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19/06/2018

APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes

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APL : Macron frappe une nouvelle fois les plus modestes au portefeuille (Ian Brossat - PCF)

Après avoir baissé les APL de 5 euros en 2017, Emmanuel Macron vient de décider le gel des aides au logement. Une mesure qui va priver chaque famille modeste de 4,68€ par mois.

Décidément, ce gouvernement fait preuve d’un acharnement sans précédent contre les plus pauvres.Macron fait porter l’effort sur les 6,5 millions de familles qui touchent les aides au logement, dont plus de la moitié ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et 80% ont des ressources inférieures à un SMIC.

Pour elles, ces quelques euros mensuels de perdus s’ajoutent aux baisses précédentes et à la baisse annoncée de l’ensemble des prestations sociales d’au moins 7 milliards d’euros.Pourtant, à la suite de la première baisse des APL, le Premier Ministre Edouard Philippe affirmait que « ce n'est pas intelligent, c'est une mesure de rabot [...] Ce n'est jamais intelligent de faire du rabot ».

Puis, le secrétaire d’État Julien Denormandie évoquait à son tour « une mauvaise décision » et Richard Ferrand, le président du groupe des députés macronistes, parlait même d’une « connerie ».

Dans son discours officiel du 23 janvier 2018 à la Cour des Comptes, Emmanuel Macron affirmait sans ambiguïté possible : « Je refuse ce que j’appelle les réformes paramétriques ». La preuve est faite, une nouvelle fois, du décalage complet entre les discours de l’exécutif et ses actes.

Cette décision intervient enfin alors qu’on apprend que la suppression annoncée de « l’exit tax », qui frappait les millionnaires pratiquant la délocalisation fiscale de leurs avoirs, coûtera à l’État un manque à gagner colossal de 6 milliards d’euros. Assécher le pouvoir d’achat des plus modestes pour gonfler celui de ceux qui se soustraient à leur devoir fiscal : telle est la philosophie révoltante du macronisme.

Ian Brossat, Responsable de la commission Logement au PCF, et chef de file des communistes pour les Européennes,

18/05/2010

Diminution des APL et ses conséquences sur le logement

Communiqué de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicain du 17 mai 2010 :

evrynouv.jpgDans la droite ligne de mise en œuvre d’une politique d’austérité qui n’ose pas dire son nom, le premier ministre – François Fillon – vient d’adresser aux ministres de son gouvernement une lettre de cadrage qui fixe à 10 % sur trois ans la baisse des dépenses d’intervention.de l’Etat.

Dans le budget 2010, ces dépenses de l’Etat s’élèvent à un total de 67 milliards d’euros. Elles comprennent des dépenses sociales affectées pour alléger les difficultés des familles populaires, vivant dans les conditions les plus difficiles, fragilisées par la crise ou un handicap, comme les APL (aide personnalisé au logement) dont 5 milliards sont versés par l’Etat, le revenu de solidarité active (RSA) et l’Allocation pour adulte handicapé (AAH).

Aujourd’hui déjà, l’allocation logement n’est plus versée lorsque son montant est inférieur à 15 € par mois, ce qui pénalise particulièrement nombre de locataire. Demain avec une nouvelle baisse de 10 %, le gouvernement, au nom de la rigueur, décide d’étrangler un peu plus les personnes les plus pauvres, pour mieux protéger les plus fortunés, ceux notamment qui bénéficient du scandaleux bouclier fiscal et sont à l’origine de la crise du capitalisme.

Alors que l’ensemble des associations exige depuis plusieurs années une revalorisation des APL, de l’ordre de 20 %, alors que les dettes pour impayés de loyer explosent, la diminution prévisible de 10% des APL pendant trois ans va aggraver considérablement les conditions de vie des locataires les plus modestes et plonger un nombre important d’entre eux dans les plus grandes difficultés.

L’ANECR, condamne avec fermeté cette disposition inique qui va porter un coup supplémentaire aux conditions d’accès au logement pour les familles modestes et demande instamment au premier ministre de renoncer à ces coupes sombres injustes dans les budgets sociaux.

L’ANECR demande :

- un gel des loyers et des charges dans les secteurs privé et public
- une revalorisation de 25% des APL, et son versement intégral à tous les assujettis y compris pour un montant inférieur à 15 €
- L’abrogation de la pratique barbare des expulsions locatives
- L’abrogation de la loi Boutin
- La construction d’un service public du logement de l’habitat et de la ville, avec un pôle public bancaire et financier, appuyé sur la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour financer le logement social.

Le 17 mai 2010

16:16 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apl, logements, pcf, élus | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!