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22/09/2016

Christophe Caresche à l'inspection générale du logement : « manoeuvre politicienne »

caresch_1.gifSelon Le Parisien, Christophe Caresche, actuellement député de la 18e circonscription de Paris, se verrait nommer à l'inspection générale du logement. Il s'agit en réalité d'un petit jeu de chaises musicales pathétique. L'objectif de cette manoeuvre politicienne : céder sa place de député à Mme El Khomri tout en récupérant pour lui-même un poste bien confortable.

Ces méthodes sont d'un autre âge. Elles contribuent à dégrader encore un peu plus l'image de la politique auprès de nos concitoyens. Il est d'ailleurs assez amusant que ceux qui prônent matin, midi et soir la flexibilité du marché du travail sont les premiers à se chercher un parachute pour éviter toute prise de risque.

Sur le fond, cette nomination n'augurerait rien de bon. En effet, après avoir fait campagne en 2012 en défendant l'encadrement des loyers, M. Caresche a été l'un des premiers à monter au créneau pour proposer le détricotage de la loi ALUR.

Ian Brossat, responsable nationale du PCF aux questions du logement

23/05/2015

Déclaration de Pierre Laurent à propos du résultat sur le vote des motions du PS

ps.jpgLe PS a une nouvelle majorité. Elle est nette, j'en prends acte, mais elle est aussi hétéroclite et affaiblie. Il y a dans le résultat des votes une mauvaise et une bonne nouvelle.

La mauvaise, c'est l'encouragement donné à la politique social-libérale gouvernementale. Le couple exécutif Hollande-Valls va utiliser ce vote comme un feu vert pour amplifier des choix néfastes pour la gauche et pour notre peuple. La bonne, c'est que des dizaines de milliers de socialistes contestent ces choix.

Le PS reconnaît la perte de 40 000 adhérents depuis 2012, et environ 15 000 votants en moins. Le résultat de la motion majoritaire est de plus de 15 points inférieur à celui de 2012. Les motions d'opposition progressent. Je continuerai à appeler tous les socialistes qui veulent d'autres choix à joindre leurs forces aux nôtres pour reconstruire un nouveau projet de gauche alternatif aux choix Valls-Hollande.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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13:35 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps, résultats, pcf, pierre laurent | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/01/2015

Pour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macron

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Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.

Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.

La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.

Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

06/10/2014

Pierre Laurent : « Le rassemblement sur des choix antiaustérité doit démarrer maintenant »

laurenthamon1.jpg

Les adresses du secrétaire national du PCF aux militants socialistes ont été à nouveau chaleureusement applaudies, ce week-end, dans les assemblées des Landes et de l’Essonne.

Week-end chargé pour le secrétaire national du PCF. Dans l’Essonne, samedi, Pierre Laurent a été reçu par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel aux travaux de Maintenant la gauche. Et dans les Landes, dimanche, il a participé à ceux de l’autre courant de l’aile gauche du PS, Un monde d’avance.

À chaque fois, les militants socialistes lui font le même accueil, qui ne se dément pas depuis son allocution à l’université d’été du PS à La Rochelle, fin août. Ses interventions, qui en appellent au rassemblement sans préalable de tous ceux qui ne se résignent pas à la politique conduite par François Hollande et qui veulent renouer avec l’aspiration majoritaire de ceux qui l’ont élu en 2012, sont saluées par de longs applaudissements. « Dans le contexte politique actuel, l’eau monte très vite, et on ne peut pas rester au milieu du gué, ce ne serait pas responsable.

La politique du gouvernement Hollande-Valls nous conduit dans une impasse dramatique et tous les voyants sont dans le rouge, leur a-t-il déclaré ce week-end. Les forces existent à gauche, et nous ne pouvons pas attendre une inflexion qui n’est pas à l’ordre du jour pour ceux qui nous gouvernent. Le rassemblement de la gauche sera possible seulement sur des choix antiaustérité.

C’est l’urgence d’une construction qui doit démarrer maintenant. Pas un rassemblement de circonstance mais au long cours. Voilà le chantier qui est maintenant devant nous », à ouvrir sans « ultimatums » ni « raccourcis ». Un discours qui répond à une attente indéniable chez les militants socialistes. Pour les déçus de Hollande, éclatés entre différents courants ou sensibilités, le dirigeant du PCF est « le trait d’union entre les gauches », ose un membre de Maintenant la gauche. « Pierre Laurent a plus de chances d’être applaudi par des socialistes que ce que disent un Moscovici ou un Valls », observe le leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel.

Le secrétaire national du PCF a avancé plusieurs propositions, comme « la mise en œuvre de baisses ciblées de la TVA ». « Il faut en finir aussi avec cette critique de la dépense publique, qui est le discours habituel de la droite », a dénoncé Pierre Laurent, qui a fustigé « les 40 milliards du Cice » comme « le plus gros gâchis de fonds publics qui n’ait jamais été organisé ». Lui aussi estime « que le temps est venu d’une VIe République, qui doit être sociale et donner des droits nouveaux aux salariés ». Un discours applaudi, à chaque fois, debout, dans l’Essonne comme dans les Landes.

Compte rendu, l'Humanité : http://www.humanite.fr/pierre-laurent-le-rassemblement-su...

01/09/2014

PIERRE LAURENT : RENDRE CREDIBLE UNE ALTERNATIVE A GAUCHE !

laurentcp.jpgPierre Laurent avait prévenu dans l'Humanité et dans le Monde, il irait à La Rochelle pour "pour tenir aux socialistes, abasourdis par le spectacle de ce début de semaine, un langage de vérité" . Il a tenu parole.

Lors de la séance plénière de l'Université d'été du parti socialiste à laquelle étaient conviés l'ensemble des dirigeants de la gauche, du radical Jean-Michel Baylet, en passant par l'écologiste Emmanuelle Cosse, l'ex-communiste Robert Hue, le chevénementiste Jean-Luc Laurent et l'écolocentriste Jean-Luc Bennahmias, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF n'a pas mâché ses mots : "Depuis quand la seule feuille de route de la gauche est celle du Medef et des promoteurs immobiliers ? (…) Est-ce à Pierre Gattaz de nous aider à penser le monde de demain ?" a-t-il- interpeller. Le Secrétaire national du PCF a parlé clair à l'assistance socialiste : "La politique du nouveau gouvernement conduit par Manuel Valls est une voie sans issue". Et d'insister : "Le contrat de 2012 a été rogné jour après jour. Aujourd'hui, il n'est pas rogné bout par bout, il vient d'être déchiré cette semaine devant les Français".

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe-Écologie Les Verts (EELV) qui lui a succèdé à la tribune a également averti la salle qui clamait "unité, unité, unité" après le discours de Pierre Laurent : "Si c'est pour défendre un programme social-libéral à la fin, je ne vois pas pourquoi faire l'unité (.../...) En revanche, nous serons toujours présents pour appliquer le programme de 2012".
 
Surtout, la numéro un des Verts consacre une bonne partie des dix minutes de son intervention à défendre la loi Alur, portée par sa collègue Cécile Duflot et retoquée par le gouvernement la veille. "Les annonces d'hier sur le logement m'ont mises extrêmement en colère, lance-t-elle. Camarades, vous devez empêcher que la loi Alur soit détricotée". 
 
Un message que la maire de Lille, à sa façon, Martine Aubry avait devancé, en taclant Manuels Valls dans un communiqué : "Paris n'est pas la seule ville de France à avoir besoin d'une régulation de ses loyers ...:... Comme Paris, Lille a besoin d'une régulation de ses loyers. La loi Alur le permet", martèle Martine Aubry, qui rappelle que cette mesure de la loi Alur constituait "l'engagement 22 de François Hollande" pendant la campagne.

Compte rendu L'Humanité: http://www.humanite.fr/pierre-laurent-la-rochellele-contr...

20/05/2014

Qui vote quoi au Parlement européen ?

parlement-strasbourg.jpg

L’Humanité a sélectionné une dizaine de votes au Parlement européen, qui montrent quels sont les députés français qui plient face 
aux mesures d’austérité, ceux qui luttent contre les privatisations 
ou encore ceux qui promeuvent les droits des femmes.

C’est peu dire que l’Union européenne souffre d’un déficit démocratique, qui approfondit au fil des années le divorce entre les dirigeants européens et les peuples contraints de subir des politiques d’austérité, entraînés dans une spirale de dégradation des systèmes sociaux au nom de la concurrence libre et non faussée, pierre angulaire du libéralisme.

Dans cette construction déprimante, seul le Parlement européen est une institution élue. Si ses pouvoirs sont insuffisants face à la Commission et au Conseil, il peut être un levier de résistance pour les salariés, les syndicats, les associations progressistes.

L’examen des arguments et des votes des députés européens montre qu’au-delà des variations de majorité sur tel ou tel texte, entre les socialistes, les Verts, le Front de gauche, en dépit des manœuvres démagogiques du FN, des clivages de fond s’expriment et des reculs peuvent être imposés aux logiques libérales, dans ce Parlement dominé jusqu’à présent par la droite.

Le Parlement européen est une institution incontournable. Avec le Conseil (les États), il vote les lois (directives, règlements, etc.) proposées par la Commission. Il approuve aussi le budget. Ces cinq dernières années ont été marquées par des politiques d’austérité. L’analyse des votes des élus français montre que seuls les élus Front de gauche ont systématiquement refusé les mesures, parfois unis avec des socialistes français et Verts hésitants.

1. Le semestre européen : les États sous tutelle

Six-pack (Rapport Ferreira) (28/9/2011)

  • Pour : PS, Verts, Modem, UMP 
  • Contre : FG, FN

Two-pack (12/3/2013)

  • Pour : PS, Verts, Modem, UMP 
  • Contre : FG, FN

Sur le dernier mandat, la Commission et le Conseil se sont arrogé un pouvoir d’intrusion dans l’élaboration des budgets des États membres. Pour que ces derniers respectent un objectif de réduction des déficits, mais aussi pour qu’ils mènent les sacro-saintes réformes structurelles (report de l’âge de départ en retraite, compression du coût du travail). Quels sont leurs outils ? Le semestre européen. Comment fonctionne-t-il ? En mars, inspirés par la Commission, les États adoptent des objectifs économiques. Sur cette base, chaque pays doit remettre sa copie : rédiger un « programme national de réforme ». Celui-ci sera ensuite assorti de « recommandations » de la Commission. Munies de celles-ci, les États doivent rédiger leurs budgets, qui pourront être amendés par la Commission en fin d’année. Cette évolution a été rendue possible par le vote de deux paquets de règlements et directives, dits 6-pack et 2-pack, approuvés par le Parlement. À gauche, seul le Front de gauche s’y est fermement opposé. Lors du vote du 6-pack, les socialistes ont voté pour l’un des rapports, contre quatre autres, et s’est abstenu sur le dernier. Ils estimaient « déséquilibré » le rapport entre prévention et sanction à l’encontre des États. Cela n’a pas embarrassé les Verts, qui ont voté trois des six rapports. La droite a, elle, approuvé tous les textes. L’édifice du 6-pack n’a été achevé qu’en mars 2013, avec l’adoption du 2-pack. Entre-temps, François Hollande était devenu locataire de l’Élysée. La délégation socialiste française a voté l’ensemble des deux textes.

2. Grand marché transatlantique

Résolution sur les relations commerciales avec les États-Unis (23/10/2012)

  • Pour : PS, Modem, UMP 
  • Contre : FG, Verts, FN

Ouverture de négociations pour un accord de libre-échange (23/5/2013)

  • Pour : UMP
  • Contre : FG, Verts, FN
  • Abstention : PS, Modem

Le prochain Parlement aura à approuver ou non le TTIP, l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’UE, aujourd’hui en négociation. Celui-ci mettra à mal les droits de douane, harmonisera les règles sanitaires et environnementales. Il laissera la main libre aux multinationales pour traîner devant des tribunaux privés les États qui font obstacle à leurs investissements. Le 23 mai, le Parlement a autorisé la Commission à ouvrir ces négociations. Seule l’UMP a voté pour. Le PS et le Modem se sont abstenus – avec quelques votes contre dans leurs rangs –, influencés par la mobilisation citoyenne. Six mois plus tôt (octobre 2013), il votaient encore pour une résolution souhaitant plus de libre-échange entre les deux puissances.

Le lien UE-USA irrigue plusieurs autres rapports. Ainsi, un texte sur l’avenir de l’industrie sidérurgique – qui prône le salut par la concurrence – souligne « l’importance et l’opportunité d’un partenariat transatlantique ». Il a été voté par les socialistes, l’UMP et le FN.

Les libertés publiques sont en jeu. Le Parlement a autorisé – sous conditions – le transfert généralisé de données bancaires des Européens aux États-Unis (Swift) « dans le cadre de la coopération antiterroriste » grâce aux voix des socialistes, du Modem et de l’UMP.

3. Ouverture du rail à la concurrence

Quatrième paquet ferroviaire – Rapport Khadraoui

  • Pour : PS, Modem
  • Contre : FG, Verts, FN
  • Abstention : UMP

Le rapport Khadraoui fait partie des deux textes phares du quatrième paquet ferroviaire, soit de la libéralisation totale d’ici à décembre 2022 du trafic passager. Ce rapport renforce la séparation des entreprises entre celles qui sont gestionnaires de réseau et celles qui sont chargées du transport. D’autres textes de ce paquet, plus libéraux encore, ont vu les députés socialistes voter contre. Quant au FN, il a voté contre l’ensemble des six textes du quatrième paquet ferroviaire mais n’a soutenu aucune initiative syndicale à ce sujet. Rappelons que le FN a voté pour le deuxième paquet ferroviaire en 2004. Et que le troisième, en 2007, avait eu l’aval de Jean-Marie Le Pen. Marine Le Pen s’était abstenue.

4. Détachement des travailleurs

Directive d’exécution de la directive détachement des travailleurs de 2006 (16/4/2014)

  • Pour : PS, Verts, Modem, UMP
  • Contre : FG
  • Abstention : FN

L’ambition de ce texte était, pour la Commission et les gouvernements de lutter contre le dumping social, en obligeant les donneurs d’ordres à être responsables du respect du droit du travail dans la sous-traitance, quand celle-ci emploie des travailleurs détachés (sous contrat étranger). Ce texte ne le prévoit finalement que pour le bâtiment. Quelques contrôles supplémentaires sont autorisés. Cette directive est une occasion manquée de lutter contre le dumping. Seul le Front de gauche a voté contre. Marine Le Pen, qui clame haut et fort que, « renforcée ou non, la directive sur le détachement des travailleurs est une bombe à fragmentation sociale terrifiante », s’est abstenue, à l’image du reste des élus FN.

5. Revenu minimum européen

Amendement pour un revenu minimum dans tous les pays (20/12/2010)

  • Pour : FG, PS, Verts, Modem
  • Contre : UMP
  • Abstention : FN

Il y a quatre ans, la communiste portugaise Ilda Figueiredo présentait un rapport – adopté – qui montrait combien un revenu minimum participe de la lutte contre la pauvreté. Elle a tenté de déposer un amendement réclamant une directive-cadre enjoignant « sur la base de critères communs » chaque pays à instaurer un tel revenu. L’amendement est rejeté, grâce à l’UMP et au FN.

6. Droits des femmes

Amendement portant à vingt semaines le congé maternité (20/10/2010)

  • Pour : FG, PS, Verts
  • Contre : Modem, UMP, FN

Rapport sur la santé et les droits sexuels et génésiques (10/12/2013)

  • Pour : FG, PS, Verts, Modem
  • Contre : UMP, FN
    Rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’UE en 2012 (11/3/2014)
  • Pour : FG, PS, Modem
  • Contre : UMP, FN
  • Abstention : Verts

Les droits des femmes, et, particulièrement, celui à disposer de leur corps, sont un des points les plus clivants à Strasbourg. Sur ces questions, on observe un clivage gauche-droite absent en matière économique. Ainsi, en 2010, l’amendement visant à porter de 14 à 20 semaines le congé maternité a été adopté grâce à une alliance entre gauche et libéraux. Le texte – qui invite aussi à instaurer un congé paternité – attend toujours sur la table du Conseil (des États), d’être approuvé. D’autres rapports ont fait débat. Le rapport Estrela (2013), qui prévoyait la reconnaissance du droit à l’avortement, a été repoussé au moyen d’une « motion alternative », la droite estimant que ces questions sont du ressort des États. Enfin, le rapport Zuber sur l’égalité hommes-femmes, qui pointait la responsabilité de l’austérité dans l’accroissement des inégalités, a été repoussé de justesse, du fait du vote contre de l’extrême droite et de la droite, et de l’abstention d’une bonne partie des Verts européens et français. Motif du refus de voter en faveur du rapport ? Celui-ci « invite les États à reconnaître la prostitution comme une forme de violence à l’encontre des femmes et à ne pas la considérer comme un travail, même lorsqu’elle est “volontaire” ». Précisons que les Verts, qu’ils aient voté pour ou se soient abstenus sur le rapport, partagent le contenu du reste de celui-ci.

7. Poussée fédéraliste

Paragraphe sur la ratification des futurs traités (12/12/2013)

  • Pour : PS, Verts, Modem
  • Contre : FG, UMP, FN.

Un rapport sur les problèmes constitutionnels au sein de l’UE, adopté en 2013, montre qui prêche une fuite en avant fédéraliste et qui est réticent. Le vote concernant le paragraphe 83 de ce texte est parlant. Ce passage – qui a été rejeté – invitait à une modification institutionnelle de grande ampleur, afin d’arriver à ce qui suit. Les « révisions futures des traités de l’Union » entreraient en vigueur non plus quand tous les pays les auront ratifiées, mais quand elles l’auront été par « quatre cinquièmes des États membres représentant une majorité de la population de l’UE ». Autrement dit, le traité constitutionnel européen de 2005 aurait pu entrer en vigueur, malgré les votes non des Français et Néerlandais.

8. Véto sur le budget européen 2014-2020

Résolution rejetant le projet de cadre financier pluriannuel 2014-2020 (13/3/2013)

  • Pour : FG, PS, Verts, Modem, UMP 
  • Contre : FN

Début 2013, les États européens présentaient un projet de budget pour les années 2014-2020 en baisse, marqué par les politiques d’austérité. Une résolution, présentée par tous les groupes, hormis ceux souverainistes ou d’extrême droite, est adoptée à 506 voix pour et 161 contre, contraignant le Conseil à revoir sa copie. La deuxième version, toujours à la baisse, est moins grave que la précédente. Elle a été adoptée.

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Ep.24 - Europe : aux urnes citoyens ! par CN-PCF

25/03/2014

MUNICIPALES : RASSEMBLEMENT DE TOUTES LES FORCES DE GAUCHE AU SECOND TOUR !

manif6.jpg"Nous appelons à travailler dans toutes les villes de France au rassemblement de toutes les forces de gauche et à la fusion des listes de gauche pour battre la droite qui risque d'être la première bénéficiaire de cette situation et pour barrer la route à l'élection de tout nouveau maire du Front national", a déclaré le secrétaire national du PCF ce lundi après-midi.

Le parti communiste entend "démasquer le FN qui n'est pas une solution mais un danger pour notre démocratie". Le parti d'extrême droite est "un solution dangereuse pour le pays" et "au niveau municipal, il n'est pas une solution du tout. (...) Ils sont incapables de répondre à la question "quelle est la première mesure que vous prendrez si vous devenez maire?"". Pierre Laurent souligne par ailleurs que "l'opération du Front national qui consiste à se présenter comme hors système, comme cassant la bipolarisation, va sûrement être mise en cause dès cette semaine puisqu'il est annoncé par le FN qu'il soutiendrait dans plusieurs endroits (...) des candidats de droite."

"Rupture avec les politiques d'austérité"

"La situation est inquiétante et dangereuse. Quand on a un FN à ce niveau-là dans le pays, quand on a le risque d'un raz-de-marée de droite (...) l'heure est à prendre ses responsabilités et à tout faire pour dimanche prochain stopper cette hémorragie au détriment de la gauche", a déclaré Pierre Laurent. "Nous le ferons en portant le message (...) de la nécessité d'un changement de politique national et d'une rupture avec les politiques d'austérité", selon lui. "J'ai entendu Harlem Désir disant que la règle devait être le rassemblement de gauche derrière la liste arrivée en tête, pour nous cette règle doit s'appliquer partout et notamment en Seine-Saint-Denis", a-t-il précisé.

En Seine-Saint-Denis, le PS a présenté dans plusieurs villes des candidats face à un maire PCF sortant.

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S.G. pour l'Humanité