20/03/2013
Jamais le peuple chypriote n'acceptera de se faire spolier
En choisissant un président de droite pour succéder au président Christofias d'AKEL, la majorité du peuple chypriote a cru qu'un compromis avec l'Union européenne serait plus facile à trouver.
L'actuel président avait fait toute sa campagne en ce sens. Le prêt de 17 milliards d'euros demandé pour "sauver" le système bancaire national s'est transformé en 10 milliards avec une compensation de 5,8 milliards d'euros obtenus par une ponction sur les comptes bancaires des déposants à Chypre.
Ceci comprend à la fois les comptes Offshore d'étrangers principalement russes et ceux des militaires anglais stationnés depuis la partition de 1974, mais aussi et surtout les comptes courant des chypriotes.
La taxe sera de 6,75 pour cent pour tous les dépôts en dessous de 100 000 euros et de 9,9 pour cent au-delà. Il est vraisemblable que tout le weekend les étrangers ainsi que les "gros comptes" ont déjà déplacé les dépôts vers d'autres cieux bancaires plus cléments.
Les petits déposants locaux n'auront pas cette possibilité. Cette mesure jamais débattue encore moins envisagée, est un choc pour le peuple qui se sent légitimement trahi.
Les mêmes recettes produiront les mêmes effets. La population va se ruer vers les banques dès leur réouverture. La taxe n'aura pas le rendement voulu et donc d'autres mesures austeritaires sont à prévoir. Chypre suivra ainsi le chemin de la Grèce. Encore faut-il que le parlement accorde sa confiance au gouvernement. Face à ce coup de force, le PCF apporte tout son soutien à AKEL et au peuple chypriote.
Jamais le peuple chypriote n'acceptera de se faire spolier. Seule une Europe construite sur la solidarité et non sur le chantage peut espérer avoir un avenir.
Parti communiste Français membre du Parti de la Gauche Européenne
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18/03/2013
NE TIREZ PAS SUR LES PIANISTES !
Dans un rapport la Cour des Comptes suggère d’engager la responsabilité des maires devant la Cour de discipline budgétaire et financière. Il convient sans doute ici de rappeler que les budgets des collectivités sont obligatoirement votés à l’équilibre et que leur endettement est d’une remarquable stabilité depuis plus de 30 ans.
Ces budgets sont de plus contrôlés par les comptables du Trésor, les services des Préfectures pour le contrôle de légalité et éventuellement par les Chambres Régionales des Comptes. Enfin les élus ont des comptes à rendre à la population au quotidien !
L’Etat prend par ailleurs des décisions qui impactent directement les budgets des collectivités, ce ne sont pas 1,5 milliards mais 3 milliards qui vont être soustraits aux dotations d’état en 2 ans, de plus la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, si elle intervient, va mécaniquement générer des dépenses nouvelles qui ne seront que partiellement compensées, 90 euros dans le meilleur des cas pour 150 euros de coût par enfant scolarisé.
Cette recommandation semble accréditer l’idée que les élus seraient tout à fait irresponsables dans leurs choix de gestion.
La Cour des Comptes qui se comporte de plus en plus comme un deuxième gouvernement en préconisant austérité et misère pour les plus humbles, opulence pour les riches et les entreprise du CAC 40 met en cause brutalement les élus locaux qui sont les plus estimés par la population dans tous les sondages discréditant une des fonctions les plus importantes de notre République. C’est très dangereux pour la démocratie.
Il est décidément grand temps que les collectivités soient considérées comme un levier pour l’investissement, l’économie réelle et donc à ce tître pour combattre la récession et non plus comme une variable d’ajustement des comptes publics.
Le groupe des élus communistes-Front de Gauche d’Evry
Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Tribune publiée dans le bulletin municipal
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10/03/2013
Logement social : la TVA à taux réduit, c’est maintenant!
C’est un appel au président de la Réublique que lancent aujourd’hui plusieurs élus socialistes, écologistes et communistes >>> A lire également sur Médiapart
La construction de logements dans notre pays connaît une chute importante. Cette situation est alarmante, car elle va accroître la crise du logement et le chômage, en particulier dans le secteur du bâtiment. La crise vient de loin. Le secteur de l’immobilier a été anormalement dopé pendant des années par la droite, à coup d’avantages fiscaux coûteux, destinés prioritairement aux propriétaires investisseurs, distribués sans contreparties réelles en termes de loyer. Le nombre de propriétaires occupants n’a quasiment pas évolué, tandis que la rente foncière d’une minorité s’est considérablement accrue, encourageant une hausse excessive des prix.
Cette politique a aggravé les difficultés des Français : augmentation de la part du revenu consacrée aux dépenses de logement, allongement et accroissement de l’endettement des accédants, hémorragie de l’accession sociale et production orientée vers les logements de standing plutôt qu’accessibles au plus grand nombre. Enfin, cette politique a coûté cher au budget de l’Etat et contribué aux déficits publics, alors même que l’aide à la pierre pour la construction de logements HLM diminuait d’année en année.
L’écart entre les prix de vente et les revenus des Français est si important qu’il asphyxie le marché, tant dans le neuf que dans l’ancien, et rend de plus en plus aléatoire l’accès à un logement pour les classes populaires et moyennes. La réduction des déficits publics imposait une remise en cause des niches fiscales et ne pouvait qu’amener, en 2011, à l’extinction du dispositif Scellier et à un resserrement du prêt à taux zéro. Mais en dépit de cet abandon, ces dispositifs fiscaux sont un véritable boulet laissé en héritage pour neuf ans. Plus de 2,5 milliards d’euros sont bloqués au budget 2013 pour assurer les engagements déjà pris concernant les crédits d’impôts “ TEPA ” pour le logement et l’avantage Scellier.
Le gouvernement précédent n’a pas donné au mouvement HLM les moyens de répondre aux besoins des Français.
Prélèvement sur les organismes, passage de la TVA de 5,5% à 7%, poursuite de la baisse des crédits d’aide à la pierre : ces mesures ont porté un rude coup au mouvement HLM et remis en cause ses capacités à produire un nombre suffisant de logements comme à rénover le parc existant. Elles ont contribué au renchérissement des loyers du parc neuf.
De la programmation à la réalisation, il faut trois ans pour construire un logement. Si on ne peut naturellement pas reprocher à l’actuel gouvernement les mauvais résultats de 2012 et la crise de plus en plus criante du logement, celui-ci est désormais comptable de réussir la relance qui s’impose.
La priorité absolue doit être accordée à une production soutenue et croissante de logements sociaux. Car là sont les besoins et là se trouvent les leviers d’une reprise rapide. Tous les experts s’accordent à juger que la construction de logements HLM constitue une opportunité efficace d’action contra-cyclique face à la crise.
Le gouvernement Ayrault et la ministre du logement, Cécile Duflot, ont pris des premières décisions positives : encadrement des loyers à la relocation, mise à disposition gratuite de terrains publics pour des logements sociaux, durcissement de la loi SRU par le passage à 25% du taux minimal de logements locatifs sociaux, suppression du prélèvement sur certains organismes HLM, légère augmentation des aides à la pierre. Pour atteindre effectivement l’objectif présidentiel d’une production annuelle de 150 000 logements sociaux, il est nécessaire d’aller plus loin et d’assurer dans le temps les conditions financières de production du logement social.
La décision de passer la TVA de 5,5% à 10% pour la construction des logements sociaux et la rénovation des bâtiments aurait des effets catastrophiques sur la reprise de la construction et l’amélioration de l’offre de logement, alors même que le coût du logement en France, en location ou en accession, représente un poids considérable dans le pouvoir d’achat des ménages et leur mobilité.
Décider d’instaurer un taux réduit de TVA pour le logement social (5,5 % en 2013 et 5% en 2014) est une nécessité. Depuis plus de 20 ans, le financement des logements sociaux est structurellement assuré par des prêts de la Caisse des dépôts adossés au Livret A, ainsi que par ce taux réduit de TVA, qui vient en lieu et place d’un haut niveau de subvention d’Etat. Changer la donne constitue une fragilisation majeure, dont les premières victimes seront les millions de Français qui cherchent à se loger dignement dans des conditions financières acceptables.
Si, jusqu’à maintenant, bailleurs et collectivités locales ont tant bien que mal réussi à “ faire face ”, il n’existe plus de marges de manœuvre.En effet, ces dernières années, le financement des logements sociaux a été largement assuré par une montée en puissance des subventions des collectivités locales qui ont en fait compensé le désengagement budgétaire de l’Etat. Mais leurs finances ne leur permettent pas d’aller plus loin. De leur côté, les organismes HLM ont mobilisé une part accrue de leurs fonds propres, largement acquis à travers le loyer des locataires. Ceux-ci ne sont pas inépuisables et ne suffisent plus à assurer la programmation du neuf et la réhabilitation du parc ancien. Sans compter que la réduction des financements a eu pour conséquence une augmentation du niveau des loyers des logements neufs, bien trop élevés au regard du niveau de vie des demandeurs de logement.
Le logement social, un bien de première nécessité, doit retrouver, dès le début 2013, un taux de TVA réduit. Il y a urgence sociale et urgence économique.Les groupes de gauche et les écologistes au Sénat et à l’Assemblée nationale ont déposé des amendements dans ce sens lors des débats budgétaires. Le gouvernement ne les a pas entendus et il a été prévu qu’un taux de 10% de TVA sera appliqué au logement social en 2014.
En responsabilité, nous affirmons avec force qu’on ne peut laisser le taux de TVA du logement social doubler en 3 ans. La reprise de la construction de logements, particulièrement dans le secteur HLM, ne pourra s’effectuer sans un coup d’accélérateur majeur et un taux de TVA réduit reconnaissant sa participation à la satisfaction d’un besoin de première nécessité. C’est une mesure anti-crise essentielle, en raison de ses effets sur la régulation des prix, la reconquête du pouvoir d’achat et la création d’emplois durables et non délocalisables. C’est aussi un soutien aux entreprises du bâtiment.
Issus de toutes les forces politiques de gauche et écologistes qui ont concouru à l’élection de François Hollande et à une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, nous appelons solennellement à ce que soit engagé cet effort prioritaire et immédiat en faveur du logement social. Il s’agit de répondre aux attentes majeures d’un très grand nombre de foyers et de contribuer, par la relance de l’activité, à la lutte pour l’emploi.
Premiers signataires
Emmanuelle Cosse (EELV), vice-présidente de la région Ile-de-France en charge du logement
Daniel Goldberg (PS), député
Pierre Laurent (PCF), sénateur, secrétaire national
Marie-Noëlle Lienemann (PS), sénatrice, ancienne ministre du logement
Marianne Louis (PS), maire-adjointe d’Evry (Essonne), conseillère régionale
Stéphane Peu (PCF), maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), président de Plaine commune habitat
Jean-Vincent Placé (EELV), sénateur, président du groupe écologiste
Paul Quilès (PS), ancien ministre de l’équipement et du logement
16:02 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, tva, appel, pcf, ps | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/03/2013
Allongement de la durée de cotisation : « un appel aux vieilles lunes libérales »
Au moment même où les manifestants battaient massivement le pavé contre le projet de loi de sécurisation de l'emploi et l'accord CFDT-Medef, le gouvernement donnait le top départ d'une nouvelle réforme des retraites pour 2013.
Malheureusement, rien de positif ne semble sortir de la lettre de mission donnée par le gouvernement à la commission pour l'avenir des retraites installée le 27 février dernier.
Les « différents leviers susceptibles de consolider notre système de retraite par répartition » envisagés par le gouvernement ne changent pas la logique des réformes antérieures, celles-là même qui n'ont pas permis de résorber les fameux déficits de la branche vieillesse.
C'est aux vieilles lunes libérales que le gouvernement compte faire appel en priorité en remettant sur la table l'allongement à 62 ans de la durée de cotisation et la désindexation des pensions des retraités. Une fois de plus, ce sont les retraités qui paieront.
Nous sommes loin des besoins des retraités et loin d'une réponse adaptée aux défis du vieillissement de la population. Le déficit de la branche vieillesse ne s'explique pas par un excès de dépenses mais par un manque à gagner considérable de recettes. Pour assurer un financement pérenne et suffisant au financement des retraites, c'est d'une véritable politique de développement de l'emploi et des salaires dont le pays a besoin.
Supprimer des exonérations de cotisations sociales patronales et d'en réorienter les compensations vers un fond public national pour l'emploi et la formation.
Moduler les cotisations sociales patronales en fonction de la politique d'emploi et de salaire de l'entreprise.
Créer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques.
Parti communiste français,
20:01 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, réformes, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/02/2013
SOS : HOPITAL ET MALADES EN DANGER !
La direction de l’hôpital Sud Francilien d’Evry-Corbeil propose une nouvelle réorganisation de ses services provoquant manifestations et colère légitime du personnel portée par les organisations syndicales.
38 postes d’ASH, agents de Surface Hospitalier, chargé du ménage dans cet hôpital d’une surface de 110 000 m2 seraient supprimés. Le transfert de charge devrait être assumé par les Aides soignant(e)s ou les infirmier(e)s déjà complètement débordés en particulier dans des services comme la maternité, les urgences, la pneumologie, l’hématologie…
La direction propose également une réorganisation des services qui s’accomplirait en surface et non en pôle en ne tenant pas compte des formations du personnel et des spécificités des malades.
C’est l’argent au détriment des femmes et des hommes.
La section Parti communiste Français et ses élus de l’agglomération d’Evry partagent totalement cette colère. Il n’est pas possible de continuer de diminuer les coûts, de faire des « économies de personnel », de mettre en cause le service public de la santé.
Au bout de cette logique absurde c’est la vie des malades qui est en cause à l’exemple du plus grand hôpital d’Europe, celui de Stafford en Grande Bretagne où par manque de moyens les rapports officiels ont noté la mort de 400 à 1200 malades morts sans soins, non alimentés, non lavés pendant un mois, privés de médicaments. Tout cela parce que cet hôpital était géré comme une simple entreprise dont l’objectif était unique : celui d’atteindre les objectifs financiers.
Et aujourd’hui c’est le même et unique objectif qui est fixé à l’hôpital sud francilien : l’équilibre au détriment des malades et des usagers.
Le cas de l’hôpital Sud Francilien n’est pas unique. Dans tout le pays ce sont 35 000 emplois qui vont être supprimés dans les hôpitaux publics français. En 5 ans ce sont au total 50 000 emplois rayés du service public de la santé.
Des priorités budgétaires et publiques doivent accordées au service public. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ainsi 500 millions d’euros de crédit d’impôts vont être accordés aux cliniques privées, et…zéro euro pour les hôpitaux publics.
Le Parti communiste français et Front de Gauche proposent au contraire d’investir massivement pour redonner à l’hôpital public les moyens nécessaires à une politique de santé de qualité.
15:44 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, sud francilien, postes, pcf, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/02/2013
L'ALTERNATIVE A L'AUSTERITE C'EST POSSIBLE !
L'alternative à l'austérité, c'est possible... par CN-PCFDans le cadre de Libre Expression vidéo réalisée par le Parti communiste français et diffusée sur France Télévision
19:44 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vidéo, pcf, austérité | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/02/2013
Boeufs de courses et poissons fous
L’Europe est-elle devenue folle au point de rajouter la peur au scandale en donnant des farines animales aux poissons ? Alors que la qualité et la sécurité alimentaires sont posées avec de la viande de cheval et de porc estampillée bœuf, la Commission Européenne décide au même moment de relancer la consommation des farines animales. Farines interdites depuis 2001 dans toute l'alimentation animale à une époque où, pour faire de l'argent plus vite, les vaches se mangeaient entre elles...
Avec cette décision l'Europe privilégie le développement de l'aquaculture au détriment de la pêche artisanale, en témoigne la réforme de la Politique commune de la pêche et son marché des quotas.
Dans l'immédiat, le PCF demande le maintien de l'interdiction des farines dans l'alimentation animale.
Avec le Parti de la Gauche Européenne nous portons l'exigence citoyenne d'un cahier des charges de l’assiette européenne, sans farines animales, sans OGM, sans activateurs de croissance (hormones).
Parti communiste français
16:27 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : farine, poisson, europe, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |