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28/01/2015

70e anniversaire de la libération d'Auschwitz à Evry

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evrydep.jpgLe 27 janvier 1945, l'Armée rouge libérait quelque 7 000 survivants des camps d'Auschwitz-Birkenau en Pologne. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants meurent dans le plus grand camp de concentration et d'extermination nazi.

evrydep13.jpgLa libération de tous les camps sera achevée quatre mois plus tard.

A cette occasion la Municipalité d'Evry a organisé ce jour là une cérémonie très digne et très émouvante à la Mairie d'Evry à l'initiative de Diego Diaz, conseiller municipal délégué communiste aux anciens communistes et au travail de mémoire, avec des témoignages poignants d'anciens déportés et des représentants des communautés juives, Tsiganes, homosexuelles, résistants combattants.

Ces témoignages ont été clouturés par l'intervention du maire d'Evry Francis Chouat.

Retour sur image avec cette cette célébration exceptionnelle avec un reportage photos de Gabrielle Riou Harchaoui.

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27/01/2015

Loi Macron, loi des patrons - Tribune des députés Front de gauche

macron,députés front de gauche

Les dix députés Front de gauche estiment que la loi Macron, examinée ce lundi 26 janvier à l'Assemblée nationale, « porte un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales ».

Chaque législature est traditionnellement marquée par quelques textes phares et emblématiques, des lois qui reflètent l’orientation économique et sociale et donc l’identité politique de la majorité au pouvoir. Pourtant, depuis le début du quinquennat de François Hollande, les textes réellement progressistes, synonymes d’avancées pour nos concitoyens, se font toujours attendre. Au contraire, le peuple de gauche assiste avec consternation à l’adoption d’une série de lois régressives. Après la triste loi de transposition de l’Accord national interprofessionnel (ANI), le projet de « loi de relance de l’économie » vient étoffer cette série noire.

macron,députés front de gaucheLe « projet de loi Macron » porte sur des domaines aussi différents que les professions réglementées, le droit du travail et le secteur du transport par autocar. Derrière son caractère formellement désordonné et sectoriel, ce texte porte en fait un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales.

Les signes de régression ne manquent pas dès lors qu’on prête attention au contenu de ce projet de loi aux apparences de fourre-tout : abandon du ferroviaire au profit de sociétés privées d’autocars, abandon du service public de la justice au profit de banques, de cabinets anglo-saxons ou tous autres investisseurs qui voudront s’offrir le sceau de la République, abandon des commerces de proximité au profit des grands groupes, risque de marchandisation du corps humain (avec le retrait de l’Etat majoritaire dans le capital du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies, LFB), privatisation de la gestion de nos aéroports au profit de sociétés étrangères domiciliées dans des paradis fiscaux, allègement des obligations patronales en matière de licenciements économiques, etc.

Autant de preuves de ce que représente foncièrement le projet de loi Macron, à savoir un acte de foi et de soumission aux injonctions d’un patronat obsédé par une volonté d’une déréglementation généralisée, qui frapperait tant des marchés des biens et services, que le marché du travail et la protection sociale. Les dispositions portant sur l’extension et la banalisation du "travail le dimanche" symbolise ce texte de déconstruction de notre droit social.

Le gouvernement ne s’en cache pas : ce projet de loi doit incarner et assumer le tournant libéral de la majorité pouvoir. L’idée de tournant demeure néanmoins discutable, tant la démarche suivie depuis son accession au pouvoir, s’est régulièrement inscrite dans le droit fil de la pensée libérale qui règne dans les marchés financiers comme dans les institutions de l’Union européenne. Certaines propositions s’inspirent directement du rapport commandé par le président Nicolas Sarkozy à la Commission pour la libération de la croissance française, au sein de laquelle Emmanuel Macron siégeait déjà comme secrétaire général.

D’autres propositions sont issues des recommandations faites explicitement par la Commission européenne, ce qui est de nature à rendre les Français toujours plus perplexe sur l’identification et la localisation du pouvoir politique en France : qui décide et au nom de quels intérêts ? La question est d’ordre démocratique et idéologique. A Bruxelles comme à Paris, réformer c’est libéraliser. Un crédo et une équation simple dont les éléments constitutifs s’accompagnent d’une régression sociale irresponsable pour un gouvernement de gauche. Le texte renforce toujours un peu plus l’entreprise de régression historique du droit des salariés en faisant sauter les digues du droit du travail, pourtant si précieuses en période de crise. Certains socialistes ne s’y sont pas trompés: Martine Aubry qualifie le texte de « régression » et Pierre Joxe se dit« éberlué » et « stupéfait » par un texte « ahurissant ». Preuve que le choc va au-delà des rangs des élus du Front de gauche.

Pour le Front de gauche, la régression sociale est antinomique avec la relance de l’économie. Nous croyons toujours dans les vertus de la croissance par l’augmentation des salaires. A l’inverse, le projet de loi Macron porte l’empreinte d’une insécurité sociale sans garantir la croissance économique, loin s’en faut. A travers cette volonté de déconstruire un droit du travail façonné de haute lutte, c’est une véritable pierre angulaire de notre modèle social qui se trouve aujourd’hui en danger.

François Asensi, député de Seine-Saint-Denis
Alain Bocquet, député du Nord
Marie-Georges Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre
Jean-Jacques Candelier, député du Nord
Patrice Carvalho, député de l’Oise
Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône
André Chassaigne, président du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale, député du Puy-de-Dôme
Marc Dolez, député du Nord
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Nicolas Sansu, député du Cher


Chassaigne (GDR) fait référence à Wolinski pour... par LCP

26/01/2015

Pour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macron

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Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.

Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.

La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.

Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

25/01/2015

Pierre Laurent : « Ce soir, l'espoir renaît »

syriza,pierre laurent,pcf

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, était hier soir aux côtés des soutiens français de Syriza, à Paris.

Pour lui, « cette victoire sans appel de Syriza change le cours de l'Europe, plus rien ne peut être comme avant.

Un pays qui veut rester dans l'Europe propose une sortie solidaire de la crise, c'est une victoire contre le chantage des marchés financiers, contre les réponses racistes et xénophobes, contre ceux qui veulent exclure de l'Europe les peuples du sud, une victoire de la solidarité pour relancer l'Europe du progrès social et du développement économique.

Syriza nous envoie un signal : tous ceux qui refusent les politiques d'austérité en France peuvent gagner. L'occasion d'ouvrir le débat européen a été gâchée par François Hollande en 2012, Syriza rouvre à nouveau la porte, il faut la pousser tous ensemble. Ce soir, l'espoir renaît en France ».

LES RESULTATS

Les résultats presque définitifs (99,81% des bulletins décomptés) sont tombés dans la matinée et SYRIZA remporte un large victoire pour les législatives, avec 36,34% le parti progressiste arrive en tête des élections. Il recueille plus de 2.224.000 suffrages, un score en net progression (1.655.000 en juin 2012) de +569.000 voix (+9,45 points).

Le parti membre de la Gauche européenne (PGE) remporte 149 sièges (sur 300) et rate de 2 sièges la majorité absolue nécessaire pour constituer un gouvernement, on notera que le groupe parlementaire de SYRIZA remporte 78 nouveaux sièges. Il devra donc passer un accord d'association avec un parti minoritaire : Le KKE (5,47% - 15 députés), To Potami (6,05% - 17 députés) ou avec les restes du PASOK (4,68% - 13 députés). DIMAR avec 0,49% des voix est exclue du parlement et perd ses 9 députés.

Dans les Périphéries (régions grecs) SYRIZA arrive en tête dans la majorité des régions. Dans l'Attique (région d'Athènes) SYRIZA recueille 37,07% des voix et 6 des 14 députés et 33,60% dans la capitale, Athènes. En Crète le parti progressiste remporte plus de 40% des suffrages et 8 des 15 députés. Dans la région de Thessalonique SYRIZA remporte 31,61% des voix et 2 des 8 députés en jeu.

24/01/2015

CHANTIERS D'ESPOIRS !

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plcn3.jpgL'appel des Chantiers de l'espoir et le processus qu'il initie sont nés de l'urgence de reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l'abandon organisé de franges entières de la population...
 
L'appel « Chantiers d’Espoir » http://chantiersdespoir.fr/
"Chantiers" parce que nous voulons construire une alternative. "Espoirs" parce que nous sommes convaincus, chacune et chacun, forts de la diversité de nos engagements et points de vue, que cette alternative est possible. Cet appel et le processus qu'il initie sont nés de l'urgence de  reconstruire une perspective commune face aux inégalités qui explosent, à la stigmatisation, au déclassement et à l'abandon organisé de franges entières de la population...
 
Comment un Président élu avec la force de 17 millions de voix a-t-il pu mettre en œuvre une politique qu’il dénonçait hier ? Comment une partie de la gauche, qui affirmait pourtant un idéal de changement, de progrès social et de justice, a-t-elle pu à ce point tourner le dos aux exigences qui l'ont portée au pouvoir ?
 
Pour nous, cette sidération s’est transformée en colère. Une colère qui s’est exprimée par de multiples mobilisations sociales portées par des associations, des syndicats, des partis ou des collectifs. Pour d’autres, cette sidération s’est traduite par un désintérêt de la politique et l’abstention, ou pire encore par un vote de repli et de haine.
 
Nous refusons de laisser les responsables politiques au pouvoir mener notre pays dans le mur. Nous refusons le « il n’y a pas d’autre solution possible » qui sert de prétexte à tous les renoncements. Cette impasse de la soumission renforce le poids des idées de  régression, galvanise le MEDEF, accélère le retour d'une droite revancharde et place l’extrême droite au cœur du débat de société. Nous  refusons la logique libérale et productiviste qui détruit nos vies, enferme des millions de gens dans le chômage et la précarité et menace l’avenir de la planète.
 
Nous croyons aux valeurs d’égalité, de justice et de solidarité dont la gauche a été porteuse historiquement. Nous voulons agir pour redonner goût à la citoyenneté, à la fabrication de la politique et de la démocratie, et inventer les contours d’un projet émancipateur du XXIe siècle.
 
Nous pensons que le temps est venu que les hommes et femmes de bonne volonté, convaincus qu’il est possible et nécessaire de changer le réel, prennent la parole. Membres ou pas d’une association, d’un syndicat ou d’un parti politique, nous pouvons, nous allons faire renaître l’espoir. Un autre partage des richesses et des ressources est possible.
 
Une transition écologique est urgente. L’égalité entre les individus, quels que soient leur sexe, couleur de peau, origine, religion, sexualité, handicap est une condition de la démocratie. Des réponses au chômage peuvent et doivent être apportées sans attendre un hypothétique retour de la croissance.
 
La vie politique peut s’écrire autrement que par une succession d’affaires financières et juridiques qui détériorent toujours plus l'action publique. Il est temps de construire une démocratie « vraie » dépassant la monarchie élective de la 5ème république pour se réapproprier la souveraineté populaire, lui offrir de nouvelles formes d’expression,  et créer des institutions qui permettent la participation effective de toutes et tous aux affaires qui les concernent.
Nous voulons dépasser la résignation et proposons d’échanger pour construire ensemble un autre chemin collectif. Un chemin dans lequel le progrès humain sera possible pour nous, pour les générations futures.
Nous mobiliser, ensemble, pour élaborer une alternative politique, sociale et écologiste : c’est l’objet des chantiers d’espoir que nous vous proposons de construire.
 
À travers ce rassemblement inédit, l’objectif est de mettre en mouvement nos concitoyens et bâtir ainsi une majorité d’idées dans le pays, de montrer qu’il est possible de faire autrement en dessinant  les mesures urgentes de transformation sociale et écologique que mettrait en œuvre un gouvernement qui ne renonce pas face à la finance.
 
Dans cette perspective, nous proposons de susciter des rencontres, partout en France, pour tracer un nouveau chemin. Des rencontres, connectées, pour échanger et inventer ensemble le projet et la stratégie à mettre en œuvre pour mettre un coup d’arrêt à l’avancée de la droite et de l’extrême droite. Et de redonner des couleurs, de la saveur et du tranchant aux valeurs d’égalité et de liberté, de faire émerger une alternative à gauche porteuse d’une politique, citoyenne, féministe, écologiste et solidaire.

Listes des 500 premiers signataires

21/01/2015

Massaman doit rester en France : Sa situation doit être régularisée !

konta.jpgMassaman Konta est né au Mali à Bamako en 1995.

Sa mère a dû quitter précipitamment le Mali en 1998, elle l'a confié à sa grand-mère mais a continué à s'occuper de lui depuis la France en l'appelant régulièrement au téléphone, en lui envoyant de l'argent.

Quand Massaman a été victime à Bamako d’une violente agression qui l’a laissé dans le coma pendant 1 mois, sa maman, extrêmement inquiète, l'a fait venir auprès d'elle en France en Août 2011.

Depuis cette date : Massaman vit avec sa maman et ses frères à Corbeil-Essonnes, Massaman poursuit ses études au lycée A. Perret puis depuis au 2013 lycée Baudelaire d’Evry.

Lycéen assidu et aux résultats scolaires brillants, il est membre élu du Conseil académique à la vie lycéenne, Massaman pratique l’athlétisme au club de Corbeil-Essonnes (ASCE); il a été sacré champion départemental du 100 mètres, du saut en longueur et du 60m indoor, champion d’Ile de France, au championnat de France junior 2014 en saut en longueur.

En août dernier, la préfecture d'Evry a refusé de donner un titre de séjour à Massaman estimant que la durée de son séjour en France est trop courte et lui a délivré une obligation à quitter le territoire français.Malgré la mobilisation du personnel du lycée et de ses camarades, d’amis de la famille, de ses partenaires du club, la préfecture de l’Essonne a refusé fin décembre de revenir sur sa décision.

Massaman ne doit pas être expulsé ;

Sa vie, ses projets sont en France, avec sa famille, avec ses camarades du lycée, du club d’athlétisme, avec nous !

Avec Réseau Education sans Frontières (R.E.S.F.), nous, élus communistes d'Evry, demandons à la préfecture de l’Essonne de retirer l’obligation à quitter le territoire et d’engager les procédures de régularisation de Massaman.

Vous pouvez signer cette pétition en cliquant sur cette ligne

17:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expulsion, mali, konta | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

Apartheid social/Valls : « Non assistance à territoires en danger »

valls_enfumeur_afp_0.jpgLors de ses vœux à la presse, Manuel Valls a parlé "d'apartheid territorial, social, ethnique qui s'est imposé à notre pays".

Comme ancien maire d'Evry, il ne découvre rien. Il connaît même par le détail les processus à l’œuvre depuis tant d'années.

Comment aujourd'hui apporter de réelles solutions sans interroger les politiques et les choix à l'origine des "ghettos" évoqués ce matin par le premier ministre.

Quand il n'y a plus ni l'emploi, ni les services publics, ni le maillage associatif; quand les opérations de rénovation urbaine sont ressenties comme un simple coup de peinture pour camoufler la noirceur des vies; quand les engagements sur les priorités - à la jeunesse, au vivre ensemble - sont trahies pour une politique "pro-business"; alors on a envie de dire au premier ministre : maintenant, agissez.

Agissez avec un changement de politique. Agissez avec un collectif budgétaire, en urgence, pour la jeunesse et les quartiers populaires.

Agissez pour l'Egalité et la Fraternité en mettant un coup d’arrêt à des politiques injustes, inefficaces dont se nourrissent les monstres.

Il n'est plus possible, comme le fait Manuel Valls, d'ouvrir les yeux sur les quartiers populaires et de fermer les crédits et les financements pour leur avenir.

Le premier ministre a aujourd'hui beaucoup parlé de cohérence. Sur cette question, il est davantage en situation de non assistance à territoires en danger.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF