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15/10/2014

Transition énergétique : un projet de loi qui ne nous convient pas !

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Les députés communistes ne voteront pas la loi de transition énergétique pour la croissance verte débattue depuis le 6 octobre à l’Assemblée nationale.

Cette loi comporte des objectifs que nous ne partageons pas et pour certains incohérents entre eux.
Si nous partageons le développement des énergies renouvelables, cela doit se faire dans un cadre maîtrisé au sein d’une filière professionnelle. Il n’est plus possible de faire supporter le surcoût exorbitant aux Français via leur facture. Rien que pour les deux projets d’éolien offshore, c’est 35 milliards d’€.

nucle.JPGLa réduction de la part du nucléaire de 75 % à 50 % à l’horizon 2025 est édictée comme un dogme. Et est contradictoire avec l’objectif de réduire nos émissions de CO2. Notre production d’électricité est décarbonnée à plus de 85 %, ce n’est donc pas dans ce secteur que nos efforts doivent se concentrer mais dans le secteur du transport, qui est le premier contributeur de nos émissions de CO2 et le gouvernement n’y prête guère attention. C’est le grand oublié de la loi !

Quant à la réduction par deux de notre consommation d’ici 2050, cela occulte complètement la nécessaire réindustrialisation de notre pays. Cette perspective est complètement incohérente avec l’évolution démographique de notre pays dont les prévisions s’acheminent vers 70 millions d’habitants en 2050.

Faire le choix de la mise en concurrence des barrages, c’est le choix de la destruction de la cohérence du potentiel national au seul profit des appétits des grands groupes privés, le choix de la mise en cause de la stabilité de la fourniture d’électricité, le choix de la hausse des prix pour les ménages et les entreprises. Cela fera peser des risques inconsidérés pour les fonctions sociales et écologiques des barrages, notamment en matière de gestion de l’eau.

Quant à la lutte contre la précarité énergétique, nous avons réussi à inscrire la reconnaissance d’un droit à l’énergie et nous pouvons nous en féliciter. Par contre, la mise en place du chèque énergie avec la disparition des actuels tarifs sociaux pour l’électricité et le gaz risque de laisser beaucoup de familles sur le carreau. Nous ne savons toujours pas à quelle hauteur il sera financé, ni quelles seront les conditions de son obtention et de son extension au bois et au fuel.

Si la rénovation énergétique dans les logements fait consensus, le financement reste flou. Et la politique du gouvernement de réduction budgétaire ne nous rassure pas ! Il aurait fallu, pour être en mesure de dégager demain les financements, d’évaluer les montants des investissements. Le Parti communiste français continuera, lors du passage de la loi au Sénat, à tenter d’apporter les améliorations nécessaires.

11/10/2014

Oublier Kobané…

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kurdistan1.jpgDans toute la France ce samedi des dizaines de milliers de manifestant ont participé à des rassemblements pour soutenir la résistance Kurde contre les barbares.

De nombreux ressortissants Kurdes étaient présents ainsi que des représentants de partis comme le NPA, le Parti de Gauche, Ensemble ou d'associations comme le MRAP.

kurdistan.jpgUne délégation du PCF conduite par Pierre Laurent et Patrick le Hyaric est venue soutenir cet acte de solidarité

Oublier Kobané par Patrick Apel-Muller rédacteur en chef de l'Humanité
 
En Turquie même, le régime a massacré ces deux derniers jours une vingtaine de manifestants sans un mot de protestation des chancelleries occidentales. Pas une arme pour Kobané, pas un geste pour les réfugiés, pas de coups de semonce pour Erdogan…

Et pourtant, ils résistent. Assaillis par les phalanges au drapeau noir, équipées de chars et d’artillerie, les Kurdes syriens résistent pied à pied, rue par rue, maison par maison. Moins nombreux et mal armés, leur cause est perdue, nous dit-on.

Peut-être, si les États-Unis et la France continuent à privilégier les calculs sordides de la Turquie, qui feint de combattre Daesh quand ce sont les Kurdes qu’elle veut éliminer. Sur la colline, en face de Kobané, une quinzaine de blindés turcs pourraient pilonner et réduire les positions des gangs islamistes qui se prétendent un État. Mais non !

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Le président Erdogan a marchandé sa participation à la coalition de bric et de broc que pilote Barack Obama ; il veut obtenir une zone tampon en Syrie, dans laquelle il ferait la loi et soumettrait ces Kurdes qui rêvent d’un pays où ils seraient légitimes.

En Turquie même, le régime a massacré ces deux derniers jours une vingtaine de manifestants sans un mot de protestation des chancelleries occidentales. Pas une arme pour Kobané, pas un geste pour les réfugiés, pas de coups de semonce pour Erdogan… Ponce Pilate porte l’habit.

kurdistan4.jpgC’est au mur qu’on juge le maçon ; à ses actes qu’on apprécie cette coalition anti-Daesh, où se tapissent les États qui ont financé la terreur djihadiste, ceux qui ont semé le chaos en Irak et en Libye, ceux enfin qui, comme la France, ont des gouvernants qui puisent leur imagination dans le legs et le vocabulaire de George Bush, en oubliant que la France est le pays où la politique est une arme de construction massive. Pour quoi ? Contre qui ? Avec qui ? Quels choix de développement et quelles édifications étatiques ?

Ces questions vont de soi au lieu de brandir son impuissance ! Elles ont été soigneusement balayées sous le tapis au profit de «l’encens grossier de déclarations fumeuses», d’une nouvelle guerre de civilisation sans queue ni tête, qui risque d’incendier ce qu’elle prétend sauver. Non, il n’est pas possible pour aujourd’hui et pour demain d’oublier Kobané. Et ce vers de Paul Éluard : «Les multiples erreurs donnent la main aux crimes.»

Photos exclusives E-Mosaique

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06/10/2014

Pierre Laurent : « Le rassemblement sur des choix antiaustérité doit démarrer maintenant »

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Les adresses du secrétaire national du PCF aux militants socialistes ont été à nouveau chaleureusement applaudies, ce week-end, dans les assemblées des Landes et de l’Essonne.

Week-end chargé pour le secrétaire national du PCF. Dans l’Essonne, samedi, Pierre Laurent a été reçu par Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel aux travaux de Maintenant la gauche. Et dans les Landes, dimanche, il a participé à ceux de l’autre courant de l’aile gauche du PS, Un monde d’avance.

À chaque fois, les militants socialistes lui font le même accueil, qui ne se dément pas depuis son allocution à l’université d’été du PS à La Rochelle, fin août. Ses interventions, qui en appellent au rassemblement sans préalable de tous ceux qui ne se résignent pas à la politique conduite par François Hollande et qui veulent renouer avec l’aspiration majoritaire de ceux qui l’ont élu en 2012, sont saluées par de longs applaudissements. « Dans le contexte politique actuel, l’eau monte très vite, et on ne peut pas rester au milieu du gué, ce ne serait pas responsable.

La politique du gouvernement Hollande-Valls nous conduit dans une impasse dramatique et tous les voyants sont dans le rouge, leur a-t-il déclaré ce week-end. Les forces existent à gauche, et nous ne pouvons pas attendre une inflexion qui n’est pas à l’ordre du jour pour ceux qui nous gouvernent. Le rassemblement de la gauche sera possible seulement sur des choix antiaustérité.

C’est l’urgence d’une construction qui doit démarrer maintenant. Pas un rassemblement de circonstance mais au long cours. Voilà le chantier qui est maintenant devant nous », à ouvrir sans « ultimatums » ni « raccourcis ». Un discours qui répond à une attente indéniable chez les militants socialistes. Pour les déçus de Hollande, éclatés entre différents courants ou sensibilités, le dirigeant du PCF est « le trait d’union entre les gauches », ose un membre de Maintenant la gauche. « Pierre Laurent a plus de chances d’être applaudi par des socialistes que ce que disent un Moscovici ou un Valls », observe le leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel.

Le secrétaire national du PCF a avancé plusieurs propositions, comme « la mise en œuvre de baisses ciblées de la TVA ». « Il faut en finir aussi avec cette critique de la dépense publique, qui est le discours habituel de la droite », a dénoncé Pierre Laurent, qui a fustigé « les 40 milliards du Cice » comme « le plus gros gâchis de fonds publics qui n’ait jamais été organisé ». Lui aussi estime « que le temps est venu d’une VIe République, qui doit être sociale et donner des droits nouveaux aux salariés ». Un discours applaudi, à chaque fois, debout, dans l’Essonne comme dans les Landes.

Compte rendu, l'Humanité : http://www.humanite.fr/pierre-laurent-le-rassemblement-su...

04/10/2014

Grand Paris : le PCF appelle les Franciliens à une « mobilisation citoyenne »

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Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, et plusieurs maires Front de gauche d’Île-de-France ont dénoncé 
le projet de métropole francilienne qu’ils jugent antidémocratique, alors que le premier ministre Emmanuel Valls veut l’accélérer.

La métropole de Paris version Valls-Hollande s’est trouvé des opposants convaincus, alors que la commission de préfiguration, instaurée par la loi d’affirmation des métropoles, qui doit établir «  un diagnostic général, social, économique et environnemental du territoire métropolitain  », est désormais lancée. Mercredi 30 avril, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, entouré de maires d’Île-de-France, a été catégorique  : «  Cette loi sur la métropole et les décrets visant sa préfiguration nous inquiètent au plus haut point  », a-t-il dit devant la presse invitée au siège de la place du Colonel-Fabien, à Paris.

En conséquence, «  dès les européennes passées, nous avons l’intention de nous engager dans une grande campagne de mobilisation citoyenne pour mettre la population dans le coup, alors que tout est fait pour la tenir à l’écart  », ajoute Pierre Laurent, qui souligne «  la force importante que constituent les 40 villes à direction Front de gauche dans la région, sans laquelle aucun projet d’essence démocratique ne sera possible  ».

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« La métropole ne doit pas être un énorme machin centralisé »

«  Par exemple, personne n’a évalué, à ce jour, les conséquences pour les populations de la suppression annoncée des départements. Valls annonce qu’ils ne sont en fait pas supprimés, mais seulement les conseils généraux. Ce qui nous ramènerait à 1977, avec des territoires gérés par les préfets… Et ce serait une avancée démocratique de gauche  ? On se moque du monde  ! Ces projets sont conçus dans l’idée de réduction des dotations financières aux collectivités. Nous voulons être acteurs d’une autre construction métropolitaine  », poursuit le sénateur de Paris.

Pour des raisons bien différentes, sur France Bleu, Valérie Pécresse, chef de file de la droite au conseil régional, a pointé «  cette métropole conçue pour des raisons politiciennes  ». La droite prétend en prendre «  la tête pour la réformer de l’intérieur  ». La présidence de cette structure annoncée pour le 1er janvier 2016 pourrait en effet être assurée par ses amis car, après les dernières municipales, la droite y détiendrait 188 sièges et la gauche 149. Claude Bartolone (PS) n’avait pas caché son souhait de s’installer dans ce fauteuil, mais la déroute de sa formation (notamment contre les communistes à Montreuil ou Saint-Denis) a freiné ses ambitions. Et des interrogations se font jour dans la famille socialiste, car, comme le dit Pierre Mansat, chargé de ce gros dossier auprès de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, «  la métropole ne doit pas être un énorme machin centralisé  ».

Dominique Adenot, maire PCF de Champigny-sur-Marne, rappelle que «  75 % des élus de Paris métropole (qui regroupe plus de 200 communes et collectivités de toutes sensibilités – NDLR) sont contre le projet du gouvernement  ». Le président de l’Association nationale des élus communistes et républicains dit craindre «  un choc de déstabilisation des finances de nos collectivités, donc une réduction considérable de l’action au service des habitants  ».

Patrice Bessac, maire communiste de Montreuil, veut lui aussi «  tirer le signal d’alarme, car c’est manifestement la calculette qui, dans ce plan, décide de tout contre l’intérêt des habitants. En plus des millions d’euros de baisse des dotations déjà constatée dans nos budgets, les 11 milliards de coupes annoncées auront forcément des effets dévastateurs  ». Ce que confirme Pierre Gosnat, maire PCF d’Ivry-sur-Seine et président de l’agglomération Seine-Amont, qui parle lui aussi de «  véritable coup d’État institutionnel mené au pas de charge. Des structures comme la région, les départements, les communautés d’agglomération sont des outils certes perfectibles mais utiles aux populations  ».

Et pour Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, «  si l’autorité politique vient demain de la métropole, ça changera tout. Avec la diminution de nos finances, comment ferons-nous, par exemple, pour développer les activités liées aux nouveaux rythmes scolaires que l’on nous impose par ailleurs  ? Et pour le logement  ? Nous avons, dans notre parc public, un gardien pour 120 logements. Ce qui garantit une qualité incontestable pour les habitants. Demain, comment une métropole de 6,5 millions d’habitants pourrait gérer de loin de tels services de proximité  ? C’est simplement inconcevable  ».

Source : Humanité

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30/09/2014

Lamballe. Christine Prunaud, une femme qui s’investit pour les autres

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Elue nouvelle sénatrice communiste de Côte d'Armor, le journal Ouest France avait réalisé ce portrait le 06 mars 2013 (le titre est de Ouest France).

 À 62 ans, Christine Prunaud, adjointe à Lamballe, est engagée dans la citoyenneté et le monde associatif. Création du Festival de la citoyenneté, l’égalité hommes-femmes dès l’école…

« J’avais 18 ans en 1968. Alors l’apprentissage des luttes, je connais ». Christine Prunaud n’est pas de celles à se laisser marcher sur les pieds. Son engagement pour « l’être humain » ne date pas d’hier.

Changer les mentalités

Les mouvements pour les femmes sont en vogue dans les années 1970. Contraception, avortement, émancipation… « J’ai adhéré de suite. J’ai vu qu’il y avait un combat à mener », souligne Christine Prunaud. Féministe ? « Non. Simplement une lutte pour acquérir des droits ! Et changer les mentalités. »

Une grande avancée

La grande avancée a été la loi sur la parité. « Une femme qui travaille n’a pas fini sa journée en rentrant chez elle le soir. Le travail continue. Enfants, cuisine, ménage, courses… » Les évolutions se font mais lentement.

En 2001, Christine Prunaud entre à la mairie de Lamballe. Cette Journée de la femme, « c’est une journée de solidarité avec les femmes qui luttent. Que ce soit chez nous ou ailleurs ! » Quand elle parle de solidarité, l’adjointe à la citoyenneté et à la vie associative cite Gisèle Halimi. « Je l’admire. Cette femme a étudié les inégalités hommes-femmes en Europe. Il y a beaucoup à faire. »

La richesse, c’est les autres

La politique ? « Non. Moi, c’est le monde associatif qui me plaît. » Elle met en place le festival de la citoyenneté. « Un festival fait pour connaître des milieux différents. Et pour s’ouvrir aux autres. C’est ça la richesse ». Autre sujet qui lui tient à cœur : l’égalité filles-garçons. « C’est à l’école qu’on apprend le respect de l’autre. Montrer aux enfants que la violence ne résout rien ». Une éducation très importante. « Il faut casser les codes. Aucun combat n’est inutile ».

28/09/2014

Un groupe communiste et citoyen plus que jamais utile aux populations, aux collectivités territoriales et à la gauche.

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La majorité sénatoriale repasserait à droite. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre peuple.

Pire, pour la première fois le FN va siéger au sénat en faisant élire deux sénateurs dans le Var et les Bouches du Rhône.

C’est une défaite pour le gouvernement Valls et le Parti socialiste, conséquence du résultat des élections municipales, d'un fort mécontentement populaire et d’une réforme territoriale autoritaire et austéritaire.

Le PCF se félicite de l’élection de Christine Prunaud dans les Côtes d'Armor et de la réélection de Thierry Foucaud en Seine-maritime. Les candidates et candidats que nous soutenions ont obtenu des résultats en progression dans 16 départements.

Avec 18 élu(e)s au service des territoires et de leurs populations, le groupe Communiste, Républicain et Citoyen, sera plus que jamais utile aux salarié(e)s, aux familles populaires, aux fronts des luttes politiques et sociales sur le terrain comme dans l’hémicycle.
Il sera dans l'action au quotidien pour défendre les collectivités locales et leurs moyens que le gouvernement veut amputer de 11 Milliards d'euros.
Il sera force de propositions audacieuses pour redresser le pays et redistribuer les richesses avec un rassemblement majoritaire pour une alternative de gauche.

Pour éviter la chronique annoncée des prochaines victoires électorales à droite, il y a urgence à sortir la gauche du chaos et changer fondamentalement de politique.

Le PCF est animé d'un seul objectif : Que la gauche retrouve le peuple pour que le peuple retrouve sa gauche.

20:21 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/09/2014

UNE AUTRE POLITIQUE ECONOMIQUE ET SOCIALE EST NECESSAIRE

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"un discours de vérité"

La vie des collectivités locales et de leurs habitants est nécessairement liée aussi aux décisions prises à l'échelle de l'Etat.

Pour mieux faire passer la pilule des 41 milliards d'euros versés, sans la moindre contrepartie, aux entreprises, le gouvernement avait  proposé un dangereux "volet social" sous la forme d'un allègement des cotisations sociales qui a été refusé par le Conseil Constitutionnel.

Derrière le rideau de fumée d'un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, il était surtout question d'une nouvelle attaque visant le financement de la sécurité sociale.

Pour les retraites, la protection sociale et l'assurance maladie, cette décision était particulièrement régressive.

Pour sauver la face, le gouvernement vient d'annoncer, pour la rentrée, " des mesures alternatives de même ampleur".

Le pacte de responsabilité n'a pas été proposé aux Français lors de la dernière campagne présidentielle. Il conduit le pays à la catastrophe.

Emploi, croissance, dette publique, les objectifs fixés par Hollande et Valls ne sont pas atteints.Il est bien illusoire de croire qu’en étant massivement aidées, les grandes entreprises vont jouer le jeu de l’investissement et de l’emploi.

cac401.jpgLe Financial Times a publié une étude révélant que, pour les mois d’avril, mai et juin 2014, temps fort des promesses gouvernementales sur la politique de l’offre, les sociétés françaises ont augmenté les dividendes versés aux actionnaires de 30 %.

D'un côté, toujours plus d'efforts pour le monde du travail sans que rien de positif n'apparaisse à l'horizon, de l'autre toujours plus de cadeaux à un patronat qui en demande toujours davantage.

Tout cela plonge le pays dans une crise économique et sociale d'un niveau inégalé.Une politique qui oublie ses valeurs de Gauche est une impasse. Notre pays n’est pas condamné à l’austérité à perpétuité. Une nouvelle espérance peut naître,  des défis à relever.

Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry

Tribune publiée dans le bulletin municipal du mois de septembre