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21/04/2015

Lettre ouverte à François : entre les communistes et les militants d’extrême droite il y a le sang de l’histoire

dutoit.jpgCher François,

Hier, invité du Supplément de Canal +, tu as déclaré : « Madame Le Pen parle comme un tract du Parti communiste des années 1970. En pensant qu’on peut fermer les frontières, qu’on peut nationaliser les industries, qu’on peut sortir un certain nombre de capitaux de notre pays sans risque ». Et pour tempérer tes propos, tu as rajouté : « Sauf que le Parti communiste il ne demandait pas qu’on chasse les étrangers, qu’on fasse la chasse aux pauvres... »

Te connaissant un peu – nous avons été quelques années côte à côte sur les bancs de l’assemblée nationale – je dois t’avouer que je ne croyais pas que tu puisses te rabaisser à ce point dans l’expression de tes opinions sur des partenaires de gauches comme les communistes.

C’est indigne de ta part. Non seulement tu as blessé le militant que je suis, mais en plus tu fais une faute politique majeure. Tu sais très bien qu’entre les communistes et les militants d’extrême droite il y a le sang de l’histoire.

Mais plus grave encore, par cette formulation tu réhabilites le Front National en le plaçant au même rang que les partis « républicains » dans notre pays. Tu donnes ainsi un sacré coup de pouce à Marine Le Pen pour 2017. Tu connais sa volonté de dédiaboliser son mouvement pour crédibiliser plus encore ses chances de prendre le pouvoir en 2017.

Je sais, qu’en fin politique, tu joues la carte de l’affrontement avec la présidente du FN au deuxième tour de l’élection présidentielle, ce qui assurerait ta réélection au plus hautes charges de l’état. Mais là tu as offensé une grande partie de ton électorat potentiel. N’oublies jamais que pour gagner en 2017, tu auras besoin de rassembler toute la gauche au deuxième tour et surtout tu auras besoin d’arriver en première, ou au pire, en deuxième posture au premier tour.

Enfin, qu’elle caricature de la position des communistes que de proclamer qu’ils veulent « fermer les frontières, … nationaliser les industries, … sortir un certain nombre de capitaux de notre pays sans risque ». Tu manques, pour le moins, de discernement à ce sujet. Nous pouvons être en désaccord politique, ce qui est visiblement le cas, sur la politique à mener sans tomber dans la caricature de la position de ses partenaires.

Cordialement.
Frédéric DUTOIT
Ancien Député

16:03 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, dutoit, hollande | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/04/2015

Hollande : deux heures de "Supplément" pour ne rien ajouter à l'échec de sa politique

hollandemedef1.jpgLe travail du dimanche n'est pas une bonne chose. En deux heures de "Supplément", Francois Hollande n'aura rien ajouté, rien annoncé, rien changé ni ajouté à l'échec de sa politique. Face à une France qui doute et qui souffre, le chef de l’État observe, commente et "assume ses choix".

Il fait quelques bons mots. Pas trop, le "climat" n'est pas à la petite blague. Au bout d'une heure d'émission, après un reportage qui en disait long sur la colère de celles et ceux qui "bascule" avec le vote FN , il dit " qu'est- ce que je dois faire ?".

Et ne répond pas.

Un "supplément" sans changement de cap et sans imaginaire avec une démission totale sur le chômage et les licenciements, le pouvoir d'achat et les vies qui vont mal,  la jeunesse qui devait être la grande priorité du quinquennat.

Enfin, au cours de ce long entretien, F.Hollande a cru judicieux d'amalgamer le FN aux "PCF des années 70" tout en essayant de se rattraper sans vraiment y parvenir. Triste moment pour lui. Cette parole n'est pas qu'une offense aux militantes et militants communistes, ceux d'hier et d'aujourd'hui, elle est aussi une lâcheté intellectuelle quant à la manière de combattre le FN.

Pour le redressement du pays, les forces de progrès sont appelées à agir, vite, pour des perspectives et des solutions.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

Zeca Afonso : le Portugal de la révolte !

zeca.jpg

Cet artiste plein d’humanité et de délicatesse est par essence indéfinissable. Sa voix douce et obstinée s’escrime contre l’injustice et l’exploitation.
Considéré comme un « révolutionnaire », il l’est, dans tous les sens du terme. Pas seulement politique, mais aussi artistique. Il a réussi à établir l’improbable lien mélodique entre la chanson engagée et la poésie.
Parti bien trop tôt, il nous laisse une oeuvre inclassable et une voix jusqu’ici inégalée.

Source : Last.fm

José Manuel Cerqueira Afonso dos Santos, plus connu sous le nom de Zeca Afonso (2 août 1929 - 23 février 1987) était un compositeur de musique militante portugais. Il a écrit, parmi d'autres choses, des chansons critiquant le régime salazariste qu'a connu le Portugal entre 1933 et 1974.

Il vécut une partie de son enfance en Angola et au Mozambique (où son père commença sa carrière de magistrat) sauf les premières quatre années, passées sur sa terre natale, avec sa famille maternelle. Il étudia au lycée et à l'université de Coimbra complétant ses études en Sciences Historico-Philosophiques.

Il commença à chanter dans ses sérénades et des déambulations plus ou moins bohèmes ou académiques vers sa sixième année de lycée (1949). À partir de là, il ne s'est pas arrêté de parcourir le pays, chantant et se mêlant surtout aux milieux populaires. Il exerça le professorat, d'abord privé et ensuite public, en divers endroits : Mangualde (avant sa licence), Aljustrel, Lagos, Faro, Alcobaça et de nouveau Faro.

Du fado de Coimbra, il passa graduellement à ce qui s'est appelé conventionnellement la ballade (Menino d'Oiro, 1962), et de là, à la chanson d'intervention politique (Menino do Bairro Negro, 1963), outrepassant cependant des frontières thématiques et musicales sans cesser d'être toujours un chanteur-compositeur politiquement impliqué avec les exploités et les opprimés. De 1964 à 1967, il fut professeur au Mozambique, à Maputo (ex Lourenço Marques) et à Beira. De retour au Portugal, il s'installa avec sa famille à Setúbal. Il enseigna jusqu'à ce qu'il soit expulsé de l'enseignement officiel pour motifs politiques en 1968. Il a recours alors aux leçons particulières et à la production musicale dont il finit par faire son « activité professionnelle ». Il fonda, avec d'autres, le Cercle Culturel de Setúbal. 1969 : participation à la rencontre « La chanson de combat portugaise », à la Mutualité de Paris.

Dans les cinq ans précédant la chute du fascisme, il exerça, par la pédagogie du chant et de la parole, une action d'agitation et de conscientisation politiques dans des collectivités culturelles et récréatives, dans des associations académiques et dans des organisations populaires, et, à l'étranger, parmi les colonies d'émigrants. Il fut arrêté et emprisonné quelque temps dans la prison politique de Caxias le 29 avril 1973, en conséquence d'une période de poursuites persécutrices et de détentions exercées par la PIDE.

Après l'évènement révolutionnaire du 25 avril 1974, il se dédia à l'appui des organisations populaires « de base » agissant auprès des associations d'habitants, de travailleurs, des coopératives de production agricole, etc. Au cours de plusieurs voyages en Europe, il cherche à obtenir des fonds destinés à des coopératives et autres collectivités.

1981 : spectacle au Théâtre de la Ville, Paris.

Visites, sur invitation officielle, en Angola et au Mozambique.

Derniers spectacles en 1983 : Colisées de Lisbonne et Porto.

Il enregistra, en tout, 14 Lps et plusieurs singles sans compter les recompositions et rééditions postérieures. En 1983 a été éditée une compilation de textes et chansons de sa composition, une partie desquels mis en musique (édition de Assirio e Alvim).

Il est mort à Setúbal, le 23 février 1987, à 57 ans.

Sources Wikipédia

Chansons

09:32 Publié dans Artiste d'espérance, Culture, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zeca afonso, portugal | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/04/2015

FETE DE L'HUMA LES 11, 12, 13 SEPTEMBRE

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La 80e édition de la Fête de l’Humanité se tiendra les 11, 12 et 13 septembre prochain au Parc Départemental George-Valbon à la Courneuve.

La Fête de l’Humanité c’est un mélange unique de culture, de débat, de convivialité et de liberté, un lieu où pendant 3 jours, les mots fraternité, égalité, fraternité et solidarité prennent tous leur sens.
Dès maintenant, proposons largement sa co-construction aux militants politiques, syndicaux, associatifs, aux hommes et aux femmes de gauche, progressistes qui refusent les politiques d’austérité, les idées de haine et de division et veulent construire une alternative à gauche pour en finir avec le pouvoir de l’argent.
 
Deux mois avant la conférence mondiale Paris-Climat 2015, la Fête de l’Humanité accueillera les mobilisations nécessaires à la réussite équitable, progressiste et écologique de la conférence de lutte contre le réchauffement climatique. 
 
Dès maintenant, prenons dans nos villes, nos campagnes, nos entreprises, nos quartiers, nos lycées et nos universités, des initiatives pour co-construire la Fête de l’Humanité et inviter largement à y participer. 
 
La Fête de l’Humanité est à vous. Préparons-la, ensemble pour en faire une grande réussite !
 
L'Humanité

15:52 Publié dans Fête de l'Humanité 2015 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fête de l'humanité 2015, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/04/2015

400 morts supplémentaires en Méditerranée

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Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de Gauche

Selon les témoignages des survivants, près de 400 migrants auraient encore disparu dans le naufrage de leur embarcation dimanche en Méditerranée. Alors même que les gardes côtes auraient porté secours à près de 42 embarcations et 8 000 personnes depuis vendredi.

Si ce naufrage est confirmé, ce serait le pire que la Méditerranée ait jamais connu.

Morbide décompte que celui que nous faisons depuis le début de l'année : au moins 900 personnes seraient mortes ou disparues cette année en tentant de traverser la Méditerranée.

Morts qui viennent s'ajouter aux 30 000 au moins déjà recensés des vingt dernières années.

Le cimetière marin ne cesse de s'agrandir.

Cela n'est plus supportable, la route migratoire vers l'Europe est devenue la plus dangereuse du monde.

Il ne suffit pas de s'émouvoir à chaque naufrage, il faut agir pour stopper l'hécatombe.

Combien notamment de Syriens, d'Erythréens, de Soudanais, de Somaliens, tous des demandeurs d'asile potentiels, devront encore perdre la vie avant que les gouvernements des États membres de l'UE respectent enfin leurs obligations internationales,  au moins en matière de sauvetage en mer et d'accueil des réfugiés et se décident à changer de politiques migratoires.

Nous faisons aujourd'hui face à l'une des pires crises humanitaires qu'ait connue la planète depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison notamment de la situation au Moyen-Orient, et nos dirigeants se lavent les mains de tous ces morts. Les décisions prises ces dernières semaines par le Conseil de l'UE et la Commission européenne vont toujours dans le même sens : plus de fermeture, plus d'externalisation et donc plus de risques pour les migrants, plus de violences sur leurs parcours. Et toujours plus de morts.

Le HCR, l'Organisation Internationale pour les Migrations, les ONG et bon nombre de parlementaires européens avaient pourtant prévenu que la fin de l'opération Mare Nostrum et son pseudo-remplacement par l'opération Triton sous l'égide de Frontex étaient dangereuses. Cela fait des mois maintenant que nous sonnons l'alarme : sans possibilité de voies légales d'accès au territoire européen, l'hécatombe continuera.

Les États membres de l'UE sont tous signataires de la Convention de Genève de 1951. Ils se sont donc engagés à accueillir tous ceux qui fuient la violence et les persécutions. Il est temps de mettre en place des politiques migratoires répondant aux défis du XXIe siècle. Cela passe par l'abrogation de la directive retour, la réforme du Règlement de Dublin, des politiques en matière de visas ambitieuses, l'ouverture de voies d'immigration en partenariat avec les pays concernés et l'abandon des "processus de Rabat" et surtout de "Khartoum". Assez de cette Europe forteresse qui tue un peu plus chaque jour à ses frontières.

C'est d'humanité, de dignité, de respect du droit international et des droits fondamentaux dont ces femmes, ces hommes et ces enfants ont besoin.

