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22/08/2012

EMPLOIS DES JEUNES : CA SENT LE SAPIN !

sapin2005.gifMichel Sapin invente le CDI à durée déterminé.

Le ministre du Travail Michel Sapin, est revenu la situation catastrophique de l'emploi des jeunes en évoquant les "contrats d'avenir ".

Depuis la campagne présidentielle, cette mesure phare de François Hollande censée résorber le chômage des jeunes est toujours restée floue et en dessous du niveau d'exigence nécessaire pour sortir les jeunes du chômage et de la précarité.

Mais ce matin Michel Sapin a apporté des explications confuses, qui si elles étaient confirmées, traduiraient un véritable mépris envers notre génération. En effet, le ministre, a expliqué qu'il souhaitait avec ce contrat "offrir à une partie de ces 400 000 jeunes un avenir, une possibilité, une marche vers l'emploi avec un vrai boulot en contrat à durée indéterminée pendant une durée suffisante entre un an et trois ans."

sap1.jpgAutrement dit, Mr Sapin vient d'inventer une nouvelle forme d'emploi jetable!

Nous espérons qu'il s'agit la d'une erreur et qu'elle sera rectifiée dans les plus bref délais. Cela traduit en tout cas le manque de sérieux et de considérations faites aux problèmes que rencontrent les jeunes.

Pour Pierric Annoot, Secrétaire Général des Jeunes Communistes: « Le candidat Hollande qui avait fait des jeunes une priorité de campagne, semble en avoir fait un oubli de début de mandat. Hier l'Unef, a appelé le gouvernement à mettre en place un plan d'action social étudiant comprenant notamment la mise en place de l'allocation d'autonomie.

Plus largement, les jeunes communistes avec les députés du Front de Gauche, déposerons dans les prochaines semaines à l'Assemblée Nationale une proposition de loi cadre pour sortir les jeunes de la précarité. La CGT a elle aussi fait parvenir aux députés une proposition de loi cadre pour l'emploi des jeunes... face à l'urgence sociale dans laquelle se trouve notre génération, toutes ces propositions répondent aux mêmes ambitions.

Alors si Mr Sapin n'a que la précarité à nous offrir, nous pensons que le devoir d'un gouvernement de gauche est au contraire de l'abolir.

jc.jpgIl ne s'agit pas de slogans ni d'incantations, mais de propositions concrètes.

Elles existent, nous les connaissons, il faut donc maintenant passer aux actes. »

Communiqué des Jeunesses Communistes

08/05/2012

LE VOTE JEUNE ET FRONT DE GAUCHE ONT ÉTÉ DETERMINANTS POUR PERMETTRE LA VICTOIRE DE FRANCOIS HOLLANDE ET LA DEFAITE DE NICOLAS SARKOZY !

fgjeunes.jpgFrançois Hollande a remercié les électeurs « humanistes » qui lui ont permis d’accéder à la Présidence de la République permettant ainsi d’englober les électeurs du Front de Gauche, quelques électeurs du MODEM et du FN dans un subtil mélange des genres et préparant sans doute ainsi des recompositions politiques pour la suite.

Pourtant la réalité est bien différente. En analysant bureau de vote, par bureau de vote d’autres conclusions s’imposent. Le vote pour François Hollande au deuxième tour est l’addition des électeurs qui ont voté pour lui au premier tour et ceux du Front de Gauche en ajoutant les quelques électeurs Verts, du NPA et de LO. Le vote des électeurs du MODEM, et encore plus ceux du FN est dérisoire contrairement à ce que laisse entendre des dirigeants du PS.

Bien au contraire, là où sur l’agglomération d’Evry le vote du Front National a été le plus élevé comme à Bondoufle avec près de 20 % des suffrages,  Nicolas Sarkozy obtient la majorité absolue en dépassant quasiment les voix de Sarkozy, de Marine Le Pen et de François Bayrou réunis au premier tour, ce qui prouve contrairement à bien d’idées reçues que le report des voix du FN sur Sarkozy a été massif.

A contre exemple, à Evry où le Front de Gauche devance largement le Front National situé autour de 10 %, en obtenant près de 15 % des voix François Hollande obtient un résultat total remarquable avec plus de 70 % des suffrages exprimés.

voteelisee.jpgLe total de l’ensemble des voix de gauche qui était de 65 % au premier tour est dépassé de plus de 5 %, et là aussi l’analyse précise des 24 bureaux de vote d’Evry démontre que ce supplément ne vient pas des votes de François Bayrou (ou de manière très négligeable) mais de 2000 électeurs qui au premier tour n’avaient pas voté, en quasi-totalité d’électeurs jeunes, et qui représentent près de 8 % de l’ensemble des suffrages exprimés.

fgjeunes2.jpgCes jeunes interrogés ne se sont pas rendus aux urnes au premier tour hésitants pour la plupart entre un vote d’adhésion aux idées défendus par JL Mélenchon, et un vote calculateur pour F Hollande. C’est la raison essentielle qui explique le décrochage entre les intentions de vote des instituts de sondages qui situaient le Front de Gauche entre 13 et 15 %, et qui a obtenu finalement 11 %.

Dans l’Essonne l’exemple le plus éclairant est celui de la ville de Grigny, la plus jeune de France, municipalité communiste, où Jean Luc Mélenchon avait participé à un meeting, et où François Hollande a obtenu le score le plus élevé du département avec plus de 75 %.

C’est donc bien le vote des jeunes, et celui du Front de Gauche qui a été déterminant pour permettre la victoire de François Hollande. Ce vote est déterminé, exigeant à bien des égards révolutionnaire et porteur d’avenirs.

diego2.jpg« On ne lâchera rien », et « résistances » ces mots entendus pendant les réunions publiques du Front de Gauche restent plus que jamais d’actualité…

Diaz Diego, Maire adjoint d’Evry

 

08/11/2011

Pauvreté des jeunes : « Indifférence consternante du gouvernement »

depression2.jpgAu lendemain de l'annonce du nouveau plan d'austérité du gouvernement, le Secours catholique publie aujourd'hui son rapport annuel sur l'évolution de la pauvreté en France. Selon l'association, il y a en France de plus en plus de familles dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté (954€ par mois) et de plus en plus de demande d'aide alimentaire... Ce constat est d'autant plus accablant que la France est la 5ème puissance économique du Monde.

Le Secours catholique alerte sur le fait que les jeunes (18-25 ans), laissés en marge de la société, représentent la classe d'âge la plus pauvre de France. Non seulement les jeunes cumulent tous les risques et toutes les difficultés, mais ils se trouvent également parmi les premières victimes des mesures de restrictions décidées par le gouvernement : gel des prestations sociales et des dépenses publiques (santé, logement, éducation…) et hausse de la TVA.

Lorsque 42% des jeunes souhaitent pour leur avenir « avant tout trouver un travail », le gouvernement leur répond à coups de chômage et d'emploi précaire. « No future », c'est le message qu'envoient Nicolas Sarkozy et François Fillon aux jeunes, qui continueront d'être pauvres, et cela, dans l'indifférence consternante du gouvernement.

Pour sortir de la précarité et pour un avenir meilleur, la jeunesse a besoin de nouveaux droits pour son autonomie : emploi, logement, éducation, santé, culture… C'est ce que le Front de gauche propose dans son programme « L'humain d'abord ». Le PCF et ses partenaires du Front de gauche invitent à en débattre dans les assemblées citoyennes organisées partout en France.

Le PCF soutient la détermination des jeunes à refuser la précarité en France, en Europe et partout dans le monde. Il sera de toutes les batailles pour qu'ils puissent vivre des dans conditions décentes.

almeida.jpgIsabelle De Almeda
responsable des questions de jeunesse au PCF

Paris, le 8 novembre 2011.

 

20/05/2011

Copé invente le travail des jeunes à 350€ par mois ! Nous ne le laisserons pas faire !

 
jc.jpgRéaction du MJCF à la proposition du club « Génération France » d’un service civique obligatoire pour les jeunes de 18 à 25 ans rémunéré à 350 € par mois.

Jean-François Copé et son club « Génération France » reprennent une vieille proposition qui traînait dans les tiroirs des possédants : un service civique obligatoire pour les jeunes payé une misère (350 €/mois). Vieille idée défendue déjà il y a cinq ans par un dignitaire de l’armée française ; très vieille idée que Copé prétend avoir reprise à Kennedy. Mais quelle est cette manie de chercher à toute force à imiter les États-Unis : réforme des universités ? sur le « modèle » américain ; réforme des retraites ? sur le « modèle »américain ; réforme de la santé ? sur le « modèle » américain ; réforme de la justice ? sur le « modèle » américain . Tout ça n’est pourtant pas très brillant : les dernières années ont même montré dans tous ces domaines l’ampleur du désastre…

D’importation ou non, cette idée de « service civique obligatoire à 350€/mois » n’est en fait qu’un nouveau moyen de détourner le Code du Travail. Sur fond de quête absolue du « travailler plus pour gagner moins », la droite invente tous les matins des contrats bidons qui assurent les profits les plus ronds aux actionnaires. Copé peut mettre de jolis mots sur cette réalité : cela n’en change pas le contenu ! Il s’agit d’obliger les jeunes à travailler pour trois fois moins que le SMIC – honteusement contourné comme salaire minimum.

Quel beau cadeau aux patrons sur le dos des jeunes ! Ça suffit ! Il y a urgence pour les jeunes de ce pays ! Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté ; un jeune actif sur quatre est au chômage ! Ce n’est pas d’un travail sous-payé et hors Code du travail dont les jeunes ont besoin. C’est d’emplois pérennes et rémunérés dignement. CPE ou « service civique obligatoire » : nous ne nous laisserons pas emprisonner dans les cachots du sous-emploi, nous ne serons pas la génération sacrifiée ! Que Copé et ses amis regardent les jeunes du Portugal, d’Espagne, de Grèce, de Tunisie, d’Égypte et d’ailleurs, face aux assauts de la droite (ou des sociaux-libéraux) et du FMI, les jeunes se lèvent en masse ! Veut-il vraiment que la France s’ajoute à la liste ? Ce genre de provocations pourrait bien y aider...

10:10 Publié dans ACTUALITES, Jeunesse communiste | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes communistes, copé, jeunes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/08/2010

JEUNES : UNE GENERATION PERDUE ?

manifn3.JPGDans son dernier rapport, l’OIT pointe le lien entre le chômage massif des jeunes et la hausse de la criminalité.

Attention, risque de « génération perdue ». C’est un cri d’alarme que vient de lancer l’Organisation internationale du travail (OIT). Son dernier rapport, publié le 12 août, consacré aux « Tendances mondiales de l’emploi des jeunes » révèle l’ampleur des conséquences de la crise sur les jeunes générations.

Il vient aussi à point nommé pour nourrir le débat politique sur la sécurité. Avec 81 millions de sans-emploi parmi les 620 millions de jeunes économiquement actifs, âgés de quinze à vingt-quatre ans, soit un taux de 13 %, le chômage des jeunes dans le monde a atteint, fin 2009, son plus haut niveau jamais enregistré. Et il devrait continuer d’augmenter en 2010, pour atteindre les 13,1 %, contre 11,9 % en 2007.

 Dans les économies développées et de l’Union européenne, le chômage des jeunes atteint 17,7 %, en hausse de 4,6 % sur 2008.

L’OIT met en garde contre « le risque d’une génération perdue, constituée de jeunes gens qui sont totalement détachés du marché du travail et ont perdu tout espoir de pouvoir travailler pour gagner décemment leur vie ». Les jeunes « font toutes les démarches, mais les portes se ferment devant eux », souligne Sarah Elder, coauteur du rapport. L’OIT met en relief les lourdes conséquences du phénomène. « Les sociétés perdent leur investissement dans l’éducation.

 Les États manquent de contributions aux régimes de sécurité sociale tout en étant contraints d’augmenter les dépenses d’aide sociale. » « Les jeunes sont les moteurs du développement économique, a déclaré le directeur de l’OIT, Juan Somavia. Renoncer à ce potentiel est un gâchis économique qui peut saper la stabilité de la société. » Le rapport souligne en effet que « l’incapacité à trouver un emploi génère un sentiment d’inutilité et de désœuvrement parmi les jeunes qui peut provoquer une hausse de la criminalité, des problèmes mentaux, de violence, de conflits et de drogue ».

 Avis à tous ceux qui se livrent à une surenchère sécuritaire, en prétendant ignorer le contexte économique et social de la montée de la délinquance. À l’image, ce week-end, de Christian Estrosi, qui s’en prenait aux municipalités de gauche accusées de laxisme. Manière, pour le ministre de l’Industrie, de faire oublier sa lourde responsabilité dans la destruction de 250 000 emplois par l’économie française en 2009. Soit autant de portes fermées devant les jeunes de l’Hexagone.

Yves Housson, l'Humanité

10:53 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes, génération, chômage | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/01/2010

L'HUMA DU 25 JANVIER / SPECIAL JEUNES

huma.jpg

une Huma, 100 % jeunes !

Eux qui sont si souvent suspectés et stigmatisés par le pouvoir politique et l’univers des grands médias. Étudiants, jeunes de banlieue, élèves de Normale sup, lycéens sans papiers… ils ont pris en main l’information.

Une centaine de jeunes correspondants de l’Humanité ont pris les commandes de l’Humanité durant tout le week-end pour rédiger leur quotidien. Ils en ont choisi les sujets, établi la hiérarchie des informations, rédigé les articles.

Une Huma a ne pas râter, chez tous les marchands de journaux...

20:06 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humanité, jeunes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/11/2009

Ils ont 20 ans, n’ont pas connu le bloc de l’Est, et assument leur engagement communiste

pcfemplois.jpgUn article sur des étudiants communistes paru dans Libération du 9/11/09

Né en 1989, un « comble » pour un jeune communiste. Militants à la JC (Jeunesse communiste), Mathilde, Léa, Lison, Nicolas et Lucas ont 20 ans et sont « fiers d’être cocos ». Avec foi en la lutte des classes, ils ne jurent que par les principes marxistes-léninistes : des « valeurs d’avenir », jurent-ils, revigorés par la crise économique. Look classique de jeunes étudiants - sweat-shirts un peu trop grands, jeans, Converses bien usées -, ils en ont marre de devoir se justifier sur le passé de leurs aînés. « C’est comme si on assimilait en permanence les catholiques à l’Inquisition », se défend Lucas, étudiant en sciences politiques et droit à Lyon.

Lison poursuit : « Quand quelqu’un dit qu’il est capitaliste, on ne lui demande pas s’il est responsable de la traite des Noirs et du colonialisme ! » Piqués, ils ironisent aussi sur l’image que peut renvoyer chez certains le fait d’« être communiste ». « On me sort souvent : « T’es communiste, mais pourtant t’es sympa... » » balance l’étudiante en fac d’histoire à Aix-en-Provence. « Y a pas de honte à avoir », ajoute Léa, qui milite aussi sur les campus aixois. Ils sont devenus communistes, disent-ils, par « ras-le-bol » : de l’« exploitation », des « injustices ». Ils sont aussi nés dans des familles de gauche, voire « révolutionnaires », avec ici un grand-père mineur d’origine polonaise, là des parents engagés localement au PCF.

« Relève ». Avec une mère aujourd’hui première magistrate communiste d’une petite commune du Val-de-Marne, Mathilde était prédestinée : née le 9 novembre 1989, dix heures avant la chute du Mur. « La honte ! » plaisantent ses camarades de la JC. « Mais non, c’est la relève ! » répond la jeune fille.

En deuxième année d’ethnologie à Nanterre, elle a sa carte au PCF depuis l’âge de 14 ans. Elle est l’une des responsables nationales de l’Union des étudiants communistes (UEC). Sur la chute du Mur, elle est claire : « C’est bien qu’il soit tombé. » Mais, emmitouflée dans son keffieh, elle contre-attaque : « Depuis 89, d’autres murs se sont élevés. Et ce ne sont pas les communistes qui les ont construits, ceux-là ! »

Comme ses camarades, Nicolas plaide pour une remise en cause : une analyse de l’échec des régimes soviétiques, des « dérives bureaucratiques non orientées vers le peuple », qui ont « perverti » les principes communistes. Mais, très vite, tous tiennent à défendre les « avancées » des régimes communistes : système scolaire, droits des femmes, hôpitaux, etc. Ils citent Cuba en exemple, pointent la « propagande », que ce soit celle des cours d’histoire ou celle des médias. En termes de propagande, eux aussi ont bien digéré celle de leur parti. Révolution.

S’ils sont communistes - et pas « anticapitalistes » chez Besancenot -, c’est parce qu’ils veulent du concret et des élus sur lesquels s’appuyer. « Il faut entrer dans le système pour le modifier », plaide Mathilde. Et la révolution, toujours d’actualité ?« On ne peut pas faire autrement », estime Léa. Mathilde, elle, « ne croit pas au grand soir ». Ce serait plutôt « par les urnes ». Mais, après une seconde de réflexion, une sorte de romantisme à la Louise Michel revient dans un grand éclat de rire : « Mais si ça doit passer par les armes, on les prend ! » Génération CPE, qui a vu passer Sarkozy en 2007 sans pouvoir voter contre, ils arpentent les cours de facs, les entrées de lycées et font du porte-à-porte pour aider à la « réflexion » des gens qu’ils rencontrent. Avec « l’espoir » qu’un jour, « ça fonctionne »."

Lilian Alemagna

 

17:34 Publié dans Jeunesse communiste | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, jeunes, mur de belin | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!