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28/01/2014

NOTRE OBJECTIF : BATTRE LA DROITE ET L'EXTREME DROITE !

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DECLARATION DE LA FEDERATION DE L'ESSONNE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Notre objectif : le rassemblement le plus large pour battre la droite, l’extrême droite, agir et proposer une alternative aux politiques d’austérité.

C’est à ce titre que la Fédération de l’Essonne du PCF, ne s’inscrit pas dans l’initiative proposée, tenue à Viry-Châtillon par le PG et ne s’associe pas à cette démarche qui vise à structurer autour d’une « charte » les listes de configuration « Front de gauche ».

Cela préfigure un type de structuration qui n’est pas dans l’intention des communistes, ni dans une orientation partagée avec nos partenaires du FDG et qui n’a été abordée ou discutée nulle part. De plus cela ne correspond en rien à nos orientations structurantes de notre engagement et de notre activité définie par notre Congrès.

Si des communistes, au bout d’un long débat, ont fait des choix de stratégie locale, pour des listes « type FDG »,ou plus en faveur de listes avec le PS et/ou EELV et d’autres forces à gauche, ces choix sont divers et ne se donnent pas comme seul objectif de « battre le PS », mais de rassembler toutes celles et ceux qui ont intérêt au changement et proposer des solutions alternatives y compris au plan local.

Partout sur le terrain et dans l’institution, dans le rassemblement le plus large, sur des contenus forts, nous voulons être utiles aux populations: agir au sein des communes pour le développement du service public, l’emploi, les transports, la démocratie citoyenne, le vivre ensemble. Cela ne s’oppose en rien au fait que nous critiquions l’action du gouvernement et sa politique, qui favorise selon l’opinion générale, plutôt le Medef que les salariés, par exemple.

Recréer de l’espoir, répondre aux attentes des essonniens, dans nos communes, nos territoires, s’opposer aux appétits de la droite et aux prétentions de l’extrême droite, contrer les politiques d’austérité, en confortant nos positions et être en conquêtes sur d’autres, voilà ce qui anime d’abord les communistes essonniens.

 Corbeil, le 27 Janvier 2014

11/02/2009

Israël. Le camp de la guerre l’emporte

Israël. La droite, toutes tendances confondues, se renforce. Un danger pour la paix comme pour la question sociale.
Le récit de notre envoyée spéciale.

Jérusalem, Envoyée spéciale. (pour l'Humanité)

israelguerre.jpgLes premières estimations sont tombées à 22 heures mardi soir en Israël à la fermeture des bureaux de vote. Près de 5,2 millions d’électeurs israéliens étaient appelés aux urnes pour élire leur nouveau gouvernement au terme d’une campagne dominée par la guerre menée contre les Palestiniens à Gaza, la surenchère militaire et un climat de racisme anti-arabes.

Selon les premiers résultats, Tzipi Livni, jusque là ministre des Affaires étrangères et son parti Kadima, arriverait en tête avec 30 sièges sur 120 à la Knesset, suivi de près par le Likoud de Benjamin Netanyahou qui obtiendrait 28 sièges. Avec 15 sièges, le parti d’extrême-droite d’Avigdor Lieberman, Israël Beitenou, serait en troisième position devant le Parti travailliste d’Ehoud Barak.

Des résultats qui confirmeraient les derniers sondages pré-électoraux mais encore susceptibles de modifications. Ils risquaient en effet d’évoluer dans les prochaines heures. Reste que ce que nous avions constaté s’est avéré exact : l’écart s’est progressivement resserré entre le parti de Tzipi Livni et celui de Benjamin Netanyahou qui avait jusque-là fait la course en tête. Le chef du Likoud s’en était inquiété, appelant lors de ses différentes apparitions à voter « utile », expliquant que seul un Likoud fort donnerait un gouvernement stable. L’extrême droite de Lieberman n’a pas atteint les 19 sièges que lui avaient prédit les sondages mais avec 15 sièges, il deviendrait la troisième force politique du pays devant le Parti travailliste (13 sièges) qui enregistre son score le plus bas de toute l’histoire d’Israël.

A gauche, la coalition Hadash dont la principale force est le Parti communiste israélien obtiendrait un tiers de voix supplémentaires par rapport à 2006, ce qui, si cela était confirmé, lui permettrait d’obtenir 4 ou 5 sièges à la Knesset contre 3 dans la dernière législature. « Nous sommes à la fois tristes pour le pays de constater le tournant à droite de l’opinion publique juive israélienne, et soulagés que, selon les premiers résultats, ce ne soit pas un parti d’extrême-droite comme le Likoud ou Israël Beitenou qui soit en tête », a indiqué à l’Humanité Efraïm David, responsable du Parti communiste israélien.

Mais au-delà de ces résultats, « aucun des trois partis arrivés en tête ne sont en capacité de trouver des solutions aux problèmes du pays qui sont la paix et l’occupation d’une part, la crise du capitalisme d’autre part ».

Vont maintenant commencer les grandes manœuvres pour constituer une majorité à la Knesset, le parlement israélien. Si Tzipi Livni est arrivée en tête avec son parti, Benjamin Netanyahou détient, lui, une majorité de droite si l’on additionne les sièges de son parti, des partis religieux et celui de Lieberman.

Contrairement à ce qui s’était passé en 2006 lors du dernier scrutin, il n’y a pas eu de surprise. La liste dite des « retraités » a disparu et les partis religieux, comme le Shass – qui ont toujours utilisé leur capacité à faire ou défaire une majorité – ont perdu de leur pouvoir. Reste que se confirme le déplacement à droite du curseur politique israélien. Ce qui n’augure rien de bon pour le processus de paix avec les Palestiniens pas plus qu’une politique sociale apte à combattre la récession qui s’installe en Israël.

Charlotte Bozonnet

10:22 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, élections, droite, guerre | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/04/2008

Manuel Valls : "Changer la gauche pour la faire gagner"

de Muncerus

2008561952.jpgOui, Manuel Valls aime la gauche ! Quand elle est celle de la droite et qu’elle ne fait plus qu’alimenter cette dynamique contrastive dont a besoin le libéralisme pour assurer la pérennité de son système !

Le tropisme libéral, voilà ce qui pousse le maire d’Evry à envisager un aggiornamento du PS tel que ledit parti ne subsiste sous un autre nom que pour s’inscrire dans la même démarche moderniste de ses prédécesseurs de la fameuse "deuxième gauche", celle qui aura si bien contribué à délier le Parti Socialiste de ses engagements fondateurs. Au reste Manuel Valls ne manque pas de revendiquer sa filiation avec Michel Rocard et il s’empresse, dans son intervention de ce matin sur France-Inter, de faire élogieuse référence à "la ligne Bockel-Blair, portée par Rocard et DSK".

L’inconvénient réside dans le fait que la poussée droitière au sein du PS, inaugurée dès l’émergence de la "deuxième gauche" dans les années 70, a fini par bouleverser l’ensemble de la gauche et par modifier les comportements de l’électorat, lequel, d’abstention en vote provocateur, a fini par laminer les espoirs de cette gauche maintenant moribonde.

L’exemple actuel de l’Italie devrait pour le moins interpeller Manuel Valls. La nouvelle de ce jour qui nous apprend l’accession du post-fascisme à la mairie de Rome place la cerise sur le gâteau que s’était déjà offert Berlusconi en remportant les élections législatives aux dépens de Veltroni, ancien maire de Rome et grand adepte de cette gauche tellement délavée que l’électeur italien a préféré opter pour une droite parfaitement décomplexée.

Le Parti Socialiste, en France, vient de se doter d’un document préparatoire en vue de son prochain congrès, par lequel il confirme sa vocation réformiste. Dont acte. Mais ce texte est tout autant à vocation refondatrice, il est significatif du progressif délitement des références qui jusqu’ici marquaient encore le socialisme français au coin de la fidélité à sa lutte maintenant séculaire. Tout au plus s’accorde-t-on à "ne pas se satisfaire du monde tel qu’il est", à se révolter contre les injustices et à espérer une vie meilleure. Quant aux objectifs poursuivis, ils le seront une fois affirmée la nécessité de bâtir "une société nouvelle qui dépasse les contradictions du capitalisme". Et, si l’on poursuit la lecture du document, force est de constater que le PS, s’il adoptait ce texte lors de son prochain congrès, se situerait définitivement dans une mouvance droitière à connotation sociale. Alors, les Kouchner, Bockel et autres Besson feraient véritablement figures de pionniers et "l’élargissement" selon Sarkozy aurait quelque allure de plaisante lapalissade.

Jusque dans son rythme, d’une remarquable fluidité, la langue nouvelle adoptée par les rédacteurs de cette "déclaration de principes du PS" gomme toutes aspérités susceptibles d’éveiller quelque élan réactif de la part du lecteur branché. Le vocabulaire est soigneusement peigné de manière à ne pas effaroucher l’adhérent potentiel, de façon à ne pas heurter le militant nouveau qui, avec sa carte à 20 euros, entend peser sur l’inflexion des choix dans le sens d’une modernisation de la pensée unifiante.

Mais, comme le note Manuel Valls lui-même, il s’agit bien d’un "texte de rattrapage" qui se donne pour but de relooker l’affichage sans trop laisser paraître le virage idéologique. Aussi la rhétorique humaniste subsiste-t-elle vaguement, notamment dans le "préambule", et l’on ne craint pas d’avouer que le PS "plonge ses racines dans la tradition de l’humanisme et dans la philosophie des Lumières"...

Bref, tout le monde trouvera son compte dans cette sorte de concordat et les hiérarques du parti pourront, dans un grand mouvement d’ensemble, signer au bas de la page sans prendre le risque de compromettre leur avenir.

Reste qu’en affirmant que le texte d’Alain Bergougnoux n’est qu’un texte de "rattrapage" encore plein des relents du siècle passé, Manuel Valls lève le voile sur ses intentions réelles. Et lorsqu’il déclare préférer Clemenceau à Jaurès, on saisit encore mieux dans quelle perspective se situe l’ancienne "plume" de Jospin. Un réformisme de couleur toute "radicale" en quelque sorte et, somme toute, de nature à satisfaire une large couche de l’électorat. Adopter cette "souplesse" qu’observe Manuel Valls chez les britanniques et donc "changer la gauche pour la faire gagner".

Nul doute qu’Alphonse Allais nous eût asséné une formule encore plus édifiante !

20:37 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls, député, evry, ps, droite | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/02/2008

L’ENJEU DES ELECTIONS DE MARS

résister à la droite sanctionner Sarkozy

Les 9 et 16 mars prochain vont avoir lieu les élections municipales et cantonales.

02b42dfd92c928fb5857bcf21ea2275b.jpgIl s’agit de la première grande consultation populaire depuis la présidentielle et les législatives du printemps dernier. L’enjeu de ces élections, c’est d’abord les politiques qui seront menées dans les villes et les départements. Il s’agit de créer un maxi­mum d’espaces de résistance à la droite. À gauche, nous saurons agir pour donner accès à un logement pour tous et toutes. À droite, ils choisiront de construire ces gran­des résidences de standing où aucun salarié moyen ne peut se loger. À gauche, nous saurons faire confiance et aider l’interven­tion des citoyens en matière de démocratie participative, nous saurons encourager la vie associative, nous saurons donner corps à une solidarité entre tous les habitants de nos villes. À droite, ils sauront serrer la vis des associations locales et recouvrir nos villes de caméras de vidéosurveillance.

Dans leur programme, les communistes vont accorder une place centrale à la ques­tion de la coélaboration avec les citoyens. La démocratisation de la vie publique dépasse de loin la simple concertation pour aller vers la création de droits nou­veaux pour les citoyens. Ils vont Œuvrer pour une “ intercommunalité solidaire ”. Cela doit être un projet partagé, non imposé et démocratique. Elle doit être recentrée sur les activités véritablement communautaires et rester de la seule responsabilité des élus et des citoyens.

Les communistes seront aussi attentifs à la question des ressources des communes. La loi de finances pour 2008 va se traduire par une nouvelle baisse des dotations aux col­lectivités alors que les besoins et charges augmentent. Avec, à l’horizon 2009, la suppression pure et simple de la taxe pro­fessionnelle envisagée par Sarkozy. L’éco­nomie consomme des services et des infras­tructures, il est légitime qu’elle contribue. La finance y occupe une part importante, mais elle est aujourd’hui sous-fiscalisée. Il faut y remédier par la taxation des actifs financiers qui a donné lieu à une proposi­tion de loi des parlementaires communistes. Une idée qui fait son chemin.

L’enjeu de ces élections, c’est aussi de pou­voir exprimer, en grand, son opposition à Sarkozy, ce Robin des bois à l’envers, qui donne aux riches et pille les pauvres. Sarkozy veut faire de ces élections un test politique. Chiche ! Vous allez lui répondre comme il convient. En lui demandant d’agir enfin pour le pouvoir d’achat. En réclamant haut et fort l’abandon des fran­chises. En condamnant cette politique du mépris, cette politique de classe qui privilé­gie les arrangements entre amis de la jet set…

L’enjeu, enfin, c’est de se doter, avec les communistes, d’une gauche de combat, une gauche du courage, qui estime, par exem­ple, qu’il y a de l’argent dans ce pays, beaucoup d’argent. Mais qu’entre la Bourse et la vie, il faut choisir. Plutôt que la spéculation et les gâchis financiers, il faut choisir de rendre l’argent utile, pour le pouvoir d’achat, le service public, l’édu­cation, la santé.

Sur ces thèmes, les communistes vont porter le fer contre l’UMP et le MODEM. Ils mili­tent pour cela en faveur d’un large rassem­blement de toutes les forces et de toutes les énergies à gauche. Dans chaque ville, la gauche battra la droite en étant unie et bien décidée à porter un projet progressiste pour la vie locale. La ligne du PCF est claire. Elle est partagée, dans une majorité de villes, par l’ensemble de la gauche. Elle va permettre de lancer la dynamique dont la gauche a besoin. De lever l’espoir. Est-ce partout le cas ? Dans certaines villes, on voit des can­didats socialistes qui se tournent vers la droite et le MODEM. On peut lire dans la presse que le PS serait “tenté de partir à l’assaut des mairies communistes”. À se demander parfois qui, du PCF ou de l’UMP, est l’adversaire des socialistes des villes concernées. Au moment où chaque jour éclate une nouvelle mesure de régres­sion sociale, il faut savoir garder le cap, ne pas se laisser entraîner par le jeu des ambi­tions personnelles. L’intérêt commun est de travailler dans l’intelligence, de se concen­trer sur l’essentiel : tous ces hommes et ces femmes du peuple de gauche, leur vie, leur bonheur.

Plus généralement, dans tous les cantons, les communistes vont se présenter aux élec­teurs sous leur propre drapeau. Ils vont affirmer leurs valeurs comme la solidarité, l’égalité, la laïcité, la responsabilité, le res­pect, l’antiracisme, l’humanisme, l’interna­tionalisme et le pacifisme n

17:00 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, droite, élus communistes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!