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01/02/2014

"Avortement libre" crient des milliers de manifestants à Madrid comme à Paris !

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Plusieurs milliers de manifestants ont accueilli samedi à Madrid le "train pour la liberté" parti du nord de l'Espagne, transportant des militantes féministes en gilet violet. Les progressistes espagnols et de toute l'Europe dénoncent le projet de loi gouvernemental qui limite drastiquement le droit à l'IVG.

espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortementPlusieurs milliers de personnes manifestent également à Paris et dans plusieurs villes de France en soutien des Espagnoles et pour refuser tout recul du droit à l'IVG.

Des dizaines de trains et d'autobus venus de toute l'Espagne ont convergé vers la capitale. A bord, des milliers de manifestants prêts à défiler jusqu'au Parlement contre ce projet de loi qui ramène le pays 30 ans en arrière pour le droit des femmes. Il entend supprimer le droit à l'IVG et n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable. La malformation du foetus n'est plus reconnue comme une raison valable.
Adopté fin décembre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, ce texte supprime celui de 2010, voté sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

"Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste"

 espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortement"Ce sont mes droits, c'est ma vie", proclamaient les pancartes émergeant de la foule rassemblée autour de la gare d'Atocha, à l'arrivée du train parti la veille de Gijon, dans les Asturies, avec à bord une centaine de militantes vêtues d'un gilet violet, la couleur symbole des manifestations féministes en Espagne. Derrière une banderole portant les mots "Le train de la liberté", les passagères ont rejoint la foule en chantant "Que le train de la liberté qui fait route vers Madrid nous donne la force et le moral, pour lutter et décider". "Il y a 35 ans, j'ai pris l'avion pour Londres. Nous étions comme des terroristes", se souvient Marisa Vallero, une manifestante de 55 ans. "C'est une honte, une revendication historique pour le droit des femmes". Michaela Marcos, une assistante sociale de 60 ans, est venue manifester en portant une pancarte avec les mots "J'ai avorté". "Je suis en colère, je suis très triste. Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste".

"Gallardon, démission", criait aussi la foule, visant le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui a porté le projet. Critiqué par l'opposition de gauche et les mouvements féministes, mais aussi dans les rangs de la droite notamment parce qu'il exclut les cas de malformation du foetus, le projet a suscité la polémique au-delà des frontières espagnoles. Des rassemblements étaient notamment prévus samedi à Londres et en France.

Publié par l'Humanité

Photos Lemire

espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortementLes élus communistes d'Evry étaient représentés par Diaz Diego, Maire adjoint, ici en photo avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF


Manifestation en soutien aux femmes espagnoles par CN-PCF

 

28/01/2014

NOTRE OBJECTIF : BATTRE LA DROITE ET L'EXTREME DROITE !

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DECLARATION DE LA FEDERATION DE L'ESSONNE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Notre objectif : le rassemblement le plus large pour battre la droite, l’extrême droite, agir et proposer une alternative aux politiques d’austérité.

C’est à ce titre que la Fédération de l’Essonne du PCF, ne s’inscrit pas dans l’initiative proposée, tenue à Viry-Châtillon par le PG et ne s’associe pas à cette démarche qui vise à structurer autour d’une « charte » les listes de configuration « Front de gauche ».

Cela préfigure un type de structuration qui n’est pas dans l’intention des communistes, ni dans une orientation partagée avec nos partenaires du FDG et qui n’a été abordée ou discutée nulle part. De plus cela ne correspond en rien à nos orientations structurantes de notre engagement et de notre activité définie par notre Congrès.

Si des communistes, au bout d’un long débat, ont fait des choix de stratégie locale, pour des listes « type FDG »,ou plus en faveur de listes avec le PS et/ou EELV et d’autres forces à gauche, ces choix sont divers et ne se donnent pas comme seul objectif de « battre le PS », mais de rassembler toutes celles et ceux qui ont intérêt au changement et proposer des solutions alternatives y compris au plan local.

Partout sur le terrain et dans l’institution, dans le rassemblement le plus large, sur des contenus forts, nous voulons être utiles aux populations: agir au sein des communes pour le développement du service public, l’emploi, les transports, la démocratie citoyenne, le vivre ensemble. Cela ne s’oppose en rien au fait que nous critiquions l’action du gouvernement et sa politique, qui favorise selon l’opinion générale, plutôt le Medef que les salariés, par exemple.

Recréer de l’espoir, répondre aux attentes des essonniens, dans nos communes, nos territoires, s’opposer aux appétits de la droite et aux prétentions de l’extrême droite, contrer les politiques d’austérité, en confortant nos positions et être en conquêtes sur d’autres, voilà ce qui anime d’abord les communistes essonniens.

 Corbeil, le 27 Janvier 2014

27/01/2014

MOI, DIEGO DIAZ MAIRE ADJOINT COMMUNISTE D'EVRY...

diego diaz,maire adjoint,agir pour evry,francis chouatLa pseudo liste intitulée Agir Pour Evry composée de rescapés du PG d'Evry, de communautaires du PUR rebaptisé pompeusement Quartiers Unis, et de quelques communistes de la dernière minute, dans un communiqué me dénie à moi le titre de communiste ainsi qu'à mes amis Elise Yagmur et Christian Pigaglio parce que nous avons l'audace de nous présenter sur la liste de la gauche menée Francis Chouat.

Oui nous sommes communistes, restons communistes et restons fiers d'être communistes.

Mais qui sont-ils eux pour nous donner des leçons de communisme, de fraternité, de solidarité, d'humanisme ?

Eux dont pas un n'est venu s'incliner devant la dépouille de la doyenne des communistes d'Evry âgée de 95 ans, et qui a marqué pendant des décennies la ville comme citoyenne engagée, contrairement au Maire d'Evry qui lui au moins a eu la dignité de lui rendre hommage.

Eux dont pas un n'est venu rendre hommage à Manouchian combattant communiste, Arménien, arrêté à Evry qui à l'initiative du Maire, en présence du ministre des anciens combattants à eu droit cette année à un hommage national à l'occasion des 70 ans de son arrestation.

Eux, dont pas un n'a dit un mot lorsque Pierre Laurent secrétaire national du PCF a été violemment insulté à plusieurs reprises par les dirigeants du PG dont Mélenchon et Delapierre qui est venu les parrainer ce dimanche.

Eux qui en un an n'ont pas pris une seule initiative pour appuyer les propositions politiques, économiques et sociales du PCF et sont totalement absents dans le soutien des salariés en lutte de la région d'Evry, contrairement à nous élus communistes de la ville.

Ils nous reprochent de ne pas être communistes, nous qui en 10 ans avons été candidats plus de 10 fois pour représenter la Parti communiste français aux élections régionales, cantonales, et législatives.

Nous sommes fiers d'être candidats communistes sur la liste menée par Francis Chouat, parce que c'est une liste où nous sommes respectés en tant que communistes, parce qu'elle présente un bilan appréciable et un programme ambitieux et crédible auquel nous avons contribué, parce qu'elle représente la diversité de la ville, parce qu'elle respecte chacun et œuvre pour le bien être de tous, parce que enfin contrairement à celle d'Agir pour Evry (pour Evry ou quelques Evryens?) elle ne distille pas le mensonge et la haine et la division entre communautés et quartiers dans notre ville.

Communiste, c'est un joli nom, ceux qui le salissent n'en méritent pas le nom et c'est nous qui le portons avec honneur et dignité, pas eux.

Diego Diaz, Maire adjoint communiste d'Evry

 

25/01/2014

MUNICIPALES PCF: LE POINT AVEC PASCAL SAVOLDELLI !

municipales.jpgINTERVIEW ACCORDE AU JOURNAL DU DIMANCHE - Jeudi, le Conseil national du PCF a validé ses chefs de file dans les villes de plus de 20.000 habitants. Alliances à géométrie variable, réponse à Jean-Luc Mélenchon et au PS, espérance de gains et situation compliquée pour les élections municipales : le Monsieur élections du PCF, Pascal Savoldelli, répond aux questions du JDD.fr.

Dans les villes de plus de 20.000 habitants, il y a un peu plus de 50% de listes où vous êtes avec le PS et un peu moins de 40% où vous êtes sans. Que répondez-vous à Jean-Luc Mélenchon qui parle de stratégie illisible mettant le Front de Gauche en lambeaux?
Pourquoi ce serait illisible? Les municipales sont des élections locales avec des situations extrêmement différentes. Nous, nous voulons gagner un maximum de municipalités de gauche et faire barrage à la droite et l’extrême droite. Une diversité de construction de listes ne fait pas une divergence au sein du PCF.

Non, mais cela fait des divergences au sein du Front de gauche...
pierre laurent,municipales,élections,ps,pcfLe choix du PG a été de ne pas aller à des listes de larges rassemblements quand les conditions étaient réunies. Le PG est un jeune parti. A ce jour, il a un ancrage local assez faible. Le PC est la troisième force en termes d’élus municipaux. Aujourd’hui, nous dirigeons 43 villes de plus de 20.000 habitants. Et il y a des endroits où une liste d’union avec le PS est une des conditions pour faire basculer une ville de droite à gauche.

Dans quelles villes pouvez-vous espérer un gain et faire élire un maire communiste?
C’est jouable au Havre, à Aubervilliers, Calais, Sète, Corbeil-Essonnes, Ales, La Ciotat, Romilly-sur-Seine, Fleury-les-Aubrais, Montreuil, Sartène. Ces municipales peuvent être un rendez-vous où l'on arrête l'érosion du PCF.

Y-a-t-il des mairies PCF qui vous semblent menacées?
Il y a des villes où il peut y avoir des prétentions du PS. Il y aura des combats aussi avec la droite.

«Bruno Le Roux sera battu»

Comment jugez-vous l’attitude du PS dans ces élections?
L’électorat qui a voté PS au premier tour de la présidentielle n’est pas satisfait aujourd’hui de la politique menée. Le PS est prudent mais décoche des flèches mal placées [le PS présente cinq candidatures dans des villes dirigées par un maire PCF ou apparenté, Ndlr]. L’électorat de gauche est plus sur une position d’abstention et d’insatisfaction avec un tournant dans la tête de l’opinion publique qui est ce fameux pacte de responsabilité. Ce pacte n’a rien à voir avec les engagements du candidat Hollande.

Par rapport au PC, l’attitude du PS est-elle hégémonique ou s’est-il comporté en partenaire loyal?
Le PS ne peut pas trop se permettre d’être arrogant dans le climat politique actuel. Néanmoins, il a quand même décidé d’aller face à cinq maires communistes. Quand nous, nous faisons des listes alors qu’il y a un maire de gauche, nous n’affirmons pas que nous volons gagner la mairie. Quand vous écoutez Mathieu Hanotin pour Saint-Denis ou Bruno Le Roux pour Saint-Ouen, c’est tout autre chose. Je me demande s’ils n’y a pas un petit appel du pied à l’électorat de droite pour qu’il vienne arbitrer la situation à gauche dans ces villes.

A Saint-Denis et Saint-Ouen, comment jugez-vous ces candidatures?
A Saint-Denis, il y a un candidat qui cumule et qui est trop impatient. C’est quelqu’un qui veut être autour de la scène. Mais le bilan du maire de Saint-Denis fait que Didier Paillard sera réélu. Et à Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon sera aussi réélue. Bruno Le Roux qui est troisième sur la liste de Saint-Ouen sera battu. Je pensais que sa participation à une liste à Saint-Ouen relevait d’une humeur. Il a beaucoup de préoccupations à avoir avec le groupe qu’il dirige à l’Assemblée nationale. Il a autre chose à faire que de s’engager dans un combat local.

Avez-vous l’impression que Claude Bartolone essaie de chasser les communistes du 93?
En tout cas, on ne peut pas dire qu’il fait des cadeaux aux communistes en Seine Saint-Denis.

Arthur Nazaret - leJDD.fr

vendredi 24 janvier 2014

23/01/2014

43 milliards escamotés

cac 40, total, gdf Suez, sanofi , airbus, François Hollande, coût du travail, dividendes, cotisations patronales, pierre gattaz, pacte de responsabilité, léopold auguste, L'éditorial de Patrick Apel-Muller, l'Humanité

«Mesdames et Messieurs, pour que l’illusion soit complète, fermez les yeux. » Le numéro de prestidigitateur à l’œuvre dans le pacte de responsabilité réclame beaucoup de complaisance de la part du public. Mieux vaut être crédule et prendre pour argent comptant les fables sur le « coût du travail ».

Il faut accepter d’imaginer des abysses budgétaires imaginaires, des salariés si bien payés que les capitalistes en sont sur la paille, des services publics tentaculaires et des profits en berne. Ou alors, cacher aux regards curieux le fond du haut-de-forme, celui où se blottissent les retraites chapeaux, les dividendes avantageux, les rémunérations hypertrophiées. Tenez, les entreprises du CAC 40 ont versé 43 milliards aux actionnaires l’an dernier, soit 4 % de plus qu’en 2012. La croissance des dividendes devrait même encore s’accentuer pour les versements en 2014. Mais le « top », le « hype », le fond du fin pour parler français, c’est le rachat d’actions, un système très pratique pour ponctionner les trésoreries des sociétés. En vedette : Total, Sanofi, GDF Suez, EDF et Airbus. Ces entreprises licencient ? Rien d’étonnant. C’est aussi une technique pour améliorer les profits. Il en est une autre, très lucrative, à entendre les ronronnements du Medef, c’est de circonvenir le chef de l’État. Rapport au bas mot de 30 milliards d’euros d’exemption de cotisations sociales. On comprend pourquoi la Bourse de Paris a retrouvé ses niveaux record. Les Échos, qui savent traduire les désirs des investisseurs, soulignent le succès des fonds de gestion basés sur les dividendes. Ils s’arrachent au point de drainer les plus grosses souscriptions du marché. Parier sur la hausse du coût du capital serait donc une stratégie sûre dans la France de François Hollande.

« Même pas peur. » Alors que quelques porte-parole gouvernementaux se relaient pour affirmer que le patronat devra des contreparties aux cadeaux qui lui sont faits, Pierre Gattaz reste bonhomme. Il s’était fait élire sur un programme de combat et, voilà qu’avant même de s’être mis sur le pied de guerre, le président de la République lui apporte, la corde au cou, les clés du trésor. Ce ne sont pas les précautions oratoires à usage électoral qui effraieront ce patron de père en fils ! Il disait que déjà plus de 150 milliards d’euros d’allégements de cotisations, d’exemptions et subventions – selon les estimations les plus modestes – sont déjà concédés à ses amis, sans la moindre exigence ni contrôle en retour. Il y a en lui quelque chose de Don Léopold Auguste, dans le Soulier de Satin de Claudel, qui confessait : « Je suis pour la nouveauté, mais pour une nouveauté qui soit absolument conforme au passé. » Notre président du Medef veut bien accélérer les flux d’argent, mais toujours vers la même destination.

La cause n’est pourtant pas entendue. Qui peut croire que tous les militants socialistes, ceux qui vivent autre chose que la course au fauteuil des cabinets ministériels, vont se réjouir que leur président s’enorgueillisse d’avoir pillé le fonds de commerce de Nicolas Sarkozy ? Qui parmi eux rétorquerait à ceux qui constatent que 85 personnes dans le monde possèdent autant que 3,5 milliards d’individus, que les problèmes de notre société sont les excès de services publics ? Quel est l’électeur qui avait voté Hollande au premier tour de la présidentielle qui acceptera de renoncer, lui, à combattre la finance ? Bien sûr le sentiment de trahison suscite aussi l’accablement, l’impression d’un long bégaiement. L’un et l’autre ne dureront pas. D’autant moins longtemps que les escamoteurs seront plus vite démasqués et les mains tendues vers tous ceux qui espèrent changer la vie.

18/01/2014

MUNICIPALES : LE PARTI PRIS D’EVRY AVEC ENSEMBLE POUR REUSSIR A EVRY. PRESENTATION DE LA LISTE ET DE SON PROGRAMME AVEC FRANCIS CHOUAT

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evry,municipales,communistes,francis chouat,programmeC’est dans un gymnase comble avec près de 1000 personnes rassemblées que la liste Ensemble pour Réussir à Evry avec Francis Chouat a présenté ses candidats et son programme dont le seul parti pris est celui d’Evry.

Première des 5 listes à se présenter à Evry (2 autres listes à droite et 2 à l’extrême gauche essaient de se créer) elle est constituée d’Evryens socialistes, écologistes, républicains et communistes qui représente la diversité de la ville et de ses quartier.

evry,municipales,communistes,francis chouat,programmeFrancis Chouat tête de liste a longuement présenté le programme élaboré après la consultation de nombreux Evryens (plus de 3000) et celle des forces politiques de gauche dont les communistes.

La solidarité, la sécurité, le logement, l’éducation, la jeunesse, l’emploi, la démocratie sont les axes principaux de ce programme.

La volonté de continuer l’investissement et le renforcement du service public pour répondre aux besoins des Evryens a été largement affirmée et repris dans le programme municipal proposé aux Evryens.

 

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Elise Yagmur au nom des candidats communistes est intervenue à l’occasion de cette présentation dont voici un condensé :

evry,municipales,communistes,francis chouat,programmeEnsemble, nous agissons au sein du Groupe des élus Communistes et Républicains pour continuer à faire avancer Evry et pour rester des points d’appuis utiles aux Evryennes et aux Evryens touchés par la crise et les politiques d’austérité.

Si nous sommes réunis ici ce soir tous les trois, c’est parce que nous avons fait le choix de l’union. Comme le dit un proverbe africain : Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».

Ce qui caractérise notre démarche, c'est en effet : La loyauté : Loyauté envers les engagements pris au service de la population. Nul ne comprendrait d'ailleurs qu'il en soit autrement.

La fidélité aux plus belles valeurs de la gauche que, malgré les vicissitudes de la vie politique nationale et les inévitables divergences qui en résultent, nous avons su défendre et faire vivre ensemble, dans la diversité de nos approches et de nos sensibilités.

evry,municipales,communistes,francis chouat,programmeLa lucidité exigeante et attentive, celle que l'on doit à ses partenaires, au nom de la confiance, des accords passés et des réalisations concrètes que nous avons su mener à leur terme.

Rejoignez-nous, donnez-vous les moyens de continuer à défendre votre pouvoir d’achat, votre emploi, le service public, la santé, la scolarité, l’amélioration de votre cadre de vie.

Dans l’esprit de ce qu’affirmait déjà Bertolt Brecht qui déclarait ceci : Si tu ne participes pas à la lutte pour le progrès social, tu participes à ta défaite sociale. Avec Francis CHOUAT, tous ensemble, unis et déterminés, faisons réussir le changement à Evry

10/01/2014

NOUVEAU TOURNANT LIBERAL ! par PATRICK LE HYARIC

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On n’a sans doute pas assez mesuré à gauche la nature de l’exposé des vœux du Président de la République.

Il s’est agi de la déclinaison d’un programme politique, marquant un nouveau tournant à droite, pleinement assumé. F Hollande n’a même pas pris le temps de se référer à ses concitoyens qui travaillent dur, à celles et ceux qui sont privés d’emploi ou qui galèrent entre précarité et chômage, aux jeunes, inquiets pour leur avenir. Il ne leur a demandé que « plus d’efforts » parce que paraît-il, « la crise s’est révélée plus longue et plus profonde que nous l’avions nous-mêmes prévu ». Ah bon ! Curieuse révélation ! S’il a été élu, ce n’était pas pour mesurer la longueur de la crise, mais pour en sortir en tournant le dos aux politiques d’austérité de la droite sarkozyste, qui, partout en Europe, font tant de mal aux populations.

 Sans rire, le Président s’est permis de déclarer que « les impôts sont devenus trop lourds, à force de s’accumuler », la veille où il faisait augmenter le plus injuste d’entre eux : la TVA cette sorte de racket d’état, non pas pour remplir les caisses de l’Etat, mais pour financer son fameux « pacte de compétitivité » qui n’est que l’autre nom d’un cadeau annuel de vingt milliards d’euros transférés aux grandes entreprises, sans contrepartie.

hollandevoeux.jpgEn vérité, durant cette cérémonie des vœux, le Président, F. Hollande a poursuivi son inquiétante mue du socialisme vers le libéralisme. Certains qualifient ces choix de social-démocrate. On en est plus là. Ce n’est même plus du social-libéralisme car le « social » a disparu. Il a fini de tourner le dos au fameux discours du Bourget contre la finance pour commencer à expliciter la mise en œuvre des orientations des institutions de l’Europe ultralibérale : baisse des crédits publics de l’Etat, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales, poursuite du démantèlement du droit du travail, nouvel abaissement de la fiscalité des entreprises. « Nous devons faire des économies partout où ce sera possible. C’est vrai pour l’Etat, pour les collectivités locales…et pour la sécurité sociale, qui doit en terminer avec les excès et les abus ». Dans son élan il a failli reprendre le vocabulaire de la droite qui parle des « assistés » Bref, il s’agissait bien plus d’aveux sur la réalité d’une politique libérale que de vœux pour faire vivre la solidarité et la justice sociale et fiscale.

Ce programme va être explicité tout au long de ce mois de janvier. Et F. Hollande envisage même de l’appliquer par « ordonnances ». Ainsi il ne veut aucun débat à gauche au sein du Parlement. C’est le passage accéléré à l’acte de ce que P. Moscovici a qualifié il y a un an de « révolution copernicienne » du parti socialiste. En vérité, les militants socialistes ne sont en rien associés à tous ces reniements qu’ils apprennent comme tout le monde à la télévision. Après le « crédit d’impôt compétitivité », c’est un nouveau pacte avec le grand patronat qui va répondre du nom fumeux de « pacte national de responsabilité », une trouvaille qui « va très bien » au président du Medef. Ce dernier s’est empressé, le surlendemain de cette annonce, de courir à l’Elysée pour en définir les modalités. Il s’agit d’exonérer à terme le patronat du paiement de sa part des cotisations famille et maladie de la protection sociale. Nouveau cadeau de 37,7 milliards d’euros pris sur les droits des salariés. Le projet à terme est de parvenir à ce que les employeurs ne participent plus au financement de la protection sociale. C’est ce que veut Mr Gattaz qui, tout en félicitant F. Hollande, réclame un allègement des contributions patronales de 100 milliards d’Euros qui ne sont en réalité que du salaire différé. Ceci aboutira évidemment à mettre à bas l’une des avancées phare du programme du Conseil national de la résistance, mise en place sous l’égide du général De Gaulle par le ministre communiste Ambroise Croizat, dans un pays ruiné. Pour combler les déficits ainsi créés, on imagine en haut lieu une nouvelle augmentation de la TVA ou de la contribution sociale généralisée.

Avec de nouvelles réductions des dépenses publiques, c’est la solidarité nationale qui subirait de nouveaux coups de boutoir. Tout le monde sait pourtant que le marché proposé par F. Hollande au patronat et à la grande oligarchie est un marché de dupes : « moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur les activités » en contrepartie de « plus d’embauches et plus de dialogue social ». Cela fait près de quarante ans que cette logique est à l’œuvre avec les désastreux résultats que l’on connaît.

Que les baisses des coûts du travail d’aujourd’hui soient les profits de demain de l’oligarchie est incontestable. Mais il est totalement faux de laisser penser qu’ils feront les emplois d’après demain. Dans ce monde de la « concurrence » tous les salaires et les droits sociaux sont attaqués partout. Le Président de la République tourne définitivement le dos à tout idéal socialiste pour inscrire encore plus la France dans la « compétitivité » de la loi de la jungle du capitalisme mondial au lieu de faire ce qu’il avait annoncé il y a deux ans dans son discours du Bourget. Sa mue intervient sans proposer de débat au sein du parti socialiste et encore moins dans la gauche, sans les syndicats, mais avec le président du Medef. Il a annoncé une initiative européenne avec Mme Merkel. Quelle initiative lorsque l’on sait que la chancelière allemande se bat pour un nouveau traité après les élections européennes pour instaurer un système de pilotage automatique des budgets d’austérité nationaux depuis Bruxelles ?

L’heure est à développer sans attendre la contre offensive contre ce nouveau tournant libéral. Cela passe par des explications, des débats, des actions unitaires, populaires, larges pour changer de politique avec le retour aux idéaux de la gauche. Ceux de la justice, de la solidarité, qui passent par une égale répartition des richesses. Ensemble, militants syndicaux, associatifs, du Front de gauche mais aussi socialistes, écologistes ou républicains, attachés à l’égalité et la justice, unissons-nous et tournons nous hardiment vers nos concitoyens pour avec eux sortir le pays de l’ornière des inégalités et du chômage dans laquelle il s’enfonce.

Patrick Le Hyaric, député au Parlement Européen, directeur de l'Humanité