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27/01/2015

Loi Macron, loi des patrons - Tribune des députés Front de gauche

macron,députés front de gauche

Les dix députés Front de gauche estiment que la loi Macron, examinée ce lundi 26 janvier à l'Assemblée nationale, « porte un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales ».

Chaque législature est traditionnellement marquée par quelques textes phares et emblématiques, des lois qui reflètent l’orientation économique et sociale et donc l’identité politique de la majorité au pouvoir. Pourtant, depuis le début du quinquennat de François Hollande, les textes réellement progressistes, synonymes d’avancées pour nos concitoyens, se font toujours attendre. Au contraire, le peuple de gauche assiste avec consternation à l’adoption d’une série de lois régressives. Après la triste loi de transposition de l’Accord national interprofessionnel (ANI), le projet de « loi de relance de l’économie » vient étoffer cette série noire.

macron,députés front de gaucheLe « projet de loi Macron » porte sur des domaines aussi différents que les professions réglementées, le droit du travail et le secteur du transport par autocar. Derrière son caractère formellement désordonné et sectoriel, ce texte porte en fait un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales.

Les signes de régression ne manquent pas dès lors qu’on prête attention au contenu de ce projet de loi aux apparences de fourre-tout : abandon du ferroviaire au profit de sociétés privées d’autocars, abandon du service public de la justice au profit de banques, de cabinets anglo-saxons ou tous autres investisseurs qui voudront s’offrir le sceau de la République, abandon des commerces de proximité au profit des grands groupes, risque de marchandisation du corps humain (avec le retrait de l’Etat majoritaire dans le capital du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies, LFB), privatisation de la gestion de nos aéroports au profit de sociétés étrangères domiciliées dans des paradis fiscaux, allègement des obligations patronales en matière de licenciements économiques, etc.

Autant de preuves de ce que représente foncièrement le projet de loi Macron, à savoir un acte de foi et de soumission aux injonctions d’un patronat obsédé par une volonté d’une déréglementation généralisée, qui frapperait tant des marchés des biens et services, que le marché du travail et la protection sociale. Les dispositions portant sur l’extension et la banalisation du "travail le dimanche" symbolise ce texte de déconstruction de notre droit social.

Le gouvernement ne s’en cache pas : ce projet de loi doit incarner et assumer le tournant libéral de la majorité pouvoir. L’idée de tournant demeure néanmoins discutable, tant la démarche suivie depuis son accession au pouvoir, s’est régulièrement inscrite dans le droit fil de la pensée libérale qui règne dans les marchés financiers comme dans les institutions de l’Union européenne. Certaines propositions s’inspirent directement du rapport commandé par le président Nicolas Sarkozy à la Commission pour la libération de la croissance française, au sein de laquelle Emmanuel Macron siégeait déjà comme secrétaire général.

D’autres propositions sont issues des recommandations faites explicitement par la Commission européenne, ce qui est de nature à rendre les Français toujours plus perplexe sur l’identification et la localisation du pouvoir politique en France : qui décide et au nom de quels intérêts ? La question est d’ordre démocratique et idéologique. A Bruxelles comme à Paris, réformer c’est libéraliser. Un crédo et une équation simple dont les éléments constitutifs s’accompagnent d’une régression sociale irresponsable pour un gouvernement de gauche. Le texte renforce toujours un peu plus l’entreprise de régression historique du droit des salariés en faisant sauter les digues du droit du travail, pourtant si précieuses en période de crise. Certains socialistes ne s’y sont pas trompés: Martine Aubry qualifie le texte de « régression » et Pierre Joxe se dit« éberlué » et « stupéfait » par un texte « ahurissant ». Preuve que le choc va au-delà des rangs des élus du Front de gauche.

Pour le Front de gauche, la régression sociale est antinomique avec la relance de l’économie. Nous croyons toujours dans les vertus de la croissance par l’augmentation des salaires. A l’inverse, le projet de loi Macron porte l’empreinte d’une insécurité sociale sans garantir la croissance économique, loin s’en faut. A travers cette volonté de déconstruire un droit du travail façonné de haute lutte, c’est une véritable pierre angulaire de notre modèle social qui se trouve aujourd’hui en danger.

François Asensi, député de Seine-Saint-Denis
Alain Bocquet, député du Nord
Marie-Georges Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre
Jean-Jacques Candelier, député du Nord
Patrice Carvalho, député de l’Oise
Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône
André Chassaigne, président du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale, député du Puy-de-Dôme
Marc Dolez, député du Nord
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Nicolas Sansu, député du Cher


Chassaigne (GDR) fait référence à Wolinski pour... par LCP

26/01/2015

Pour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macron

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Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.

Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.

La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.

Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

21/01/2015

Massaman doit rester en France : Sa situation doit être régularisée !

konta.jpgMassaman Konta est né au Mali à Bamako en 1995.

Sa mère a dû quitter précipitamment le Mali en 1998, elle l'a confié à sa grand-mère mais a continué à s'occuper de lui depuis la France en l'appelant régulièrement au téléphone, en lui envoyant de l'argent.

Quand Massaman a été victime à Bamako d’une violente agression qui l’a laissé dans le coma pendant 1 mois, sa maman, extrêmement inquiète, l'a fait venir auprès d'elle en France en Août 2011.

Depuis cette date : Massaman vit avec sa maman et ses frères à Corbeil-Essonnes, Massaman poursuit ses études au lycée A. Perret puis depuis au 2013 lycée Baudelaire d’Evry.

Lycéen assidu et aux résultats scolaires brillants, il est membre élu du Conseil académique à la vie lycéenne, Massaman pratique l’athlétisme au club de Corbeil-Essonnes (ASCE); il a été sacré champion départemental du 100 mètres, du saut en longueur et du 60m indoor, champion d’Ile de France, au championnat de France junior 2014 en saut en longueur.

En août dernier, la préfecture d'Evry a refusé de donner un titre de séjour à Massaman estimant que la durée de son séjour en France est trop courte et lui a délivré une obligation à quitter le territoire français.Malgré la mobilisation du personnel du lycée et de ses camarades, d’amis de la famille, de ses partenaires du club, la préfecture de l’Essonne a refusé fin décembre de revenir sur sa décision.

Massaman ne doit pas être expulsé ;

Sa vie, ses projets sont en France, avec sa famille, avec ses camarades du lycée, du club d’athlétisme, avec nous !

Avec Réseau Education sans Frontières (R.E.S.F.), nous, élus communistes d'Evry, demandons à la préfecture de l’Essonne de retirer l’obligation à quitter le territoire et d’engager les procédures de régularisation de Massaman.

Vous pouvez signer cette pétition en cliquant sur cette ligne

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14/01/2015

Pierre Laurent : « Contre la haine, nous visons l’unité populaire pour les libertés »

voeuxplaurent_0.jpg« Contre la haine, nous visons l’unité populaire pour les libertés » Le PCF a décidé de faire de ses traditionnels voeux une soirée d’hommage à Charlie Hebdo et à son esprit avec les familles de certains de ses caricaturistes.

Pierre Laurent devait y prononcer un discours invitant à « rester Charlie » en refusant l’union sacrée comme la guerre.

Place du Colonel-Fabien, à Paris, l’heure était encore au recueillement hier soir. Au siège du PCF, les traditionnels voeux de début d’année devaient ainsi se transformer en « une soirée placée sous le signe de la paix et de la fraternité », en un moment d’hommage aux victimes des attentats. Parmi eux, certains étaient des amis, des compagnons de route de longue date. C’est en présence des familles de Charb, Wolinski et Tignous mais aussi de membres de l’équipe de Charlie Hebdo comme Patrick Pelloux, que le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, devait prononcer son discours.

« Ce soir, nous les communistes, nous pleurons des amis proches, des camarades de combat, qui donnaient souvent par leurs dessins bien plus de force que n’en sont capables nos discours », devait-il saluer alors que les murs du conseil national du PCF avaient été couverts des toiles que Charb, Tignous, Coco avaient réalisées en direct au stand national des communistes de la Fête de l’Humanité 2013 avec Lardon, Louison, Lulu Inthesky et Duchemin. Et le dirigeant communiste de se remémorer l’un ou l’autre de ces souvenirs : « Je n’oublierai aucune de nos rencontres, Charb, mon camarade. Surtout pas celle, traditionnelle, de la Fête de l’Humanité, où tu voulais toujours qu’on fasse une photo, toi le poing levé, à côté du chef du parti, ton “patron” me charriais-tu, histoire que personne n’oublie où était ton coeur de combat », devait-il raconter.

« Et maintenant ? Si nous sommes Charlie, il faut que nous poursuivions l’esprit de Charlie Hebdo », prévenait l’invitation à cette soirée qui mêlait hommage et voeux d’avenir commun. Recueillement donc. Mais aussi détermination. Détermination à « nourrir l’émotion de la réflexion ». « Ce n’est pas Charlie qui sentait le soufre, c’est notre monde. Ne regardons pas ce qui s’est passé comme un événement isolé », a invité Pierre Laurent, citant quelques-uns des événements des « quinze derniers jours » : « un grillage qui cerne un banc public », les « bateaux de migrants » laissés à l’abandon, « le refus d’inhumer un bébé rom », la « médiatisation à outrance du livre de Houellebecq »… Autant d’éléments de ce « climat nauséabond » duquel il faudrait se « désintoxiquer » en conjuguant dans « la République la liberté avec plus de fraternité et de justice sociale ». « Ce que nous visons, c’est une “unité nationale des citoyens” » Au lendemain de « l’extraordinaire riposte du peuple français » avec les marches de ce week-end, il s’agit pour le sénateur de Paris de « conforter cet élan, car l’attaque contre les libertés va reprendre très vite ».

C’est cet élan populaire, entre « hommage », « attachement à la liberté de la presse » et « volonté de vivre ensemble », que le dirigeant communiste a tenu à saluer car cette mobilisation « n’allait pas de soi » dans un contexte où « les déclarations racistes de responsables politiques se banalisent ». Loin des tentatives « d’instrumentalisation déjà à l’oeuvre », le message de Pierre Laurent devait être clair : « Ce que nous visons, c’est une “unité nationale des citoyens”, une affirmation populaire commune pour les libertés, contre la haine, la violence, les racismes et les discriminations, et non “une union sacrée des partis”, qui n’existe d’ailleurs pas. Entre citoyens comme entre partis, nous voulons le libre débat démocratique, républicain. Ni l’union sacrée, ni la guerre. »

D’ailleurs, « l’attitude déshonorante qui a été celle du Front national » devait être fustigée par le secrétaire national du PCF. À l’heure où l’ancien président UMP Nicolas Sarkozy entonne le refrain de la « guerre de civilisations » et où le premier ministre actuel, Manuel Valls, évoque de plateau télé en studio de radio un « ennemi de l’intérieur », c’est à « rester Charlie » aujourd’hui et demain qu’a invité Pierre Laurent. Et « rester Charlie », devait détailler le sénateur PCF, c’est refuser « un Patriot Act dans lequel la République perdrait son âme », c’est apporter « les moyens (à la presse) de résister à cette dictature financière qui a démoli en quelques décennies nombre de titres de la presse française », c’est « défendre (la culture) contre les politiques d’austérité et contre le Medef » et « des services publics qui font eux aussi le ciment de notre République », « c’est accueillir les étrangers menacés dans leurs pays en accordant le droit d’asile »…

Alors que la marche de Paris a également réuni des « chefs d’État dont la responsabilité dans l’engrenage des guerres et du choc des civilisations est évidente », et tandis que le débat à l’Assemblée nationale doit s’ouvrir aujourd’hui sur la poursuite de l’intervention française en Irak, la question revêt également une dimension internationale pour Pierre Laurent. « Oui, nous devons stopper la menace. Ici en France, en Europe, et au Proche-Orient. Il faut aussi pour cela que la France change de politique extérieure – car en s’arrimant à l’Otan et aux États- Unis, en tergiversant devant les intérêts de puissances régionales comme le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël, la France s’interdit de jouer le rôle qui devrait être le sien comme membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il déclaré.

Un rôle qui commencerait par « reconnaître sans plus tarder l’État palestinien » ou encore, à propos de l’Irak, à contribuer à préparer « une conférence régionale sous l’égide de l’ONU ». Choisir le chemin de la paix ou de la guerre. L’enjeu est à cette hauteur. « Dire que la France est confrontée à une guerre est extrêmement dangereux. C’est volontairement s’enfermer dans le piège tendu par les intégristes, a estimé Pierre Laurent. Eux veulent l’affrontement, nous voulons une société de liberté, de progrès, de paix. » 

Compte rendu L'Humanité


Hommage à Charlie-Hebdo - Maintenant, restons... par CN-PCF

09/01/2015

EVRY : NOUS SOMMES TOUS CHARLIE !

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Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées avec beaucoup d'émotions Place des Droits de l'Homme et du citoyen pour rendre hommage à l'équipe de Charlie Hebdo et aux policiers assassinés.

Les Maires d'Evry, de Courcouronnes, les représents religieux se sont exprimés avec douleur mais aussi force pour indiquer leurs déterminations et réaffirmer les valeurs de la République.

diegocharlie.jpgLes élus communistes étaient présents et dans un communiqué se sont ainsi exprimés :« Nous sommes ici ce soir de participer à cet hommage sur cette place qui porte si bien son nom celui des Droits de l'Homme, universels, le droit à vivre, à apprendre, à s'informer librement.

Emus parce que au delà de ce drame, nous communistes, sommes particulièrement touchés par la disparition dans des conditions barbares d'amis et de camarades.

Charb, le directeur de Charlie Hebdo était un compagnon du parti communiste, collaborateur du journal l'Humanité.

chassaignecharb.jpgIl venait juste de dessiner la carte de vœux d'André Chassaigne, le président des députés communistes et d'envoyer six dessins qui illustreront un dossier consacré à la loi Macron dans l'Humanité Dimanche qui sera publié le 15 janvier.

Il avait 47 ans.

Pour nous c'est une grande perte comme celle des autres dessinateurs, collaborateurs, policiers....Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré, dessinateurs ; Maris, économiste ; Renaud, directeur du cabinet du maire de Clermont, invité par l'équipe, Brinsolaro, Merabet policiers ; Ourrad, correcteur ; Cayat Elsa, psychanaliste et chroniqueuse.

Pour nous le droit à l'information est un droit fondamental et doit être totalement libre de toutes contraintes.

Nous le disons ici solennellement si à la place de l'équipe de Charlie Hebdo, c'était l'équipe du journal Minute qui aurait ainsi détruite, nous serions aujourd'hui aussi présent.La liberté, disait Rosa Luxemburg, c'est toujours la liberté de celui qui ne pense pas comme soi.

Qu'ils reposent en PAIX, nous reprendrons leurs flambeaux ! »

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12:16 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, evry, rassemblement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

05/01/2015

2015 ANNEE D'ESPERANCE

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2015 doit être l'année où l'espérance doit laisser la place à la désespérance. Depuis des années en France les gouvernements successifs pratiquent une politique économique et sociale chaque jour plus conservatrice, plus libérale qui mène de plus en plus de Français au chômage et à la misère.

L'injustice est de plus en plus forte, les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, les statistiques données par l'INSEE sont sans appel sur ses données.

Des idées simplistes, sur un fond de haine, d'exclusion, de racisme dominent face à cette désespérance.

La Gauche doit redonner l'espoir sur les principes qui l'ont caractérisés pendant des décennies  : la justice, la solidarité, l'égalité, la liberté.

Dans notre région d'Ile de France, dans notre département, l'Essonne c'est ce que la gauche rassemblée fait avec la participation active des élus communistes.

A Evry, la Municipalité malgré les contraintes budgétaires imposés par l'Etat agit avec et pour les habitants. Dès le début de son mandat l'équipe municipale a engagé une consultation unique et sans précédent des Evryens, c'est à son honneur.

L'espoir peut renaître ainsi dans notre ville, dans notre pays, en Europe en écoutant les habitants.

Ce qui se passe en Grèce est le symbole de cet espoir, oui la colère doit être entendue et une autre politique au service des peuples mise en place,

2015, doit être une année d'espoir retrouvée. Les élus communistes vous souhaitent à vous et vos familles une très bonne année.

Nous vous invitons à nous retrouver sur notre page Facebook et notre blog Pcf Evry  : http://pcfevry.hautetfort.com

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diego Diaz

Tribune publiée dans le bulletin municipal d'Evry du mois de janvier

02/01/2015

ANDRE CHASSAIGNE : VOEUX POUR 2015, LIER INTELLIGENCE COLLECTIVISTE ET HUMANISME

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L’expression des vœux est en politique une tâche de plus en plus difficile. Aussi sincères soient-ils, les mots, comme les bonnes intentions et les engagements, se perdent aujourd’hui dans le manque de confiance dans la parole politique. Terrible constat du fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs élus après tant d’espoirs déçus !

Aussi, mon premier vœu sera l’expression d’une simple volonté : que la démocratie de proximité devienne enfin le levier de toute action politique et soit au cœur d’une réappropriation de l’éthique républicaine. Cette démarche exige de prendre vraiment en compte les réalités vécues, avec une grande humilité et dans le respect des différences. Je suis convaincu que c’est par une pratique de construction partagée, associant le plus grand nombre à l’élaboration des choix politiques et à leur concrétisation, que se retisseront des liens de confiance et que se renforcera notre démocratie.

Mon second vœu est que le développement du lien social soit une priorité de notre action quotidienne. Luttons contre le repli sur soi, généré par la crise et les difficultés de la vie, qui nourrit l’égoïsme et dilue la solidarité. Que ce soit un repli identitaire dans un cercle restreint ou qu’il s’exprime par un nationalisme xénophobe, le repli sur soi alimente l’amertume et le rejet de celui qui est différent. Il rabougrit la pensée et fait émerger des réponses simplistes aux problèmes de notre société, ouvrant la porte à une dérive d’extrême-droite aussi dangereuse qu’inefficace. A l’opposé, il nous faut échanger, casser les murs pour « faire du commun », partager de l’humanité pour l’épanouissement de chacun.

En liant ainsi intelligence collective et humanisme, nous placerons les responsabilités là où elles sont. En regardant vers le haut plutôt que vers le bas, chacun peut constater que la richesse s’accumule toujours davantage dans les poches de quelques-uns alors que la pauvreté est grandissante. Année après année, le capitalisme de plus en plus financiarisé et la loi du profit entraînent vers sa perte la planète et ses « locataires » que nous sommes. Il est encore temps de sortir de ce règne de l’argent et d’inventer ensemble une société pour les êtres humains.

Que cette nouvelle année soit éclairée par cette belle perspective qu’il nous faut faire grandir, jour après jour, dans les consciences. Obtenons, dès 2015, des résultats concrets pour les plus en souffrance d’entre nous. C’est avec cet espoir que je vous souhaite une bonne année.

André CHASSAIGNE, président du groupe des députés communistes et Front de Gauche à l'assemblée nationale