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14/03/2018

Mépris", "dictature technocratique

mercredi 14 mars 2018

André Chassaigne.jpgAndré Chassaigne a dénoncé, le 13 mars lors de la séance des questions au gouvernement, l’attitude du gouvernement vis-à-vis du Parlement.

"Les dernières initiatives du Gouvernement sont marquées du sceau du mépris à l’égard de la représentation nationale et donc de la démocratie" précisé le président du groupe communiste.

" Mépris, le recours aux ordonnances pour la réforme ferroviaire ; mépris, le recours au vote bloqué pour empêcher le vote de notre proposition de loi sur les retraites agricoles, adoptée à l’Assemblée et soutenue par le Sénat. Mépris, le rejet, sans discussion, de toutes les propositions portées par les groupes d’opposition.

Ces coups de force répétés, monsieur le Premier ministre, marquent une dangereuse dérive aux accents de dictature technocratique."

"Ils donnent le ton de la réforme des institutions à venir, avec en particulier la restriction du droit d’amendement des parlementaires. Il ne s’agit pas simplement de « rationaliser » ou de « rafraîchir » le fonctionnement du Parlement : c’est l’avenir même de notre démocratie qui est en jeu. (Mêmes mouvements.)

C’est pourquoi le peuple doit décider, en dernier ressort, de l’adoption ou non de ces réformes structurelles. L’enjeu démocratique exige la tenue d’un référendum. Il ne peut s’agir, monsieur le Premier ministre, d’une option politique soumise à marchandage : c’est une obligation démocratique !

C’est au peuple de choisir, de dire s’il souhaite que ses représentants élus soient remplacés par la « technocrature » ; s’il souhaite que les propositions portées par l’exécutif ne soient plus débattues par les représentants du peuple ; s’il souhaite en finir définitivement avec le pouvoir législatif des parlementaires ; s’il souhaite donner les pleins pouvoirs à un hyper-président dont l’objectif est d’amplifier la casse sociale.

Monsieur le Premier ministre, avoir peur de l’intelligence du peuple serait l’ultime preuve de la conception antidémocratique de l’exercice du pouvoir politique qu’a l’exécutif. La majorité va-t-elle se plier à cette obligation démocratique ?"

Réponse du Premier ministre : toutes les techniques utilisées par le gouvernement - recours aux ordonnances, vote bloqué - "sont prévues par la Constitution"...

08/03/2018

Revalorisation des pensions des agriculteurs : c'est non !

retraite agricole.jpg

Mercredi 7 mars était débattue au Sénat, une revalorisation des retraites agricoles en France continentale et dans les départements d’outre-mer.

Ce texte voté à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée nationale, a été déposé par les députés Huguette Bello et André Chassage, ainsi que plusieurs de leurs collègues du groupe de la gauche démocrate et républicaine.

Ils partent du principe que le montant moyen de la pension versée à un agriculteur retraité est aujourd’hui inférieur au seuil de pauvreté et au montant du minimum vieillesse.

Les retraites agricoles sont les plus basses du pays» Elles s’élèvent à 730 euros en moyenne pour les exploitants, et encore moins pour les conjoints.» indique Dominique Watrin, sénateur communiste et rapporteur du texte.

Que contient la proposition de loi ? Ce texte de loi prévoit notamment de garantir un niveau de pension de retraite minimum à toutes les retraités non-salariés agricoles en le portant à 85 % du SMIC, soit 987 euros par mois, contre 75 % actuellement.

Cette revalorisation concernerait 280 000 retraités pour un coût estimé de 350 millions d’euros. Pour la financer, la proposition de loi prévoit d’augmenter la taxe sur les transactions financières des sociétés liées au secteur agricole.

Cette mesure aura également un impact positif sur l’équilibre du régime complémentaire des non-salariés agricoles. Enfin, le texte prévoit également un régime de retraite complémentaire pour les agriculteurs ultramarins, jusque-là inexistant.

Le gouvernement bloque le vote au sénat Adopté en février 2017 par l’Assemblée nationale, le texte aurait pu être appliqué directement, sans décret, si le vote au Sénat n’avait pas nécessité de nouvelle lecture, mais quelques heures avant le débat, le gouvernement a déposé un amendement expliquant que l’amélioration des petites pensions agricoles ne peut être envisagée indépendamment des autres évolutions qui affectent notre système de retraite.»

L’exécutif souhaite que la revalorisation des retraites agricoles soit étudiée dans le cadre de la réforme globale de toutes les retraites qui n’est prévue que pour 2020.

Le gouvernement a donc décidé d’utiliser la procédure dite du vote bloqué conformément à l’article 44-3 de la Constitution. Cette procédure lui permet de demander à l’une ou l’autre des deux chambres parlementaires (Assemblée nationale et Sénat) de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie d’un projet de loi en ne retenant que les amendements qu’il a proposé ou accepté. Dans ce cas précis, l’amendement déposé par le gouvernement est associé au texte entier.

S’il est rejeté, la proposition de loi le sera aussi automatiquement, s’il est voté, il modifie la proposition de loi.Il s’agit d’un coup de force d’une rare violence contre le Parlement dénonçait Eliane Assassi, Présidente du groupe communiste, rejointe par tous les sénateurs, toutes couleurs politiques confondues.

Après le recours aux ordonnances et l’annonce de l’encadrement du droit d’amendement, les parlementaires y voient une attaque supplémentaire du pouvoir.

Le gouvernement a pris prétexte pour bloquer cette proposition de loi son non financement pourtant cet argument et faux puisque était prévue une surtaxe des transactions financières 0,1 %, de quoi dégager les 266 millions d’euros nécessaires à la mesure. Et même de combler le déficit du régime agricole de 200 millions d’euros !

19/02/2018

HOPITAUX : TOUR DE FRANCE DES PARLEMENTAIRES COMMUNISTES

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A l’hôpital psychiatrique du Vinatier (de g. à d. au 1er plan) : Jean-Paul Lecoq, Dominique Watrin, Pierre Laurent, Laurence Cohen, Alain Bruneel. Rolland Quadrini / KR Images Presse

Les députés et sénateurs communistes ont lancé, lundi, leur tour de France des établissements hospitaliers. Une première étape d’un circuit destiné à construire une nouvelle loi pour l’hôpital public avec les professionnels de santé et les patients. Ils arrivent un à un devant Le Vinatier, comme l’appellent familièrement les Lyonnais, l’un des plus grands hôpitaux psychiatriques de France implanté dans la capitale de la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis des décennies. D’abord, les deux députés, Jean-Paul Lecoq, élu de la Seine-Maritime, et Alain Bruneel, dans le Nord. « Lors de la campagne électorale, raconte ce dernier, j’avais promis aux hospitaliers de Douai (sa circonscription – NDLR) de revenir les voir, si j’étais élu. »

Devenu député pour la première fois en juin dernier, il tient donc sa promesse en l’élargissant à tous les hôpitaux de France, avec l’ensemble des parlementaires communistes qui, dans les semaines et les mois à venir, vont sillonner les régions pour visiter « des dizaines d’hôpitaux, Ehpad compris ».

Ce tour de France des hôpitaux, débuté ce lundi par la visite des établissements de Lyon, fait d’ailleurs une ravie : la vice-présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat, Laurence Cohen, élue du Val-de-Marne. Accompagnée de son collègue du Pas-de-Calais, Dominique Watrin, et de Pierre Laurent, sénateur de Paris et secrétaire national du PCF, l’élue de la Haute Assemblée explique : « Notre démarche est simple. Nous voulons écouter tous les professionnels de santé de toutes catégories, les syndicalistes, les patients, pour construire avec eux une nouvelle politique de santé », à l’heure où le premier ministre a annoncé une réforme « globale » du système de santé d’ici trois mois (lire ci-contre).

Au Vinatier, on a l’habitude de la « bagarre ». Les syndicalistes sont là, prêts à la rencontre avec la représentation nationale. Le collectif de défense de la pédopsychiatrie est également présent. Justement, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), daté de la semaine dernière, pointe ce secteur en urgence absolue. Les uns et les autres s’opposent depuis des années aux suppressions de services, de postes dans l’établissement, à la disparition des centres médico-psychologiques (CMP) – ces structures de proximité qui, en ville, permettent d’assurer le suivi des patients hors de l’hôpital. C’est d’ici, du Vinatier, qu’est également parti un appel de 168 médecins à sauver l’hôpital public.

« La libération de la parole des médecins a libéré celle de tout le personnel »

Leur lettre à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a essaimé. Plus de 1 000 praticiens hospitaliers l’ont signée à ce jour. « La libération de la parole des médecins a libéré celle de tout le personnel », estime Mathieu, secrétaire du syndicat CGT et représentant du personnel à la commission médicale de l’établissement (CME). Il pose rageusement les chiffres sur la table : « Les annuités des emprunts contractés par l’établissement auprès des banques s’élèvent à 8,7 millions d’euros. Les intérêts frisent les 3 millions d’euros. Cinquante-deux emplois ont été supprimés l’an dernier. Et l’on nous demande encore de réaliser 2,5 millions d’euros d’économies en 2018. » Les patients y seront d’ailleurs de leur poche puisque les chambres individuelles leur coûteront désormais plus cher. « Les hôpitaux ne devraient-ils pas bénéficier d’emprunts à taux zéro ? » interroge Jean-Paul Lecoq. Lui n’a aucun doute. « Les banques empruntent à 0 % à la Banque centrale européenne. Ce devrait être la même chose pour les établissements publics », lance-t-il. Autour de lui, on opine de la tête.

Direction le service des urgences psychiatriques, créé en 2015. Sa responsable, le docteur Françoise Pillot-Meunier, annonce qu’il manque 50 % des effectifs. Le métier est difficile, peu attractif. Les médecins ne viennent pas facilement malgré la réputation d’excellence de l’hôpital. À ses côtés, l’un de ses collègues déplore l’absence de pérennité des financements assurés par l’agence régionale de santé (ARS). Cinq à six millions sont ainsi sur la sellette chaque année. « Il faut continuer à défendre le secteur », conclut-il. « C’est plus qu’une priorité pour nous. Nous avons décidé de consacrer notre mandat à la défense de notre système de santé publique et à son financement solidaire par la Sécurité sociale », assure Laurence Cohen. En fin de visite, la présidente de la CME, le docteur Blandine Perrin, reçoit les parlementaires : « Notre travail est basé sur l’humain. Il faut donc que nos malades puissent rencontrer des humains, souligne-t-elle, évoquant les budgets qui se restreignent. »

« Les patients sont citoyens jusqu’au bout, qu’ils aient 20 ou 102 ans »

La matinée a largement débordé sur l’après-midi, alors que la délégation rejoint l’hôpital gériatrique Pierre-Garraud et son Ehpad de 48 places, propriété des Hospices civils de Lyon. Une phrase résonne encore, entendue quelques heures plus tôt de la bouche d’une ex-assistante sociale : « Les patients sont citoyens jusqu’au bout, qu’ils aient 20 ou 102 ans. » Même si, contrairement à l’immense majorité des Ehpad, une infirmière est présente la nuit, les résidents ne peuvent compter que sur des effectifs très serrés. Les parlementaires ne cachent pas leur émotion lorsqu’ils croisent dans les couloirs « de toutes jeunes aides-soignantes, déjà très affectées par l’impossibilité dans laquelle elles se trouvent d’exercer leur métier ». Et de rappeler leur soutien à la revendication d’un agent pour un résident.

Le temps manque pour aborder plus avant la question du financement des maisons de retraite. De l’impact de la réforme de la tarification sur leur budget. Et plus encore, de ce que pourrait être l’Ehpad de demain. Il faudra poursuivre. « Pourquoi pas à l’occasion d’états généraux régionaux consacrés à la santé ? » propose Alain Bruneel. Le député du Nord réitère sa proposition quelques kilomètres plus loin aux membres du comité de défense de l’hôpital de rééducation Henry-Gabrielle. « Un modèle de ce qu’il faudrait avoir partout », observent les élus. Son immense espace vert semble convoité. Le centre est, en effet, menacé de déplacement à l’autre bout de la ville dans un ancien établissement militaire.

Sans verdure et moins adapté. « Plutôt que de déplacer les murs, il faudrait nous donner des infirmières. Pensez-vous que, quand je sonne et qu’elles ne peuvent venir qu’une heure plus tard, ce soit normal ? Parfois même, elles sont fâchées, stressées contre nous. » Le garçon qui a pris la parole après bien d’autres n’a pas 20 ans. Il est tétraplégique. « Quand la ministre de la Santé nous dira : “Je suis médecin, je sais ce qu’il se passe à l’hôpital”, nous lui répondrons que nous aussi savons, parce que nous avons vu et entendu », promet Laurence Cohen, tandis que ses collègues acquiescent : « Vos témoignages, nous les emmenons dans les hémicycles. » 

Sylvie Ducatteau, l'Humanité

31/12/2017

BONNE ET HEUREUSE ANNEE QUAND MEME...

voeux 2017,élus pcf evry

« C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches » Victor Hugo

En ce premier janvier 2018 une pluie de cadeaux fiscaux tombent pour les amis milliardaires du Président. Jamais les riches n'ont été aussi riches en France et dans le monde.

Les 500 personnes les plus riches du monde ont vu leur fortune augmenter de 23 % en un an pour atteindre plus de 5.400 milliards de dollars fin 2017. Le chiffre est vertigineux. Cela représente plus de 5 fois le budget total de la France. Et pendant ce temps 800 millions d’individus vivent toujours avec moins de 1,90 dollar par jour, le seuil d’extrême pauvreté. En France, le gouvernement accélère ce mouvement d'injustice avec la suppression de l'ISF, la diminution des impôts sur les société, le dégrèvement de l'imposition sur les actions et bien d'autres mesures.

C'est Chambord tous les jours pour le Président et ses amis.

pcf privileges.jpgEn ce premier janvier par contre pour les plus humbles, pour les salariés, les retraités l'addition sera lourde avec une cascade de hausses et de mesures anti sociales vertigineuses allant de l'augmentation de la CSG aux prix du gaz, des mesures contre le code du travail, contre les chômeurs en passant par la diminution de l'APL et même de sa suppression pour ceux qui veulent devenir propriétaires.

Une autre politique économique et sociale est possible c'est ce que propose le PCF et ceci pour imposer cette politique nouvelle, dans le cadre le plus large possible des forces politiques de progrès en France, en Europe et dans le Monde.

En 2018 à Evry le débat portera essentiellement sur une fusion éventuelle entre notre ville (53 000 habitants) et Courcouronnes (13 000 habitants). Nous le disons clairement nous sommes très réservés sur cette proposition qui n'apportera rien de clairement positif aux Evryens, bien au contraire. Nous reviendrons en 2018 plus longuement sur ce sujet.

En ce début de 2018 une pensée forte pour nos amis Palestiniens et les centaines d'enfants emprisonnés dans les geôles Israéliennes pour des raisons politiques et contre le droit international et plus particulièrement pour Ahed Tamini 16 ans qui en est le symbole parce qu'elle avait osé gifler un soldat Israélien occupant le territoire de Cisjordanie qui quelques jours avant avaient tiré à bout portant sur son cousin de 14 ans.

Nous vous invitons à signer le pétition ici en cliquant sur cette ligne, pour sa libération comme l'ont déjà fait plus de 250 000 personnes

Pour 2018, malgré tout cela nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuse année où santé, bonheur, travail, culture prévaudront.

Les élus communistes et républicains d'Evry

20/12/2017

Ile-de-France : A droite toute !

beaudet pecresse.jpg

Le public sacrifié au détriment du privé selon les groupe PS et Front de Gauche au conseil régional d'Ile-de-France.

Pour le président du groupe Socialiste et Républicains Yannick Trigance, élu de Seine-Saint-Denis (93), l'actuelle majorité régionale néglige les élèves des quartiers populaires au profit de ceux des quartiers non populaires.

Céline Malaise.jpgLa présidente du groupe Front de Gauche Céline Malaisé, élue communiste des Hauts-de-Seine (92) s'inquiète de l'augmentation des montants à destination des établissements privés.

Ecouter ici en podcast son intervention}}}

Pour le groupe du Front de Gauche en Ile de France Valérie Pécresse vient de dévoiler son troisième budget et enterre définitivement tout projet régional pour les Francilien.ne.s.

Entre mensonges grossiers, déformation de la réalité financière, tours de passe-passe avec les chiffres et jeux d’écriture, le budget proposé nous plonge en pleine réalité alternative.

La pseudo « locomotive économique francilienne » à la sauce Pécresse laisse sur le quai les plus fragiles et offre une image provocatrice de celle qui ne cesse d’augmenter le tarif du Navigo. Quant à l’exceptionnel niveau d’investissement, il est à nuancer vu l’ampleur de la non-consommation cette année.

L’urgence sociale est niée par la droite régionale alors que les besoins sont immenses. Le budget logement social a été sabré de 50 millions depuis 2015 et l’aide régionale à la résorption des bidonvilles et celle d’accueil des SDF purement supprimées.

Quant aux dispositifs d’accès à la contraception ou à l’IVG, ils sont sous-consommés de manière si importante qu’on y lit le poids des élus de la Manif pour tous membres de la majorité régionale.

Les associations, les collectivités territoriales et même les entreprises, voient les aides régionales fondre.

Loin du plan de com’ de Pécresse, ce budget s’inscrit donc dans la logique d’austérité pour les partenaires régionaux et pour la population. Avec Macron, et son budget pour les riches, et Pécresse pour les Francilien.ne.s c’est la double peine.

10/12/2017

LOGEMENT SOCIAL EN DANGER

LOGEMENT-onglet1.jpgPlus de 50 % des Evryens habitent un logement social, les mesures prises par Macron et son gouvernement vont donc avoir un impact important pour ceux qui y vivent et aussi plus généralement pour toute la population.

Le gouvernement a annoncé des mesures d'économie drastiques sur le budget du logement social en réduisant globalement les aides de 1,7 milliard d'€ et en diminuant le montant des APL. Cela se traduira pour les bailleurs sociaux par une diminution des investissements, de l'entretien, du fonctionnement par la suppression de gardiens d'immeubles par exemple et pour les locataires par une détérioration des conditions de vie.

Le gouvernement veut également augmenter les surloyers et supprimer le droit au maintien avec une remise en cause systématique tous les six ans.

Disons le pour Evry qui se bat pour assurer une mixité sociale cette politique de l'habitat sera catastrophique en encourageant le départ massif des classes moyennes de la ville qui devront supporter en sus de cette politique le paiement injuste de la taxe d'habitation et pour les retraités une augmentation de la CSG et une diminution des pensions estimée à près de 10 % dans les années à venir.

Pour les plus précaires la mise en place de nouveaux bails prévus de 1 à 10 mois sera aussi dramatique.

Les élus locaux de toutes sensibilités politiques exceptés celle liées au clan présidentiel se mobilisent et demandent le retrait des ces mesures iniques. Ils vous proposent de signer pour cela une pétition consultable à l'adresse suivante  :

https://www.change.org/p/personne-sauvons-le-logement-social

Les élus communistes d'Evry à l'occasion de cette tribune publiée dans le bulletin municipal vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d'année.

Les élus communistes et républicains d”Evry

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego

Notre site web : PCF Républicain Evry

Tribune publiée dans le bulletin municipal de Décembre

05/12/2017

AFFAIRE CORSE : La réaction de Paul-Antoine Luciani (PCF)

FERRACI.jpgLes réactions s'enchaînent à la suite du Tweet accablant de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, leader de la France Insoumise, s'est réjouit du score historique des nationalistes au premier tour des élections territoriales en Corse. Jean-Luc Mélenchon s'est félicité du très faible score de Jacques Casamarta 5,68%, Liste l'avenir en commun, en estimant que les Nationalistes incarnaient le dégagisme.

A noter que le leader de la France Insoumise s'était opposé à une union entre le PC et les militants de la France Insoumise. "L'usurpation d'identité et la tambouille du PCF ont été durement sanctionnés" a réagi le député marseillais. Ce lundi, Paul-Antoine Luciani, conseiller municipal communiste d'Ajaccio, s'insurge d'un "retournement de posture de la part du leader de la France Insoumise.

Il indique : "Le Grand Insoumis n’hésite pas à piétiner tous ceux qui ne lui obéissent pas, surtout s’ils sont corses et alliés des communistes…Dans ce cas, il ne se contente pas de prononcer contre ces hérétiques une excommunication majeure : il tresse des couronnes à ceux que, naguère, il semblait détester, les nationalistes corses.

Aujourd’hui, il célèbre leur victoire «dégagiste » ! Les Corses qui se souviennent des propos anti corses du sous ministre socialiste Mélenchon (« Le déshonneur ordinaire de la Corse contamine l’Etat républicain… »), apprécieront comme il se doit son retournement de posture. Ils s’interrogeront sur la sincérité de ses convictions (« J’ai la religion de la République…») et en concluront sans doute qu’il n’a de fidélité qu’à ce qu’il croit être son « rôle historique », tuer le parti communiste !

"Grand imprécateur populiste, gonflé d’ambition et de suffisance, il se sert, comme Jean-Marie Le Pen, de ses talents oratoires pour essayer de « fédérer » autour de sa personne tous les déçus de la gauche et de la droite ; participant ainsi à la confusion générale que l’évolution du monde, les affaires et la corruption, l’inefficacité des politiques social démocrates pour résoudre les grandes difficultés sociales du pays ... ont fini par introduire dans la vie politique française.

"L’abstention en étant la principale (mais non la seule) manifestation. "Sa campagne indigne contre la seule liste de gauche, son appel incivique à l’abstention (facilement compris par le corps électoral…), son exultation malsaine après la victoire nationaliste, méritent qu’on lui applique l’appréciation que Julien Gracq portait sur Céline : "Quiconque a reçu en cadeau, pour son malheur, la flûte du preneur de rats, on l’empêchera difficilement de mener les enfants à la rivière"

Source : Corse Matin

Corse, PCF, MélenchonElection en Corse : réaction du PCF

Déclaration du Comité exécutif national du PCF

Les résultats du premier tour de l’élection territoriale en Corse sont très inquiétants pour la Corse elle-même. Ils mettent en évidence une crise politique dont l’abstention est révélatrice.

Un électeur sur deux ne s’est pas rendu aux urnes et c’est encore plus marquant dans les bureaux de vote des quartiers populaires des grandes villes de Bastia et d’Ajaccio, où l’abstention dépasse souvent les 60 %.

La réforme institutionnelle de la Collectivité, imposée aux Corses sans consultation par référendum reçoit en ce sens un cinglant désaveu.

A ce déni de démocratie, s’ajoute, pour ce troisième scrutin de l’année, le sentiment que les difficultés de la vie quotidienne, auxquelles une grande majorité d’entre eux est confrontée, ne font que s’accentuer.

La cherté de la vie, la pénurie de logements sociaux, les bas salaires, le chômage, la pauvreté et la précarité ont été évacués de cette campagne électorale. De même, il n’a jamais été question des compétences qui seront exercées prochainement par les élus de cette nouvelle collectivité dotée d’importantes compétences et concentrant tous les pouvoirs non régaliens.

En revanche, il est déjà question, côté nationaliste, d’engager avec le gouvernement une négociation en vue d’une nouvelle étape institutionnelle pour, cette fois-ci, changer radicalement le rapport de la Corse à la République.

Cela interpelle d’autant plus que la référence au fédéralisme européen, voire à l’autodétermination dans les dix ans est régulièrement avancée sans se soucier de la concurrence exacerbée entre les territoires que cette option suppose dans un cadre toujours plus libéral.

Or, il est évident que pour la Corse, région métropolitaine la plus pauvre, cette fuite en avant, tout en affaiblissant l’expression de la solidarité nationale dont elle a besoin, sera désastreuse.

Dans ce contexte, il n’y aura plus aucun élu pour porter dans cet hémicycle de la Collectivité unique de Corse une alternative de gauche, antilibérale et écologique, malgré une belle campagne menée par les militantes et les militants de la Corse Insoumise, du Parti communiste français, de la Manca Alternativa et d’Ensemble.

En rassemblant 6788 suffrages, 660 de moins qu’en 2015 pour la liste PCF-FdG, cette liste, la seule de gauche (FI, PS, PRG, EELV ayant jeté l'éponge avant de mener le combat) n’est pas parvenue avec 5,7 % à franchir la barre des 7 %, indispensable pour qu’elle puisse être maintenue.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, plusieurs voix sur le continent se sont félicitées de cette disparition, dont des responsables politiques de gauche qui ne présentaient pas de candidat. C’est une analyse à courte vue, dont le patronat local pourra se satisfaire tant il est vrai que sa domination économique et sociale n’était contestée jusqu’ici que par les élus régionaux communistes.

Ce deuxième tour pourrait donc voir se réaliser une fusion des listes de droite, "macroniste" incluse, sans que cela ne vienne contrarier la victoire, non moins libérale, des listes nationalistes impatientes d’engager un bras de fer avec Paris au bénéfice de leurs résultats pour obtenir un nouveau statut.

Dans ces conditions, ce scrutin ne pouvant être considéré comme un blanc-seing, il faudra en préalable à toute discussion de ce type donner la parole aux Corses.

Le Parti communiste français apporte, toute sa solidarité aux corses et renouvelle toute son amitié aux colistier.e.s et militant.e.s de la liste « l’Avenir, la Corse en commun, l’Avvene, a Corsica in cumunu », soutenue par la Corse insoumise, le Parti communiste français, Manca alternativa/Ensemble.

 

Paris le 4 décembre 2017