02/06/2013
JEUNES COMMUNISTES POUR RALLUMER LES ETOILES !
Les Jeunes Communistes sont organisés pour dépasser et combattre le système capitaliste qui engendre injustices, inégalités et exploitations. Nous luttons au quotidien pour changer notre vie là où nous vivons, étudions, travaillons.
Nous voulons un monde de paix, de partage des savoirs, des pouvoirs, une économie au service de l’humain et qui respecte l’environnement. Cette perspective, nous la nommons communisme.
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30/05/2013
MANIFESTATIONS : PROJET ACTE III DE LA DECENTRALISATION ET DEMOCRATIE
Plusieurs centaines d’élus communistes et républicains ont manifesté devant le Sénat contre le projet sur la décentralisation qui se traduirait en cas de vote par une atteinte à la démocratie municipale et citoyenne et la perte de moyens financiers considérables pour les collectivités.
Plusieurs maires et sénateurs ont rappelé les enjeux de cette loi, dont André Chassaigne président des députés Front de Gauche (voir vidéo) et Dominique Adenot, maire de Champigny et président de l’Association Nationale des Elus communistes et républicains.
Plusieurs milliers de salariés ont ensuite manifesté à l’appel de la CGT et FO pour s’opposer également à ce projet.
CE PROJET
Les collectivités jouent un rôle essentiel pour développer les droits de tous à se former, à se loger, à se déplacer, à se soigner, à se cultiver. Elles contribuent à relever les défis économiques, industriels, ceux de la transition énergétique. Il faut une réforme qui permette de combattre les fractures territoriales béantes, les inégalités sociales, une réforme qui réponde aux besoins humains, sociaux, écologiques d’aujourd’hui, tant dans les grandes agglomérations que dans le secteur rural. Il faut une réforme qui permette aux citoyens d’être enfin au centre des enjeux et des décisions.
Les regroupements forcés en grandes intercommunalités se poursuivent sous la houlette des préfets. L’« acte III de décentralisation » ne rompt pas avec cette logique. Aux cotés de mesures d’intégration spécifiques pour Paris, Lyon et Marseille, il crée d’autres métropoles dans des territoires si nombreux que cela impacte près de 40% de la population …
Le gouvernement programme une réduction des dotations d’État aux collectivités pour les trois ans à venir de 4 milliards et demi : du jamais vu ! A cela s’ajoute deux milliards de charges imposées : relèvement du taux de TVA, réforme du temps scolaire, hausse des cotisations à la CNRACL, cofinancement des politiques nationales, …
Une nouvelle RGPP se met en place avec un autre nom : la Modernisation de l’Action Publique… Les collectivités deviendraient des variables d’ajustement au nom du remboursement de la dette publique, alors qu’elles n’en sont pas responsables. L’acte III prévoit l’encadrement et le contrôle de la dépense publique, mettant en œuvre la baisse des investissements publics des collectivités. C’est leur capacité à contribuer à une relance de l’activité économique en répondant aux besoins des habitants qui est mise en cause. Il n’y aura pourtant pas de sortie de crise sans les collectivités territoriales qui génèrent 70% de l’investissement public.
Pour un renouveau démocratique dans une république unie et solidaire !
La réponse aux défis d’aujourd’hui passe par un renouveau démocratique profond de nos institutions, à contrario de tous les processus qui, à tous les niveaux, ont organisé la mise à la marge des citoyens, le dessaisissement progressif de leur pouvoir. C’est pourquoi, l’instauration de la proportionnelle, la citoyenneté de résidence avec le droit de vote des étrangers aux élections locales, et l’institutionnalisation de la démocratie participative à tous les niveaux, sont des changements à décider sans délais.
Un État qui s’engage et joue son rôle !
Les Services Publics nationaux doivent se décliner dans une gestion partagée avec les collectivités territoriales, ces coopérations se menant ainsi avec des garanties nationales d’accès égal pour tous. Toute leur place aux coopérations volontaires !
Indissociablement, la réforme doit se hisser à la hauteur du niveau de coopération volontaire aujourd’hui rendu nécessaire entre les différentes institutions de notre République.
Vidéos, photos exclusifs E-Mosaïque, CP.
ACTE lll DE LA DECENTRALISATION : MANIFESTATION... par E-Mosaique
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24/05/2013
IL Y'A 70 ANS NAISSAIT LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE (CNR)
« Il est essentiel que la Résistance sur le territoire national forme un tout cohérent, organisé, concentré. C’est fait grâce à la création du Conseil de Résistance qui fait partie intégrante de la France combattante et qui, par là même, incarne la totalité des forces de toute nature engagées à l’intérieur contre l’ennemi et ses collaborateurs » Lecture du message de De Gaulle par Jean Moulin.
Le 27 mai 1943 est née la plus grande institution de la France clandestine. Créée par Jean Moulin sous l’impulsion du Général De Gaulle, elle voulait instituer un organisme propre à toutes les tendances politiques de la Résistance, avec la volonté de construire une société meilleure.
Constituée de huit mouvements de Résistance intérieure, deux syndicats et six partis politiques, elle se réunit pour la première fois, le 27 mai 1943, au nom de l’essentiel : l’intérêt et l’honneur de la France.
Coquoin, Jacques Lecompte-Boinet, Pierre Villon, Charles Laurent, Jacques-Henri Simon, Claude Bourdet, Eugène Petit, Pascal Copeau, André Mercier, André Le Troquer, Marc Rucart, Georges Bidault, Joseph Laniel, Jacques Debû-Bridel, Louis Saillant, Gaston Tessier ont constitué cet organisme clandestin sous la présidence de Jean Moulin, sans qui cette mission n’aurait jamais pu être possible. Ces Résistants étaient tous recherchés et surveillés par la gestapo.
La première réunion plénière a cautionné la volonté de redonner à la France une institution parlementaire et quatre points essentiels : « faire la guerre ; rendre la parole au peuple français ; rétablir les libertés républicaines dans un Etat d’où la justice sociale ne sera point exclue et aura le sens de la grandeur ; travailler avec les Alliés à l’établissement d’une collaboration internationale réelle, sur le plan économique et spirituel dans un monde où la France aura regagné son prestige. »
« Certains mouvements qui, malgré tout aurait conservé à l’égard du Conseil quelques préventions semblent maintenant avoir compris l’intérêt de cet organisme et le poids qu’il peut avoir » Jean Moulin
La création du CNR fut l’entreprise la plus difficile de Jean Moulin et la plus décriée par la Résistance des chefs.
Son programme très ambitieux, prônait la participation des citoyens à la conduite de la nation et leur émancipation sur les forces de l’argent.
Il comporte deux parties :
- la première concerne les mesures urgentes à prendre : la chasse et la traque de l’ennemi, la lutte contre la déportation, l’éviction des traitres, de tous ceux qui ont pactisé avec les nazis, la création de comités départementaux de libération…
- la seconde ne tient que sur deux pages, mais ces deux pages vont bouleverser l’histoire de France. Elles sont consacrées à l’avenir de la France et sont titrées : « mesures à appliquer dès la libération du territoire ».
C’est un texte essentiel qui pose les bases de la 5ème République.
La Résistance a construit un pacte social de solidarité, un pacte pour l’intérêt général.
Dans une France exsangue, ils ont osé croire que tout était possible. Ils ont élaboré une sécurité sociale forte basée sur la solidarité nationale. Ils ont étendu les retraites à toutes les catégories de salariés. Ils ont nationalisé les grandes entreprises en particulier Renault, la SNCF, Air France, les grandes banques, la grosse industrie dans le but d’un partage de richesses. Ils ont subventionné des programmes culturels ambitieux, institué l’indépendance de la presse, autorisé le vote des femmes…
Pour défendre ce programme élaboré par le CNR, Jean Moulin y a laissé sa vie, le 28 avril 1943 à la suite de la répression conduite par Klaus Barbie à Caluire le 21 juin précédent. Ce jour-là, il fut arrêté avec sept de ses compagnons Résistants suite à la dénonciation de René Hardy, auteur présumé de la trahison, qui n’avouera d’ailleurs jamais son passage à l’ennemi malgré toutes les preuves retrouvées.
Le 2 juin 1944 à Alger, va naître le gouvernement provisoire de la République Française. Il votera les réformes fondamentales transcrites dans le programme du CNR. La France est libérée en août 1944 et voit la fin du Régime de Vichy. Ce nouveau gouvernement provisoire va déclarer nulles et non-avenues toutes les décisions prises par le précédent régime.
Aujourd’hui, nous ne devons pas oublier les valeurs du CNR. Nous devons être à la hauteur de ce que nos anciens nous ont légué. C’est à eux que nous devons ces libertés : tout ce qui fait société, tout ce qui fait que l’on vit l’un avec l’autre, et non pas l’un à côté de l’autre, tout ce qui tend une collectivité vers plus de justice, plus d’égalité, plus d’humanité, tout ce qui nous fait vivre ensemble.
70 ans après cet héritage inestimable, les coups de boutoirs lui sont portés de manière persistante. Politiciens de droite comme de gauche, financiers, assureurs, banquiers, grands patrons, n’ont de cesse de fouler au pied tout ce qui, de près ou de loin, représente un frein dans leur course au profit.
Ces financiers ont démantelé notre système de sécurité sociale, celui des retraites et des services publics, celui de l’emploi et des salaires. Ils ont vulgarisé les privatisations et entrepris la déréglementation financière aux conséquences lourdes pour notre peuple. Ils ont abandonné notre jeunesse, l’ont laissée en désespérance, sans espoir d’avenir.
Et pourtant, le Conseil National de la Résistance a su sortir de l’impasse dans un moment tragique de l’histoire de notre pays pour inventer le pacte social, celui qui allait permettre à la France de se relever du désastre et d’aborder le futur sous un jour meilleur. Ils ont esquissé ce que devait être la société juste et pacifique qui allait suivre l’écroulement du nazisme. Ils nous ont donné les structures qui ont favorisé l’extraordinaire prospérité de l’après-guerre. Ils ont posé les jalons de l’avenir.
Nous avons là un héritage commun transmis par nos aînés, un patrimoine que nous devons faire fructifier pour les générations futures.
Aujourd’hui, pour coller concrètement à la réalité de terrain et répondre à l’urgence sociale, le programme du CNR se doit d’être soutenu et consolidé car il reste pleinement d’actualité. Nous devons en renforcer son socle car les conquêtes sociales sont aujourd’hui menacées et méthodiquement démantelées au nom de la finance.
19:52 Publié dans ACTUALITES, Histoire, Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnr, pcf, programme, jean moulin, anniversaire | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/05/2013
Arrestation des syndicalistes de Roanne : Pierre Laurent écrit à Manuel Valls
Ce matin, 2 syndicalistes de la Loire ont été arrêtés à leur domicile car ils ont refusé, avec leurs collègues des « 5 de Roanne » de se soumettre à un test ADN.
Parce que la criminalisation de l'action syndicale est insupportable, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a écrit ce matin au Ministre de l'Interieur, Manuel Valls pour demander leur libération et pour exiger une modification des critères d'inscription au fichier national des empreintes génétiques.
Le courrier de Pierre Laurent à Manuel Valls :
« Monsieur le Ministre,
Ce matin tôt, deux syndicalistes de la Loire ont été arrêtés à leur domicile. Il s'agit de Christelle Coste et de Jean Paul Barnaud, qui avec trois de leurs collègues, « les 5 de Roanne » ont refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.
Hier, ils ont exprimé leur désaccord face à ce qu'ils considèrent à juste titre comme un acte de criminalisation de l'action syndicale. Leur arrestation est purement scandaleuse. Elle est un nouveau mauvais signal envoyé au monde syndical après le rejet de la loi d'amnistie sociale.
Les deux syndicalistes ne sont pas des criminels. Ils ont agi dans le cadre de leur mandat syndical pour défendre leurs droits. Aujourd'hui, ils sont contraints à être fichés à vie à l'égal des criminels ou violeurs, c'est inacceptable. Cette nouvelle procédure s'apparente à un véritable acharnement.
Je vous demande donc d'intervenir afin qu'ils puissent être libérés dans les plus brefs délais et de faire adopter une modification des critères d'inscription au fichier national des empreintes génétiques, afin que cette situation ne se répète pas. »
17:17 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, cinq de roanne, amnistie syndicale | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/05/2013
CELINE CLEMENT : CANDIDATE FRONT DE GAUCHE
Engagée au Parti communiste depuis près de 20 ans, Céline Clément participe à la campagne pour la législative de la 1ère circonscription sous l'étiquette Front de Gauche. Elle souhaite agir pour une meilleure répartition des richesses et lutte contre la financiarisation de l'économie.
Céline Clément, 39 ans, professeure en Psychologie et Sciences de l’Éducation à l'Université de Strasbourg. Je suis également professeure associée à l'Université du Québec à Montréal. Professionnellement je m'intéresse aux problématiques d'inclusion et de participation sociale des personnes présentant des troubles du développement, dont les troubles du spectre de l'autisme. J'ai vécu à Montréal de 2007 à 2009. J'y ai rencontré mon conjoint et j'ai une petite fille franco-canadienne. Je suis engagée en politique au parti communiste depuis le milieu des années 90. Je fais également partie d'un syndicat intercatégoriel dans l'enseignement supérieur.
Pourquoi voulez-vous être députée des Français établis hors de France ?
Comme l'an passé, j'ai été sollicitée par les organisations du Front de Gauche, en particulier le PCF et le Parti de Gauche (PG) pour cette élection. Je connais les problématiques des Français de l'étranger lorsqu'ils sont à l'étranger (obtenir un visa, chercher un logement, faire face à l'isolement, avoir des soins adaptés, etc), mais aussi à leur retour (visa de mon conjoint, affiliation à la sécurité sociale, etc.). Le soutien du Front de Gauche fait aussi de ma candidature une candidature collective pour répondre à des aspirations collectives.
Sur quelles problématiques faites-vous campagne ?
Les problèmes que rencontrent les Français établis hors de France ont pour une partie une réponse en France et sont liés directement à la politique menée par le gouvernement EELV-PS.
Notre projet est fondé sur une politique qui vise une autre répartition des richesses et une lutte contre la financiarisation de l'économie (il s'agit entre autres de modifier la politique des prélèvements obligatoires en modulant les taxations sur les entreprises en favorisant celles qui investissent pour la production de richesses et non la spéculation).
Nous voulons favoriser l'écosocialisme, car nous ne pouvons pas penser les politiques économiques sans réfléchir à leurs conséquences sur notre environnement et son devenir (d'où notre engagement contre l'obsolescence programmée ou la surexploitation des énergies fossiles et l'exploitation du gaz de schistes).
Nous luttons contre toutes les formes de dominations et de discriminations. En particulier j'aurais souhaité que le projet du mariage pour tous inclue la Procréation Médicalement Assistée pour les couples de lesbiennes, tout en rejetant la Gestation Pour Autrui.
Les discriminations auxquelles font face les populations Roms nous préoccupent aussi particulièrement, tout comme celles liées au genre ou à l'orientation sexuelle.
Ces perspectives se déclinent pour les Français de l'étranger. Ainsi la politique de Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) conduit à un affaiblissement du réseau consulaire par la réduction du nombre de personnels. L'absence d'une vision innovante pour une école émancipatrice conduit à une réforme mal conçue des bourses pour les parents qui souhaitent envoyer leurs enfants dans le réseau de l'AEFE et l'absence de réflexion quant aux apprentissages en français pour les deux tiers des enfants et adolescents qui ne fréquentent pas le réseau de l'AEFE. Sur ce dernier point nous proposons que le CNED puisse se rénover pour répondre aux besoins des élèves grâce aux Technologies de l'Information et de la Communication.
De nombreux chercheurs post-doctorants et de jeunes chercheurs séjournent plus longtemps qu'ils le souhaiteraient en Amérique du Nord. La baisse des moyens du CNRS et des universités conduit depuis plusieurs années à une baisse du recrutement de chercheurs et d'enseignants-chercheurs. Elle n'est que partiellement compensée par une augmentation de personnels précaires. Nous proposons un plan de résorption de la précarité tout en incitant à une politique de coopération internationale du point de vue de la recherche et de l'enseignement.
Entretien réalisé par TV5 Monde
Le site de campagne de Céline Clément
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20/05/2013
LIBEREZ MARWAN BARGHOUTI !
Il y a un bon quart de siècle, une magnifique campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation prenait son envol à Paris, à l’initiative des communistes français, pour la libération de Nelson Mandela.
Le plus ancien prisonnier politique du régime d’apartheid n’était alors connu dans notre pays que par une petite minorité d’initiés. A force de populariser son nom, son visage, sa biographie et ses idées, les acteurs et les actrices de plus en plus nombreux de cet impétueux mouvement, associant militants, citoyens de toute condition, élus, artistes de renom, intellectuels, personnalités politiques, ont contribué à en faire une figure familière et attachante pour des centaines de milliers de nos concitoyens.
Dans d’autres pays européens, particulièrement en Grande-Bretagne, d’imposants rassemblements de solidarité -auxquels nombre d’entre nous participions- poussaient dans le même sens. Quiconque a vécu cette expérience ne peut l’oublier: la libération de Mandela -et tout ce qui s’ensuivit- fut aussi,un peu, leur oeuvre.
Impossible de ne pas se remémorer cette épopée lors de la conférence organisée, le week-end dernier, à Ramallah, en Cisjordanie, à l’occasion du 11 ème anniversaire de l’arrestation de Marwan Barghouti.
Intitulée « Liberté et Dignité », elle était destinée à lancer une campagne internationale pour la libération du dirigeant palestinien et de ses 4950 compatriotes (dont 27 parlementaires et 236 mineurs!) toujours détenus dans les prisons israéliennes, certains sans procès depuis plus de six ans. Barghouti est, en effet, devenu la figure emblématique de la résistance du peuple palestinien à l’occupation, comme Mandela l’était de la résistance du peuple sud-africain à l’apartheid.
Signe de l’autorité acquise par Marwan Barghouti jusqu’en Europe: Hubert Védrine, ancien Ministre français des Affaires Etrangères, a adressé un message à la conférence de Ramallah pour souligner la « légitimité incontestable » du député palestinien , dont il « ne doute pas de la capacité à apporter une contribution importante aux efforts de paix » dans la région. Même tonalité dans le message du président du Parlement européen, comme dans celui de l’ex-Président américain Jimmy Carter.
C’est dire l’écho que pourrait susciter une mobilisation citoyenne de l’envergure de celle à laquelle Nelson Mandela avait estimé devoir, en partie, sa libération! Avec l’effet « réseaux sociaux », inconnu à l’époque, en plus…
Ce constat partagé nous crée en quelque sorte un devoir d’initiative. Certes, nous sommes loin de partir de zéro: par exemple, 30 villes françaises ont fait du membre du parlement palestinien ( qui y présidait le groupe d’amitié avec la France) , enlevé chez lui par l’armée d’occupation et condamné à perpétuité par un tribunal militaire israélien , un citoyen d’honneur et ont mis son portrait sur le fronton de leur mairie ! Mais la situation exige et permet de dépasser les acquis.
« Libérez Barghouti! » devrait devenir un mot d’ordre fédérateur, portant très au-delà des amis sensibilisés de longue date au problème palestinien en général et à celui des prisonniers politiques en particulier. Il faudrait qu’il puisse faire à nouveau converger dans l’action les progressistes, les républicains, les révoltés contre l’inacceptable , en faveur de la libération d’une personne de chair et de sang qui incarne une cause juste .
Il s’agit ni plus ni moins que de faire respecter le droit international (187 décisions de l’ONU depuis 1967 !) et des droits humains fondamentaux .
Qui plus est, à un moment peut-être décisif pour faire émerger une nouvelle donne dans une situation aujourd’hui dramatiquement bloquée.
Francis Wurtz, député honoraire du parlement européen
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16/05/2013
Récession : "ce déni de réalité doit s'arrêter"
Les indices économiques publiés par l'INSEE sont terribles. La récession est confirmée (-0,2% du PIB au premier trimestre 2013).
Le pouvoir d'achat des ménages dévisse : -0,9% en 2012, c'est une première depuis près de 30 ans.
Quant à la consommation des ménages, elle suit la même tendance (-0,4) .
Derrière ces chiffres, c'est un pays qui souffre, qui va de plus en plus mal.
Face une situation aussi dégradée et douloureuse, le président de la République se présente devant les commissaires européens pour les rassurer sur les engagements de la France à suivre à la lettre les recommandations de Bruxelles pour toujours plus d'austérité et de rigueur.
A Paris, Pierre Moscovici explique tranquillement que l'entrée de la France en récession n'est "pas une surprise" et qu'elle est "largement due à l'environnement de la zone euro". Bref, on s'enfonce mais c'était prévu.
Frisant le ridicule, le ministre de l'économie maintient "à la fois" sa prévision de croissance de +0,1% en 2013 et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Ce déni de réalité doit s'arrêter !
Preuve est faite que cette politique de rigueur conduit le pays à la catastrophe. Toutes les économies de la zone euro qui font le choix de subir les règles stupides et récessives de la commission européenne obtiennent ce même résultat : la ruine de leur économie.
Le réel, c'est quand on se cogne disait Lacan. Là, c'est le pays qui va dans le mur. Plus que jamais, il est urgent de changer de cap et de politique. Urgent d'engager le changement.
Olivier Dartigolles pour le Parti communiste français
08:49 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Programme Front de Gauche, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, récession, pcf, dartigolles | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |