespoir, à la perte de sens qui mène à la folie meurtrière.

Notre pays, la France est en deuil aujourd’hui. Le monde nous accompagne dans ce chemin. Marianne pleure des larmes de sang, mais nous prononçons avec elle avec force et détermination ces trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité.

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