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23/12/2016

Lettre de soutien à la campagne de Handicap International contre l’usage des armes explosives

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Texte collectif de Philippe Rio, maire PCF de Grigny, Président de l’AFCDRP Maires pour la Paix-France, de Patrice Bessac, maire PCF de Montreuil, Président de l’ANECR et d’Anne Hidalgo, maire PS de Paris et vice-présidente de la métropole du Grand Paris :

L’association Handicap International mène une vaste campagne contre l’usage en zones peuplées des armes explosives que sont les bombes aériennes, les obus d’artillerie et de mortier, les missiles, les roquettes, les grenades et autres engins explosifs improvisés qui font des dizaines de milliers de victimes civiles chaque année, notamment en Syrie.

Initialement conçues pour des champs de bataille ouverts, ces armes sont en effet fréquemment utilisées par les belligérants, sans la moindre considération ou prise en compte de la vie des civils, lors des attaques contre les villages et dans les centres urbains, où elles s’avèrent particulièrement dévastatrices pour les populations.

Leur effet de souffle et de fragmentation entraîne en effet la destruction non seulement des habitations, mais aussi de toutes les infrastructures vitales que sont, entre autres, les hôpitaux, les écoles, les réseaux d’eau potable, les centrales électriques, etc., au mépris du droit international humanitaire qui, via les conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, pose les principes essentiels de la protection des civils qui s’appliquent à toutes les parties du conflit ;

En condamnant ce « carnage d’innocents », Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a demandé aux États d’aller « vers des engagements politiques fermes pour éviter l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées, conformément au droit international humanitaire, qui est si souvent négligé ». À ce jour, 53 États, 3 groupes d’États, plusieurs agences des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l’Union européenne ont reconnu officiellement que l’utilisation de ces armes pose un problème humanitaire spécifique. Parmi ces pays, 28 ont déjà appelé à prendre des mesures face à cette menace persistante et croissante.

La réunion organisée par le CICR sur cette question les 24 et 25 février 2015 a, pour sa part, rassemblé des experts gouvernementaux de 17 pays et 11 experts nommés à titre individuel, notamment des spécialistes de l’armement et des représentants d’institutions des Nations unies et d’organisations non gouvernementales qui, à l’issue de leurs travaux, ont, à l’unanimité, expressément exigé que « l’emploi d’armes explosives en zones peuplées » soit interdit.

Ces pratiques consistant pour une partie prenante à un conflit à utiliser des armes explosives dans des zones peuplées sont inacceptables et doivent être condamnées sans réserve afin de protéger les civils, premières victimes de cette pratique.

Parce que nous considérons que la paix est un enjeu prioritaire qui doit se cultiver à l’échelle locale comme internationale, nous soutenons la campagne de l’association Handicap International et appelons le gouvernement français :

– à reconnaître que l’utilisation de telles armes constitue une menace grave pour les civils ;

– à participer à l’élaboration d’une déclaration politique internationale pour protéger les civils de l’utilisation de telles armes ;

– à s’engager à saisir toutes les opportunités à venir pour en condamner l’usage, notamment en soutenant officiellement l’appel du secrétaire général des Nations unies à l’élaboration d’une déclaration politique sur ce sujet ;

– à reconnaître les droits des survivants, des familles des personnes tuées ou blessées et des communautés affectées et à assurer une réponse à leurs besoins à court et à long terme ;

– à revoir sa politique et ses pratiques en la matière et, plus généralement, à agir pour le maintien de la paix, à privilégier le règlement pacifique des différends internationaux et à promouvoir le développement de la culture de la paix.

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09:39 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : handicap international, appel, grigny, montreuil, paris | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

01/03/2015

Que liberté, égalité, fraternité deviennent réalité

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L'éditorial de Patrick le Hyaric dans l'Humanité Dimanche.

"Une République refondée ferait sienne la reconquête des droits au travail et à l’éducation, à la culture, au sport, le droit au logement, à l’énergie, à l’eau ou au transport."

Avec les habitants de sa ville, les associations, le maire de Grigny, dans l’Essonne, notre ami Philippe Rio, a écrit un manifeste pour la République. C’est un cri contre la violence des inégalités qui rongent la société. Un appel pour que la République revienne s’installer dans les quartiers.

Quel sens peuvent bien avoir ces beaux mots de liberté, d’égalité et de fraternité pour des millions de nos concitoyens dont le quotidien est celui du chômage, des discriminations, de la précarité, du mallogement, quand les services publics s’éteignent un à un et que les crédits publics ne parviennent plus à maintenir à flot la vie associative et culturelle ?

Le premier ministre a beau jeu d’évoquer une situation d ’« apartheid » alors que, quelques mois plus tôt, il prenait avec son gouvernement la décision de priver les territoires de 11 milliards d’euros de dotations jusqu’en 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards d’euros sur la période 2014-2017. Jamais auparavant une telle saignée n’avait été pratiquée sur les différentes institutions, communes et départements, qui font vivre la République au plus près des citoyens.
 
En même temps, dans cette logique, il caresse le projet d’affaiblir ou de supprimer les communes et les départements, lieux privilégiés pour organiser des solidarités sociales. Et cela au moment même où la crise économique et sociale est amplifiée par les politiques d’austérité exigées par les marchés financiers et leurs relais politiques, qui viennent s’ajouter au terrible héritage laissé par la droite. Ce sont toutes ces politiques au seul service de la finance qui créent les maux dont M. Valls accable la République !
 
D’autant plus que ce sont les territoires qui souffrent depuis des années de la désindustrialisation, du chômage ou du manque d’entreprises, et qui par conséquent manquent cruellement de recettes fiscales, qui font les frais de cette politique de la calculette aveugle au détriment du contrat républicain, du bien commun, de la justice et du progrès social.
 
Non pas qu’il suffise d’inscrire des lignes crédits pour rétablir l’égalité : les habitants de villes populaires le savent bien, habitués à voir défiler d’année en année des plans pour zones urbaines affublées d’acronymes déshumanisants, ou des rapports commandés en haut lieu qui finissent souvent empilés dans les tiroirs ministériels sans que rien ne change.
 
La politique de la ville, gourmande en crédits, mise en place pour pallier la violente désindustrialisation des banlieues populaires organisée dans les années 1970, n’a rempli aucun de ses objectifs. Pis, elle a laissé filer le chaos social en prétendant colmater des brèches.
 
Car qui peut croire que le manque criant de moyens n’affecte pas la vie des hommes et femmes des quartiers populaires, quand, à Grigny par exemple, 40 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, quand 90 % des nourrissons sont suivis en PMI, quand, dans le quartier de la Grande Borne, le chômage atteint 40 %?
 
Pour les habitants d’une ville où les moins de 24 ans représentent 45 % de la population et où un jeune sur deux sort du système éducatif sans diplôme, quel visage peut avoir l’avenir si ce n’est celui de la désespérance ?
 
Tous savent bien, à Grigny et ailleurs, que pour rétablir l’égalité dans nos territoires il ne suffira pas de rénover les façades d’immeuble, même s’il faut le faire. Des moyens considérables sont nécessaires au service d’une ambition politique nouvelle. Les deux font défaut par refus de soustraire des marchés financiers l’incroyable richesse produite par nos sociétés, pour l’affecter aux services publics, à l’emploi et la réindustrialisation écologique et durable, au lieu de la laisser garnir les coffres suisses et luxembourgeois et alimenter la spéculation.
 
Une République refondée ferait sienne la reconquête des droits au travail et à l’éducation, à la culture, au sport, le droit au logement, à l’énergie, à l’eau ou au transport. Une République nouvelle ne tolérerait pas que les citoyens des quartiers soient traités comme « des gens à part », des habitants « intermédiaires », ces nouveaux prolétaires qui y résident, comme des « réservoirs de main-d’œuvre » que le capital vient chercher au moment qu’il choisit et à ses conditions.
 
La République devrait faire de la petite enfance et de la jeunesse une grande priorité nationale.
Elle doit faire éclore un nouvel âge de la démocratie. On ne peut rester dans ce système de monarchie républicaine doublée des oukases bruxellois qui bouche tout avenir et pousse les extrémistes de droite.
Un système qui permet à un premier ministre, inquiet du sort qui sera réservé à la loi Macron plébiscitée par le grand patronat, de se soustraire au vote de la représentation nationale grâce à l’arme du 49-3.
 
Que la Constitution le prévoie n’est qu’une circonstance aggravante puisque ce sont dès lors nos institutions archaïques et autoritaires qui sont en cause. Inventées pour verrouiller les espérances populaires, elles confinent le Parlement et les citoyens dans un rôle de spectateurs ou de caisse enregistreuse des desiderata du monarque élu et de décisions européennes auxquelles il prend part à l’abri des populations.
 
Une République sociale, ouverte, universaliste et démocratique, laïque serait la garante du respect de chacune et de chacun par-delà ses opinions et croyances. La garante du bien le plus précieux, la liberté. Elle ferait de la laïcité le pilier de la vie en commun, garantissant à tous l’existence et l’exercice de toutes les religions et croyances, comme à ceux qui n’en ont aucune.
 
Ce n’est pas l’existence de religions différentes ou de citoyens aux origines diverses qui fracture la société mais la montée des inégalités, des discriminations, des injustices de toutes sortes dans une crise dont les responsables s’efforcent d’occulter la question sociale, pourtant au cœur d’un violent affrontement de classe contemporain.
 
Quelles que soient nos origines, quelles que soient nos croyances, c’est la domination capitaliste qui pressure le travailleur, et utilise la jeunesse comme moyen d’affaiblir ou de détruire les droits sociaux et humains.
 
Le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie, les prétendues guerres de religion sont autant d’éléments de divisions des forces populaires qui auraient tant intérêt à s’unir pour avoir une chance de l’emporter contre la toute-puissance de la finance et de tous ses mandataires politiques.
 
Il n’y aura de vraie République sociale et écologique que lorsqu’elle portera l’émancipation humaine en son cœur. Là où ils sont, avec courage, abnégation et convictions, de nombreux élus locaux, comme Philippe Rio, s’efforcent d’aller dans ce sens, avec les habitants, des associations, des syndicats, des militants de la solidarité et du vivre-ensemble pour faire ville commune dans une société commune, pour que « liberté, égalité, fraternité » deviennent réalité.
 

14/05/2014

GRIGNY, ESSONNE : GYMNASE COMBLE POUR SOUTENIR PATRICK LE HYARIC !

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C'est devant plusieurs centaines de personnes que Patrick Le Hyaric, député sortant, candidat tête de liste à l'élection Européenne pour le Front de Gauche est intervenu.

lehyaricg4.jpgCandidat dans la plus grande circonscription de France, celle de l'Ile de France et des français résidents à l'étranger qui doit élire à la proportionnelle 15 députés, le directeur de l'Humanité est longuement intervenu pour souligner l'importance de cette élection et l'intérêt d'un vote pour le Front de Gauche et le renforcement du Groupe de la Gauche Unitaire Européenne avec l'objectif d'atteindre un minimum de 50 parlementaires.

Il a cité l'efficacité et le rôle des élus de la GUE au sein du parlement européen pour combattre l'austérité, développer la solidarité et la coopération, la démocratie, dénoncer les projets dangereux comme le traité transatlantique.

lehyaricg3.jpgIl a proposé que chaque jeune au sein de l'Europe puisse avoir un emploi ou une proposition de formation et d'éducation en rappelant qu'en Grèce, Espagne, Portugal la moitié des jeunes sont au chômage et qu'en France dans des villes populaires c'est plus de 30 % qui sont aussi sans emplois.

Il a rappelé l'importance d'un pouvoir d'achat digne permettant de maintenir une activité économique développée dont 80 % est locale démontrant l'absurdité des plans d'austérité dont le seul objectif est de permetre plus de profits nuisibles pour les entreprises du CAC 40.

Il a souligné aussi l'importance à cette élection du choix proposé à la présidence à la commission européenne d'Alexis Tsipras présenté par le Parti de la Gauche Européenne.

Auparavent le Maire communiste de Grigny, Philippe Rio, candidat lui aussi à l'élection européenne, avait acceuilli cette foule en indiquant l'importance pour les populations d'avoir des élus proches de leurs préoccupations et porteurs d'une europe sociale, opposée à celle des financiers.

lehyaricg1.jpgRaquel Garido deuxième de la liste est intervenu pour le Parti de Gauche ainsi que Annie Saltzman aussi candidate, militante syndicale à l'hôpital Sud Francilien, et élue communiste de Fleury Mérogis. Elle a particulièrement insisté pour défendre le service public, particulièrement celui de la santé aujourd'hui mis en cause par les politiques libérales menées en France et en Europe.

C'est par l'Internationale que c'est terminé ce rassemblement très dynamique.


PATRICK LE HYARIC : EUROPEENNE, MEETING FRONT... par E-Mosaique

24/03/2014

ESSONNE : LES QUATRE MUNICIPALITES COMMUNISTES RECONDUITES / EVRY LA LISTE DU RASSEMBLEMENT DE LA GAUCHE VERS LA MAJORITE ABSOLUE

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Les quatre maires communistes de l'Essonne sont réelus dès le premier tour. A Grigny Philippe Rio triomphe avec 51,26 % (la photo du public à Grigny) des suffrages malgrè 2 listes de droite et une liste soutenue par le député socialiste et fortement communautaire dont le programme municipal était populiste et démagogique et qui n'obtient que 17,67 % des voix.

Quasi même situation à Evry avec une liste baptisée elle d'extrême gauche et située dans le même registre qui en obtenant 15,1 % réussit a empêcher la victoire au premier tour de la liste d'union de la gauche composée de communistes, de socialistes, de Verts et de républicains progressistes qui obtient malgrè cela 47,9 % des voix et qui était confrontée aussi à deux listes de droite et à une liste NPA-PG d'Evry qui obtient 6,6 %.

A Morsang sur Orge la communiste Marjaulaine Rauze est réelue dans un duel avec la droite en obtenant 53,39 % des voix. L'ancien sénateur communiste Bernard Véra est lui aussi largement réellu à Briis sur Forges en obtenant 67,82 % des suffrages comme notre camarade Flego qui obtient 55,91 à Saux les Chartreuses.

Les élections dans l'Essonne comme dans le pays se sont caractérisées par une forte abstention, un important vote blanc, et un vote de colère très souvent aveugle voire extrémiste démontrant un désaroi par rapport à la politique menée par François Hollande et son gouvernement.

08/05/2012

LE VOTE JEUNE ET FRONT DE GAUCHE ONT ÉTÉ DETERMINANTS POUR PERMETTRE LA VICTOIRE DE FRANCOIS HOLLANDE ET LA DEFAITE DE NICOLAS SARKOZY !

fgjeunes.jpgFrançois Hollande a remercié les électeurs « humanistes » qui lui ont permis d’accéder à la Présidence de la République permettant ainsi d’englober les électeurs du Front de Gauche, quelques électeurs du MODEM et du FN dans un subtil mélange des genres et préparant sans doute ainsi des recompositions politiques pour la suite.

Pourtant la réalité est bien différente. En analysant bureau de vote, par bureau de vote d’autres conclusions s’imposent. Le vote pour François Hollande au deuxième tour est l’addition des électeurs qui ont voté pour lui au premier tour et ceux du Front de Gauche en ajoutant les quelques électeurs Verts, du NPA et de LO. Le vote des électeurs du MODEM, et encore plus ceux du FN est dérisoire contrairement à ce que laisse entendre des dirigeants du PS.

Bien au contraire, là où sur l’agglomération d’Evry le vote du Front National a été le plus élevé comme à Bondoufle avec près de 20 % des suffrages,  Nicolas Sarkozy obtient la majorité absolue en dépassant quasiment les voix de Sarkozy, de Marine Le Pen et de François Bayrou réunis au premier tour, ce qui prouve contrairement à bien d’idées reçues que le report des voix du FN sur Sarkozy a été massif.

A contre exemple, à Evry où le Front de Gauche devance largement le Front National situé autour de 10 %, en obtenant près de 15 % des voix François Hollande obtient un résultat total remarquable avec plus de 70 % des suffrages exprimés.

voteelisee.jpgLe total de l’ensemble des voix de gauche qui était de 65 % au premier tour est dépassé de plus de 5 %, et là aussi l’analyse précise des 24 bureaux de vote d’Evry démontre que ce supplément ne vient pas des votes de François Bayrou (ou de manière très négligeable) mais de 2000 électeurs qui au premier tour n’avaient pas voté, en quasi-totalité d’électeurs jeunes, et qui représentent près de 8 % de l’ensemble des suffrages exprimés.

fgjeunes2.jpgCes jeunes interrogés ne se sont pas rendus aux urnes au premier tour hésitants pour la plupart entre un vote d’adhésion aux idées défendus par JL Mélenchon, et un vote calculateur pour F Hollande. C’est la raison essentielle qui explique le décrochage entre les intentions de vote des instituts de sondages qui situaient le Front de Gauche entre 13 et 15 %, et qui a obtenu finalement 11 %.

Dans l’Essonne l’exemple le plus éclairant est celui de la ville de Grigny, la plus jeune de France, municipalité communiste, où Jean Luc Mélenchon avait participé à un meeting, et où François Hollande a obtenu le score le plus élevé du département avec plus de 75 %.

C’est donc bien le vote des jeunes, et celui du Front de Gauche qui a été déterminant pour permettre la victoire de François Hollande. Ce vote est déterminé, exigeant à bien des égards révolutionnaire et porteur d’avenirs.

diego2.jpg« On ne lâchera rien », et « résistances » ces mots entendus pendant les réunions publiques du Front de Gauche restent plus que jamais d’actualité…

Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry

 

02/04/2012

FRONT DE GAUCHE : JEAN LUC MELENCHON A GRIGNY

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Cette ville , c’est un choix symbolique, pour Philippe Rio, maire communiste de Grigny: "Il y a la cristallisation de tous les maux du système capitaliste ici", dit-il, soulignant que 40% des jeunes de Grigny sont au chômage, et 44% de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Pour lui, c'est l'une des cinq cités française qui souffrent du plus gros déficit d'image. C'est aussi là que Marie-George Buffet a lancé sa campagne en 2007, rappelle-t-il

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Peu avant le commencement, un cortège de militants et sympathisants, venu d'un gymnase voisin où M. Mélenchon avait rencontré pendant une heure une centaines d'habitants de ce quartier populaire avec qui il a parlé éducation, emploi, tarification sociale et électricité. 

"Prenez votre place dans le grand mouvement que nous sommes en train de construire", a-t-il dit devant plusieurs milliers de personnes réunies dans un stade du quartier de la Grande Borne, à Grigny, dans l'Essonne. "Ne permettez pas que nos quartiers, nos banlieues soient (un) désert politique", a-t-il ajouté, appelant de ses voeux "une défaite, une tanée, une raclée à Monsieur Sarkozy".

Contre l'abstention

"Avec votre bulletin de vote, le plus misérable est l'égal du plus puissant. Ne renoncez jamais à cette dignité, parce que vous êtes le nombre, donc vous êtes la force. Si vous faites les moutons, vous serez tondus (...) si vous ne faites pas de politique, la politique s'occupera de vous, vous pouvez en être assurés", a-t-il lancé dans cette ville marquée par un taux d'abstention de 35% aux élections présidentielles de 2007, avant d'entrevoir dans la progression du Front de gauche sa transformation en un "front du peuple".

"Oui, Mme Parisot, c'est un mouvement révolutionnaire que nous constituons"

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Aux socialistes qui le critiquent, le député européen lance : "Occupez-vous de l'extrême droite, occupez-vous de Sarkozy, fichez-nous la paix".

Et en réponse à la présidente du Medef Laurence Parisot, qui a dit voir en lui "l'héritier d'une forme de terreur", il affirme, le poing levé : "C'est un mouvement révolutionnaire que nous constituons, oui madame Parisot".

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Auparavant, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF avait répondu à la présidente du Medef qui a vu dimanche dans le candidat du Front de Gauche d'"héritier d'une forme de Terreur". "La révolution Française pour Laurence Parisot est un très mauvais souvenir, c'est un cauchemar, parce que la République de l'égalité, elle date de la Révolution française", a-t-il déclaré à la presse. "S'il y a un endroit où "liberté, égalité, fraternité" ne veut pas dire quelque chose aujourd'hui, c'est le monde de l'entreprise, qui reste un endroit de droit divin pour les patrons et où on fait reculer sans cesse les droits des salariés. S'il y a un endroit où la démocratie doit faire des progrès c'est l'entreprise. Dans la VIe République que nous prônons, la démocratie sociale ça voudra dire quelque chose".

Pour le responsable communiste, "que les patrons, qui pensent que c'est seulement aux actionnaires de décider ce qu'on fait des richesses créées par le travail, s'inquiètent de la montée du Front de Gauche, ça ne m'étonne absolument pas".

Reportage photos : J Selex, J Corbel, E Yagmur


Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny par PlaceauPeuple