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17/01/2013

Accord sur la flexibilité des salaires et de l'emploi : la porte de droite !

codedutravail4.jpgTriste période que ce début dannée, pour les travailleurs. Le gouvernement, le Medef, la CFDT viennent de réduire à néant des décennies d'acquis, de luttes ouvrières. Honte aux signataires et aux instigateurs. Le changement se transforme en jeu de massacre.

Le texte est une régression fondamentale du droit du travail. Seul le capital se réjouit ! Cet « accord » donne aux sociétés le droit de réduire les salaires en cas de « difficultés » économiques. Par contre personne ne modulera en fonction de nos difficultés notre loyer, le prix du carburant ou nos crédits.

Après avoir touché 20 milliards d'aides publiques, le Medef en veut plus : licencier plus vite, plus facilement, moins cher et sans contrôle. Pour les patrons la sécurité c'est maintenant, malin ou filou ? Ils feront des contrats juste au dessus de la limite de taxation.

Les salariés toujours plus considérés comme variable d’ajustement des choix patronaux continueront ainsi de voire augmenter leur précarité et par la même leur insécurité !

Le Président de la République, alors en campagne, fustigeait la finance, cet adversaire sans visage qui gouverne le monde au détriment de l’économie réelle. Cette analyse est toujours pertinente.

Combien faudra t-il de hausses consécutives du chômage, dont les conséquences sociales sont dramatiques, et celles sur les finances des collectivités considérables, pour changer une politique économique aujourd’hui catastrophique en Europe ?

Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.

evrypcfelus.jpgFace à l’urgence sociale, à la précarité galopante, il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveaux d’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau.

Ttibune publiée par le groupe des élus communistes d'Evry dans le bulletin municipal

16/01/2013

FRONT DE GAUCHE EVRY : MISE AU POINT !

frontdegauche.jpgA l’occasion de la présentation des vœux de quelques militants du Front de Gauche une annonce sur la constitution dune éventuelle liste NPA-Front de Gauche a été faite.

Nous rappelons que le Front de Gauche est composé de plusieurs partis politiques et de personnalités non membres dun parti et que toute décision prise au non de lensemble du Front de Gauche doit lêtre fait à lunanimité de ses composantes, ce qui nest pas le cas.

Les militants communistes dEvry décideront de manière souveraine leurs modalités de participation à loccasion des prochaines élections locales.

Les élus communistes dEvry pour leur part considèrent que dans létat actuel, rien ne justifie un refus de participer à une prochaine liste municipale qui se situerait dans la continuité du travail de léquipe municipale majoritaire aujourdhui à Evry.

Les élus communistes ont voté à 5 reprises le budget présenté par la majorité municipale de gauche et sapprête à renouveler ce vote cette année soutenant ainsi globalement les orientations municipales.

Les élus communistes dans le même temps se sont largement exprimés sur la politique gouvernementale actuelle et ses insuffisances notamment dans les domaines sociaux, économiques, sur lemploi, le pouvoir dachat Ils considèrent également que la baisse des dotations accordée aux collectivités locales est injuste, dangereuse pour la cohésion sociale, lactivité économique et lemploi.

evrypcfelus.jpgLes élus communistes estiment être ainsi cohérent en simpliquant localement au bénéfice des Evryens et cest le sens de leurs participations au sein de la Municipalité, tout en agissant pour mettre en place à léchelle du pays et de lEurope une autre politique véritablement de gauche au service des gens et non des intérêts financiers dune minorité.

Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur

13/01/2013

Lettre ouverte d’A. Chassaigne à celles et ceux qui s’opposent au mariage des couples de même sexe

fgaff4.jpgMadame, Monsieur,

Le projet de loi « ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe » doit être discuté à l’Assemblée nationale à la fin de ce mois. Je le voterai par conviction, en harmonie avec les valeurs que je défends, celles de « l’humain d’abord ».

Ce texte suscite cependant des questionnements sur la reconnaissance de la diversité des modèles familiaux, sur l’intérêt supérieur de l’enfant, et enfin sur le besoin d’un large débat.

