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06/04/2016

Refusons la nouvelle baisse de dotation aux collectivités en 2017

Michel-Billout-copie.gifMichel Billout, sénateur et maire communiste de Nangis

On commence à mesurer les effets désastreux de la baisse drastique de la Dotation Globale de Fonctionnement (soit 28 milliards d’euros cumulés en moins entre 2014 et 2017) conjuguée à de nouvelles dépenses obligatoires non compensées (ou partiellement), comme les activités périscolaires par exemple.

L’élaboration des budgets des communes, des intercommunalités et des départements est ainsi devenue un véritable casse-tête. La baisse de l’épargne brute se traduit déjà par un moindre entretien du patrimoine, des hausses de fiscalité et la tarification ou la réduction de services publics locaux.

C’est maintenant qu’il nous faut encore plus nous rassembler pour refuser ces régressions et engager notre pays sur une autre voie.

En effet, le rapport de l’Observatoire des Finances Locales fait état d’une baisse de 11,4% des dépenses d’investissement du bloc communal bien au-delà de l’effet habituel du cycle électoral. Or comme le reconnaissait Marylise Lebranchu elle-même « toute baisse de la dépense publique est récessive ». Les conséquences sont même douloureuses !

Selon le Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics « on ne voit pas comment la situation pourrait s’arranger dans les deux prochaines années car 45% de notre chiffre d’affaires vient des collectivités territoriales ». En réalité, la baisse de l’investissement devrait entraîner la perte de 40 000 à 50 000 emplois dans le BTP et générer 1 milliard d’euros d’allocations de solidarité en plus !

On pourra imaginer tous les plans d’accompagnement que l’on voudra, il ne pourra y avoir d’investissement sans une part d’autofinancement. Il ne pourra y avoir de bien vivre ensemble sans redonner aux collectivités territoriales les moyens d’agir. Or même en réduisant leur niveau de services, ce sont des milliers de communes qui risquent de ne plus respecter la règle de l’équilibre de la Section de Fonctionnement dès 2017.

Cependant, si chacun s’accorde à dire qu’il est essentiel de maîtriser le niveau de dépenses publiques, d’autres moyens sont disponibles.

Avec mes collègues du Groupe communiste, Républicain et Citoyen du Sénat, nous ne cessons de proposer une action résolue contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscales pratiquées massivement par les plus grandes entreprises. Pourquoi ne pas remettre aussi en cause la part de Crédit Impôt Compétitivité Emploi affectée au secteur assuranciel, bancaire, de la Grande Distribution ? Gérard Mulliez lui-même ne déclarait-il pas avoir touché pour le Groupe Auchan un chèque de 165 millions d’euros, en ajoutant ce commentaire éclairant : « en fait je n’ai rien demandé et de toutes façons je n’en ai pas besoin » ?

Enfin faut-il rappeler que les collectivités locales n’ont aucune responsabilité dans l’endettement de notre pays, que la DGF est historiquement la compensation de taxes locales supprimées par l’État, que la suppression de la Taxe Professionnelle a elle aussi fortement déstabilisé les structures de recettes des collectivités ?

C’est Jean Paul Delevoye, alors Président de l’Association des Maires de France, qui, en novembre 1995, à la tribune du Congrès de cette association avait déclaré : « la prochaine asphyxie des finances communales qui s’annonce, a pour principale raison le fait que, quand l’économie était agricole, la richesse et la fiscalité étaient basées sur le foncier ; quand l’économie est devenue industrielle, la richesse était fondée sur le travail et le capital, la fiscalité aussi ; l’économie est devenue aujourd’hui principalement une économie de services et financière. Or, cette sphère est notoirement sous fiscalisée. »

Pourquoi pas alors, comme le proposent également depuis longtemps les élus communistes, la mise en place d’une véritable péréquation verticale assise sur une taxation des actifs financiers des entreprises (soit 25 à 30 milliards d’euros de recettes nouvelles par an au taux de seulement 0,5%).

Il me semble que la question qui doit être posée n’est pas tant celle d’une éventuelle atténuation (en volume ou par un étalement sur la durée) de cette baisse drastique des dotations de fonctionnement des collectivités mais celle de la remise en cause de ces logiques d’austérité, inspirées directement du Pacte de Stabilité Européen, dont chacun peut constater l’échec cinglant. Il faut en réalité redonner aux collectivités locales et territoriales les moyens d’assumer pleinement leurs missions et en même temps sortir notre pays de la crise profonde dans laquelle il est engagé.

Pour 2017, c’est clairement et a minima l’annulation totale de la nouvelle ponction prévue de 3,7 milliards qu’il faut exiger !

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13:39 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel billout, dotations maire | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/03/2016

Retrait de la loi El-Khomri #OnVautMieuxQueÇa !

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► Sous la pression populaire, le gouvernement a réécrit quelques articles de la loi travail. Mais la logique du texte reste la même : elle fragilise les salariés et ne permettra pas de s’attaquer au chômage.

► Car ce n'est pas "le coût du travail trop élevé" qui affaiblit l'économie. C'est le coût du capital, la pression des marchés financiers, qui sacrifient l'emploi aux profits des actionnaires.

► Amplifions la mobilisation jusqu’au retrait du projet ! De vraies réformes progressistes sont de plus en plus nécessaires. Seuls le partage et la coopération généralisés permettront de sortir de la crise par le haut. Construisons dès maintenant l’alternative politique qui permettra de les mettre en œuvre !

LOI TRAVAIL EL- KHOMRI - Régressions sociales à tous les étages

Des régressions, en voici quelques-unes. Sans l’avouer ouvertement, le projet de loi met fin de fait aux trente-cinq heures. C’est une nouvelle attaque contre le temps libre, le temps consacré à la famille, aux loisirs, aux sports et à la culture, à l’engagement dans la vie associative. Ce texte dilapide des conquêtes sociales et progressistes conquises de haute lutte. Ainsi le gouvernement veut en finir avec l’existence en France d’une gauche de transformation sociale, qui agit au service des intérêts populaires, pour la réduire à la simple obéissance aux exigences du MEDEF.

1. On travaillerait plus pour gagner moins, jusqu’à douze heures par jour par simple « accord ».

2. Les licenciements seraient facilités. Les risques encourus par les patrons pour licenciement abusif seraient réduits.

3. Les femmes seraient particulièrement pénalisées, notamment à travers la déréglementation des temps partiels.

4. Les patrons auraient toute liberté pour décider quand commence la semaine et contourner la majoration du dimanche.

5. La médecine du travail, les prud’hommes, les institutions représentatives du personnel seraient laminés.

6. Contrairement à un principe fondateur de notre droit social destiné à protéger les salariés, des accords d'entreprises pourraient contenir des dispositions plus défavorables aux travailleurs que ce que prévoit la loi.  

PROPOSITIONS DU PCF : zéro chômage – pour une société du partage

Le pays a besoin d’une mobilisation nationale pour la création d’emplois stables et correctement rémunérés faisant reculer le chômage et la précarité. Le PCF lance une campagne pour obtenir la mise en œuvre de ces propositions. Il ouvre le débat avec les salariés et les citoyens pour préparer une proposition de loi qui sera déposée à l'automne". "Éradiquer le chômage, c'est possible si nos mobilisations imposent une volonté politique de ne plus livrer nos emplois aux aléas du marché du travail, et de ne plus laisser patrons et marchés financiers décider où va l'argent".

1. Augmenter les salaires et baisser le temps de travail à 32 heures par semaine pour permettre la création de centaines de milliers d’emplois.

2. Créer une sécurité d’emploi et de formation garantissant à tout salarié la possibilité d’alterner périodes d’emploi et de formation sans passer par la case chômage.

3. Écrire un code du travail du 21e siècle qui permette de contester la mainmise des actionnaires et de la rentabilité financière sur les entreprises.

4. Prendre le contrôle du crédit bancaire, de l’argent public donné aux entreprises pour financer non pas des actionnaires sans contrepartie mais des programmes de création d’emplois et de formations qualifiantes, de recherche et d’innovation.

5. Donner aux salariés des droits et pouvoirs nouveaux d’intervention dans les choix des entreprises et aux citoyens et élus dans les choix de la cité.

6. Réformer le financement de la protection sociale pour inciter les entreprises à créer des emplois, financer le développement de la formation professionnelle, mutualiser les dépenses et mieux répartir les prélèvements entre les grands groupes et les PME.

 

ASSEZ DE POLITIQUES LIBERALES - 2017, construire l’alternative de gauche

L'énorme mobilisation qui monte contre ce projet de loi fait renaître l'espoir dans notre pays. En s'appuyant sur les exigences populaires qui s'expriment avec force en cette période, le PCF va, dès à présent, et dans la durée, lancer une grande campagne de propositions et d'action « zéro chômage, pour une société de partage ».

► Le pays a besoin d'une mobilisation nationale pour la création d'emplois stables et correctement rémunérés faisant reculer chômage et précarité.

► Nous porterons, dans cette campagne, l'exigence de prendre le contrôle du crédit bancaire, de l'argent public donné aux entreprises pour financer non pas des actionnaires sans contrepartie mais des programmes de création d'emplois et de formations qualifiantes, de recherche et d'innovation.

►Nous porterons l'exigence que soient donnés aux salarié-e-s, aux citoyen-ne-s et élu-e-s des droits et pouvoirs nouveaux d'intervention et un code du travail du 21e siècle qui permettent de contester la main mise des actionnaires et de la rentabilité financière sur les entreprises.

►Dans les semaines qui viennent, nous viendrons débattre avec vous, écouter vos propositions et présenter les nôtres. Notre objectif ? Réaliser d’ici l’été une grande consultation citoyenne pour construire le projet qui répondra à vos attentes. Le Parti communiste français s'engage ainsi pour construire toutes les convergences qui permettront de bâtir une majorité politique nouvelle à gauche, dès les échéances législatives et présidentielle de 2017 pour sortir le pays des impasses dans lesquelles la politique du gouvernement actuel l'enfonce.

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15/03/2016

Projet de loi travail : des modifications à la marge qui n’enlèvent rien à la philosophie générale

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Alors que des centaines de milliers de personnes ont manifesté le 9 mars contre le projet de loi travail, le gouvernement a modifié sa copie à la marge. La manœuvre grossière pour diviser les organisations syndicales ne doit pas nous détourner de la dangerosité de l’ensemble du texte.

Les modifications apportées ne répondent pas aux attentes notamment des jeunes qui refusent pour seul avenir la précarité généralisée. Les mesures annoncées comme la généralisation de la garantie jeune ne sont pas financées alors que le coût de la mesure est estimé à 5 milliards d’euros.

Demeurent donc dans le projet l’inversion des normes du droit du travail, la redéfinition des licenciements économiques, les accords de maintien de l’emploi dits « offensifs », la fin des 35 heures et des heures supplémentaires, la casse de la médecine du travail… Le projet modifié conserve donc sa philosophie libérale et réactionnaire qui inquiète tant les salariés mais aussi la jeunesse qui aspire à rentrer dans le monde du travail avec les mêmes droits que leurs aînés.

Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen appellent à manifester le 17 mars et les jours suivants pour obtenir le retrait du projet de loi.

Paris, le 14 mars 2016

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12/03/2016

L'EUROPE DOIT CHANGER !

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Le Premier ministre grec et Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, ont choisi de faire front commun pour parler d’Europe. Sous le slogan "L’Europe doit changer!", les deux hommes ont tenu une conférence, aux côtés de l’eurodéputée allemande Ska Keller (écologiste), de son homologue portugaise Marias Matias (bloc de gauche) et de Cayo Lara, le coordinateur de la gauche unie espagnole. 

"L’Europe est fermée à la misère et ouverte à la rigueur", a dénoncé Alexis Tsipras, qui a parlé, comme Pierre Laurent, d’un "moment critique" pour une Union européenne "à la croisée des chemins". "L’heure n’est pas à ériger des murs, des frontières, mais à une politique ambitieuse de paix et d’accueil", a complété le communiste français, dénonçant une nouvelle fois les récents propos - "indignes d’un pays comme la France" - de Manuel Valls en Allemagne.

"Illégal, immoral et irresponsable"
Sur l’accueil des réfugiés, "la France peut faire plus et bien mieux", a déclaré Ska Keller, qui espère que Paris "reverra sa position". Tous ont aussi plaidé pour que la Grèce ne soit pas laissée seule dans la gestion de la crise migratoire. "Les migrants ont moins de droits qu’une boîte à chaussures, que de la marchandise", a dénoncé Cayo Lara. Pour lui, refuser d’accueillir les réfugiés est "illégal, immoral et irresponsable". 

Outre la question des réfugiés, celle des politiques économiques a également été abordée. "A chaque fois qu’on a mis plus de flexibilité dans le marché du travail, nous avons vu un échec patent de cette politique", a dénoncé Alexis Tsipras. "En aucun cas, la flexibilité ne renforce la compétitivité de nos économies", a fait valoir le leader de Syriza. Et à ceux qui choisissent les thèses néolibérales, comme François Hollande, il lance une mise en garde : "Cette logique a été imposée en Grèce (...) et cela a ramené au Moyen-Age les relations du travail", a ajouté M. Tsipras. "Tous ceux qui veulent imposer ce genre de réforme doivent réfléchir et peut être étudier le cas grec", a-t-il ajouté.

"A chaque fois qu'on a instauré ce genre de politique de flexibilité, les résultats ont été catastrophiques", a commenté le chef du gouvernement d'Athènes.

"En aucun cas, cela ne renforce la compétitivité de nos économies (...) sinon le Bangladesh aurait la meilleure économie du monde", a-t-il ironisé.

"Notre mission est de créer une Union sociale, pas un simple marché", a estimé Ska Keller. "Ces politiques ont nourri un monstre, celui de l’extrême droite, du facisme, qui grandit près de nous", a complété Alexis Tsipras.

"Nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe"
Les leaders européens de la gauche radicale et écologiste ont tenu à faire passer un message : une autre Europe est possible. "Nous continuons de croire à la nécessité absolue d’une Europe différente et solidaire. Nous y travaillons", a assuré Pierre Laurent. "Même si aujourd’hui, nous sommes désespérés devant la politique menée,  nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe, pas en la quittant", a lancé Alexis Tsipras, qui veut "sonner l’alarme". 

"Changer d’Europe n’a rien d’impossible, mais il nous faut trouver des majorités politiques", a résumé Ska Keller. "Un pays seul ne peut pas changer le cours" des choses, a également plaidé Cayo Lara, qui a apporté son soutien, comme tous les intervenants, à ceux qui, en France, s’opposent en ce moment à la loi Travail. "Il faut se battre pour préserver nos acquis."

D'après article de Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

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19/02/2016

REFORME EL KHOMRI: UNE ATTAQUE SANS PRÉCÉDENT CONTRE LE CODE DU TRAVAIL

codedutravail.jpgL’avant-projet de loi sur la Négociation collective, le Travail et l’Emploi, dévoilé aujourd'hui dans Le Parisien, porte des attaques sans précédent contre le temps de travail, les salaires, les apprentis, les indemnités de licenciement, l’expertise des CHSCT, la représentation syndicale...

Le texte prévoit l’extension par accord d’entreprise de la durée de travail maximum à 60 heures par semaine, et l’extension des forfaits jours aux entreprises de moins de 50 salariés hors accord collectif.

Le temps de travail en matière d’apprentissage est également modifié puisque les apprentis de moins de 18 ans pourront travailler jusqu'à 10 heures par jour au lieu de 8, et 40 heures par semaine contre 35 actuellement.

S’agissant de la rupture du contrat de travail, les indemnités dues par l’employeur en cas de licenciement abusif seront désormais plafonnées selon l’ancienneté. Au minimum trois mois de salaire, pour moins de deux ans de présence, et au maximum quinze mois, pour des employés présents dans l'entreprise depuis plus de vingt ans.

Le projet revoit complètement le droit de la négociation collective. Si le principe de l’accord majoritaire est réaffirmé, il sera désormais possible pour les organisations ayant recueillies 30% des suffrages aux élections professionnelles d’organiser des referendums par internet auprès des salariés, confirmant la remise en cause de la représentation syndicale.

Le gouvernement reprend les propositions formulées par la droite lors de la loi Macron visant la mise en place d'accords de compétitivité « offensifs » qui autorisent les entreprises à réduire le temps de travail et les salaires, soit en cas de problèmes économiques, soit pour "développer l'emploi" au nom de la compétitivité de l'entreprise. Les salariés qui refuseront pourront être licenciés pour cause réelle et sérieuse.

Les députés du Front de Gauche et les sénateurs du groupe CRC appellent à une prise de conscience majeure contre les attaques portées au code du travail et les régressions sociales que ce projet de loi emporte pour les travailleuses et les travailleurs de notre pays.

Seule une mobilisation sociale massive peut empêcher le gouvernement Valls III de réaliser son projet d’éradication du droit du travail. Nos groupes mèneront le combat à l’Assemblée Nationale et au Sénat, aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent qu’un gouvernement qui se prétend de gauche réalise les rêves du MEDEF et de la droite.

Paris, le 17 février 2016

Communiqué des députés du Front de gauche et du Groupe communiste, républicain et citoyen au Sénat.

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16/02/2016

LAMINE CAMARA : POURQUOI JE SUIS ELU !

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Responsable ONG, habitant de Draveil, le nouveau conseiller régional communiste de l'Essonne explique pourquoi il est élu et quelques unes de ses propositions.

L'urgence : l'accès à l'emploi des jeunes dans nos banlieues, acteur de terrain, membre associatif, je pars d'un constat simple, nous vivons dans des territoires où beaucoup de jeunes sortent trop tôt du système scolaire, sans diplôme, ni  qualification. Or nous sommes dans un pays où l'accès à l'emploi est fortement lié à un diplôme, des savoirs faire et des savoirs être.

Donc, il faut amplifier les dispositifs de la  région sur la formation professionnelle et les rendre plus opérationnels en permettant aux jeunes de pouvoir facilement reprendre des études et avoir une qualification.

 Ensuite, on constate sur le terrain,  que celles ou ceux qui ont travaillé dur pour obtenir leur bac, certains veulent privilégier les formations en alternance et se retrouvent très souvent confrontés à des difficultés pour trouver un contrat, cette démarche est un véritable parcours du combattant, beaucoup mettent un terme à leurs études, faute d'accueil en entreprise.

Comment permettre que les dispositifs puissent résoudre cette situation. De nombreuses solutions peuvent être envisagées notamment:faire un travail préalable avec les jeunes autour de la préparation du projet professionnel et cela tout au long du cursus scolaire à travers la multiplication d'actions en lien avec la découverte des métiers, lancer des dispositifs favorisant l'employabilité des jeunes, cela passe par comment rechercher un emploi, donner aux jeunes des outils pour postuler et décrocher un entretien...responsabiliser et inciter, notamment en conditionnant les aides publiques, les entreprises à embaucher au terme de ces alternances en CDI prévoyant si nécessaires des formations complémentaires;

L'insertion en emploi stable des jeunes doit être une priorité leur permettant d’acquérir leur autonomie financière. Donner des pouvoirs d'intervention dans les institutions de l'emploi aux associations de jeunes pour porter efficacement leurs exigences.

Un dernier constant concerne l'orientation des élèves, beaucoup de parents nous interpellent sur ce sujet, ils n'ont pas leur mot à dire, encore moins l'élève, les orientations subies, voire contraintes, sont aussi cause d'échec dans nos territoires.Je viens de dire que les parents n’ont pas de choix, encore faudrait-il qu’ils soient en capacité de comprendre ces enjeux, savoir parler et écrire.

Un véritable plan dans nos banlieues doit être mis en place pour permettre à chaque femme, chaque homme de pouvoir s'exprimer et lire, véritable clé contre l'exclusion. Ces dispositions doivent être complétés par un accompagnement des enfants dès la maternelle t tout le cursus scolaire des enfants. Aucun parent ne peut souhaiter l'échec de ses enfants !

J'en viens à mon deuxième sujet, la solidarité internationale, la coopération décentralisée.Membre d'ONG internationale, je reconnais les efforts consentis par la région sur ce domaine, j'entends également certaines critiques qui consistent à dire qu'il faut utiliser ces fonds alloués à la coopération décentralisée dans nos banlieues.

Je réponds, nous assistons souvent avec  impuissance, les yeux rivés sur nos médias, le nombre macabre des jeunes qui se noient en voulant venir en Europe, les actions extérieures de la région doivent résolument tourner vers des programmes d'insertion socio-économiques des jeunes dans les territoires d’intervention pour permettre à ces jeunes le choix de rester dans leur pays.Personne ne prend cette mer par choix.

J'ajoute également si ces départs forcés ont  entre autre une cause économique, il y a de plus en plus une cause climatique, certaines régions au Sud sont très affectées par le phénomène, insuffisance de pluie, de récolte... A l'aune de la Cop21 et les différents engagements sur le dérèglement climatique, il est important que la région dans ses actions internationales s'engage à mettre en place un fonds vert pour accompagner ses territoires de coopération dans leurs politiques de résilience et des énergies renouvelables, mettre dans les actions internationales de la  région, des entreprises qui sont tournées sur le développement durable en lien avec les territoires de la coopération.

Relever ces différents défis, telle est ma décision de rejoindre la liste " nos vies d'abord. N'oublions jamais qu'on partage la même planète"

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03/02/2016

LES ELUS COMMUNISTES SOUTIENNENT LES SALARIES EN LUTTE A EVRY ET DANS L'ESSONNE !

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Dans notre département, l’emploi est gravement attaqué avec plus de 1000 suppressions de postes, après les différentes annonces de plans de licenciements : comme à Général Electric, qui a racheté la branche énergie d’Alstom, à Découflé à Chilly Mazarin, une entreprise qui fabrique des machines à cigarettes, à La Compagnie Générale de Géophysique en conséquences de la baisse du prix du baril de pétrole mais qui ne désespère pas de « lever des fonds boursiers sur les marchés », à Pixmania, entreprise de vente en ligne aujourd’hui en redressement judiciaire.

Des menaces pèsent également sur Nokia-Alcatel, après le rachat d’Alcatel Lucent par Nokia, car les deux entreprises sont en concurrence directe avec leur activité.

Dans une conférence de presse la CGT de l’Essonne a déclaré « l’état d’urgence sociale » pour l’emploi.

Quant aux entreprises d’Etat, aux collectivités territoriales, les politiques d’austérité si elles ne sont pas contrées, auront des conséquences sur l’emploi, comme à ErDF ou à La Poste où déjà des milliers d’emplois ont disparus ou vont disparaitre.

Les mesures votées par le conseil départemental de l’Essonne sont une attaque en règle contre les Essonniens-nes notamment les plus démunis, contre le personnel du Conseil départemental, et contre le service public, source d’égalité des citoyens-nes.

Quelles mesures prendre ? Alors que notre département subit la plus forte hausse annuelle du chômage de l’Ile-de-France, + 4,9 % en un an, il est de notre responsabilité de ne pas laisser passer cette nouvelle attaque contre le monde du travail, contre le droit de grève.
Nous soutenons la demande de la CGT que se tienne rapidement, sous l’égide du Préfet, une rencontre avec les forces institutionnelles de l’Etat, le Medef et pourquoi ne pas y associer les élus.

Le Parti communiste avec ses élus-es est disponible pour apporter des solutions, face à une situation de plus en plus tragique dans notre département. « Zéro chômeurs, tous travailleurs ! » La question de l’emploi comme de la formation est la grande préoccupation des français. Elle est aussi, de fait, au coeur d’une bataille nationale que nous avons lancée. Le PCF propose de redistribuer la manne financière des dividendes versée aux actionnaires, en redonnant du pouvoir d’achat aux salariés. Budget de l’Essonne voté par la majorité de droite au conseil départemental : 35 millions d’aides sociales 105 postes d’agents départementaux, 29 % d’augmentation d’impôts.
Par exemple :
en augmentant le SMIC de 15 % sur 3 ans,
en mettant fin au gel du point d’indice dans la fonction publique,
en augmentant de 15 % les retraites,
en réduisant le temps de travail pour aller vers les 32 heures,
en luttant contre la précarité en sécurisant l’emploi et la formation, etc…
Résistance, non à la « criminalisation » de l’action syndicale
Pour le gouvernement actuel, la cause est entendue : il serait inutile de chercher à résister
aux marchés financiers et il n’y aurait donc qu’à aller au-devant de leurs exigences !

La loi Macron cache un projet de déshabillage total de tous les droits collectifs, face à la
nouvelle attaque du patronat pour imposer la fin du CDI. M. Gattaz propose un nouveau contrat dit contrat « agile » qui devrait « sécuriser les motifs de séparation » pour le patron.
Lorsque les salariés résistent, pour défendre leur emploi, la justice est davantage au service du patronat comme pour la condamnation des "8 de Goodyear", ou pour les mises en examen de salariés d'Air France, ce qui suscite une colère légitime dans de nombreux départements, et dans tout le pays, où des travailleurs sont en but à la « criminalisation » de l’action syndicale.
Halte à la répression
En Essonne, ce sont 35 salariés de la plateforme ID Logistics -groupe mondial de 874 millions de chiffre d'affaires- qui sont licenciés pour fait de grève, au faux motif de faute lourde.

Les communistes, les élus-es communistes de l’Essonne, apportent leur soutien aux salariés d'ID Logistics.
Ils invitent les travailleurs, les citoyens-nes, les syndicalistes, à débattre partout de la construction d’un projet politique de gauche, sur des valeurs de gauche, répondant à leurs besoins et leurs attentes.

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Les élus communistes républicains d'Evry apportent aussi un total soutien à la juste colère exprimée par les salariés du Crédit Agricole Consumer Finance d'Evry

Lors du Comité d’entreprise de Crédit Agricole Consumer Finance du 28 janvier 2016, la direction a annoncé que l’ensemble des activités sur Evry et Arcueil seraient transférées à Massy. Cela concerne 1000 salariés sur les deux sites d’Evry et plus de 300 sur Arcueil. Unanimement, les représentants des personnels ont dit non à cette décision.

Nous soutenons leur opposition à un projet qui va se traduire pour beaucoup de salariés par une dégradation de leurs conditions de vie, dans la mesure où ils sont nombreux et depuis longtemps à vivre à Evry, Ris-Orangis et ses environs et à Sénart en Seine-et-Marne.
Les activités de Sofinco reprises par Crédit Agricole Consumer Finance existent depuis des décennies sur le territoire de l’ancienne ville nouvelle d’Evry et ce départ est donc d’abord une mauvaise nouvelle pour les salariés eux-mêmes, voire pour leur emploi.

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