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18/10/2018

Européennes : Ian Brossat écrit aux responsables de gauche

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Vous trouverez ci-dessous le courrier que Ian Brossat, chef de file des communistes pour les Européennes a envoyé à Benoît Hamon, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon, David Cormand et Emmanuel Maurel.

« Cher ,
Chef de file du Parti communiste français aux élections européennes, je tenais à t’écrire pour renouveler ma proposition de rencontre entre nos deux forces politiques.

Dans notre pays, la défiance à l’égard d’Emmanuel Macron n’a jamais été aussi grande. Le gouvernement choisit de l’ignorer et de poursuivre à marche forcée sa politique de démantèlement de nos services publics et de notre protection sociale.

Privatisations, réformes des retraites, attaque contre la Sécurité sociale : c’est l’identité de notre pays et notre modèle de société qui sont remis en cause.

À l’échelle européenne, le rejet des politiques libérales engendre une montée inquiétante de l’extrême-droite qui instille partout son venin raciste et xénophobe.

Dans ce contexte lourd de menaces, il nous appartient de dépasser l'état de dispersion qui est celui de la gauche aujourd’hui.

Une telle situation me paraît d’autant plus regrettable qu’un nombre croissant de nos concitoyens se mobilisent partout à travers notre pays. Dans les marches pour le climat, les mobilisations en faveur des réfugiés, les mobilisations sociales, ils nous disent leur aspiration grandissante à une issue progressiste.

Nous nous retrouvons d’ailleurs très régulièrement ensemble lors de ces mobilisations.
Des débats nous traversent, c’est vrai. Pour autant, je suis profondément convaincu que nous avons beaucoup à gagner à nous parler pour construire des perspectives communes.

Dans ce but, je souhaite te convier à une rencontre bilatérale qui se tiendrait à une date à fixer ensemble.

Reçois l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Ian Brossat »

Paris, le 18 octobre 2018

03/10/2018

LEGISLATIVE PARTIELLE EVRY CORBEIL

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DECLARATION DE DIEGO DIAZ CONSEILLER MUNICIPAL D'EVRY DELEGUE, MEMBRE DU GROUPE COMMUNISTE ET REPUBLICAIN

Après le départ de Manuel Valls parti pour une nouvelle aventure à Barcelone s'achève son virage à droite en France et son épisode Evryen. Une page est tournée.

Après sa démission, à la fin décembre se dérouleront sur notre circonscription pour pourvoir à son remplacement comme député des élections.

Le chef des Insoumis a à nouveau désigné unilatéralement comme candidate la conseillère municipale d'Evry Insoumise sans consulter personne comme à son habitude.

Conseillère municipale invisible à Evry depuis son élection il y 5 ans, pratiquement absente de tous les conseils municipaux, des commissions, et de la ville, elle a été moins présente à Evry avec les habitants que l'ancien député et premier ministre qu'elle critique pourtant à ce sujet.

Elle ne sera pas une bonne candidate et élue députée inutile à la population par sa méconnaissance totale de tous les dossiers de la ville et de la circonscription et son manque d'écoute.

Son attitude haineuse contre les habitants bénévoles, le personnel communal, les élus, qui ont tenu les bureaux de vote lors des dernières élections pour tenter de les annuler, a profondément choquée, et la justice qu'elle soit constitutionnelle ou pénale lui a donné doublement tort.

Le soutien aveugle du Parti Communiste Français dès le premier tour aux candidats imposés par les Insoumis nous entraîne et nous a entraîné déjà, ici comme ailleurs dans l’impasse de l’électoralisme, dans une posture protestataire stérile et sectaire. Les salariés et ceux qui souffrent n’ont besoin ni de populisme, ni de dégagisme, qu'il se situe à l'extrême droite, à l'extrême gauche ou au centre extrême.

Le Parti Communiste Français a vocation sur notre circonscription qui a compté longtemps trois municipalités communistes (Corbeil, Villabé, Lisses) et un député communiste remarquable Roger Combrisson, à présenter un candidat.

Au moment même où le Parti Communiste Français prépare son congrès et affirme sa volonté d'exister et de créer des perspectives de changements politiques et concrets, à cinq mois des élections européennes, son absence dans cette consultation électorale serait incompréhensible et lourde de conséquences pour la suite sur notre territoire et dans notre pays.

Evry, le 03 octobre 2018

24/09/2018

Budget 2019 : Président des riches et Roi du bonneteau

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Le budget 2019 confirme les véritables priorités du « Président des riches » en s’attaquant pour la deuxième année consécutive au pouvoir d’achat des Français et en faisant de nouveaux cadeaux à la finance :

Une nouvelle baisse de pouvoir d’achat annoncée en 2019, avec :
- Gel des pensions et des prestations sociales : -3,4 milliards d’euros ;
- Hausse des taxes sur les carburants : - 1,9 milliard d’euros ;
- Diminution du dispositif pour la rénovation thermique : - 800 millions d’euros ;
- Hausse des taxes sur le tabac : - 400 millions d’euros ;
- Gel du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires.

A ces mesures gouvernementales, il faut ajouter la hausse du prix des mutuelles (800 millions d’euros en 2018), de l’électricité, du gaz et des assurances.

Adepte du jeu de bonneteau, l’exécutif ose même présenter la baisse de cotisations sociales comme une mesure favorable au pouvoir d’achat alors qu’elle vient à peine compenser la hausse de la CSG, à l’œuvre depuis le 1er janvier 2018, et qui a frappé durement nos concitoyens.

Les mesures annoncées, portant sur la taxe d’habitation et sur la CSG versée par les retraités, ne compenseront pas non plus ces multiples attaques contre le pouvoir d’achat.

Enfin, ce budget fait encore la part belle aux grandes entreprises. 2019 verra se cumuler le CICE, la baisse de cotisations sociales patronales et la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés. Coût total pour l’État : environ 42 milliards d’euros ! Une faveur, une nouvelle fois accordée sans condition ni ciblage.

La majorité se targue de baisser fortement la dépense publique mais oublie qu’elle est le principal levier de redistribution des richesses. Face aux coups portés au plus grand nombre, les députés communistes se battront contre un budget empreint d’une idéologie dépassée, injuste et inefficace.

Groupe des députés communistes

07/09/2018

LA FETE DE L'HUMA 14, 15, 16 SEPTEMBRE

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La Fête de l’Huma grand rendez vous politique et festif revient à la Courneuve du 14 au 16 septembre 2018. Au programme : NTM, Julien Clerc, Bernard Lavilliers, Grand Corps Malade, Franz Ferdinand, Catherine Ringer, Roméo Elvis...

La première Fête de l’Huma s’est tenue en septembre 1930 au Parc Sacco et Vanzetti, à Bezons. L’objectif de cette fête est de développer la diffusion de L’Humanité et de dégager des bénéfices pour financer le journal. Interrompue pendant les années d’Occupation, la tradition de la Fête de l’Huma reprend à la Libération. Jusqu’en 1956, elle se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, elle a lieu à Montreuil, au parc Montreau. En 1959, ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent. De 1960 à 1971, des centaines de milliers de personnes prennent le chemin du Parc des Sports de La Courneuve, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir. De 1972 à 1998 elle se tient dans le Parc paysager de La Courneuve, et depuis 1999 la Fête s’installe à l’Espace fêtes du Parc départemental de La Courneuve contiguë à l’aéroport du Bourget.

 

Rendez-vous politique, la Fête de l’Huma est l’occasion pour bon nombre de personnalités politiques de faire entendre leur voix. C’est aussi une manifestation culturelle regroupant différents genres artistiques et notamment des concerts de musique.
Cette année, la très populaire Fête de l’Humanité se déroule les 14, 15 et 16 septembre 2018. Au programme : NTM, Julien Clerc, Bernard Lavilliers, Grand Corps Malade, Franz Ferdinand, Catherine Ringer, Roméo Elvis... La billetterie est ouverte.

Vendredi 14 Septembre 2018 : Naaman / NTM / Catherine Ringer / Femi Kuti / Palatine / Jo Wedin Et Jean Felzine / Bertrand Burgalat / Johnny Montreuil

Samedi 15 Septembre 2018 : Bigflo et Oli / Romeo Elvis / Bernard Lavilliers / Jeanne Added / The Inspector Cluzo / L’Or du Commun / Franz Ferdinand / Camille Hardouin / Feloche / Clea Vincent / The Kinds

Dimanche 16 Septembre 2018 : Julien Clerc / Grand Corps Malade / Pumpkin et Vin’s Da Cuero / Orchestre Divertimento / Francois Staal

13:19 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête humanité 2018 | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/08/2018

C’est bien le coût du capital qui plombe l’économie française

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André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée, analyse les résultats de la politique économique menée par Macron et les inquiétudes qu’ils suscitent pour l’avenir de nos concitoyens.

La machine à illusions économiques du Président Macron a ces dernières semaines pris du plomb dans l’aile. En cet été 2018, les dernières données statistiques viennent confirmer ce que nous n’avons eu de cesse de dénoncer depuis le début du quinquennat : la mise en pratique des vieilles recettes du néolibéralisme plombe l’économie, la création d’emploi et le pouvoir d’achat des Français.

Pis encore, la politique économique du pouvoir en a accentué les travers : réduction des dépenses publiques, suppression des droits sociaux des travailleurs, accroissement sans précédent des cadeaux fiscaux aux revenus les plus élevés et aux détenteurs de capitaux. Un an après, c’est le cœur de l’efficacité de la politique économique du « Président des Riches » qui est aujourd’hui mise en défaut par les faits. Et « les faits sont têtus ! »

La croissance. 0,2 % au second trimestre 2018. Niveau identique à celui du premier trimestre, soit une croissance deux fois moins forte que la moyenne des pays de la zone euro ou de celle de l’Union Européenne à 28 (0,4 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi. 5 627 900 personnes en France métropolitaine à la fin juin 2018 pour les catégories A, B et C. Il progresse au dernier trimestre, comme sur l’ensemble de l’année écoulée (+ 1,4 %), tout en ne reflétant que la partie émergée de l’iceberg de la précarité économique que connaissent des millions de précaires, salariés à temps partiels et autres travailleurs pauvres.

Les salaires. Le salaire mensuel de base (brut) n’a progressé que de 1,5 % au cours de l’année écoulée (de juin 2017 à juin 2018), tandis que dans le même temps les prix à la consommation ont augmenté de 2,3 % en juillet sur un an (1,9 % pour les prix des produits alimentaires). Cela faisait 7 ans que l’ensemble des Français-e-s n’avaient pas perdu autant de pouvoir d’achat, alors même que la hausse de l’inflation semble se poursuivre en parallèle de politiques de compression des salaires dans les entreprises.

La balance commerciale. Un déficit de 33,5 milliards d’€ au premier semestre 2018 selon les dernières données issues des douanes. Les exportations ont représenté l’équivalent de 87,8 % des importations, un taux parmi les plus faibles enregistrés depuis les années 1970. Ces chiffres, quasi records, sont particulièrement alarmants puisqu’ils témoignent très directement à la fois de la poursuite de la désindustrialisation de la France et de sa dépendance croissante aux importations pour sa propre demande intérieure. Ils auront des implications durables pour l’économie de demain avec notamment la perte des savoir-faire et de la maîtrise technique de secteurs entiers.

Alors, faudrait-il croire, comme le psalmodie la communication gouvernementale, que ce constat n’a aucun lien avec des choix politiques devenus insensés ? Faut-il se laisser une nouvelle fois abuser par les digéreurs de la parole présidentielle, pris la main dans le pot de déconfiture libérale, et se réfugiant dans la formule consacrée : « le résultat des réformes n’est pas encore perceptible » ?

Bien au contraire, c’est le moment de dire que ces résultats sont directement corrélés à des choix néfastes pour l’ensemble de l’économie française. C’est le moment de dénoncer encore plus fermement l’hypocrisie qui consiste à faire croire qu’en donnant toujours plus au capital, on en retirerait des retombées positives. Fort logiquement, c’est tout le contraire qui se produit puisque cette politique a accéléré le prélèvement déjà exorbitant opéré sur les richesses produites par le travail des Françaises et des Français par le capital. Et cette explosion du coût du capital se paie cash avec l’augmentation de la rémunération des actionnaires au détriment de celle du travail et des investissements.

Une dernière information économique vient ainsi confirmer le contresens économique et social total poursuivi par le pouvoir. Les bénéfices nets des grands groupes du CAC 40 atteignent des sommets, tandis que ces mêmes groupes continuent de supprimer de l’emploi et des salaires. Les 33 sociétés sur 40 ayant publié leurs résultats sur les 6 premiers mois de 2018 ont déjà accumulé 43,5 milliards d’€ de résultat net. Le CAC 40 est en passe de franchir le cap des 100 milliards d’€ de bénéfices nets annuels, au-delà des résultats d’avant-crise.

Mais le plus important est bien de voir que cette explosion des bénéfices se traduit, en même temps, par la dégringolade de l’effort d’investissement de ces mêmes groupes. Moins 12 milliards d’€ d’investissements pour l’ensemble des groupes du CAC 40, le plus bas niveau d’investissement relevé depuis 12 ans par l’étude Ricol Lasteyrie-EY dressant chaque année le « profil financier du CAC 40 », cabinet d’expertise que l’on pourra difficilement taxer de collusion avec les économistes communistes. Les dégâts de la poursuite des mesures d’allègements fiscaux dont bénéficient ces mêmes groupes, comme l’ensemble des « premiers de cordée », notamment avec le CICE, le CIR et les multiples dispositifs en faveur de l’emploi peu qualifié apparaissent ainsi à la vue de tous. Il s’agit en réalité de mesures de pillage des richesses par une poignée au détriment de l’avenir économique du pays.

Aussi, la priorité des priorités économiques serait-elle de retrouver ces premières marges de manœuvres financières, en supprimant dès 2019 ces allègements fiscaux qui alimentent le capital financier et la spéculation au détriment de notre tissu industriel, de l’innovation, de l’emploi et des salaires. La lutte contre le coût du capital doit devenir une grande cause nationale. Car c’est bien aujourd’hui cette ponction croissante sur les richesses produites qui déstabilise toute notre économie et prive durablement notre pays de sa capacité à tracer la voie d’un modèle de développement économique, social et écologique juste et durable. Bien entendu vous n’entendrez aucun économiste ou expert libéral faire état de cette situation alarmante. Dans leur diversité d’analyse, ce sont en revanche les économistes hétérodoxes, notamment communistes, qui portent clairement l’exigence du combat contre ce coût caché du capital.

Pour sortir de cette ornière libérale, il faut donc avoir dès aujourd’hui le courage et la volonté d’affronter dans la durée cette politique gouvernementale dépassée et néfaste sur son terrain fétiche de l’illusion économique.

André CHASSAIGNE

Président du groupe de la

Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée nationale

24/07/2018

L'Apartheid institutionnalisé en Israël

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Israël vient de s'engager dans une voie dangereuse et antidémocratique. En effet, son gouvernement, en votant ce jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et 3 abstentions la loi fondamentale faisant d'Israël l'Etat-nation du peuple juif, enterre tout espoir de paix.

Le rapporteur de cette loi, le député du Likoud Avi Dichter n'a laissé planer aucun doute en déclarant: « Nous avons fait cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative pour transformer l'Etat d'Israël en une nation de tous ses citoyens. »

Au bout de sept ans, la lutte menée sous la pression des extrémistes nationalistes et religieux a abouti. Israël s'affirme dorénavant comme un état d'apartheid, où ne seront plus reconnus les mêmes droits aux citoyens juifs et aux citoyens palestiniens d'Israël.

Parmi les conséquences de cette nouvelle situation, seuls les Juifs ont droit à l'autodétermination; la langue arabe n'est plus la deuxième langue officielle d'Israël , Jérusalem est totalement annexée , et « le développement des communautés juives », considérées comme « valeur nationale »..

En 1948, dans la déclaration d'indépendance qui proclamait « la fondation de l'Etat juif dans le pays d'Israël » il était écrit: " il [l’État] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction, de croyance, de race ou de sexe".

Soixante dix ans après, ces principes sont trahis et l'apartheid est officiellement légalisé. 

La France comme signataire de la convention internationale contre le crime d'apartheid doit agir ! Le Parti Communiste Français en appelle instamment à Emmanuel Macron, président de la République, de ne plus se contenter d'une prudente réserve. Il en va de l'avenir de deux peuples; un avenir préservant le droit et la justice, seuls garants de la paix

Le PCF continue d'exiger  la reconnaissance de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale et la suspension de l'accord d'Association Union européenne/Israël.

Parti Communiste Français, le 23 Juillet 2018

09/07/2018

Congrès. Les parlementaires communistes au Jeu de Paume

pcf congres versailles.jpgUn serment symbolique contre la "monarchie présidentielle": les parlementaires communistes se sont rassemblés lundi devant la salle du Jeu de Paume peu avant le début du Congrès à Versailles.
 
"Notre présence est extrêmement symbolique. Le président de la République a décidé d'instituer une journée annuelle, la journée de Versailles", et voudrait que les parlementaires mettent "en musique" ses "directives", a déclaré le secrétaire national du PCF et sénateur Pierre Laurent, entouré des parlementaires communistes, devant ce haut lieu de la Révolution française dans lequel les députés avaient juré le 20 juin 1789 de ne pas se séparer avant d'avoir donné à la France une Constitution. 
 
S'opposant à la "loi du Prince", M. Laurent a affirmé que les parlementaires communistes étaient là pour "exiger que le peuple de notre pays soit consulté" sur la réforme des institutions via un référendum, promettant "une immense bataille" pour obtenir une telle consultation.
 
"N'oublions pas que le Serment du Jeu de Paume c'était, de la part de 300 députés des Etats généraux, l'affirmation d'une exigence de souveraineté populaire et d'une exigence de séparation des pouvoirs entre le monarque et les députés, c'était ça en 1789", a rappelé, le chef de file des députés communistes André Chassaigne.
"Et aujourd'hui, la dimension de notre serment est très comparable puisqu'on est entré dans une phase de remise en cause très importante de la souveraineté populaire" et d'"attaque" contre la séparation des pouvoirs", a-t-il ajouté.
 
Les parlementaires communistes, qui avaient boycotté le Congrès l'an dernier, ont décidé cette fois d'y porter la "parole populaire", a ajouté l'élu du Puy-de-Dôme. Son homologue au Sénat Eliane Assassi a ensuite lu le texte du serment des parlementaires dénonçant notamment en Emmanuel Macron un "président des riches", qui agit "de plus en plus comme un monarque méprisant le peuple".
 

17:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congrès, versailles, parlementaires pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!