Aussi, je me dois de vous faire part de ma réflexion sur ces points fondamentaux. Je souhaite le faire avec franchise, sans faux-fuyant, au risque de choquer des convictions bien ancrées. Evidemment, je m’exprime avec l’objectif de vous convaincre.

Le mariage est un droit, un droit à un projet de vie commune, fondé sur l’amour et le respect de l’autre.

Sur ce point, le projet de loi qui est soumis au débat et au vote des parlementaires revient en fait à lever une discrimination à l’égard d’hommes et de femmes qui vivent leur amour entre personnes du même sexe. Le droit au mariage leur est aujourd’hui refusé au nom d’un modèle familial unique. Je pense que notre République doit permettre de bénéficier sans exclusion des droits sociaux et professionnels ouverts par la législation, dans le respect des valeurs républicaines d’égalité et de protection pour tous. Comment ignorer, notamment, les conséquences d’une séparation ou d’un décès ?

C’est donc d’abord en terme de droits humains que le problème se pose. Le droit civil n’a pas à priver de l’institution du mariage des femmes et des hommes au prétexte que leur choix sexuel n’entre pas dans des normes définies par « l’état de nature » et dans la relation aux fins de procréation. C’est au contraire parce que nous sommes des êtres humains que nous pouvons penser notre sexualité en lien avec un certain nombre de sentiments, et donc choisir et assumer notre orientation sexuelle. Aussi, me paraît-il aujourd’hui indispensable de permettre que des choix de vie différents ne soient pas facteurs d’exclusion et de souffrances intimes. D’autant que c’est aujourd’hui une réalité sociale qui concerne non seulement les couples existants, mais aussi leurs proches, leurs familles respectives, leurs relations sur les lieux de vie et de travail.

Ce projet de loi suscite aussi des oppositions liées à des questionnements sur la filiation et sur les droits des enfants. Je souhaite là-aussi vous livrer ma réflexion.

Tout d’abord vous dire que les nombreuses études effectuées sur le vécu des enfants de couples de même sexe indiquent que ces enfants ne sont ni plus ni moins malheureux, ni plus ni moins équilibrés que des enfants de couples hétérosexuels. Dans ce domaine, je crois que ce qui importe le plus est bien l’amour dont les enfants peuvent être entourés, en lien avec la démarche éducative et la protection à laquelle ils ont droit de la part de leurs parents. Dans un cas comme dans l’autre, permettez-moi de penser que cela ne dépend ni de l’orientation sexuelle de leurs parents, ni d’une présomption de paternité.

Pour lever certaines réticences, je voudrais insister sur le constat que des milliers d’enfants vivent aujourd’hui avec des parents de même sexe. Or, le droit ne leur permet pas d’avoir des parents à part entière. Leur souffrance d’aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir des parents de même sexe, mais bien l’interdiction qui leur est faite d’en avoir avec une reconnaissance sociale. Et s’ils ont à souffrir des regards extérieurs, n’est-ce pas justement parce que la loi ne leur permet pas de vivre à égalité avec les autres enfants ? Pour être des « enfants de plein droit », n’est-ce pas indispensable qu’ils aient des « parents de plein droit » ?

De plus, ce n’est pas le droit au mariage et à l’adoption pour tous qui fera qu’il y aura plus ou moins de couples homosexuels et plus ou moins d’enfants vivant dans ces foyers. Ce que fera la loi, c’est réparer une injustice, une inégalité. Elle lèvera ainsi une cause de souffrance. N’est-ce pas justement le rôle du législateur de construire des règles juridiques qui permettent une plus grande justice sociale et le bonheur du plus grand nombre ?

Par ailleurs, même si certains sujets peuvent paraître plus prioritaires, je dois vous dire ma satisfaction que le débat se soit levé dans le pays sur ce sujet. Certes, c’est un débat difficile. Il peut bousculer notre culture, notre éducation, voire notre croyance religieuse. Mais il est indispensable. Et ce débat est important puisqu’il traite de la capacité de notre société à vivre ensemble en respectant la liberté et la dignité de chaque individu. Il permet aussi d’apprécier le degré de notre civilisation à devenir plus humaine par la pleine égalité de toutes et tous.

La possibilité pour une société d’inventer de nouvelles normes m’apparaît en effet comme un signe de grande santé et non comme une pathologie. Le rôle du législateur est justement de faire évoluer les éléments juridiques essentiels à l’ordre social. Aussi, le droit se renouvelle-t-il avec les réalités sociales, comme cela a été le cas avec, par exemple, la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, l’adoption du PACS en 1999, et toutes les avancées, encore insuffisantes, réalisées pour le droit des femmes (je pense en particulier à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse).

Je suis convaincu aussi que cette évolution constante du droit devra également prendre en compte la question de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples homosexuels féminins. Notre réflexion doit être, toujours, guidée par notre attachement à l’égalité des droits. Mais, sur cette question, il me paraît indispensable de ne pas occulter les interrogations légitimes sur la bioéthique, liées à cette évolution législative.

Le projet de loi du gouvernement a déjà fait l’objet de nombreux débats à l’initiative de la commission des lois de l’Assemblée nationale. Ces débats doivent aussi se développer dans tous les espaces qui peuvent être ouverts dans cet objectif. Je suis, bien évidemment, disponible pour y participer.

Mais, que ce soit au Parlement ou dans la société, je souhaite qu’ils s’accomplissent dans le respect de la pensée de chacune et de chacun, sans diabolisation ni instrumentalisation.

Grâce à de nombreux échanges, j’ai moi-même beaucoup évolué dans mon positionnement au fil des années. Cette prise de conscience personnelle me fait dire que nous pouvons cheminer les uns vers les autres, comme cela s’est fait dans tant de pays du monde. Sans nourrir l’illusion du consensus, je crois en la vertu d’un débat serein qui ne creuse pas des tranchées inutiles.

chassaigne1.jpgAu cœur de cet échange citoyen, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

André CHASSAIGNE, député du Puy de Dôme

09/01/2013

La lutte des classes est un constat

Jérôme Fourquet « En 2013, le vocable de classe sociale n’est pas périmé »

Entretiens, pcf, salaires, inégalités, jérôme fourquet, sondage humanité, classes sociales, lutte des classes, classes populaires, ifop, Au vu du sondage Ifop que l'Humanité publie ce mercredi, la lutte des classes est une réalité bien vivante. N'en déplaise à Jérôme Cahuzac, qui assénait à Jean-Luc Mélenchon lors de leur débat de lundi soir: "La lutte des classes, au fond, ça résume notre réelle divergence. Vous, vous y croyez toujours et moi je n’y ai jamais cru".

Pour le directeur du département opinion de l’Ifop, qui a mené cette étude sur les Français et le lutte des classes, Jérôme Fourquet, « la perception d’une société divisée en classes reste opérante ».

N’est-il pas surprenant 
de constater que le sentiment d’appartenance 
à une classe sociale 
ne recule pas ?

Jérôme Fourquet. Quand on voit ces chiffres, cela remet un peu en cause ce que l’on disait du déclin de la conscience de classe qui allait avec le déclin du marxisme. Au milieu des années 1980, un Français sur deux disait avoir le sentiment d’appartenir à une classe. Cette année, vingt-six ans plus tard, ces chiffres n’ont pas bougé. Cette perception d’une société divisée en classes et de l’appartenance à une classe reste opérante. Cela, sans le contredire, permet de remettre légèrement en question l’idée d’une montée des classes moyennes qui marcherait de pair avec une société de plus en plus individualisée. Je pense que l’élément à retenir, c’est que le vocable de classe sociale n’est pas périmé.

  • Question: Avez-vous le sentiment d'appartenir à une classe sociale? Le oui par catégories socioprofessionnelles

C’est pourtant parmi les revenus relativement haut que le sentiment d’appartenance semble le plus prégnant…

Jérôme Fourquet. Cela n’a guère bougé depuis les années 1960. Les choses n’ont pas tant basculé qu’on le dit après 1968. Mais attention, dire qu’on se sent appartenir à une classe sociale n’implique pas la reconnaissance de la grille d’analyse marxiste de la société. Pour beaucoup de Français, ce sentiment est celui d’appartenir à la classe moyenne. Et le sentiment d’un risque de dégringolade, de déclassement, peut renforcer ce sentiment d’appartenance.

Compte tenu des résultats sur la question 
de l’appartenance à une classe sociale, 
les réponses à votre question sur l’actualité de la lutte des classes sont surprenantes…

Jérôme Fourquet. À la veille de 1968, nous étions 20 points plus bas qu’aujourd’hui ! La lutte des classes est un terme connoté au marxisme. Sans doute, cette doctrine a beaucoup perdu de son influence, mais pour autant, l’idée d’antagonismes d’intérêts entre les groupes sociaux est très nettement majoritaire aujourd’hui. Sans doute la crise n’y est-elle pas pour rien: une partie de la campagne présidentielle s’est faite sur la fiscalité avec des propositions fortes (taxe à 75 %, salaire maximum…). Si l’idée de la lutte des classes comme moteur historique 
de l’évolution des sociétés a perdu du terrain, l’idée qu’il y a des conflits 
de classes se porte bien.

  • Question: estimez-vous qu'en France, à l'heure actuelle, la lutte des classes est une réalité? Le oui par catégories socioprofessionnelles

Que peut-on conclure de cette progression ?

Jérôme Fourquet. Avec une acception qui n’est plus tout à fait celle du marxisme, la lutte des classes est sans doute moins un fait qu’un constat. Certains peuvent reconnaître l’actualité de la lutte des classes pour la regretter, comme quand on entend à droite que « la France n’aime pas les riches ». La conclusion que nous pouvons tirer est que nous ne vivons pas dans une société apaisée. La crise a accru les inégalités. Cela ne fait qu’aggraver les tensions. On retrouve cela politiquement en voyant une courbe en U sur l’échiquier politique: l’existence de la lutte des classes est plus fortement reconnue aux deux extrêmes.

04/01/2013

Marie-George Buffet: "C'est le moment de travailler à une fiscalité qui soit vraiment progressive"

pcf, austérité, front de gauche, assemblée nationale, fiscalité, impôt, marie-george buffet, conseil constitutionnel, La députée communiste Marie-George Buffet a invité à rebondir, suite à la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe à 75%, et d'en profiter pour "travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin".

"Transformons cette décision, que l'on peut regretter, en une chance pour la gauche. Puisque les 75% sont retoqués, c'est le moment de travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin", a déclaré Marie-George Buffet sur RFI. L’ancienne secrétaire nationale du PCF a toutefois contesté la composition du Conseil constitutionnel, trop politique : "cet organisme n’est pas représentatif de notre nation. Ceci dit, transformons cette décision en une chance pour la gauche".

 "C'est le moment de travailler à une fiscalité qui soit vraiment progressive, qui ne touche pas simplement les revenus du foyer mais qui touche aussi le capital". "Allons-y ! Travaillons ! Mettons-nous sur le chantier ! L'Assemblée nationale va bientôt reprendre, on peut y travailler tout de suite", a-t-elle conclu.

Le Conseil constitutionnel avait censuré samedi l'impôt à 75% sur la tranche de revenus supérieurs à un million d'euros, contenu dans le projet de loi de finances 2013, estimant qu'il souffrait d'une "méconnaissance de l'égalité devant les charges publiques".


Marie Georges Buffet par rfi

28/12/2012

HOLLANDE : LES PROMESSES OUBLIEES

pcf,tva,budget,austérité,arcelormittal,françois hollande,emplois,thalès,fralib,arkema,traité européen,impôt,petroplus,sodimédical,technicolor,doux,rapport gallois,budget de la cultureDans des vœux parodiques mis en ligne, le Parti communiste français rappelle au chef de l’État quelques engagements du candidat, abandonnés depuis son élection.

La lecture de cette vidéo déjà vue par plus de 350 000 internautes à ce jour pulvérise déjà tous les records d'audience (en 2011, l'ancien record, les voeux satiriques du Pcf avaient été lus par 227 171 personnes sur Dailymotion à la fin de l'année).

Avant les vrais premiers vœux de François Hollande à l’Élysée, lundi prochain, les vœux parodiques du PCF rappellent quelques engagements non tenus du candidat, et pour certains même abandonnés. Sur fond de rires enregistrés qui font de moins en moins sourire à mesure que défilent des extraits de meetings ou d’interviews du candidat Hollande, le PCF égrène les bonnes résolutions oubliées. La culture sera « sanctuarisée », promis-juré, affirmait le candidat socialiste. Ce sera avec un budget en baisse de 4,3 %, souligne le PCF.

Santé, droit de vote des étrangers « promis depuis trente ans, reporté depuis trente ans », tout y passe. La hausse de la TVA, forcément « injuste » dans la bouche d’un candidat en campagne, débute l’année à un taux en augmentation de 3 %. Le futur « Moi, président… » promettait encore l’instauration de la proportionnelle aux législatives, à l’arrivée, la dose de proportionnelle pourrait s’établir à… 10 %. « C’est ça la démocratie ? » s’insurgent les auteurs de la vidéo mise en ligne hier.

Un sort particulier est réservé à la fameuse phrase prononcée lors du premier grand meeting de la campagne, au Bourget : « mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Recrudescence de rires enregistrés pour cette phrase qui fut la plus populaire de sa campagne, cet « adversaire » à qui l’on fait cadeau de 20 milliards d’euros de crédit d’impôt, quand les plans sociaux s’abattent littéralement sur l’image d’un président, submergé peu à peu par les annonces de suppressions d’emplois chez PSA, Bouygues Telecom, Thales, Doux… « 1 500 emplois sont détruits en France chaque jour, et ça ne nous fait pas rire », conclut le PCF. Le slogan « Le changement, c’est maintenant » s’en trouve grignoté un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste… rien.


2013, rallumons les étoiles par CN-PCF

26/12/2012

« Après la crise, la crise continue »

crise1.jpgAujourd’hui, encore la crise économique et financière démarrée en 2008 n’en finit pas de produire ses métastases partout en Europe. Il ne s’agit pas là d’une mystérieuse épidémie mais bien d’une économie déséquilibrée par le poids de la finance.

Au sein de cette spirale, les collectivités locales sont à la fois les premières victimes mais elles peuvent aussi être un barrage efficace.Victimes car la lisibilité des budgets à venir reste des plus incertaines. En effet le gouvernement projette de baisser de plus de deux milliards les dotations aux collectivités, dans la poursuite obstinée de faire redescendre les déficits publics en dessous des 3 %. Obstinations dangereuses !

 Si l’objectif inatteignable doit être atteint coûte que coûte, ce sera au prix de réajustements brutaux, évalués à plus de 20 milliards d’euros, qui risquent de plonger un peu plus notre économie dans la récession et, au bout du compte, d’accroître encore l’endettement public, comme le montrent l’Italie, l’Espagne ou la Grèce.

C’est la croissance qui nous permettra de réduire nos déficits, et non l’inverse. Dans le contexte actuel, marqué par un niveau record du chômage et une situation de l’emploi qui risque encore de se dégrader l’an prochain, faire de la réduction de la dette l’unique priorité est déraisonnable.

la France et l’Europe sont malades du capitalisme financier. On ne pourra pas sortir du marasme sans une vigoureuse politique de relance visant à soutenir l’emploi, les salaires et l’investissement, dont les collectivités demeurent malgré tout l’un des premiers acteurs. Leurs investissements font travailler bon nombres d’entreprises, et sont, elle, source de croissances.Une seule question intéresse ceux qui nous ont fait confiance et attendent un réel changement : est-ce que les priorités affichées vont se traduire par un mieux-vivre de nos concitoyens ? Est-ce que les budgets proposés pour le pays, pour la sécurité sociale, et, par ricochet, pour les collectivités locales, vont permettre de sortir de la crise ? Voilà les questions à poser.Tribune publiée dans le bulletin municipal

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry

C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR