03/10/2012
100 économistes contre le Traité budgétaire d'austérité
Le Monde a publié mardi une tribune de plus de 100 économistes prenant position contre le traité européen dit TSCG. Problème, elle a été amputée de deux passages et de certains signataires PCF pourtant mis en avant. En voici donc l’intégralité, accompagnée de tous les signataires, avec en gras les passages coupés par le quotidien du soir.
L’austérité aggrave la crise, non au Traité budgétaire européen !
Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.
La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des États lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux États pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.
François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Élisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.
En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs États membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.
Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les États des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.
Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’œuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.
Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en œuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.
Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Ce texte n’engage que ses signataires :
Louis Adam, commissaire aux comptes,
Matthieu Agostini, expert RSE,
Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,
Daniel Bachet, professeur, Université d’Évry,
Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement,
Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,
Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Étienne,
Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen,
Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Jacques Berthelot, INP Toulouse,
Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,
Pierre Bitoun, INRA,
Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,
Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,
François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,
Serge Bornet, agrégé SES,
Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,
Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,
Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris
Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Pierre Causse, économiste,
David Cayla maître de conférences, Université d’Angers,
Christian Celdran, administrateur civil honoraire,
Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,
Christian Corneliau, économiste, EHESS,
Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,
Jacques Cossart, économiste,
Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,
Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille
Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,
Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,
Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
Jean-Marc Durand, économiste,
Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,
David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,
Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,
Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,
Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,
Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,
Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,
Véronique Gallais, économiste,
Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,
Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,
Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse,
Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1
Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne,
Alain Guéry, Histoire économique, CNRS
Bernard Guibert, économiste-statisticien,
Hector Guillen-Romo, université Paris 8,
Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,
Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Michel Husson, économiste,
Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,
Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1
Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8
Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,
Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,
Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine
Robert Kissous, statisticien économiste,
Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,
Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,
Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,
Catherine Lebrun, économiste,
Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,
Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers
Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,
Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,
Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne
Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,
Marc Mangenot, économiste,
Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII,
Christiane Marty, économiste,
Pierre Mascomère, actuaire,
Gustave Massiah, économiste,
Antoine Math, économiste,
Thierry Méot, statisticien-économiste,
Nicolas Meunier, économiste,
Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1
Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,
Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
François Morin, professeur, Université Toulouse 1,
Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,
Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental
André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,
Fabienne Orsi, IRD,
Gilles Orzoni, économiste,
Bernard Paranque, économiste, euromed management,
Pascal Petit, économiste, université Paris 13,
Henry Philipson, économiste,
Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,
Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,
Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1
Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims,
Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,
Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,
Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,
Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,
Jean-Marie Roux, économiste,
Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,
Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,
Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,
Bernard Sujobert, statisticien-économiste,
Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,
Bernard Teper, économiste,
Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,
Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,
Sébastien Villemot, économiste,
Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée,
22:34 Publié dans ACTUALITES, Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : union européenne, pcf, austérité, dette publique, règle d'or, pacte budgétaire européen, traité budgétaire européen, tscg | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
30/09/2012
PIERRE LAURENT : L'AUSTERITE MENE A UNE IMPASSE
Vous appartenez à la majorité et vous manifestez dans la rue. Quel est le sens de votre action ?
« Nous refusons la ratification du traité budgétaire européen signé par Nicolas Sarkozy en mars dernier. Pour nous, il est caduc avec le changement de majorité. Nous sommes les dépositaires de l’engagement de François Hollande de le renégocier. »
François Hollande a obtenu qu’y soit ajouté un pacte de croissance, ce n’est pas suffisant ?
« Le pacte de croissance n’a pas la force juridique de contrecarrer le traité. Il n’est qu’une annexe sans valeur contraignante ! Par ailleurs, il porte sur des sommes très faibles qui n’ont rien à voir avec ce qui est nécessaire. Si nous voulons qu’une politique efficace de lutte contre la crise soit menée, il faut rompre avec l’austérité. C’est aux forces de gauche de le faire. »
Le gouvernement et François Hollande ne sont pas de gauche ?
« Le président Hollande n’a pas le courage de faire ce qu’avait promis le candidat Hollande en disant : “Notre adversaire, c’est la finance.” Nous ne renonçons pas à cet objectif. Nous sommes en train de constituer un front unitaire pour modifier le cap de la politique gouvernementale. En faisant du désendettement l’objectif unique et central dans un moment où il n’y a déjà plus de croissance, l’exécutif enfonce le pays dans la récession et développe les inégalités. L’austérité mène à une impasse. »
Vous allez voter contre le budget ?
« Nous allons batailler pour le modifier. Nous croyons au rôle du Parlement. J’appelle le gouvernement à sortir de son sectarisme. La majorité qui a permis le changement est diverse. Les objectifs d’austérité doivent être revus de manière profonde. »
Vous vous définissez comme l’opposition de gauche à François Hollande ?
L’opposition est un mot qui ne fait pas partie de notre vocabulaire. Il y a une opposition de droite qui cherche à ramener le pays en arrière et au sarkozysme. Nous marchons plutôt devant la gauche pour éclairer les voies d’une politique qui puisse réussir.
Entretien accordé au Bien Public
10:48 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, pacte, gouvernement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/09/2012
« Le fonds de banlieues cofinancé par le Qatar est une aberration ! »
La validation par le gouvernement et le ministre Arnaud Montebourg du principe d’un « fonds banlieues » de 100 millions d’euros cofinancé par le Qatar est une aberration. Et ce ne sont pas les dernières annonces - participation à parité avec l’émirat du Golfe de l'État français et d’investisseurs privés, extension des bénéficiaires du fonds aux « territoires déshérités » au sens large - qui rendent une virginité philosophique, éthique et laïque au projet.
Car ne nous faisons pas d’illusion sur la générosité du mécène qatari qui n’est en réalité qu’une offensive économique et idéologique. Le problème n’est évidemment pas la provenance étrangère de l’argent mais la nature et les intentions du régime « donateur ». Le Qatar est un contre-modèle de démocratie, dirigé par une dynastie qui méprise les droits des femmes et la liberté d'expression.
Il est évident que l’émirat intervient sur une base communautariste et qu’il ne s’intéresse pas aux quartiers populaires par philanthropie mais parce qu'ils concentrent des populations héritières de l'immigration nord-africaine. Et par raccourci de culture musulmane.
En ce sens, la démarche du gouvernement français est contestable d'un point de vue laïque et éthique. Il est par ailleurs illusoire voire insultant de penser qu’une tirelire de 100 millions d’euros peut endiguer le chômage et la précarité dans nos quartiers. Ces populations abandonnées depuis des décennies par les pouvoirs publics n’ont pas besoin d’aumône mais d’un État et de collectivités locales qui refusent l’austérité en se dotant d‘outils efficaces comme une réforme fiscale pour retrouver les capacités financières et politiques d’agir..
Parti communiste Français
18:27 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quatar, balieues, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/09/2012
3 millions de chômeurs : « rompre enfin avec la politique mise en œuvre par Sarkozy »
Le cap des 3 millions de chômeurs, constitue une alerte extrêmement grave. Et encore, ce chiffre ne prend en compte que les personnes n'ayant pas du tout travaillé en France métropolitaine.
Au total, ce sont donc près de 5 millions de salariés privés d'emploi que compte notre pays aujourd'hui, DOM compris.
Ce désastre peut même tourner à la catastrophe si l'on ne rompt pas enfin et définitivement avec la politique mise en œuvre par Sarkozy. Avec la flexicurité et la recherche d'un « compromis historique » sur la baisse du coût du travail et le recul du droit du travail, comme le demande le MEDEF au lieu de sécuriser l'emploi et la formation et de faire reculer les coûts du capital (intérêts, dividendes...), on ne ferait qu'aggraver les difficultés de l'emploi, l'insuffisance des qualifications et la faiblesse de la croissance. Le TSCG, en condamnant à perpétuité les peuples à l'austérité, redoublerait en ce sens.
Les Français, le 6 mai dernier, n'ont pas voté pour cela.
De toute urgence, le gouvernement doit décréter un moratoire sur tous les plans sociaux pour la recherche de solutions alternatives s'appuyant sur les contre-propositions des salariés. Il doit pousser à l'adoption d'une loi sur l'interdiction des licenciements boursiers et accorder aux salariés des pouvoirs nouveaux pour réorienter les choix de gestion.
Il s'agit de mobiliser autrement l'argent des entreprises, des banques, des fonds publics et réorienter la BCE pour une utilisation de la monnaie et du crédit favorisant la création, la sécurisation, la promotion de l'emploi, de la formation et des revenus du travail et de remplacement.
Parti communiste Français
11:44 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, pcf, gouvernement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/09/2012
TOGO - FRANCE: LE PCF ENCOURAGE LES FEMMES TOGOLAISES
Sylvie Jan
Responsable Afrique au secteur relations internationales
Chères Femmes togolaises en marche pour vos droits ! Chères Amies, Chères soeurs,
Nous sommes très attentifs à vos actions menées avec persévérance, ingéniosité et courage pour obtenir le départ de Faure Gnassingbé et des réformes politiques pour l’établissement de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo et contre toutes les discriminations et abus portés à l’encontre des femmes.
Votre "marche rouge" du 20 septembre a connu un réel succès et ce succès prend chaque jour de l'ampleur dans sa diffusion par Internet. Nous mêmes avons eu du bonheur à regarder les vidéos, à vous sentir unies, déterminées, magnifiques de dignité, et cette énergie nous donne aussi du courage puisque nos combats sont, sous plusieurs aspects, communs.
Le fait que les femmes togolaises envahissent les espaces publics pour prendre la parole et faire entendre leur volonté pour les changements poltiques renforce les chances de succès des revendications de la société civile. Nous vous soutenons dans vos revendications et réitèrons notre soutien à la société civile togolaise, au mouvement « Sauvons le Togo» et à la coalition Arc-En-Ciel, aux femmes togolaises dans leur lutte pour une meilleure justice sociale, le respect des droits des femmes, contre l’impunité de Faure Gnassingbé et de son gouvernement, contre les atteintes aux droits humains et la répression.
C’est au peuple togolais de décider de son développement économique, social, environnemental et humain. Nous vous souhaitons dans cette perspective d'alternative politique les meilleurs succès de rassemblements. Bonne continuation ! Bons succès ! Nous sommes avec vous !!! Donnez-nous de vos nouvelles, nous relayerons l'information.
Amitiés solidaires,
Sylvie JAN,
Relations internationales du Parti communiste français
Responsable Afrique
16:09 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : togo, femmes, pcf, afrique | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/09/2012
Le changement, vraiment ?
Nous sommes en septembre, c’est la rentrée et il y a plus de cent jours que le gouvernement de F HOLLANDE est aux affaires et peu de changement, au regard de l'attente et de l'espoir, que l'alternance de mai a suscité…
Si peu pour nos salaires, hormis cette dérisoire augmentation du smic.
Si peu pour les loyers, si ce n’est un vague encadrement des augmentations et encore pas partout.
Bien peu pour le carburant, la dérisoire baisse de quelques centimes, et encore pour quelques mois au mieux, compte à peine. !
Peu,.... sauf pour le traité européen sur l’encadrement des budgets nationaux, qui devait être renégocié absolument !
Mais cela c’était avant l’élection !
Aujourd’hui, il doit être voté et en prime on y rajoutera la règle d’or si importante pour Parisot et le MEDEF.
Les députés de la majorité qui auraient des états d’âmes sont priés de rentrer dans le rang !
Car, bien sur, on ne consultera pas le pays sur un sujet aussi important pour son avenir, alors que selon un sondage CSA/l’Humanité 72% des français veulent un référendum.
Retrouvons nous le :
30 SEPTEMBRE 2012 à Paris.
Pour marcher contre le traité et exiger un REFERENDUM.
(Pour mémoire, le 9 octobre, la CGT, organisera une manifestation nationale pour l'emploi)
Le candidat Hollande avait fustigé cette "finance qui a pris le contrôle de l'économie, de la société et même de nos vies", il est regrettable que le président, désigné par le peuple continue à donner des gages à cette même finance.
Ce qui doit être entendu, c’est le besoin de justice entre les hommes au plan du travail, des salaires, de l’éducation, de la santé, etc…
N’est ce pas cela le vrai changement ?
Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
elus@evry91.pcf.fr
Tribune du Groupe Pcf publié dans le bulletin municipal de Septembre
16:32 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, élus, front de gauche, changement, référendum | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/09/2012
FETE DE l’HUMA 2012 : UN BON CRU !
La fête de l’Humanité 2012 a attiré un public plus nombreux, plus diversifié, plus politique qu’en 2011. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont de très nombreux jeunes, ont pu assister aux nombreux concerts organisés dont la palette a été très multicolore allant de la musique classique, au Jazz, à la variété, au rock.
La présence de Salah Hamouri arraché aux geôles d’Israël, et des représentants de centaines de salariés en lutte a donné un relief particulier de solidarité et de lutte à cette fête.
Patrick Le Hyaric, député Européen, et directeur de l’Humanité, est intervenu pour soutenir ces salariés, indiquer l’importance du rôle de l’Humanité dans ce soutien, et appelé à la grande manifestation parisienne du 30 septembre pour exiger un référendum sur le nouveau pacte européen qui veut imposer l’austérité à vie.
23:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Fête de l'Huma 2012, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête de l'humanité 2012, hamouri, le hyaric, front de gauche, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |