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24/07/2018

L'Apartheid institutionnalisé en Israël

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Israël vient de s'engager dans une voie dangereuse et antidémocratique. En effet, son gouvernement, en votant ce jeudi 19 juillet par 62 voix contre 55 et 3 abstentions la loi fondamentale faisant d'Israël l'Etat-nation du peuple juif, enterre tout espoir de paix.

Le rapporteur de cette loi, le député du Likoud Avi Dichter n'a laissé planer aucun doute en déclarant: « Nous avons fait cette loi fondamentale pour empêcher la moindre velléité ou tentative pour transformer l'Etat d'Israël en une nation de tous ses citoyens. »

Au bout de sept ans, la lutte menée sous la pression des extrémistes nationalistes et religieux a abouti. Israël s'affirme dorénavant comme un état d'apartheid, où ne seront plus reconnus les mêmes droits aux citoyens juifs et aux citoyens palestiniens d'Israël.

Parmi les conséquences de cette nouvelle situation, seuls les Juifs ont droit à l'autodétermination; la langue arabe n'est plus la deuxième langue officielle d'Israël , Jérusalem est totalement annexée , et « le développement des communautés juives », considérées comme « valeur nationale »..

En 1948, dans la déclaration d'indépendance qui proclamait « la fondation de l'Etat juif dans le pays d'Israël » il était écrit: " il [l’État] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction, de croyance, de race ou de sexe".

Soixante dix ans après, ces principes sont trahis et l'apartheid est officiellement légalisé. 

La France comme signataire de la convention internationale contre le crime d'apartheid doit agir ! Le Parti Communiste Français en appelle instamment à Emmanuel Macron, président de la République, de ne plus se contenter d'une prudente réserve. Il en va de l'avenir de deux peuples; un avenir préservant le droit et la justice, seuls garants de la paix

Le PCF continue d'exiger  la reconnaissance de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est comme capitale et la suspension de l'accord d'Association Union européenne/Israël.

Parti Communiste Français, le 23 Juillet 2018

09/07/2018

Congrès. Les parlementaires communistes au Jeu de Paume

pcf congres versailles.jpgUn serment symbolique contre la "monarchie présidentielle": les parlementaires communistes se sont rassemblés lundi devant la salle du Jeu de Paume peu avant le début du Congrès à Versailles.
 
"Notre présence est extrêmement symbolique. Le président de la République a décidé d'instituer une journée annuelle, la journée de Versailles", et voudrait que les parlementaires mettent "en musique" ses "directives", a déclaré le secrétaire national du PCF et sénateur Pierre Laurent, entouré des parlementaires communistes, devant ce haut lieu de la Révolution française dans lequel les députés avaient juré le 20 juin 1789 de ne pas se séparer avant d'avoir donné à la France une Constitution. 
 
S'opposant à la "loi du Prince", M. Laurent a affirmé que les parlementaires communistes étaient là pour "exiger que le peuple de notre pays soit consulté" sur la réforme des institutions via un référendum, promettant "une immense bataille" pour obtenir une telle consultation.
 
"N'oublions pas que le Serment du Jeu de Paume c'était, de la part de 300 députés des Etats généraux, l'affirmation d'une exigence de souveraineté populaire et d'une exigence de séparation des pouvoirs entre le monarque et les députés, c'était ça en 1789", a rappelé, le chef de file des députés communistes André Chassaigne.
"Et aujourd'hui, la dimension de notre serment est très comparable puisqu'on est entré dans une phase de remise en cause très importante de la souveraineté populaire" et d'"attaque" contre la séparation des pouvoirs", a-t-il ajouté.
 
Les parlementaires communistes, qui avaient boycotté le Congrès l'an dernier, ont décidé cette fois d'y porter la "parole populaire", a ajouté l'élu du Puy-de-Dôme. Son homologue au Sénat Eliane Assassi a ensuite lu le texte du serment des parlementaires dénonçant notamment en Emmanuel Macron un "président des riches", qui agit "de plus en plus comme un monarque méprisant le peuple".
 

17:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congrès, versailles, parlementaires pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/07/2018

PIERRE LAURENT INVITE DE SUD RADIO

Pierre Laurent SUD Radio 03072018.jpg

Secrétaire national du Parti Communiste et sénateur de Paris, Pierre Laurent était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce mardi. Grève à la SNCF, élection au Medef et réforme des retraites étaient notamment au programme.
 
Alors que l’épisode de grève perlée à la SNCF a pris fin avec l’arrivée du mois de juillet, la CGT et Sud-Rail appellent à de nouvelles actions ce week-end, pour cette première vague de départ en vacances. Selon Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, cette mobilisation est tout à fait légitime. "Le conflit à la SNCF n’est pas clos. La loi n’a réglé aucun des problèmes posés à la SNCF, elle n’a fait qu’une chose : créer les conditions d’ouverture à la concurrence. La reprise de la dette s’est accompagnée d’une disposition dont personne ne parle. Le gouvernement a inscrit dans la loi une règle d’or qui limite les capacités d’investissement de la SNCF. Or, c’est bien ça le problème ! Cette dette, qu’on faisait porter à la SNCF, l’empêchait d’investir dans la modernisation du réseau, l’entretien, le développement, etc. Aujourd’hui, on reprend la dette, mais on empêche à nouveau la SNCF d’investir ! Le problème n’est donc pas résolu...", martèle-t-il au micro de Sud Radio.

"Le petit patronat se sent de moins en moins représenté par le Medef"

Le chef de file des communistes français s’est également exprimé sur l’élection du jour au Medef, qui va introniser son nouveau leader. Une élection suivie avec un certain dédain par Pierre Laurent. "Je n’ai pas de préférence, n’ayant pas l’habitude de me mêler de ce qu’il se passe au Medef. Évidemment, ce que fera ou ne fera pas le Medef comptera dans la vie sociale. Ce qui me frappe, ce sont les difficultés croissantes du Medef à parler au nom de l’ensemble du patronat. Une grande partie du petit patronat est en ce moment très inquiète de la situation économique et sociale du pays et qui se sent de moins en moins représentée par le Medef. Sur le terrain, je rencontre très souvent des petits entrepreneurs très inquiets pour le tissu économique territorial et qui se sentent très éloignés de tous ces débats qui, en vérité, concernent beaucoup le grand patronat et les grands intérêts financiers", assure-t-il avant d’en remettre une couche. "Le Medef sert surtout aujourd’hui à défendre les grands intérêts financiers du patronat et d’accompagner des politiques de déréglementation sociale. Tirer toujours vers le bas la mutualisation des richesses dans le pays, au profit d’une logique économique dont on voit bien qu’elle développe beaucoup plus d’inégalités que de progrès social. On a l’impression qu’on ne sait plus ce que c’est que de produire du progrès social", regrette-t-il.

Celui qui est par ailleurs sénateur de Paris a aussi annoncé la tenue d’une action le lundi 9 juillet à Versailles, où Emmanuel Macron a décidé de convier le Parlement réuni en Congrès. Une réunion boycottée par ailleurs par les parlementaires de la France Insoumise. "Le Parlement va brièvement se réunir quelques heures lundi prochain pour écouter le président de la République donner en quelque sorte ses consignes au Parlement. C’est une habitude détestable qui continue de nous enfoncer dans ce qui ressemble à une monarchie présidentielle. Nous appelons l’ensemble des parlementaires qui sont contre cette monarchie présidentielle à se rassembler symboliquement deux heures avant l’ouverture du Congrès devant la salle du Jeu de Paume à Versailles. Nous prêterons un nouveau serment du Jeu de Paume et nous appellerons à lancer une bataille nationale pour la tenue d’un référendum sur la réforme constitutionnelle", affirme Pierre Laurent.

Pensions de réversion : Pierre Laurent ne fait "pas du tout confiance" à Édouard Philippe

Enfin, lorsqu’il est demandé à Pierre Laurent s’il fait confiance à Édouard Philippe lorsque ce dernier garantit que les pensions de réversion ne seront pas touchées dans la future réforme des retraites, la réponse fuse à pleine vitesse. "Pas du tout ! J’ai d’ailleurs bien écouté les réponses du gouvernement, qui fait mine d’éteindre la polémique mais confirme bien que la question des pensions de réversion est sur la table ! En vérité, rien dans les propos du gouvernement ne peut nous rassurer. Le gouvernement veut aller vers une réforme où on individualisera les pensions alors qu’aujourd’hui, ce ne sont pas nos propres cotisations qui financent notre retraite mais un système mutualisé où ceux qui travaillent cotisent, permettant de financer les retraites de ceux qui étaient au travail. Avec cette réforme, on va glisser vers un système qui va distribuer des minimums retraites à tout le monde ! Le minimum vieillesse généralisé pour une très grande majorité de salariés, et ensuite le recours à des assurances complémentaires pour d’autres salariés…", déplore-t-il.

Compte Rendu Sud Radio

Réécoutez en podcast toute l’interview de Pierre Laurent dans le Grand Matin Sud Radio

SUR CHANSONS ROUGES}}}

19/06/2018

APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes

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APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes au portefeuille (Ian Brossat - PCF)

Après avoir baissé les APL de 5 euros en 2017, Emmanuel Macron vient de décider le gel des aides au logement. Une mesure qui va priver chaque famille modeste de 4,68€ par mois.

Décidément, ce gouvernement fait preuve d’un acharnement sans précédent contre les plus pauvres.Macron fait porter l’effort sur les 6,5 millions de familles qui touchent les aides au logement, dont plus de la moitié ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et 80% ont des ressources inférieures à un SMIC.

Pour elles, ces quelques euros mensuels de perdus s’ajoutent aux baisses précédentes et à la baisse annoncée de l’ensemble des prestations sociales d’au moins 7 milliards d’euros.Pourtant, à la suite de la première baisse des APL, le Premier Ministre Edouard Philippe affirmait que « ce n'est pas intelligent, c'est une mesure de rabot [...] Ce n'est jamais intelligent de faire du rabot ».

Puis, le secrétaire d’État Julien Denormandie évoquait à son tour « une mauvaise décision » et Richard Ferrand, le président du groupe des députés macronistes, parlait même d’une « connerie ».

Dans son discours officiel du 23 janvier 2018 à la Cour des Comptes, Emmanuel Macron affirmait sans ambiguïté possible : « Je refuse ce que j’appelle les réformes paramétriques ». La preuve est faite, une nouvelle fois, du décalage complet entre les discours de l’exécutif et ses actes.

Cette décision intervient enfin alors qu’on apprend que la suppression annoncée de « l’exit tax », qui frappait les millionnaires pratiquant la délocalisation fiscale de leurs avoirs, coûtera à l’État un manque à gagner colossal de 6 milliards d’euros. Assécher le pouvoir d’achat des plus modestes pour gonfler celui de ceux qui se soustraient à leur devoir fiscal : telle est la philosophie révoltante du macronisme.

Ian Brossat, Responsable de la commission Logement au PCF, et chef de file des communistes pour les Européennes,

04/06/2018

Ian Brossat, tête de liste PCF aux européennes

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Entretien réalisé par France Info

Désigné par le Parti communiste pour être tête de liste aux prochaines élections européennes, Ian Brossat souhaite incarner une opposition à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, en charge du logement a été désigné par le parti communiste pour être tête de liste PCF aux prochaines élections européennes. Interrogé dimanche 3 juin sur franceinfo, Ian Brossat estime qu'il faut "qu'il y ait du changement à gauche" et explique que c'est "aussi le sens de cette candidature." Ian Brossat souhaite que la liste menée par le Parti communiste soit "une liste très ouverte au mouvement social" et "à tous ceux qui cherchent une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron."

franceinfo : Comment abordez-vous cette campagne alors que la gauche est complètement disloquée en ce moment ?

Ian Brossat : Vous avez raison de dire que la gauche est dans une situation difficile. Ce que je ne souhaite pas, c'est que ces élections européennes soient au fond le remake de l'élection présidentielle, donc il faut qu'il y ait du changement à gauche, il faut qu'il y ait du neuf, il faut que ça bouge, et c'est aussi le sens de cette candidature. J'ai 38 ans, je suis effectivement élu de Paris et je veux m'engager pour cette campagne pour que la gauche bouge. C'est aussi ce qui a conduit mes camarades à proposer que je sois candidat à cette élection.

Et comment allez-vous faire bouger la gauche ? Vous croyez encore à l'union avec la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon par exemple ?

Quoiqu'il arrive, moi je suis toujours favorable à l'union et au rassemblement et le Parti communiste aura toujours la main tendue vis à vis de tous ceux qui se mobilisent à gauche. Mais ce que je souhaite aussi, c'est que nous soyons capables de nous adresser à la gauche sociale. Il y a aujourd'hui des millions de gens qui sont contre la politique d'Emmanuel Macron, parfois des gens qui avaient voté pour lui et qui sont déçus. C'est à eux qu'il faut que l'on soit capables de s'adresser, aux cheminots qui sont mobilisés, aux infirmières, aux salariés des EHPAD, et la liste que nous allons construire sera une liste qui sera très ouverte au mouvement social, à tous ceux qui cherchent aujourd'hui une issue face à la politique ultra libérale d'Emmanuel Macron.

Vous êtes responsable de la commission logement au Parti communiste, c'est aussi votre mission à la mairie de Paris. Le logement social dans son ensemble ce sera l'une des priorités de votre campagne ?

Bien-sûr, le logement c'est une priorité absolue. On ne peut pas vivre dans un pays qui est la 6e puissance économique du monde où dans le même temps on a plus de 100 000 personnes qui dorment dehors faute de logement. On a par ailleurs des classes moyennes qui, souvent dans nos centre-villes, ont énormément de mal à payer leur loyer et donc bien sûr le logement est une priorité absolue qu'il faut défendre à l'échelle de notre pays et plus largement à l'échelle européenne.

31/05/2018

Le 9 juin « à notre tour de marcher sur l’Elysée »

marche 9 juin.png

Le gouvernement poursuit et amplifie sa politique anti-sociale au service des plus riches alors que comme l’indique l’enquête d’Oxfam les dividendes explosent (Oxfam). Le rapport Borloo a peine publié a été jeté aux orties, avec le plus grand mépris, montrant ostensiblement que le gouvernement n’avait rien à faire des quartiers populaires et des banlieues.

Bercy se targue de vouloir réduire à la portion congrue les budgets sociaux alors qu’il protège la fraude fiscale des plus riches. Parcoursup barre l’accès à l’enseignement supérieur à toute une génération en institutionnalisant, par paramétrage d’algorithmes interposés, une ségrégation sociale et territoriale et une mise en concurrence de tous contre tous, jamais vues jusqu’alors, dans notre Pays.


La grande région Hauts de France est l’une des plus sinistrées par cette politique de démolition du service public, de casse de l’industrie, faites uniquement au seul profit des plus riches et de la finance. C’est pourquoi, à l’initiative des parlementaires communistes de cette région, des maires, des conseiller·e·s départementaux, des fédérations du PCF mais aussi de syndicalistes, de militants associatifs,… auxquels ce sont joints ceux de la Normandie, il a été décidé d’organiser une marche sur l’Élysée le 9 juin.

Les questions de l’emploi, la santé, du pouvoir d’achat, du logement, du transport, de l’éducation sont au cœur de l’appel intitulé « Faisons du neuf », que l’on peut rejoindre sur Internet, à l’adresse faisonsduneuf.fr. Les marcheurs des Hauts de France et de la Normandie porteront à l’Élysée, dans des « cahiers de l’espoir », leurs colères, leurs exigences, leurs besoins, leurs propositions.

Cette initiative de lutte est à disposition de toutes et tous car la situation de la Grande Borne à Grigny est la même que celle des quartiers populaires d’Amiens, Laon, Dunkerque ou Calais. Les habitants de la banlieue du Havre ont le même ennemi c’est-à-dire la finance que ceux de la Seine Saint Denis… Elle est aussi un moment important pour le Congrès du PCF, qui n’a de sens que s’il est en prise sur ce qui bouge et ceux et celles qui luttent dans la société française.

Yann Le Pollotec

14/04/2018

une nouvelle escalade guerrière sans espoir

PCF PAIX.jpgCOMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Après le très probable bombardement chimique particulièrement ignominieux effectué par le régime syrien sur la population de la Ghouta, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France viennent de réaliser une attaque punitive contre plusieurs sites qu' ils ont identifiés comme étant les centres de production d’armes chimiques du régime.

L’engrenage d’actions militaires unilatérales et illégales vient donc de connaître une nouvelle escalade guerrière sans que cela ne puisse ouvrir le moindre espoir de règlement du conflit syrien. L’ONU a été une nouvelle fois mise hors jeu. Les trois pays qui ont frappé cette nuit prétendent envoyer un message de fermeté et de force du « camps occidental " contre la Syrie , et aussi contre son allié, la Russie.

Ce faisant, la France joint son action à celle de Donald Trump qui est le premier à bafouer le droit international, comme il vient de le faire dans le conflit israélo-palestinien. La France parle de fermeté quand elle n’en affiche aucune face à l’entrée de l’armée turque sur le territoire d’Afrine, ni face à sa politique de nettoyage ethnique contre la population kurde.
Le message de la France continue ainsi de se brouiller et de perdre toute efficacité politique dans cette région si sensible.

Le Président de la République a annoncé une discussion au Parlement ...après le déclenchement de l’intervention de nos forces armées -une pratique impensable dans d’autres pays qu’on nous cite si souvent en exemple, comme l’Allemagne ! Il est nécessaire que ce débat permette au moins d’exiger un changement de cap pour notre politique internationale au Proche-Orient, afin que la France œuvre enfin pour un règlement politique global de tous les conflits de la région qui mettent en danger la paix dans le monde.

L’après Daesh ne doit pas transformer la Syrie en un champ de manœuvre et de partage au service des logiques des grandes puissances.

Le PCF soutient l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres pour la tenue d’une conférence internationale de règlement politique et de paix pour la région sous l’égide de l’ONU.

députés PCF.jpgCOMMUNIQUE DU GROUPE DES DEPUTES COMMUNISTES

Syrie : des frappes illégales et dangereuses

Nous condamnons fermement les frappes militaires qui ont eu lieu cette nuit en Syrie, sans l'aval de l'ONU, de l'Europe et du Parlement français.

En répondant à l’injonction de riposte de Trump et des néo-conservateurs contre l’attaque chimique attribuée, en amont de toute enquête, au régime syrien, la France a fait le choix de la guerre préventive.

Une décision illégale et dangereuse qui confirme la rupture avec notre tradition d'indépendance nationale fondée sur les valeurs de la paix et du multilatéralisme. Si cette tradition faisait notre singularité et notre grandeur, sa remise en cause questionne notre place dans le monde : la France est-elle condamnée à s'aligner sur la volonté et les intérêts américains?

La solution à la guerre en Syrie ne peut être que de nature politique et diplomatique. Or, ces frappes ne contribuent en rien à faire progresser ni le dialogue entre les forces syriennes, ni la coopération avec les acteurs régionaux et internationaux impliqués. Au contraire, la tension est désormais à son comble, y compris avec les principaux alliés du régime inique de Bachar Al-Assad. Si ce dernier mérite d'être jugé pour les crimes perpétrés contre son propre peuple, la paix ne se fera ni sans, ni contre la Russie et l’Iran. Une résolution pacifique du conflit passe par un accord avec ces puissances désormais incontournables.

Nous mettons également en exergue les indignations sélectives de la France qui, d’un côté frappe la Syrie, et de l’autre ignore superbement les horreurs perpétrées dans d’autres espaces, comme en Palestine, au Yémen, dans le nord de la Syrie et en Birmanie. Cette indignation à géométrie variable sape la crédibilité de la voix de la France.