08/02/2014
Ne pas laisser le champ libre ! Par André Chassaigne
Je reprends souvent, dans ma chronique hebdomadaire, les sujets forts des interventions des députés Front de gauche, épine dorsale de leur activité parlementaire. Porter les propositions communistes et du Front de gauche est en effet la priorité quand le nivellement sur la pensée unique du libéralisme sert de ligne de conduite de la droite à la gauche de gouvernement.
Je dis souvent que le travail des consciences est aujourd’hui une tâche de salut public au regard des enjeux pour notre société.
Bien évidemment, nous nourrissons nos interventions de ce beau programme de « l’Humain d’abord », qui était celui de notre campagne des dernières élections présidentielles et législatives.
Malheureusement, l’antidémocratique scrutin majoritaire et l’appel d’air provoqué par l’élection de François Hollande en faveur des candidats socialistes et alliés ne nous ont pas permis d’obtenir un groupe suffisamment étoffé pour peser efficacement sur les choix gouvernementaux : seulement 10 députés du Front de gauche, alors qu’un scrutin proportionnel nous en aurait donné 4 fois plus, et sans doute bien davantage dans la dynamique d’une campagne nationale.
Notre groupe est cependant actif dans la quasi-totalité des débats, portant une politique alternative en s’appuyant sur le mouvement social et les mobilisations, décortiquant les textes en discussion, bousculant les choix gouvernementaux, arrachant par amendement quelques avancées, certes minimes mais concrètes.
Quant aux votes émis, toujours en lien avec nos collègues sénateurs communistes, ils sont décidés sans concession, sur le seul contenu du texte final, au regard de ses avancées ou reculs. Certes, le résultat est insuffisant, souvent même dérisoire au regard du rouleau compresseur d’une majorité soumise aux choix d’un Président qui oublie ses engagements de campagne et se soumet à la domination de la finance plutôt que de la combattre.
A un niveau complètement différent, c’est la même volonté d’être utile qui anime les candidats du Front de gauche aux élections municipales, quels que soient les choix d’alliance qu’ils ont faits dans la situation particulière propre à chaque commune.
L’essentiel est bien d’avoir demain des élus nombreux et à l’offensive sur tout le territoire. Nous savons que la tâche sera difficile, que des divergences seront constantes au sein de majorités plurielles, que les choix politiques locaux ne sont pas hermétiques aux orientations nationales.
Mais nous savons aussi que les populations ont besoin d’élus du Front de gauche pour relayer et faire avancer leurs attentes. Cette implication est aussi indispensable pour faire vivre une pratique politique citoyenne, attentive au plus grand nombre, exigeante quant aux décisions à prendre et dans leur mise en œuvre.
C’est bien cela qui doit nous animer en dépassant des approches stratégiques différentes. Je comprends en effet que la politique conduite par la majorité socialiste entraîne chez beaucoup d’entre nous un rejet brutal de toute alliance avec ceux qui trahissent le peuple de gauche par une succession d’abandons qui conduisent notre pays à un désastre économique et social.
Pour autant, du plus petit village à la plus grande ville, notre responsabilité est de ne pas laisser le champ libre à la politique du renoncement.
Nous devons être présents et à l’offensive partout où se prennent les décisions, pour apporter des réponses concrètes aux difficultés quotidiennes, sans renoncer à ce qui anime tous les militants progressistes : l’indispensable transformation sociale.
17:30 Publié dans ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chassaigne, député, municipales | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/02/2014
Nouvelle marche pour "une fiscalité juste" le 8 février à Paris
Article publié par l'Humanité
Le collectif Stop-TVA, qui regroupe une vingtaine de partis, associations et syndicats comme le Front de gauche, Attac, les Economistes atterrés Solidaires ou le NPA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale "contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste".
"Au lendemain d'une conférence de presse dans laquelle le Président de la République a assumé l'accélération du cours libéral de sa politique et des cadeaux supplémentaires au grand patronat, le collectif "non à la hausse de la TVA" a lancé officiellement sa campagne et ses outils de mobilisation contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire", écrit le collectif dans un communiqué.
Le collectif propose ainsi la tenue d'"une vaste campagne de terrain dans toute la France, des collectifs unitaires locaux sur cette question et une journée nationale de mobilisations et manifestations, dont une manifestation à Paris le 8 février."
Pétition et carte postales
Cette journée de mobilisation fait suite aux manifestations du 1er décembre 2013 qui avaient rassemblée plusieurs dizaines de milliers de participants lors d'une marche devant Bercy, le ministère de l'Economie et des Finances.
- Voir notre reportage photo et notre compte-rendu
Selon le collectif, "une pétition, qui a déjà réuni près de 11.000 signatures, servira de support à cette campagne sous la forme de cartes postales à destination de l'Elysée et d'un site" (stop-tva.fr).
Les signataires de l'appel: Solidaires, Attac, Fondation Copernic, UFAL, Economistes atterrés, Femmes Egalité, Les Effronté-e-s, Féministes pour une autre Europe, MNCP, DAL, APEIS, Mpep, Front de Gauche, NPA, Résistance Sociale.
12:28 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, tva, npa, front de gauche, attac, parti de gauche, solidaires, économistes attérrés, copernic, justice sociale, ensemble | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
03/02/2014
Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"
Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Le président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble
"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."
Europe des peuples
"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens
Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres
"La vraie gauche"
Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche
Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.
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01/02/2014
"Avortement libre" crient des milliers de manifestants à Madrid comme à Paris !
Plusieurs milliers de manifestants ont accueilli samedi à Madrid le "train pour la liberté" parti du nord de l'Espagne, transportant des militantes féministes en gilet violet. Les progressistes espagnols et de toute l'Europe dénoncent le projet de loi gouvernemental qui limite drastiquement le droit à l'IVG.
Plusieurs milliers de personnes manifestent également à Paris et dans plusieurs villes de France en soutien des Espagnoles et pour refuser tout recul du droit à l'IVG.
Des dizaines de trains et d'autobus venus de toute l'Espagne ont convergé vers la capitale. A bord, des milliers de manifestants prêts à défiler jusqu'au Parlement contre ce projet de loi qui ramène le pays 30 ans en arrière pour le droit des femmes. Il entend supprimer le droit à l'IVG et n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable. La malformation du foetus n'est plus reconnue comme une raison valable.
Adopté fin décembre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, ce texte supprime celui de 2010, voté sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.
"Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste"
"Ce sont mes droits, c'est ma vie", proclamaient les pancartes émergeant de la foule rassemblée autour de la gare d'Atocha, à l'arrivée du train parti la veille de Gijon, dans les Asturies, avec à bord une centaine de militantes vêtues d'un gilet violet, la couleur symbole des manifestations féministes en Espagne. Derrière une banderole portant les mots "Le train de la liberté", les passagères ont rejoint la foule en chantant "Que le train de la liberté qui fait route vers Madrid nous donne la force et le moral, pour lutter et décider". "Il y a 35 ans, j'ai pris l'avion pour Londres. Nous étions comme des terroristes", se souvient Marisa Vallero, une manifestante de 55 ans. "C'est une honte, une revendication historique pour le droit des femmes". Michaela Marcos, une assistante sociale de 60 ans, est venue manifester en portant une pancarte avec les mots "J'ai avorté". "Je suis en colère, je suis très triste. Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste".
"Gallardon, démission", criait aussi la foule, visant le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui a porté le projet. Critiqué par l'opposition de gauche et les mouvements féministes, mais aussi dans les rangs de la droite notamment parce qu'il exclut les cas de malformation du foetus, le projet a suscité la polémique au-delà des frontières espagnoles. Des rassemblements étaient notamment prévus samedi à Londres et en France.
Publié par l'Humanité
Photos Lemire
Les élus communistes d'Evry étaient représentés par Diaz Diego, Maire adjoint, ici en photo avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Manifestation en soutien aux femmes espagnoles par CN-PCF
20:23 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
30/01/2014
SOLIDARITÉ AVEC LES FEMMES ESPAGNOLES !
SAMEDI 1° FEVRIER 14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne.
Nous voulons une Europe qui garantisse le droit à la maternité choisie. Nous serons en France, en Espagne et ailleurs en Europe, dans la rue le 1er février pour rappeler que l'avortement est un droit pour toutes.
14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne Non à la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs !La liberté face à l’obscurantisme !
2014 : pour nos droits, pour nos choix !
Les féministes espagnoles organisent une manifestation à Madrid le 1er février
Mobilisons nous pour les soutenir.
Manifestons partout ensemble SAMEDI 1° FEVRIER
14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne
20 décembre 2013, le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme. Il revient sur la loi obtenue en 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (22 pour raison médicale) au mépris des recommandations des textes internationaux de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies.
Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes au mépris des droits
humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.
Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le Parlement européen (rapport sur la santé et les droits reproductifs traitant de l'accès aux contraceptifs et à l'avortement, de la procréation médicalement assistée, de l'éducation sexuelle et de la liberté de conscience). Ce rapport proposait que l'avortement soit de la compétence de l'Union européenne, encourageant ainsi tous les états membres à l'autoriser.
Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ?Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car, si le droit à l'avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d'avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n'est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.
C'est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou dans un autre pays parce que là où elles vivent l'accès à l’avortement est difficile, voire interdit.
Nous appelons à :
- Lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits fondamentaux ;
- Soutenir le combat des femmes espagnoles pour conserver l’acquis qu’elles ont gagné de haute lutte.
Non à l'ordre moral qui veut gérer nos vies,
Oui à nos droits, tous nos droits et à la liberté de choix d'avoir un enfant ou non
- Amiens : fait du co voiturage pour venir sur Paris
- Angers : Rassemblement samedi 1er février à 16h00 Place du ralliement
- Avignon : rassemblement samedi 1er février à 14h00 rue de la République devant le Musée Lapidaire
- Bayonne : à 11h00 devant le Consulat d’Espagne (Résidence du Parc 4 - avenue du B.A.B à Bayonne)
- Besançon : 15h30 Place Pasteur
- Bordeaux : manifester pour la défense du droit à l’avortement en Espagne samedi 1er février à partir de 14h00. RDV à 14h00 devant le Grand Thêatre - Place de la Comédie - à Bordeaux puis départ en manifestation en direction du Consulat d’Espagne.
- Bourg-en-Bresse : rassemblement 10h devant la mairie samedi 1er février !
- Brest : manifestation 14 heures, place de la Citoyen Liberté
- Béziers : samedi 1er février à 11h, Place du Général De GAULLE devant la sous-préfecture
- Caen : le 1er février à 14h, place Bouchard
- Clermont-Ferrand : le 1er février, réunion publique à 15h au centre associatif Jean Richepin salle 7 - 21 rue Jean Richepin qui aura pour but de faire un point sur le droit à l’IVG en Europe avec la présence de féministes de différents pays : Suisse, Portugal, de Roumanie, d’Arménie et d’Espagne (à confirmer pour l’Espagne). Cette réunion est organisée par OLF 63, le Réseau de Jeunes Féministes d’Europe Marche Mondiale des Femmes, et le Planning Familial.
- Dijon : samedi 1 er février Rdv 14h préfecture de Dijon
- Grenoble : samedi 1er février à 14h00 place Félix Poullat (en face de la Fnac).
- Lille : 14h00 Place Richebé (près de République Beaux-Arts).
- Limoges : manifestation le samedi 1er Février 2014 à 15 h Place de la Motte.
- Lyon : à 14h30 Place des Terreaux samedi 1er février
- La Rochelle 14h00 Place de Verdun
- Le Havre : Rassemblement le samedi 1er février 14H ZAC Coty
- Marseille : 1er Février 15h au vieux port
- Montpellier : 14h30 place de la Comédie devant l’office du tourisme
- Nantes : manifestation le samedi 1er Février 2014 à 15 h Place Royale pour le soutien de l’IVG en Espagne
- Nice, 1er février 14 H devant le Consulat d’Espagne Bd Jean Jaurès à Nice
- Orléans : Un car, voire 2, partent pour la manif de Paris
- Pau : 11h00 devant le Consulat d’Espagne, 6 Place Royale.
- Perpignan, 14h devant le Consulat d’Espagne, rue Franklin
- Paris, Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne
- Rennes : 15 heures, place de la Mairie
- Rodez : LE 1er FÉVRIER 2014 à 11H PLACE PRÉFECTURE
- Saint-Brieuc : 1er février, à midi, rassemblement Rue Sainte-Barbe (le long du centre commercial "Les Champs")
- Tarbes : rassemblement le 1er février à 16h, place de la Mairie
- Tours : à 14h00 devant la Mairie, Place Jean Jaurès.
10:23 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, espagnoles, ivg | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/01/2014
NOTRE OBJECTIF : BATTRE LA DROITE ET L'EXTREME DROITE !
DECLARATION DE LA FEDERATION DE L'ESSONNE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
Notre objectif : le rassemblement le plus large pour battre la droite, l’extrême droite, agir et proposer une alternative aux politiques d’austérité.
C’est à ce titre que la Fédération de l’Essonne du PCF, ne s’inscrit pas dans l’initiative proposée, tenue à Viry-Châtillon par le PG et ne s’associe pas à cette démarche qui vise à structurer autour d’une « charte » les listes de configuration « Front de gauche ».
Cela préfigure un type de structuration qui n’est pas dans l’intention des communistes, ni dans une orientation partagée avec nos partenaires du FDG et qui n’a été abordée ou discutée nulle part. De plus cela ne correspond en rien à nos orientations structurantes de notre engagement et de notre activité définie par notre Congrès.
Si des communistes, au bout d’un long débat, ont fait des choix de stratégie locale, pour des listes « type FDG »,ou plus en faveur de listes avec le PS et/ou EELV et d’autres forces à gauche, ces choix sont divers et ne se donnent pas comme seul objectif de « battre le PS », mais de rassembler toutes celles et ceux qui ont intérêt au changement et proposer des solutions alternatives y compris au plan local.
Partout sur le terrain et dans l’institution, dans le rassemblement le plus large, sur des contenus forts, nous voulons être utiles aux populations: agir au sein des communes pour le développement du service public, l’emploi, les transports, la démocratie citoyenne, le vivre ensemble. Cela ne s’oppose en rien au fait que nous critiquions l’action du gouvernement et sa politique, qui favorise selon l’opinion générale, plutôt le Medef que les salariés, par exemple.
Recréer de l’espoir, répondre aux attentes des essonniens, dans nos communes, nos territoires, s’opposer aux appétits de la droite et aux prétentions de l’extrême droite, contrer les politiques d’austérité, en confortant nos positions et être en conquêtes sur d’autres, voilà ce qui anime d’abord les communistes essonniens.
Corbeil, le 27 Janvier 2014
15:34 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : essonne, pg, delapierre, muncipalités, droite, ump | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/01/2014
MOI, DIEGO DIAZ MAIRE ADJOINT COMMUNISTE D'EVRY...
La pseudo liste intitulée Agir Pour Evry composée de rescapés du PG d'Evry, de communautaires du PUR rebaptisé pompeusement Quartiers Unis, et de quelques communistes de la dernière minute, dans un communiqué me dénie à moi le titre de communiste ainsi qu'à mes amis Elise Yagmur et Christian Pigaglio parce que nous avons l'audace de nous présenter sur la liste de la gauche menée Francis Chouat.
Oui nous sommes communistes, restons communistes et restons fiers d'être communistes.
Mais qui sont-ils eux pour nous donner des leçons de communisme, de fraternité, de solidarité, d'humanisme ?
Eux dont pas un n'est venu s'incliner devant la dépouille de la doyenne des communistes d'Evry âgée de 95 ans, et qui a marqué pendant des décennies la ville comme citoyenne engagée, contrairement au Maire d'Evry qui lui au moins a eu la dignité de lui rendre hommage.
Eux dont pas un n'est venu rendre hommage à Manouchian combattant communiste, Arménien, arrêté à Evry qui à l'initiative du Maire, en présence du ministre des anciens combattants à eu droit cette année à un hommage national à l'occasion des 70 ans de son arrestation.
Eux, dont pas un n'a dit un mot lorsque Pierre Laurent secrétaire national du PCF a été violemment insulté à plusieurs reprises par les dirigeants du PG dont Mélenchon et Delapierre qui est venu les parrainer ce dimanche.
Eux qui en un an n'ont pas pris une seule initiative pour appuyer les propositions politiques, économiques et sociales du PCF et sont totalement absents dans le soutien des salariés en lutte de la région d'Evry, contrairement à nous élus communistes de la ville.
Ils nous reprochent de ne pas être communistes, nous qui en 10 ans avons été candidats plus de 10 fois pour représenter la Parti communiste français aux élections régionales, cantonales, et législatives.
Nous sommes fiers d'être candidats communistes sur la liste menée par Francis Chouat, parce que c'est une liste où nous sommes respectés en tant que communistes, parce qu'elle présente un bilan appréciable et un programme ambitieux et crédible auquel nous avons contribué, parce qu'elle représente la diversité de la ville, parce qu'elle respecte chacun et œuvre pour le bien être de tous, parce que enfin contrairement à celle d'Agir pour Evry (pour Evry ou quelques Evryens?) elle ne distille pas le mensonge et la haine et la division entre communautés et quartiers dans notre ville.
Communiste, c'est un joli nom, ceux qui le salissent n'en méritent pas le nom et c'est nous qui le portons avec honneur et dignité, pas eux.
Diego Diaz, Maire adjoint communiste d'Evry
12:42 Publié dans Elections Evry, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diego diaz, maire adjoint, agir pour evry, francis chouat | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |