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13/10/2015

Air France. Pierre Laurent juge "hallucinant" que Valls aille "s'excuser" en Arabie Saoudite

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A Ryad, le Premier ministre a exhorté les entreprises saoudiennes à investir en France. A propos d'Air France, il a notamment déclaré que "les images" de deux dirigeants agressés "ont fait le tour du monde (...) alimentant très vite une vieille idée, un vieux cliché qui voudrait que la France soit bloquée, entravée et parfois incapable de se réformer".

"Quand je vois Manuel Valls s'expliquer sur les conditions de la vie sociale en France, s'excuser de ce qui s'est passé chez Air France en Arabie Saoudite, je trouve cela hallucinant. C'est un pays où évidemment ils ne savent même pas ce que ça veut dire le dialogue social, et nous on a un Premier ministre qui va là-bas pour vendre quelques Rafale de plus et s'excuser de ce qui se passe au plan social dans notre pays", a déclaré M. Laurent sur iTELE.
 
"On trouve beaucoup d'excuses à ce régime saoudien qui est un régime assez féodal du point de vue politique et économique", a insisté le sénateur de Paris, qui rappelle que l'Arabie Saoudite "connaît des problèmes de droits de l'Homme très importants. Il y a eu toute une mobilisation citoyenne par rapport à un jeune qui va être décapité. C'est la 134e exécution depuis le début de l'année".
 
Au sujet d'Air France, le secrétaire national du PCF a estimé que les salariés interpellés lundi matin n'avaient "rien à faire en garde à vue" et que cet épisode était "indigne de la République".
"Il y a une plainte de la direction. Elle doit être instruite. Elle peut l'être dans de toutes autres conditions que celles-là. Tout en regrettant les violences de la semaine dernière, je pense que le rôle qu'on devrait avoir, c'est d'apaiser la situation et de revenir à la table des négociations", a-t-il dit.
 
"Quand j'entends Manuel Valls dire "il faut le dialogue social" et dire dans la même phrase "le plan de la direction est le seul possible", je trouve cela parfaitement anormal. Nous avons versé plus de cent millions d'euros à Air France de crédit impôt compétitivité, 66 millions l'année dernière, je ne sais pas de quel montant est le chèque de 2015. On verse cet argent soit-disant pour développer de l'emploi. Ils suppriment 3.000 emplois. Est-ce qu'on va continuer de verser de l'argent du CICE à Air France ?"
 
Article publié par l'Humanité
 
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21/01/2015

Apartheid social/Valls : « Non assistance à territoires en danger »

valls_enfumeur_afp_0.jpgLors de ses vœux à la presse, Manuel Valls a parlé "d'apartheid territorial, social, ethnique qui s'est imposé à notre pays".

Comme ancien maire d'Evry, il ne découvre rien. Il connaît même par le détail les processus à l’œuvre depuis tant d'années.

Comment aujourd'hui apporter de réelles solutions sans interroger les politiques et les choix à l'origine des "ghettos" évoqués ce matin par le premier ministre.

Quand il n'y a plus ni l'emploi, ni les services publics, ni le maillage associatif; quand les opérations de rénovation urbaine sont ressenties comme un simple coup de peinture pour camoufler la noirceur des vies; quand les engagements sur les priorités - à la jeunesse, au vivre ensemble - sont trahies pour une politique "pro-business"; alors on a envie de dire au premier ministre : maintenant, agissez.

Agissez avec un changement de politique. Agissez avec un collectif budgétaire, en urgence, pour la jeunesse et les quartiers populaires.

Agissez pour l'Egalité et la Fraternité en mettant un coup d’arrêt à des politiques injustes, inefficaces dont se nourrissent les monstres.

Il n'est plus possible, comme le fait Manuel Valls, d'ouvrir les yeux sur les quartiers populaires et de fermer les crédits et les financements pour leur avenir.

Le premier ministre a aujourd'hui beaucoup parlé de cohérence. Sur cette question, il est davantage en situation de non assistance à territoires en danger.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

09/04/2014

LES DEPUTES FRONT DE GAUCHE VOTENT CONTRE LA CONFIANCE AU GOUVERNEMENT MANUEL VALLS !

chassaigne2.pngEXPLICATION DE VOTE D'ANDRE CHASSAIGNE, PRESIDENT DU GROUPE

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis le début de ce quinquennat l’électorat de gauche, celui qui a porté le Président de la République au pouvoir, se sent trahi.

Il a exprimé le rejet de la politique conduite en s’abstenant massivement aux municipales. C’est une grande colère, pour ne pas dire un rejet total de tout un système politique, qui a été exprimée par les électeurs qui avaient nourri des espoirs de changements en 2012.

La réponse de l’exécutif a d’abord consisté à affirmer que ce n’est pas sa politique qui a été sanctionnée, mais son manque de pédagogie. Avec pour première réponse, un changement d’équipe. Certes, monsieur le Premier ministre, vous dressez aujourd’hui un constat implacable des effets de la politique conduite depuis vingt-deux mois.

M. Philippe Vitel. C’est vrai !

M. Marcel Rogemont. Il ne faut pas oublier les cinq ans précédents !

M. André Chassaigne. Faut-il rappeler que nous n’avons cessé de vous alerter ? Pas une fois, le Gouvernement n’a pris en compte les avertissements des députés du Front de gauche. Mais aujourd’hui, que proposez-vous après votre réquisitoire ? Une accélération des réformes, qu’il faut bien qualifier de libérales, avec un renforcement des orientations fixées par les pactes d’austérité et de responsabilité.

M. Pascal Terrasse. Quelle facilité intellectuelle !

M. André Chassaigne. Il y a là plus qu’un malentendu : une terrible rupture avec les attentes populaires. Aucune réponse n’est apportée à la souffrance sociale, à la détresse économique, au déclassement des citoyens.

Or il est de la responsabilité des forces de gauche d’ouvrir un autre chemin pour construire une nouvelle alternative à gauche. Les Français, dans leur majorité, veulent un changement de cap net et clair en faveur du progrès social et de la lutte contre le chômage, chômage qui ne cesse de grimper avec un record de 3,34 millions de demandeurs d’emploi sans activité recensés fin février.

Les Français ne veulent plus des stratégies du désespoir et de la renonciation qui ont conduit là où nous en sommes. Ils ne veulent plus des promesses trahies, de l’impuissance publique organisée, des égarements et reculades dictés par la panique et des calculs à court terme.

La situation de notre pays requiert une grande détermination pour répondre aux besoins populaires. Ces besoins, nous les connaissons tous : l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, la santé, les services publics. La dérive politique qui a conduit le précédent gouvernement à mettre ses pas dans ceux de Gerhard Schröder et de Tony Blair doit prendre fin. Sans changement politique, ce nouveau gouvernement sera, lui aussi, condamné à l’impuissance, sans porter de nouvel espoir pour le peuple et pour le pays.

Il y a urgence à agir pour redonner du souffle à notre économie, combattre les inégalités, développer nos services publics, défendre notre modèle social.

Le premier défi à relever est une réorientation de la politique européenne, sans laquelle le changement ne sera pas envisageable.

L’adhésion de François Hollande au pacte Sarkozy-Merkel est l’acte fondateur, le péché originel de ce quinquennat. Candidat, il s’était pourtant engagé à renégocier le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, le TSCG. Ce renoncement a empêché d’emblée la réalisation du « changement » promis pendant la campagne présidentielle. Il n’y a eu ni renégociation, ni changement,…

M. Claude Goasguen. Exact !

M. André Chassaigne. …mais bien continuité avec un projet européen qui se confond de plus en plus avec un simple programme d’austérité.

Il appartient à votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, et bien sûr au Président de la République, de rebattre les cartes, de changer radicalement de stratégie. Il faut convaincre nos partenaires de la nécessité de rompre, dans l’intérêt de tous, avec la politique de déflation, de stagnation et de chômage poursuivie aveuglément à l’échelle du continent. Pas à la marge, comme vous l’avez proposé, mais avec des mesures fortes rompant avec la stratégie de soumission aux dogmes de l’orthodoxie budgétaire et libérale.

M. Marcel Rogemont. Lesquelles ?

M. André Chassaigne. Aujourd’hui, une grande partie des peuples européens refuse les politiques d’austérité inhumaines qui leur sont imposées. Ils jugent légitimement intolérable que l’on trouve toujours des milliards pour financer les banques alors que la population est mise au pain sec et à l’eau. Les 60 milliards d’euros de coupes budgétaires déjà opérées sur ordre de Bruxelles ont eu des conséquences désastreuses sur les services publics, la Sécurité sociale, nos collectivités territoriales. Cette cure d’austérité, la plus drastique de notre histoire récente, appauvrit notre pays, détruit l’emploi et les entreprises, sème la colère et la résignation.

Mais il ne suffit pas aux marchés financiers et aux multinationales de promouvoir l’austérité. Ils ont désormais une nouvelle exigence. Pour tenter de répondre à la crise des débouchés qu’ils ont eux-mêmes créée, ils voudraient imposer un traité de libre-échange transatlantique. L’objectif de ce traité est de créer une vaste zone de libre-échange par le démantèlement des règles tarifaires, réglementaires, environnementales qui protègent nos salariés et les consommateurs. La perspective de conclusion de ces négociations, menées dans la plus grande opacité et hors des règles démocratiques les plus élémentaires, fait peser une lourde menace sur les règles de santé publique, écologiques, sociales et culturelles en France et en Europe.

Ce traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, dont vous ne dites mot, monsieur le Premier ministre, nous entraînera encore plus loin dans la folle mise en concurrence généralisée des pays et des peuples et l’obsession de la compétitivité et du libre-échange intégral. Il fait courir un grand péril aux peuples de France et d’Europe. Le groupe de la Gauche unie européenne et son candidat, Alexis Tsipras, sont déterminés à le faire connaître au plus grand nombre.

La France, monsieur le Premier ministre, doit peser de tout son poids pour s’opposer à ce projet qui barre la voie à toute perspective de construction d’une Europe sociale, cette Europe sociale qui implique au contraire de considérer la protection sociale, le salaire minimum, le dialogue social, les négociations collectives et le droit social comme autant de points d’appui pour une avancée de civilisation.

Les chefs d’État et de Gouvernement ont promis une feuille de route sur la dimension sociale de l’union économique et monétaire. Ils ne l’ont toujours pas produite faute de volonté politique – car il s’agit bien de volonté politique.

Le deuxième enjeu majeur est celui du redressement industriel, de la lutte contre le chômage et de la transition énergétique. Le temps est venu d’un tournant économique majeur et de l’abandon du pacte de responsabilité annoncé le 14 janvier dernier. Un pacte d’irresponsabilité en réalité, puisqu’il prévoit la suppression totale et sans contrepartie des cotisations familiales employeurs et n’offre aucune perspective en termes de création d’emploi.

Ce n’est pas par la baisse des dépenses publiques et la recherche de compétitivité que l’Europe et notre pays pourront sortir de la crise mais par la relance de l’investissement public et de la consommation, le relèvement des salaires, l’innovation et la promotion de l’emploi qualifié. Pour cela, il faut desserrer l’étau des contraintes que fait peser la financiarisation de l’économie sur l’activité et la pérennité de nos entreprises.

Comment la gauche pourrait-elle souscrire à l’antienne de la réduction des dépenses publiques qui réduit le périmètre des services publics et fait la part belle à la marchandisation de la société ? Une marchandisation qui sera amenée à s’accroître avec le basculement de bon nombre de collectivités dans l’escarcelle de la droite, dont les programmes proposent la suppression de bon nombre de services publics locaux. L’intérêt privé primera alors définitivement sur l’intérêt général et les logiques de rentabilité primeront sur les logiques de solidarité. Et ce primat sera renforcé par la feuille de route que vous venez de dévoiler s’agissant de l’évolution institutionnelle. Sous couvert de modernisation, l’objectif recherché est de créer des territoires d’excellence, de compétitivité, au détriment d’une France équilibrée et solidaire.

M. Marc Dolez. Eh oui !

andré chassaigne,députés,manuel valls,politique générale

M. André Chassaigne. Il faut que la gauche retrouve l’audace d’affirmer, contre l’artillerie lourde des idéologues libéraux déguisés en éditorialistes, qu’il existe une alternative à la fuite en avant libérale vers toujours plus d’inégalités, toujours plus de précarité, toujours plus de misère pour le seul bénéfice d’une poignée de nantis.

Vous avez confirmé votre volonté de vous attaquer au coût du travail en multipliant les exonérations de charges pour les entreprises. Mais, vous n’avez pas dit un mot, monsieur le Premier ministre, sur le coût du capital. Pas un mot ! N’est-ce pas le meilleur révélateur du choix libéral qui est le vôtre ? Pourtant, les arguments qui font de la baisse des cotisations sociales un moyen de lever les freins à l’embauche, de créer ou de sauvegarder des emplois ne reposent sur aucun constat empirique. Vingt ans d’exonérations de cotisations sociales sur les bas et moyens salaires n’ont pas permis de sortir de l’ornière. Bien au contraire, elles ont eu pour résultat de paralyser notre économie en favorisant les bas salaires, de dissuader le développement de l’emploi qualifié, de fragiliser notre système de protection sociale.

Des solutions alternatives existent. Nous les défendrons avec tous ceux qui souhaitent se rassembler à gauche.

Pour baisser les charges financières des entreprises, nous proposons un nouveau crédit bancaire pour les investissements matériels et de recherche à des taux d’intérêt d’autant plus faibles que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formations correctement rémunérés. Un pôle financier public incluant la Banque publique d’investissement aurait pour mission de déployer ce nouveau crédit. Les députés du Front de gauche proposent également une modulation du taux de cotisation sociale patronale qui soit favorable à l’emploi, à la formation, aux salaires, et pénalisante pour la croissance financière des capitaux.

Si François Hollande avait écouté les Français – si vous les aviez, monsieur le Premier ministre, vraiment écoutés –, vous auriez annoncé un grand plan de justice fiscale et sociale, des investissements pour les services publics, une hausse du SMIC, un soutien aux collectivités locales et l’interdiction des licenciements boursiers.

La réduction de 50 milliards d’euros de dépenses publiques et la baisse des impôts et des cotisations sont incompatibles avec les efforts annoncés en faveur de la santé, de l’éducation et de la jeunesse.

Quant à la transition énergétique, il appartient, en effet, à la gauche d’en relever le défi. Mais n’oublions pas l’essentiel : une réelle transition énergétique, très économe en carbone, suppose de réorienter profondément les critères de financement des investissements et de gestion des entreprises, en substituant aux critères de rentabilité des critères sociaux et environnementaux et en donnant de nouveaux droits et pouvoirs aux salariés et aux citoyens. Cela suppose aussi la maîtrise démocratique des circuits de financement de l’économie.

Nous voyons ici combien il importe de redonner sens à un projet collectif capable d’offrir à notre jeunesse d’autres perspectives que l’austérité et le déclin.

Proposer un pacte républicain est le troisième enjeu. Notre société est, aujourd’hui, sous tension, en quête de sens, vous l’avez dit, monsieur le Premier ministre, et incertaine de ses valeurs communes.

Cette crise identitaire est d’abord une crise de l’égalité. Les inégalités sociales et territoriales continuent de structurer une société incapable de conjuguer le respect du singulier et la définition du commun. L’atomisation et le cloisonnement de la communauté nationale ont engendré une citoyenneté à plusieurs vitesses dont l’inégalité sociale, davantage que l’hétérogénéité culturelle des populations, demeure la matrice. La pauvreté, la relégation, le sentiment d’injustice conduisent à cultiver les divisions et les antagonismes qui sapent toujours un peu plus le sentiment d’appartenance à une « communauté commune ». (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

Au dévoiement des valeurs républicaines, nous devons donc, plus que jamais, opposer les valeurs de solidarité, de démocratie et de cohésion sociale. Dans ce combat, notre pays ne peut ni ne doit craindre ou mépriser l’immense apport humain et matériel que constitue la présence des immigrés en France. Il faut réaffirmer que l’immigration n’est pas un problème et refuser la ghettoïsation de la société, les processus de relégation sociale et territoriale, combattre l’obsession du refoulement des étrangers, rejeter la stigmatisation des personnes à raison de leur appartenance à des communautés particulières.

Il faut sortir des calculs à courte vue dictant les postures politiciennes. L’enjeu n’est pas le score aux prochaines élections de telle ou telle formation politique ou de telle ou telle personnalité. L’enjeu, c’est la France. L’enjeu, c’est l’Europe. L’enjeu, c’est leurs peuples. C’est pourquoi nous avons été, depuis le début de cette législature, porteurs de propositions ambitieuses. Et nous continuerons à travailler, avec tous ceux qui le souhaitent, à la construction d’une vraie politique de gauche.

Monsieur le Premier ministre, nous regrettons que votre feuille de route s’inscrive dans la continuité des erreurs commises jusqu’alors. Augmentation de la fiscalité indirecte, flexibilisation du marché du travail, réduction à marche forcée des déficits publics, baisse massive des cotisations : ce ne sont pas là des solutions à la crise. Nous pensons au contraire que ces mesures ne feront qu’entretenir la crise et en aggraver les conséquences désastreuses pour nos concitoyens.

En conséquence, et en toute logique, nous ne voterons pas la confiance à votre gouvernement. (Exclamations sur quelques bancs du groupe SRC.) Ce que nous proposons à la majorité et à nos concitoyens qui voient s’accumuler les difficultés, c’est la construction d’une alternative pour porter une véritable politique de transformation sociale, une véritable politique de gauche. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

19/05/2012

LEGISLATIVE PREMIERE CIRCONSCRIPTION DE L'ESSONNE : QUATORZE CANDIDATS !

fglegislative.jpgSur la première circonscription de l’Essonne qui regroupe les villes d’Evry, Corbeil, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses et Villabé 28 candidats sont officiellement recensés., dont 14 titulaires et 14 suppléants.

Ulysse Rabaté collaborateur du conseil général de l’Essonne, habitant de Corbeil, 25 ans, et Elise Yagmur secrétaire administrative, mère de 2 enfants, conseillère municipale et habitante d’Evry défendront les couleurs du Front de Gauche, et son programme l’Humain d’Abord.

Parmi les autres candidats, Cristela De Oliveira maire adjointe de Corbeil, UMP sera la candidate de la Droite officielle. Manuel Valls député sortant, Maire d’Evry, et actuellement ministre de l’intérieur, représentera le PS. Danielle Valéro, Maire adjointe d’Evry sera la candidate écologiste.

Autres candidats : Arnaud Vivrel (Solidarité et progrès), Marianne Srhir (Debout la République) Conseillère municipale de Yerres, Christine Danquigny (POI), syndicaliste, Mohamed Chabbi (sans étiquette), communautaire, Fadhel Mahbouli (alliance écologiste indépendante), ancien adjoint de Corbeil (Nouveau Centre) au développement social, Morvan Prévot (dvg) du Parti Pirate qui n'aura pas de bulletins de vote, les seuls disponibles seront à télécharger, Jean Camonin (LO), conseiller municipal à Corbeil et qui travaille à la SECMA, Jean-Pierre Bray (FN), ex UMP, habite Saintry, directeur général de la SECIM (filiale du groupe Holder), et Francis Couvidat, conseiller municipal d’Evry et qui représentera le NPA.

Les enjeux essentiels de ces élections législative sont ceux d’avoir un Front de Gauche pouvant disposer d’un fort groupe à l’assemblée nationale, et d’obtenir un maximum de suffrages permettant une vraie politique sociale et économique ancrée à gauche au service et pour tous.

18/01/2008

EVRY MUNICIPALE : PRESENTATION DE LA LISTE D’UNION DE LA GAUCHE

fa75c9ef4d5a9f3e32573a0f43c3ccc2.jpgDevant plus de 500 personnes Manuel Valls a présenté son programme et sa liste intitulée "Evry, un avenir pour chacun" rassemblant tous les Partis de la Gauche (PS, Radicaux, Verts, MDC, PCF et personnalités).

Il a longuement présenté le bilan de la liste sortante, et ses propositions pour améliorer la vie quotidienne des habitants, l’aide à insertion professionnelle, la création d’un passeport pour la « liberté » pour les jeunes.

Plusieurs propositions des communistes ont été reprises dans ce programme comme la création d’un « foyer » pour les personnes âgée supplémentaire, la création d’un conseil économique et social à l’échelle de la communauté d’agglomération, le droit de vote aux élections des immigrés, y compris ceux ne venant pas de la CEE, la valorisation du service public comme élément essentiel de la cohésion sociale, le renforcement de la démocratie participative avec le doublement du fond d’investissement des quartiers attribué aux 8 conseils de quartier, l’implantation de Maisons médicales et l’affirmation du rôle du Centre de santé pour garantir l’accès de soins de qualité à tous et à tout temps, la création d’un espace habitats afin d’aider les copropriétés en difficultés, les associations de locataires et de propriétaires, l’aide juridique…

Les communistes par contre on émis une sérieuse réserve sur un point de ce programme qui propose l’armement de la police municipale, même si par ailleurs ils considèrent que le droit à la « vie paisible de chacun » doit être garanti en particulier en renforçant la prévention et en proposant la création de postes de travailleurs sociaux et un antenne psychiatrique.

Elise Yagmur (sur la photo), est intervenue à l’occasion de la présentation de la liste au nom des quatre candidats communistes ( Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Pigaglio Christian et Elise Yagmur) en indiquant particulièrement « élus convaincus, soyez sûrs que nous seront vigilants et combatifs pour une meilleure qualité de vie » et en concluant « le peuple fait le pays et le vote la démocratie ».

 

POUR DECOUVRIR UN REPORTAGE VIDEO SUR LA PRESENTATION DU PROGRAMME ET DE L'EQUIPE MUNICIPALE, CLIQUEZ ICI

16:20 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Evry, programme nunicipal, PCF, PS, Verts, Manuel Valls, Elise Yagmur | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/09/2007

Manuel Valls contre les droits des salariés et contre le socialisme !


565e36ddae1cffac46dc928ba8c04a30.jpgRetraites : Valls souhaite de profonds changements de la vision du PS

de Gérard Filoche

PARIS (AFP) - Le député socialiste Manuel Valls souhaite de profonds changements dans la position du Parti socialiste sur les retraites et les 35 heures et se prononce pour l’allogement de la durée des cotisations et la fin des régimes spéciaux dans un entretien publié lundi dans Les Echos.

Le député-maire d’Evry estime que le PS "doit se battre avec les partenaires sociaux pour préserver le système de retraites par répartition". Mais pour cela il faut "dire la vérité aux français : L’allongement de la durée de vie rend inéluctable la hausse du nombre d’années de cotisations et les régimes spéciaux doivent être alignés sur le régime général".

Manuel Valls dit des choses auxquelles il n’a pas réfléchi et ne connaît rien, ça va contre nos syndicats, ça fait mal à la gauche, ça fait mal aux socialistes, ça fait le jeu de Sarkozy et Fillon.

Allonger la durée de cotisations alors que les Français du “réel” travaillent en moyenne 37 annuités est une pure arnaque : cela revient à leur demander se sauter à la perche sans perche ! Cela revient a leur imposer une retraite misérable et à les pousser, pour ceux qui peuvent, dans les bras des fonds de pension ! Quant aux régimes spéciaux, il ne faut pas les supprimer (ils ne coûtent rien ils ne prennent rien a personne !) il faut les élargir et les adapter à d’autres métiers ou souffrances et spécificités du travail l’exigent : dans le bâtiment, l’agriculture, la restauration, le transport... Dans ces métiers, à partir de 55 ans nombre de travailleurs sont usés et ont une espérance de vie limitée. Apres 55 ans, dans un cas sur 5, les salariés deviennent malades à cause du travail ! Gérard Filoche CN du PS

A propos des 35 heures, M. Valls estime que leur généralisation ne lui "semble plus adaptée". "S’il y a besoin d’augmenter la durée du travail dans certains secteurs (...) nous devons pouvoir le faire par la négociation". Il faut tourner la page des 35 heures et penser la durée du travail sur toute une vie".

Là, Manuel Valls devrait retourner à l’école élémentaire du droit du travail avant de parler : il n’y a pas besoin de généraliser les 35 h, elles le sont ! Les 35 h sont la loi pour toutes et tous : tout le monde, 100 % des salariés dépendent des 35 h hebdomadaires égales et de la mensualisation à 151 h 66. C’est la base de tout calcul, pour les temps partiels, pour les heures supplémentaires, pour le Smic, pour les salaires mensualisés, pour les grilles de salaires.

Je le répète : il faut être ignare en droit du travail pour dire qu’il faut généraliser des 35 h déjà généralisées.

A moins de vouloir mentir, dissimuler d’autres intentions comme celle de céder au Medef pour abandonner non pas les 35 h mais toute durée légale du travail tout Smic mensualisé, toute référence de seuil pour les heures supplémentaires... Quand à la durée du travail sur toute la vie, quelle c... ! Quiconque mettra un doigt dans la destruction de 120 ans de droit du travail, mettant de coté maladies, accidents de la vie, droit hebdomadaire, mensuel annuel devra s’inscrire non dans un Parti socialiste, mais dans un parti d’extrême droite, car même dans les pays libéraux, néo libéraux, les syndicats, les salariés se battent pour une durée légale hebdomadaire, un Smic, des garanties resserrées et fortes au jour le jour pour leurs contrats ! Gérard Filoche, CN du PS

Concernant l’entreprise, le député socialiste veut la mettre "au coeur du projet" socialiste, "notamment les PME car ce sont surtout elles qui créent de la richesse".

Lorsque la croissance fut au maxima, plus forte que les autres pays, en l’an 2000, sous la gauche, ce sont les grandes entreprises qui ont recréé de l’emploi et non les petites, lesquelles ne le créent hélas, le plus souvent que par externalisation artificielle...



De : Gérard Filoche
lundi 10 septembre 2007

Article diffusée par Bellacio

15:05 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraires, régimes spéciaux, Manuel Valls | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!