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22/05/2012

Alexis Tsipras: «On ne négocie pas avec l‘enfer ! »

union européenne, grèce, angela merkel, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, François Hollande, les vidéos de l'humanité, front de gauche info, syriza, alexis tsiprasAlexis Tsipras a été reçu par les députés du PCF et du Front de gauche à l'Assemblée nationale.

Le leader de Syriza, coalition la mieux placée dans les intentions de vote des Grecs avant les législatives du 17 juin, appelle les Européens à rompre avec l'austérité et à changer de stratégie pour l'Union européenne.

Le chef de la coalition de gauche s'est exprimé aux côtés de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, et Jean-Luc Mélenchon, candidat Front de gauche à la dernière présidentielle française. Il a affirmé que le sort de la Grèce devait se décider dans les urnes grecques et non à Berlin chez la chancellière allemande Angela Merkel, à Francfort, siège de la Banque centrale européenne, ni à Washington, au FMI.

"La Grèce est un pays souverain"

"La Grèce est un pays souverain. Ce n'est pas à Mme Merkel de décider si nous allons avancer vers un référendum ou non. Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire".

Les législatives devront sanctionner le plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne, le FMI et la BCE. "Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer. Ce qu'il s'agit de rediscuter, ce n'est pas le mémorandum, mais la dette publique.", a-t-il fait valoir.

Quant à François Hollande, qu'Alexis Tsipras souhaitait rencontrer, le leader de Syriza explique "comprendre qu'il ne veuille rencontrer que des chefs de gouvernement". Mais, prévient-il, "François Hollande ne pourra renier facilement ses promesses, sinon il deviendra Hollandreou", reprenant ainsi le jeu de mot de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle. "François Hollande doit comprendre qu'il lui faudra répondre à des questions cruciales. Si le peuple français a envoyé Nicolas Sarkozy en vacances au Maroc, c'est pour faire une autre politique que celle de Nicolas Sarkozy?"

 

05/05/2012

Front de Gauche, dernier meeting des présidentielles : "Voter Hollande et virer Sarkozy"

pierre laurent, front de gauche, christian Piquet, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, 2éme tour présidentielle 2012, clémentine autainLes leaders du Front de gauche ont appelé ce vendredi soir à voter massivement en faveur de François Hollande pour infliger une cuisante défaite à Nicolas Sarkozy, lors du meeting place Stalingrad à Paris qui a réuni près de 10.000 personnes malgré la pluie.

"Aucune victoire n'est possible pour la gauche" sans vous, a estimé Jean-Luc Mélenchon, et si "une part des nôtres hésite", prendre le bulletin Hollande est une nécessité "pour peser sur les événements", ajoutant que "le vote du peuple n'est pas un chèque en blanc".

JL Mélenchon: "Ca ne paie pas de se comporter comme un gros facho"

"Pour atteindre notre objectif d'une vraie politique de gauche, entre Smic à 1.700 euros et retraite à 60 ans, il faut "commencer par chasser le pouvoir de la droite" et "virer Sarkozy" en votant François Hollande, a expliqué le candidat à la présidentielle 2012 du Front de gauche. "Il nous faut une ample défaite de Nicolas Sarkozy, plus elle sera profonde, plus fort sera l'élan qui en résultera". Dénonçant la "lepénisation de la droite", il a assuré que "ça ne paie pas de se comporter comme un gros facho!".

Pierre Laurent: "Le sarkozysme, c'est la trahison de la France"

Clôturant le meeting sous les "Résistance, résistance" et "virez Sarko", Pierre Laurent a dit "le besoin d'une victoire massive pour écraser Sarkozy" et d'"une déculotée, celle que méritent les idées de haine portées comme jamais depuis 15 jours par le chef de la droite UMP. Le sarkozysme, c'est la trahison de la France, la France que nous aimons".

C. Picquet: "Mettre Sarkozy à la retraite"

Avant lui, Christian Picquet (Gauche unitaire) avait appelé, sous les hourras, à "mettre Sarkozy à la retraite sans lui demander s'il a toutes ses annuités!". "Imaginez sa tête dimanche à 20h00, ça fait envie, hein?", a lancé Clémentine Autain.

La bataille des législatives

Ce dernier meeting du Front de gauche avant le deuxième tour de la présidentielle était aussi un tremplin vers les législatives du 10 et 17 juin. "Il vaut mieux aller chercher l'assurance gauche cette fois-ci", a lancé à la tribune M. Mélenchon, pour qui "la bataille va commencer dès lundi matin!".

 

19/04/2012

Henin-Beaumont contre le Front national , retourner au charbon, inauguration du nouveau siège du Pcf

front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, présidentielle 2012, front de gauche info, henin-beaumont, Entre février et aujourd’hui, quelque chose a bougé à Hénin-Beaumont. La dynamique du Front de gauche vient bousculer le FN qui jusqu’ici paradait et pérorait. Désormais, un air de résistance flotte sur la ville.

Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), envoyée spéciale. «BHB ! » Bienvenue à Hénin-Beaumont, lance en riant Abdel Baraka, enfant d’une nombreuse fratrie, enfant de mineur grandi dans les corons. Abdel est animateur, comédien, touche-à-tout et, surtout, inquiet d’avoir vu sa ville estampillée un jour Front national. Un premier temps assommé, sonné, groggy, il a retroussé les manches pour « retourner au charbon », comme il dit.

Ce jour-là, sur la place du marché, un faible rayon de soleil ne nous réchauffe pas de la froidure de ce mois de février. La campagne présidentielle n’est pas encore parvenue jusqu’ici. C’est jour de marché. Rien de particulier. Soudain, débarquent des équipes de France 3, de M6, dépêchées pour recueillir des réactions suite à une énième polémique entre le maire de la ville et… Marine Le Pen. « On a l’impression que les journalistes viennent à Hénin comme on va au zoo », lâche Abdel, mi-amusé, mi-curieux. Pour se réchauffer, direction la Friterie Gonzalez. Marie-Françoise, la patronne, est une figure de la vie locale, pas une star, non, juste une femme qui ne s’est jamais résignée face à l’adversité. Fille d’immigrés espagnols républicains, elle porte sur la situation de sa ville un regard lucide et pertinent. En deux temps, trois mouvements, elle brosse un tableau de la vie politique locale édifiant. La mainmise totale du Parti socialiste sur la ville, qu’il dirige depuis 1947, clientélisme et corruption à tous les étages... Tout cela a fini par gangrener la vie politique. « Les gens se sont sentis abandonnés, humiliés, poursuit-elle. Pour le FN, ce fut une aubaine et ils ont su s’engouffrer dans la brèche. » Pour Chantal Lamarre, sociologue et directrice de la scène nationale de Loos-en-Gohelle dans le bassin minier, « la paupérisation s’accélère et ça durcit les clivages. On croise la souffrance, l’humiliation d’avoir été mineur, ouvrier… et de ne plus être. Alors les gens s’accrochent à des explications simplistes pour mettre des mots sur cette souffrance. Les délocalisations dans le bassin ont été vécues comme une double peine. Un ouvrier perd non seulement son emploi mais aussi son métier ».

Retour chez Mme Gonzalez : « J’ai vu le tissu social se désagréger. Quand tu es au chômage, tu es tout seul. Le FN a bien calculé son coup. Nous n’avons rien vu venir. Mais ici, les gens sont plus fâchés que fachos. » Alors quand elle entend sur France Culture que « le citoyen lambda qui vote FN est prolo et habite Hénin-Beaumont », son sang ne fait qu’un tour. « Dans le bassin minier, on a souffert des fermetures à tour de bras. Le coup le plus dur fut celle de Metaleurop. Le jour le plus triste, ce fut le lendemain des élections européennes : tout Hénin-Beaumont était recouvert d’affiches de Le Pen… »

Alors microclimat ou laboratoire national selon les vœux de la candidate du FN ? « Le FN a progressé là où l’industrie a foutu le camp, explique Hervé Poly, responsable communiste du département et candidat aux législatives sur Hénin-Beaumont. Quand le FN a décidé de faire main basse sur la ville, il a concentré là tout son appareil militant. Une quarantaine de frontistes venus d’ailleurs ont arpenté la ville. Mais très vite, le FN a dû faire appel à des sociétés ou payer des chômeurs pour distribuer ses tracts. C’est un colosse aux pieds d’argile. » Quid de cette antienne répétée sur tous les tons à propos du glissement de l’électorat communiste vers l’extrême droite ? « En 1995, la droite à Hénin-Beaumont faisait 20 %. En 2001, 10%. En 2008, 5%, calcule Hervé Poly. Le FN a littéralement siphonné l’électorat de droite. Qu’une partie du vote ouvrier se soit tournée vers le FN, c’est un fait. Mais de là à dire que c’est l’électorat communiste… » Pour Caroline Troy, adjointe au maire (MRC) dans l’actuelle municipalité, l’électorat FN provient en partie « d’anciens électeurs socialistes qui n’en pouvaient plus de la corruption, de l’augmentation des impôts locaux (+ 85%), du bradage des terres agricoles pour édifier des centres commerciaux à perte de vue. Soudain, ils ne reconnaissaient plus leur ville ».

Quelques semaines ont passé. Retour à Hénin, dimanche dernier. Ce jour-là, la candidate frontiste tient meeting à l’espace François-Mitterrand. Mille cinq cents personnes, pour un meeting national dans ce que d’aucuns qualifient un peu trop facilement de « fief » de Marine Le Pen, ça ne fait pas lourd. Dans l’assistance, des familles, quelques bourgeois propres sur eux en loden ou veste de chasse venus de Douai, quelques jeunes aux cheveux ras… Majoritairement très mâle, la salle agite sagement des drapeaux bleu-blanc-rouge. J’ai croisé Jean-Marc, ouvrier, cinquante ans, on lui en donne dix de plus ; Malika, quarante-trois ans, gardienne ; Quentin, vingt ans, ouvrier-boulanger. Ils sont perdus, en veulent aux immigrés qui viennent soit « leur piquer leur travail », soit « nuire à ceux qui sont déjà là ». Quant à Dany, jeune homme fringant, vingt-sept ans, entrepreneur, il fustige « l’insécurité, l’immigration » et pense « comme Marine, qu’il faut se débarrasser des syndicats ». Quinze minutes de discours, plus d’une heure de questions-réponses triées sur le volet à la manière des Grosses Têtes : « Question de Louise, chante l’animateur au micro : mon fils s’est fait agresser par une bande de lâches d’origine immigrée. Que comptez-vous faire contre l’insécurité ? »

 La ficelle est si grosse que même les plus convaincus s’en étranglent de rire. École, hôpitaux, retraites, prix de l’essence, handicap, corruption, délocalisations et toujours une seule et même réponse : l’immigration, source de tous les maux. Sourire carnassier, le discours de la candidate est rodé qui maintient son auditoire dans l’asservissement, la peur, la frustration. Besoin de respirer un grand bol d’air. On retrouve Marie-Françoise Gonzalez.

Elle a moins le moral dans les chaussettes que lors de notre première rencontre. « Je suis contente que Mélenchon en soit là, je ne vois que le Front de gauche pour mettre KO Marine Le Pen et je souhaite que cette dynamique se poursuive aux législatives et aux municipales. » Marie-Françoise s’est rendue en famille au meeting de Lille et en est repartie « boostée ! ». « Il rassemble une gauche qui ne savait même plus pourquoi elle devait exister. Il fait appel à l’intelligence des plus humbles.

Le FN a pourri la vie politique alors on votait par défaut mais là… Restons unis contre le Front de la connerie ! », plaisante-t-elle. Non loin de sa Friterie, à côté de l’hôtel de ville, le local flambant neuf du Parti communiste. David Noël, enseignant, secrétaire de section, est fier de me le faire visiter. Sur la façade, « l’Humain d’abord ».

 Tout un symbole. Depuis 2009, le seul local politique était celui du FN, légèrement camouflé au premier étage d’une maison du centre-ville. « Hénin-Beaumont n’est pas le fief du FN. C’est devenu insupportable de s’entendre dire ça. Notre objectif, c’est d’avoir un local ouvert aux habitants de la ville avec des permanences pour accueillir les gens, parler, les aider, les écouter. » Inauguré hier en présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, il portera le nom de Nestor Caloone, brigadiste en Espagne, l’un des chefs de la Résistance dans le bassin minier, interné, maire communiste d’Hénin-Beaumont de 1945 à 1947. À la Libération…

Marie-José Sirach pour l'Humanité


Reportage JT France 3 17-04-12 par PCF62

02/04/2012

FRONT DE GAUCHE : JEAN LUC MELENCHON A GRIGNY

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Cette ville , c’est un choix symbolique, pour Philippe Rio, maire communiste de Grigny: "Il y a la cristallisation de tous les maux du système capitaliste ici", dit-il, soulignant que 40% des jeunes de Grigny sont au chômage, et 44% de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Pour lui, c'est l'une des cinq cités française qui souffrent du plus gros déficit d'image. C'est aussi là que Marie-George Buffet a lancé sa campagne en 2007, rappelle-t-il

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Peu avant le commencement, un cortège de militants et sympathisants, venu d'un gymnase voisin où M. Mélenchon avait rencontré pendant une heure une centaines d'habitants de ce quartier populaire avec qui il a parlé éducation, emploi, tarification sociale et électricité. 

"Prenez votre place dans le grand mouvement que nous sommes en train de construire", a-t-il dit devant plusieurs milliers de personnes réunies dans un stade du quartier de la Grande Borne, à Grigny, dans l'Essonne. "Ne permettez pas que nos quartiers, nos banlieues soient (un) désert politique", a-t-il ajouté, appelant de ses voeux "une défaite, une tanée, une raclée à Monsieur Sarkozy".

Contre l'abstention

"Avec votre bulletin de vote, le plus misérable est l'égal du plus puissant. Ne renoncez jamais à cette dignité, parce que vous êtes le nombre, donc vous êtes la force. Si vous faites les moutons, vous serez tondus (...) si vous ne faites pas de politique, la politique s'occupera de vous, vous pouvez en être assurés", a-t-il lancé dans cette ville marquée par un taux d'abstention de 35% aux élections présidentielles de 2007, avant d'entrevoir dans la progression du Front de gauche sa transformation en un "front du peuple".

"Oui, Mme Parisot, c'est un mouvement révolutionnaire que nous constituons"

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Aux socialistes qui le critiquent, le député européen lance : "Occupez-vous de l'extrême droite, occupez-vous de Sarkozy, fichez-nous la paix".

Et en réponse à la présidente du Medef Laurence Parisot, qui a dit voir en lui "l'héritier d'une forme de terreur", il affirme, le poing levé : "C'est un mouvement révolutionnaire que nous constituons, oui madame Parisot".

élections 2011-2012, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, meeting, présidentielle 2012, front de gauche info, grigny, Auparavant, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF avait répondu à la présidente du Medef qui a vu dimanche dans le candidat du Front de Gauche d'"héritier d'une forme de Terreur". "La révolution Française pour Laurence Parisot est un très mauvais souvenir, c'est un cauchemar, parce que la République de l'égalité, elle date de la Révolution française", a-t-il déclaré à la presse. "S'il y a un endroit où "liberté, égalité, fraternité" ne veut pas dire quelque chose aujourd'hui, c'est le monde de l'entreprise, qui reste un endroit de droit divin pour les patrons et où on fait reculer sans cesse les droits des salariés. S'il y a un endroit où la démocratie doit faire des progrès c'est l'entreprise. Dans la VIe République que nous prônons, la démocratie sociale ça voudra dire quelque chose".

Pour le responsable communiste, "que les patrons, qui pensent que c'est seulement aux actionnaires de décider ce qu'on fait des richesses créées par le travail, s'inquiètent de la montée du Front de Gauche, ça ne m'étonne absolument pas".

Reportage photos : J Selex, J Corbel, E Yagmur


Discours de Jean-Luc Mélenchon à Grigny par PlaceauPeuple

28/03/2012

FRONT DE GAUCHE : LILLE DU BONHEUR !

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, A Lille, le Front de gauche a fait "sortir la rivière de son lit"

Après les 120.000 personnes de la reprise de la Bastille, le 18 mars dernier, le Front de gauche a à nouveau frapper un grand coup ce mardi soir. A Lille, ils étaient 23.000 à assister au meeting du candidat Jean-Luc Mélenchon. 15.000 à l'intérieur du Grand palais archi-comble, aux alentours de 8.000 à l'extérieur. C’est le plus grand rassemblement politique jamais réalisé à Lille a souligné la presse locale

"La rivière est sortie de son lit et quoi qu'il arrive, elle n'y rentrera pas de si tôt", a lancé le candidat du Front de gauche devant une forêt de drapeaux rouges, d'où s'élevaient des "résistance, résistance".

"Sortir le FN de la scène"

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, "La bataille qui m'excite, c'est de sortir le Front national de la scène. Si je suis devant elle, on serait le premier pays d'Europe où l'on ferait reculer l'extrême droite", a répété à la presse dans le train le porteur du programme partagé. Se félicitant d'avoir "fait dérailler le train de la dédiabolisation" du FN, il a souligné l'échec de l'opération de récupération des drames de Montauban et Toulouse par le Front national.

Nous avons été les meilleurs gardiens de la fraternité. La France a remporté une immense victoire: le tueur en série n'est arrivé à rien, et les chacals du Front national non plus".

"Ne commencez pas à nous chercher!"

Il a regretté par exemple que le PS n'ait toujours pas répondu à son appel d'évoquer le cas des circonscriptions où la gauche pourrait être éliminée dès le premier tour en cas de division.

Pas d’accord avec le PS

élections 2011-2012, ps, front de gauche, fn, jean-luc mélenchon, francois hollande, présidentielle 2012, lille, front de gauche info, jérôme cahuzac, « Contrairement à l’impression des socialistes, il y a des communistes en France! » ironise-t-il, en clin d’œil à la phrase de Hollande le mois dernier à Londres pour rassurer la City.

Jérôme Cahuzac, un proche du candidat socialiste, évoque-t-il un « accord » passé entre le Front de gauche et le PS en vue des législatives? « Gros menteur », rétorque Mélenchon galvanisé, qui ne veut plus se contenter de jouer les seconds couteaux : « Notre intention est d’être en tête de la gauche. »

Un refrain répété par Pierre Laurent à la tribune : « Nous ne sommes pas la voiture-balai du PS, nous sommes en train de devenir la locomotive de toute la gauche! »


A Lille, Mélenchon a réuni plus de 20000 personnes par France3Nord-Pas-de-Calais

13/03/2012

Safia Lebdi : « Mélenchon 
lie l’écologie et 
la vie des gens »

front de gauche, jean-luc mélenchon, entretien, présidentielle 2012, front de gauche info,Entretien. Safia Lebdi, conseillère régionale d’Île-de-France d’Europe Écologie-les Verts, sera présente le 18 mars à Paris au rassemblement du Front de gauche dont elle soutient le candidat.

Safia Lebdi fait partie des personnalités de la société civile qui ont investi Europe-Écologie-les Verts. En 2010, elle s’engage politiquement pour la première fois et est élue aux élections régionales. Cofondatrice de Ni putes ni soumises, elle a dû quitter ce mouvement quand Fadela Amara a rejoint le gouvernement de Nicolas Sarkozy et créer le collectif les Insoumises. En femme libre, en féministe, elle explique son soutien en faveur de Jean-Luc Mélenchon.

Conseillère régionale EELV en Île-de-France, pourquoi soutenez-vous Jean-Luc Mélenchon, et non Eva Joly, 
à la présidentielle ?

Safia Lebdi. Je me reconnais pleinement dans le discours du candidat du Front de gauche. Il est clair, sans fioriture, contre le monde de la finance. Il y a ceux qui possèdent des fortunes et ceux qui n’ont rien. Jean-Luc Mélenchon rend possible l’idéal d’un monde juste, le partage des richesses. Il est en train d’impulser la construction d’une gauche sociale, laïque, féministe et écologique. En fait, le Front de gauche est celui qui incarne le plus les valeurs pour lesquelles je me bats depuis des années.

Vous insinuez qu’EELV n’incarne pas cette gauche ?

Safia Lebdi. Ce parti a ouvert ses portes à des personnes de la société civile, comme Auguste Legrand ou moi. On m’a choisie pour mon combat sur la laïcité et le féminisme, notamment dans les quartiers populaires. Or je me suis vite rendu compte qu’EELV ne fait aucun de ces domaines sa priorité. Il estime même, qu’étant divisé sur ces questions, il ne faut surtout pas ouvrir la boîte de Pandore. Ça peut exploser, pense-t-il.

Même sur l’écologie, EELV n’est pas audible, parce qu’il en a une approche petite-bourgeoise. Mélenchon est plus percutant dans ce domaine en liant celle-ci à la vie des travailleurs, des gens modestes, comme je le suis et le sont des millions d’habitants des banlieues populaires.

Publié par l'Humanité