16/04/2015

Loi sur le renseignement : Une surveillance généralisée inacceptable (PCF)

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lundi 13 avril 2015 débutaient à l’Assemblée nationale les discussions autour du projet de loi du Gouvernement relatif au renseignement.
Avec ce dispositif, l’atteinte à la liberté devient la règle, la protection l’exception.

« Pas de moyens d’exception » et « Pas de surveillance généralisée des citoyens » ? Sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion Internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l’espace public, voilà donc les dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d’exception » ! Prévoir que les pouvoirs spéciaux de renseignement pourront être mis en œuvre pour assurer, notamment, « la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ».

Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont donc aussi les mouvements de contestation sociale qui pourront faire l’objet de cette surveillance accrue. L’ensemble des citoyens constituera ainsi la cible potentielle du contrôle, à rebours de ce qui est affirmé.

La détection par traitement automatique des comportements suspects à partir du « big data » va exercer un contrôle social totalitaire sur la population à partir de mise en corrélation systématique de tous les données et traces numériques produites par chacun : vidéo surveillance, comptes bancaires, dossiers médicaux, scolaires, professionnels, réseautages sociaux, consultations sur le web, achats, géo-localisation. Ce projet de loi s’intègre en outre au projet européen INDECT ( Intelligent Information System Supporting Observation, Searching and Detection for Security of Citizens in Urban Environment ).
Plus grave, tout le dispositif est placé entre les mains de l’exécutif évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles qu’il est constitutionnellement chargé de protéger.

Enfin, vice majeur du dispositif, aucune limite n’est fixée pour déterminer à quel moment et selon quels critères le régime du renseignement relevant d’une police administrative d’exception doit laisser place à une enquête judiciaire de droit commun, avec les garanties qu’elle comporte pour ceux qui en font l’objet.Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable et le Parti Communiste Français ne peut que s’y opposer dans l'état.

14/04/2015

RAFALE : le Président de la République ne doit pas être VRP des marchands d’armes

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Communiqué du Parti communiste français

Après l’Égypte et en attendant le Qatar ou les Émirats (engagés dans une coalition militaire en Irak et au Yémen), l'entreprise Dassault vient de décrocher un contrat avec l'Inde qui passe commande de 36 Rafales (soit trois fois ce que la chaîne de production actuelle est en capacité de livrer).

La vente « en urgence » de ces appareils à l’Inde s’effectue à un moment de regain de tensions avec le Pakistan – les relations entre les deux pays risquant à tout moment de basculer dans l'affrontement militaire.

La France participe, ce faisant, à un cycle de surarmement massif, et ce n'est ni acceptable, ni responsable de la part de la 6e puissance mondiale siégeant au Conseil de sécurité de l'ONU.
En son temps, après la Guerre des Six jours, le Général de Gaulle avait eu l’intelligence politique de mettre en embargo les ventes d’armes à destination du Proche-Orient, annulant ainsi un contrat de 50 Mirages 5 avec l’État d’Israël. C'est cette intelligence et ce courage politique qui devraient être aujourd'hui ceux des dirigeants français.

Si le PCF soutient la réalisation du programme Rafale avec l'objectif de 286 appareils c'est afin de garantir à notre pays les moyens d’assurer sa sûreté, sa défense et son indépendance en particulier vis-à-vis de l’OTAN et des États-Unis. L’avenir du programme Rafale n'a pas à être lié à son exportation. Ni le ministre de la Défense et ni le Président de la République ne doivent se faire les VRP des marchands d’armes. La France doit aujourd'hui porter l’exigence d'une politique internationale de désarmement, de dénucléarisation et de dialogue multilatéral.

Plutôt que de se précipiter à vendre des armes dans une région instable, la France, devrait avoir une activité diplomatique intense afin d’aider à faire baisser la tension entre le Pakistan et l’Inde, à établir une sécurité collective qui permettrait d’aller vers un désarmement multilatéral de ces deux puissances nucléaires, d'aller au-delà vers la dénucléarisation du Proche et du Moyen-Orient et un désarmement multilatéral à l'échelle mondiale. Paris, le 14 avril 2015.

22:31 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rafale, vente, hollande, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!