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04/06/2012

EVRY : ELECTION DU NOUVEAU MAIRE - DECLARATION DU GROUPE COMMUNISTE-FRONT DE GAUCHE

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L’élection d’un nouveau maire, n’est pas un acte anodin dans la vie d’une municipalité

Dans une ville comme la nôtre, la charge est considérable et nécessite une présence permanente.

Le non cumul est une mesure de bon sens, nous y sommes attachés.

Il est logique qu’un ministre de la république se consacre pleinement à la lourde tâche qui est la sienne. Nous lui souhaitons bonne route, d’autant que l’attente du pays, après des années de régressions de sa situation économique et sociale, est infinie.

Le groupe majoritaire propose comme c’est la règle Francis Chouat, au poste de Maire, et Pacôme Adjourouvi comme premier maire adjoint. Nous respectons évidemment ce choix et nous voterons en conséquence.

« Tout le monde veut gouverner, personne ne veut être citoyen. Où est-donc la cité » disait St Just.

Le groupe communiste-front de gauche, sera dans la cité, continuera à s’inscrire pleinement dans la majorité municipale et à y assumer les responsabilités qui sont les siennes, attentif, comme toujours, à faire valoir notre différence.

Nous serons citoyens, aux cotés des habitants et nous partagerons leurs luttes, pour protéger leurs emplois, comme à la faculté des métiers, ou leurs droits à une vie de famille même et surtout le dimanche, comme à Evry2, par exemple.

Notre ville ne peut se développer que dans le cadre de sa diversité culturelle et sociale en bannissant tous ghettos, tous communautarismes. C’est le seul choix possible.

Nous continuerons à dire, avec raison, comme l’a démontré un rapport soigneusement occulté par le précédent ministre, que l’internat dit d’excellence ne correspond en rien aux besoins de l’éducation nationale.

 « Le malheur a habituellement deux effets: souvent il éteint toute affection envers les malheureux, et, non moins souvent, il éteint chez les malheureux toute affection envers les autres »

Cela commence à changer, cela n’est déjà plus réellement vrai. La solidarité et le partage reviennent en force dans les préoccupations des français. Frankfurt, Bruxelles ou Wall Streets, n’ont pas à diriger nos vies. Ce pouvoir n’appartient qu’au peuple. Nous devons tous et toutes êtres vigilants et donner à ce mouvement les moyens de s’amplifier, au risque de laisser les portes ouvertes à l’extrémisme « bleu marine ».

Le groupe communiste-front de gauche, veillera avec la même attention au développement et au rayonnement de notre ville et de son agglomération, dans le souci constant de faire de l’humain notre première préoccupation.

Nous resterons des partenaires exigeants, motivés, pour agir et améliorer la vie de nos concitoyens à Evry.

Elise Yagmur pour le groupe des élus communistes

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01/06/2012

INTERNAT D’EXELLENCE : NOUS AVIONS RAISON !

école publique, internat d'excellence, Evry, élus, PcfLes élus communistes et du Front de Gauche au conseil municipal d’Evry mais également au conseil général se sont opposés avec la FCPE, la FSU, les enseignants à la création d’un internat d’excellence au collège du village d’Evry en prenant en compte le coût exorbitant et le peu de résultat pédagogique attendu pour nos enfants. Un rapport ministériel tenu secret et publié aujourd’hui prouve que nous avions raison.

LE RAPPORT

école publique, internat d'excellence, Evry, élus, PcfParmi les dix-sept rapports qui viennent de sortir des placards du ministère, il en est un qui restera particulièrement cruel pour Luc Chatel et consorts : celui sur les internats d’excellence. Lancées en 2008, ces structures voulues par Nicolas Sarkozy étaient censées symboliser pour la droite le concept d’égalité des chances en accueillant des élèves « méritants » de quartiers populaires afin de leur permettre de bénéficier de conditions d’apprentissage optimales.

Une politique d’affichage au coût exorbitant. Comme le souligne le rapport, les douze internats d’excellence ont bénéficié d’un budget de 200 millions d’euros dans la loi de finances rectificative 2010 ! Chaque place en internat d’excellence coûte, hors masse salariale, entre 2 000 et 10 000 euros, selon que l’internat est ou non adossé à un établissement scolaire existant. « La soutenabilité financière est incertaine pour des projets qui exigent des moyens exorbitants du droit commun », souligne entre autres les rapporteurs.

Surtout que ces derniers mettent clairement en doute l’efficacité de ces internats qui ne concernent au final que quelques milliers de jeunes. Il faut dire que – surprise – la part d’élèves boursiers dans ces internats d’excellence n’y est que de… 60 % en moyenne et même de 50 % dans l’établissement pilote de Sourdun ! De plus, le taux d’abandon en cours de route y est très important, ce qui relativise la qualité pédagogique de ces structures : entre 10 et 30 % de l’effectif des internats d’excellence ne termine pas l’année. Notamment en raison de règles de vie ultra-strictes et d’un temps libre « réduit au minimum ».

Que vont devenir ces structures dont Nicolas Sarkozy proposait de doubler le nombre de places d’accueil, en les passant de 10 000 à 20 000 ? « Il est encore trop tôt pour décider de leur sort », explique le ministère.

L. M.

école publique, internat d'excellence, Evry, élus, PcfRAPPEL, COMMUNIQUE DU PCF PUBLIE EN JANVIER 2012

Internat d’excellence à Evry (communiqué)

L'école de la république est d'abord l’école de tous et si un internat dit d'excellence à Evry peut avoir un intérêt, il ne peut exister qu'au sein d’une éducation nationale, priorité de tous et disposant de tous les moyens nécessaires, nous sommes bien loin du compte avec un gouvernement qui a supprimé près de 100 000 postes d’enseignants en 5 ans.

Cet internat dont les élèves seront originaires de 20 collèges du département de lEssonne, concernerait à terme 42 élèves, mais que faire du 43e ; 45e etc.

C'est pourquoi, le groupe communiste du conseil municipal d’Evry, s’interroge avec les parents et les enseignants sur la pertinence d’une telle création dont le coût global sera de 1 680 000 €(40 000 par élève) dont la moitié à la charge du conseil général alors que des moyens financiers et humains manquent cruellement partout.

L’excellence, tous les élèves doivent y avoir droit.

Avec le parti communiste et le front de gauche, construisons une éducation pour tous qui permette aux meilleurs comme au moins bons de sépanouir pleinement.

Evry, le 10 janvier 2012

23/05/2012

Les mauvais procès de Jean-François Copé contre le Front de gauche

fgplaceaupeple.jpgA bout d'arguments, Jean-François Copé s'en est pris ce matin à Jean-Luc Mélenchon auquel il trouve « pas mal de points communs » avec Marine Le Pen.

Faut-il qu'il ne manque pas de souffle pour oser une telle absurdité, lui qui a calqué le programme de l'UMP sur celui du FN pendant la présidentielle.

L'honneur du Front de gauche est de n'avoir pas cédé un pouce de terrain devant l'extrême droite dans une bataille où il n'a guère trouvé d'alliés.

revorobespierre.jpgAutre reproche du dirigeant de la droite : celui de faire l'éloge de Robespierre.

Fidèle défenseur des privilégiés, Jean-François Copé reprend l'antienne de la vieille droite maurassienne cuite et recuite qui n'a jamais accepté la Révolution française et la France de « liberté, égalité, fraternité » née avec elle.

La mémoire de Robespierre, avec sa part d'ombre comme de lumière, n'est pas infamante. « Soyons justes enfin, et ne craignons plus de le dire : Robespierre est l'un des plus grands hommes de l'histoire » écrivait George Sand. Plus de deux siècles après sa mort, vérification est faite que la droite ne s'en remet toujours pas.

Communiqué du Parti communiste français

CE QUE DISAIT CLEMENCEAU DE LA REVOLUTION FRANCAISE

clemenceau.jpgLe député Clémenceau dans un discours légendaire de 1891 à l'Assemblée Nationale affirma: "la Révolution est un bloc" !

Car la Révolution est une suite d'événements continus et indissociables, par conséquent, soit on approuve l'ensemble soit on rejette l'ensemble, mais nous n'avons pas à faire le tri.

 

Notre mini site web sur la révolution française : http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/indexrevo.htm

12/05/2012

Marie-George Buffet : "Rassembler pour que la gauche réussisse"

mgb3.jpgPremières remarques sur le deuxième tour de la présidentielle, sur la nouvelle bataille des législatives, sur les ambitions pour le groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale : entretien avec Marie-George Buffet, membre de l’Exécutif national du PCF, chargée des relations aux élu-e-s et aux institutions, députée de Seine-Saint-Denis.

TON SENTIMENT SUR LE SCRUTIN DU 6 MAI

MARIE-GEORGE BUFFET : D’abord un sentiment de bonheur partagé par une grande majorité de Français. Ce vote met fin à cinq années de régression sociale et démocratique, cinq années d’une image de la France abîmée.

 Du bonheur aussi de voir la mobilisation populaire pour l’élection de François Hollande. On le voit bien dans les quartiers les plus populaires, dans des départements comme la Seine-Saint-Denis : il y a eu une véritable mobilisation, à laquelle les électrices et électeurs du Front de gauche ont contribué largement et formidablement. Quand on regarde les endroits où le Front de gauche avait fait ses meilleurs scores au premier tour avec Jean-Luc Mélenchon, ce sont là aussi où on enregistre les meilleurs scores de François Hollande.

 La dynamique du Front de gauche a vraiment permis d‘arracher la victoire de François Hollande. Je note ensuite une droite présente, on le voit bien quand on regarde la carte de France, ces départements où la droite fait un score élevé, qui dé- note peut-être un report des voix du Front national sur la candidature Sarkozy. On le voit dans le Gard par exemple.

AVEC LES LÉGISLATIVES S’OUVRE UNE NOUVELLE BATAILLE ?

M.-G. B. : Dès dimanche soir sur les plateaux de télévision, la droite a donné à voir son mot d’ordre de campagne : il-ne-faut-pas-que-la-gauche-ait-tous-les-pouvoirs, il faut, dit-elle, des contre-pouvoirs. Bref, la droite ne baisse pas les bras, elle part dans cette campagne des législatives bien sûr en difficulté, mais avec l’envie de garder ses circonscriptions, de se battre. Il faut donc une mobilisation à gauche extrêmement forte.

 L’enjeu, c’est bien sûr une majorité de gauche à l’Assemblée nationale ; et au cœur de cet enjeu, il y a le nombre des députés du Front de gauche qui demain vont être élus, qui vont pouvoir, jour après jour, à l’Assemblée mais aussi dans les mobilisations populaires, sociales, porter le programme « L’humain d’abord », le transformer en autant de lois, autant d’amendements sur les lois gouvernementales pour que, très rapidement, les choses bougent dans le pays.

Par exemple, dès juin-juillet, quelles sont les propositions que le groupe Front de gauche va défendre à l’Assemblée nationale, sur les questions des salaires, du blocage des loyers par exemple ? Quelles sont les premières propositions de loi que ces députés vont défendre avec l’appui populaire à l’Assemblée nationale ?

ON PEUT AVOIR DE GRANDES AMBITIONS POUR LE GROUPE, DISAIS-TU DANS TON INTERVENTION AU CN...

M.-G. B. : Oui, je crois qu’il ne faut pas se mettre « de plafond » dans la tête, pas de limites. Si on a réussi à avoir ce score remarquable avec Jean- Luc Mélenchon, c’est parce que nous avons donné envie, par notre ambi- tion, notre détermination, à la fois sur les contenus et sur la volonté, de faire vraiment bouger la gauche grâce au plus haut résultat possible de notre candidat à la présidentielle.

 Il faut avoir le même état d’esprit pour les législatives, c’est-à-dire qu’il faut viser dans les circonscriptions le meilleur score pour le Front de gauche mais aussi des gains en députés : réélire bien sûr les sortants et gagner de nouveaux sièges à la gauche avec l’élection de députés du Front de gauche.

 Je pense qu’il faut très vite se mettre complètement en campagne, partir à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui ont voté Front de gauche au premier tour, Hollande au second ; leur montrer que la bataille n’est pas terminée : après avoir sorti Sarkozy et élu François Hollande, il faut maintenant se donner les outils humains, les potentiels pour que la gauche réussisse. Mon mot d’ordre de campagne ce sera : rassembler pour que la gauche réussisse.

Propos recueillis par Gérard Streiff pour CommunisteS

10/05/2012

Programme du Front de gauche : « Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique »

pib.jpgLoin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique

Déclaration des économistes du PCF

De prétendus éléments de chiffrage du programme du Front de gauche ont été avancés dans divers journaux, dont « Le Monde ». Très discutables, ils cherchent à accréditer l'idée que ce programme serait irréaliste, voire dangereux.

Ils montrent surtout que leurs auteurs font fi de la nouvelle logique sur laquelle la mise en œuvre de ce programme permettrait d'embrayer, rompant avec les cercles vicieux de la croissance financière et du chômage, à la racine de l'emballement des déficits et des dettes.

On amorcerait, au contraire, les cercle vertueux d'un nouveau type de croissance tirée par la sécurisation et la promotion de l'emploi, de la formation, des revenus du travail et de remplacement et une grande expansion des services publics, en France et dans ses régions, en Europe.

Faisant reculer tous les gâchis de capitaux et écologiques, grâce à l'intervention des salariés et des citoyens pour changer les gestions d'entreprises, elle mobiliserait l'argent des profits, des fonds publics et du crédit bancaire pour réaliser de grands objectifs sociaux et environnementaux novateurs.

Le programme du Front de gauche, jamais cité par « Le Monde », déclare précisément : « Nous proposons que la BCE finance par création monétaire un Fonds de développement social, solidaire et écologique européen ».

Le produit d'achats de titres de dette publique des différents États de la zone euro par la BCE serait, en effet, affecté, en alimentant ce Fonds, pour une expansion des services publics, différenciée suivant les besoins des divers pays, en vue d’une nouvelle croissance sociale, avec des coopérations de solidarité entre les services publics.

De même, il s’agirait de déployer une « nouvelle mission de service public du crédit … au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. » Cela concernerait une baisse sélective très forte des taux d’intérêts jusqu’à zéro (voire négatifs, avec une diminution des remboursements) pour un crédit long aux entreprises, avec des taux d’intérêts d’autant plus abaissés que sont programmés et vérifiés de bons emplois et formations, pour des investissements réels, matériels et de recherche et leur efficacité appuyée sur la combinaison des recherches et des formations hardies.

aaa.jpgCe nouveau crédit pourrait être organisé à plusieurs niveaux, local, national et européen, de façon diversifiée et coordonnée. Ainsi, au niveau local, nous proposons des Fonds régionaux publics pour la prise en charge, par des fonds publics, de tout ou partie des intérêts, pour des crédits favorisant l’emploi et la formation avec des investissements efficaces pour une nouvelle croissance réelle.

Au niveau national, nous proposons l’institution d’un Pôle financier public. Il viserait la mise en réseau des institutions publiques et mutualistes existantes (Caisse des dépôts, Banque Postale, Oseo, Caisses d'épargne, Banques mutualistes) ainsi que certaines nationalisations de banques, comme pour Dexia.

Ce pôle contribuerait à impulser des orientations nouvelles, y compris dans tout le secteur bancaire et financier, avec l’avancée de contrôles publics et de dispositions nouvelles, en liaison avec des soutiens publics possibles de recapitalisation des banques. Outre les incitations au nouveau type de crédit, les mesures porteraient notamment contre les activités spéculatives, y compris par la séparation des banques de dépôts et d’investissement, et elles viseraient à conjuguer croissance réelle efficace et progrès social, avec également des taxations dissuasives et incitatives.

On pourrait encore, pour renforcer le Pôle public et le soutien des baisses sélectives des taux d’intérêt, utiliser une partie des énormes fonds publics, gâchés et poussant aux bas salaires, comme ceux dévolus aux exonérations de cotisations sociales (28 milliards d'euros annuels).

Enfin et surtout, ce nouveau type de crédit pourrait s’appuyer sur un autre financement des banques par la BCE, tout particulièrement pour des crédits à long terme. Cela implique de nouvelles missions prioritaires pour la BCE, pour l’emploi et la croissance réelle, contre la priorité actuelle à l’opposition à l’inflation avec l’objectif principal dit de maintien de la stabilité des prix.

Alors que, déjà, la BCE a dû prêter à 1% sur 3 ans plus de 1000 milliards d'euros aux banques, sans aucune condition de critères visant une relance de la croissance sociale, et alors qu'elle a du prendre 217 milliards d'euros de dette publique de pays européens, ce sont donc plusieurs centaines de milliards d'euros qui seraient rendus disponibles pour l'ensemble des pays européens dont la France.

Ces propositions ambitieuses et réalistes du programme du Front de gauche permettent d'aller au-delà des propositions de F. Hollande et du PS mettant en cause la finance, tout en précisant l'audace nécessaire.

Loin des exercices traditionnels de chiffrage, toujours faux car contredits par les réalités ultérieures, auxquels donnent lieu les élections et qui, aujourd'hui plus que jamais, visent à enfermer la réflexion des citoyens dans le fatalisme face aux contraintes réputées indépassables du capitalisme financier en crise, il s'agit de donner à voir la possibilité d'une autre logique.

Yves Dimicoli, Denis Durand, Frédéric Boccara, membres de la commission économie du PCF

06/05/2012

SARKOZY DEGAGE !

sarko2012.jpgUne victoire qui ouvre un nouvel espoir en France et en Europe (Pierre Laurent)

En élisant aujourd'hui 6 mai, François Hollande président de la République, le peuple de France s'est libéré d'un pouvoir qui l'a méprisé et agressé pendant 5 ans. Je veux dire la joie des communistes qui ont combattu sans relâche Nicolas Sarkozy et sa politique et qui ont œuvré de toutes leurs forces à cette victoire.

Je veux féliciter François Hollande pour son élection. Les femmes et les hommes qui se sont rassemblés sur sa candidature pour infliger à Nicolas Sarkozy la défaite qu'il méritait ont ouvert un nouvel espoir en France, et en Europe.

Je veux remercier les millions d'électrices et d'électeurs du Front de gauche qui ont apporté une contribution décisive à ce résultat. Sans la campagne mobilisatrice menée par le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche avec leur candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans les propositions de notre programme, L'Humain d'abord, sans notre engagement déterminé entre les deux tours, la victoire n'aurait pas été possible. Elle ouvre un nouveau chapitre pour notre pays.

François Hollande est le premier président élu par les électrices et les électeurs de gauche depuis 24 ans.

Il était indispensable de mettre un terme à une présidence au service des privilégiés, prenant systématiquement pour cible le monde du travail, ses droits sociaux et démocratiques, les libertés démocratiques.

Il était indispensable que le co-auteur, avec Angela Merkel, d'un traité européen promettant l'austérité à perpétuité aux peuples et les plein-pouvoirs au capitalisme financier, soit désavoué par son propre peuple.

À tous les peuples d'Europe qui attendaient ce signe de la France, je dis : ensemble, il redevient possible de faire reculer la dictature financière qui nous menace tous ; ensemble, nous pouvons relancer le combat pour une Europe démocratique, une Europe de justice sociale, de développement solidaire et écologique.

Oui, ce 6 mai 2012, nous avons remporté une première bataille capitale. Un président de gauche siège à l'Élysée. La gauche doit sans tarder répondre aux urgences sociales qui n'attendront pas. Des mesures immédiates pour les salaires, pour la relance du pouvoir d'achat, pour la lutte contre le chômage et la renégociation d'un traité européen doivent être prises.

S'ouvre dans le même temps une nouvelle bataille, celle des élections législatives dont va maintenant dépendre la possibilité de maintenir grande ouverte la porte du changement.

Il faut maintenant élire à l'Assemblée nationale une majorité de gauche qui soit à la hauteur de la situation et compte pour cela en son sein les députés prêts à voter les lois sociales et démocratiques sans lesquelles le changement ne sera rien.

Il faut de très nombreux députés qui n'aient pas une seconde d'hésitation pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy et des dix années de droite au pouvoir.

Il faut de très nombreux députés pour reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier, pour mettre en place un pôle public de la banque et du crédit.

Il faut de très nombreux députés favorables au relèvement significatif du SMIC et des salaires, décidés à engager le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, à interdire les licenciements boursiers, à relancer l'emploi industriel et les services publics.

Il faut de très nombreux députés qui aient le courage de soumettre au vote des droits nouveaux pour les salariés du public comme du privé, pour les travailleurs indépendants à l'avenir précaire, pour les jeunes qui méritent mieux que l'apprentissage à vie, pour les femmes dont les salaires sont toujours largement en deçà de ceux de leurs collègues masculins.

Les menaces de la droite et de l'extrême droite pour empêcher ces changements ne sont pas mortes avec la défaite de Nicolas Sarkozy. Leurs candidats aux élections législatives doivent être partout battus, et il faut barrer la route à l'entrée du FN à l'Assemblée nationale. Partout où elle a eu cette possibilité en Europe, l'extrême droite a aggravé les reculs sociaux. Il n'en sera pas ainsi en France, le PCF et ses partenaires du Front de gauche s'y engagent.

laurentpierre.jpgCe soir, j'appelle les candidates et candidats du Front de gauche aux élections législatives à repartir partout au combat pour rassembler autour de ces objectifs l'ensemble des électrices et des électeurs qui ont permis la victoire à l'élection présidentielle.
J'appelle l'ensemble de ces électrices et électeurs, pour garantir le changement, à mettre les candidats du Front de gauche en tête de la gauche dans le maximum de circonscriptions, le 10 juin, et à en élire ensuite le plus grand nombre, le 17 juin prochain.

Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français

01/05/2012

MAI DE LUTTE ET D’ESPOIR : PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS EN FRANCE

mai20121.jpgPlusieurs centaines de milliers de manifestants ont défilé ce premier mai dans près de 300 villes de France. A Paris ils étaient près de 200 000.

La mobilisation était 7 fois supérieure à celle de l'an passé selon les syndicats mais selon aussi les chiffres de la police.

L'intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) organisatrice de ces manifestations étaient en tête de ces défilés avec à Paris les présences de Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Annick Coupé (Solidaires) Bernadette Groison (FSU) et Luc Berille (Unsa).

Les revendications syndicales mises en avant concernaient essentiellement l’emploi, les salaires, les garanties sociales particulièrement mises en cause par Nicolas Sarkozy et son gouvernement.

mai20123.jpgDerrière le carré de tête, des salariés de l'usine PSA d'Aulnay, menacée de fermeture, étaient venus manifester en nombre et en famille.

Comme il est de tradition le premier mai de nombreuses associations féminines, de lutte pour les sans papier, ou internationales s’étaient jointes aux cortèges.

Cette année, à quelques jours du deuxième tour de l’élection présidentielle la présence des militants des partis de gauche était importante.

Le Front de Gauche était représenté notamment par Jean Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Marie George Buffet, et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

premier mai,front de gauche,cgt,pcf,mélenchon,thibaultLe matin dans de nombreux villages et villes de France les militants communistes étaient présents pour vendre le traditionnel muguet « rouge » et également engager le débat pour un vote à gauche dimanche et se débarrasser du président des riches. L’accueil a été particulièrement favorable.