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11/12/2019

Réforme des retraites : le pire du pire !

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Communiqué du Parti communiste français

Travailler plus longtemps, pensions calculées avec des points et non plus des trimestres, âge pivot à 64 ans avec malus pour un départ avant cet âge… et donc recul de l’âge de départ à la retraite.

Et il ne dit pas un mot sur le blocage des ressources financières à 14% du PIB, confirmant que le coeur de la réforme vise bien à satisfaire des intérêts financiers et le monde des assurances.

cgt 91 retraites4.jpgL’universalité est un leurre quand les annonces consistent à opposer les générations entre elles et à sacrifier les nouvelles générations. Si cette réforme était réellement vertueuse, pourquoi le décalage de sa mise en œuvre pour les générations nées après 1975 est-il présenté comme une bonne nouvelle pour celles  nées avant 1975 ?

Aujourd’hui, le pays n’a eu aucune réponse sur sa principale attente : à l’âge de la retraite, quel sera le niveau de ma pension par rapport à mon salaire de fin de carrière ? 

Le pays voit bien que l’objectif de Macron consiste à nous faire travailler toujours plus longtemps pour une pension toujours plus faible. Les rustines proposées, qui additionnent le pas grand chose au trois fois rien, visent à masquer la baisse de 27 % du niveau de pensions qui se profile pour les deux prochaines décennies.

Face au mouvement social et populaire qui s’installe avec force dans le pays et qui s’élargit, une autre réforme des retraites est possible pour répondre aux attentes et aux besoins. Le PCF mettra toutes ses forces dans son élargissement, jusqu’au retrait du projet Macron, et appelle à ce titre la jeunesse, particulièrement visée par les annonces du Premier ministre, à s’engager dans cette bataille.

18:46 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, retraites, social, politique | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/05/2015

LA GAUCHE DE LA DEFAITE !

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Les élections départementales, comme les élections municipales se sont traduites par une défaite de la «  gauche  » gouvernementale sans appel.

C'est le député socialiste Amirshahi qui a le mieux résumé cela en dénonçant ceux qui «  sont dans cette guerre permanente, interne à la gauche, pour faire infliger à leur propre camp des défaites culturelles  : la défaite économique en imposant le libéralisme  ; la défaite républicaine en imposant l'ordre sécuritaire  ».

Les collectivités locales paient très chers ce libéralisme à outrance. C'est au cri de Maires en colère que le premier ministre a été accueilli par l'Association des Maires d'Ile de France composée d'élus de toutes sensibilités politiques.

L'addition est «  salée  » pour les collectivités locales qui de 40,6 milliards d’euros en 2013 de dotation d’État vont passer à 29,1 milliards en 2017.

Elles seront dans l'obligation de supprimer personnels, travaux, services à la population, parfois d'augmenter les impôts locaux pour équilibrer leurs budgets.

Elles sont tenus de par la loi, avec raison, de justifier le moindre euro dépensé pendant que l'argent coule à flot pour les entreprises sans contrôle, sans contre-partie permettant d'alimenter des dividendes records, des riches de plus en plus riches, pendant que les pauvres le deviennent de plus en plus.

42 milliards d'€uros sont donnés ainsi au nom du «  choc des compétivités  », 5,34 en crédit impôt recherche, sans que le moindre emploi nouveau n'ait été créé, bien au contraire  !

Quel gâchis, quel désastre humain et social  !

Le Parti communiste français propose un vrai rassemblement à gauche, pour une autre politique gouvernementale, c'est possible, c'est nécessaire  !

C'est ce combat que nous partageons  !

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diego Diaz

Tribune publiée dans le bulletin municipal du mois de Mai

 

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08/08/2014

Censure du pacte de responsabilité : "Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse"

manif151.jpgEn retoquant  l'article premier du budget rectificatif de la sécurité sociale, qui proposait un allègement des cotisations salariales, le Conseil constitutionnel vient de réduire en cendre le pacte de responsabilité.

Pour mieux faire passer la pilule des 41 milliards d'euros versés, sans la moindre contre-partie, aux entreprises, le gouvernement avait proposé un dangereux "volet social" sous la forme d'un allègement des cotisations sociales. Derrière le rideau de fumée d'un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, il était surtout question d'une nouvelle attaque visant le financement de la sécurité sociale. Pour les retraites, la protection sociale et l'assurance maladie, cette décision était particulièrement régressive.

Pour sauver la face, le gouvernement vient d'annoncer, pour la rentrée, " des mesures alternatives de même ampleur".  Le pacte de responsabilité n'a pas été proposé aux Français lors de la dernière campagne présidentielle. Il conduit le pays à la catastrophe. Emploi, croissance, dette publique, les objectifs fixés par Hollande et Valls ne sont pas atteints.

D'un coté, toujours plus d'efforts pour le monde du travail sans que rien de positif n'apparaisse à l'horizon, de l'autre toujours plus de cadeaux à un patronat qui en demande toujours davantage. Tout cela plonge le pays dans une crise économique et sociale d'un niveau inégalé. Alors que l'exécutif prépare l'opinion publique à une nouvelle cure d'austérité, et alors que Berlin vient de réaffirmer à la France sa volonté de ne rien lâcher, la solution passe par un changement de politique permettant le redressement du pays.  Une politique qui oublie ses valeurs de gauche est une impasse. Notre pays n’est pas condamné à l’austérité à perpétuité. Une nouvelle espérance peut naitre des défis à relever.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

04/05/2014

Travail dominical : une guerre contre les salariés

politique,commerce extérieur,laurent fabius,ouverture magasins dimanche,tourisme,travail,travail dominical,travail le dimanche,actualités,emanuelle beckerPar la voix du ministre des Affaires étrangères, le débat sur le travail dominical est revenu sur le devant de la scène. Le Conseil de Paris va se pencher sur cette question au cours des mois à venir, et les élus PCF-Front de Gauche entendent faire appliquer les droits des salariés en refusant toute extension du travail le dimanche.

C'est un débat qui semble revenir encore et toujours. Les plus dogmatiques des libéraux n'arrivent pas à comprendre pourquoi les Français refusent l'extension du travail dominical. Serions-nous, comme certains le laissent entendre, un peuple fainéant et arriéré, qui se complaît dans l'oisiveté quand nos voisins (et concurrents) européens en profitent pour engranger les bénéfices? C'est une drôle de vision de la construction européenne, mais surtout, c'est une bien étrange façon d'envisager le monde du travail.

politique,commerce extérieur,laurent fabius,ouverture magasins dimanche,tourisme,travail,travail dominical,travail le dimanche,actualités,emanuelle beckerLe dimanche serait une journée improductive. Un manque à gagner considérable. Et pourtant, chaque fois que le débat est relancé, on s'aperçoit hébétés qu'il existe dans la population d'autres valeurs que la concurrence, le marché et le profit.

Certains de nos concitoyens auraient même l'incroyable prétention de vouloir passer du temps avec leur famille, avec leurs amis, et faire autre chose que travailler ou consommer de façon compulsive.

Il faudrait remonter à la base de la construction économique de notre société pour bien comprendre les enjeux. Et sans entrer dans le détail, il est facile de comprendre que le jour de repos commun est très loin d'être improductif. C'est une journée sans laquelle les salariés ne parviendraient sans doute pas à tenir le reste de la semaine.

Et c'est pourtant à cela que la droite entend s'attaquer. Après avoir fait reculer l'âge de départ en retraite, après avoir fait augmenter le temps de travail hebdomadaire, on se demande par quel miracle les salariés ont toujours droit à une pause déjeuner. En vérité, le travail dominical n'est rien d'autre qu'une offensive de guerre contre les salariés.

politique,commerce extérieur,laurent fabius,ouverture magasins dimanche,tourisme,travail,travail dominical,travail le dimanche,actualités,emanuelle beckerMalheureusement, la droite a avancé sur ce terrain, et le gouvernement semble la rejoindre. Il ne devrait pourtant pas oublier qui l'a élu. En rejoignant l'UMP sur la proposition d'extension du travail dominical, Laurent Fabius s'en prend directement à ceux qui ont porté son parti au gouvernement. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, il entend privilégier les bénéfices des entreprises avant les droits des salariés. Ce n'est pas ça, la gauche.

Et qu'on ne se méprenne pas. Il ne s'agit surtout pas d'un réflexe primaire ou dogmatique qui serait contre les entreprises. Au contraire, il s'agit bien de choix politiques et économiques tout à fait pragmatiques. A Paris, chaque dimanche, entre 12.000 et 15.000 commerces ouvrent leurs portes. Cela profite-t-il à l'emploi? Pas vraiment. Cela favorise-t-il un commerce de proximité? C'est tout le contraire. Ce sont les grands groupes commerciaux côtés en bourse qui profitent le plus des ouvertures dominicales. Les petits commerces ne s'en sortent pas. Ce sont pourtant ceux-là qui font vivre la vitalité économique, l'emploi et la convivialité dans nos villes.

politique,commerce extérieur,laurent fabius,ouverture magasins dimanche,tourisme,travail,travail dominical,travail le dimanche,actualités,emanuelle beckerEnfin, il faut mettre fin à un leurre qui revient toujours dans ce débat. La notion de volontariat des salariés est une chimère.

Entre le salarié et son employeur, la relation est inégale, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'on l'encadre par un contrat de travail et qu'on la pacifie par le droit. Étant donnée la crise économique et l'anémie du marché de l'emploi, les salariés sont d'autant plus fragiles: ils ne peuvent pas se passer d'un salaire.

On note d'ailleurs qu'aujourd'hui, les salariés qui travaillent le dimanche sont en très grande majorité des femmes qui vivent loin de leur lieu de travail, ont de très bas salaires et des contrats souvent précaires. Le travail le dimanche est une façon de ne plus parler des salaires des lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi.

politique,commerce extérieur,laurent fabius,ouverture magasins dimanche,tourisme,travail,travail dominical,travail le dimanche,actualités,emanuelle beckerSi le débat sur le travail dominical revient si souvent, c'est sans doute parce qu'il touche finalement à ce qui fait l'un des ciments de notre civilisation.

D'un côté, certains refusent d'imaginer une journée qui ne soit pas dévolue à la consommation, de l'autre celles et ceux qui considèrent l'humain avant les tableurs Excel.

Emanuelle Becker, conseillère de Paris, article publié dans Huffingtonpost

20/05/2013

LIBEREZ MARWAN BARGHOUTI !

barghouti1.JPGIl y a un bon quart de siècle, une magnifique campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation prenait son envol à Paris, à l’initiative des communistes français, pour la libération de Nelson Mandela.

Le plus ancien prisonnier politique du régime d’apartheid n’était alors connu dans notre pays que par une petite minorité d’initiés. A force de populariser son nom, son visage, sa biographie et ses idées, les acteurs et les actrices de plus en plus nombreux de cet impétueux mouvement, associant militants, citoyens de toute condition, élus, artistes de renom, intellectuels, personnalités politiques, ont contribué à en faire une figure familière et attachante pour des centaines de milliers de nos concitoyens.

Dans d’autres pays européens, particulièrement en Grande-Bretagne, d’imposants rassemblements de solidarité -auxquels nombre d’entre nous participions- poussaient dans le même sens. Quiconque a vécu cette expérience ne peut l’oublier: la libération de Mandela -et tout ce qui s’ensuivit- fut aussi,un peu, leur oeuvre.

Impossible de ne pas se remémorer cette épopée lors de la conférence organisée, le week-end dernier, à Ramallah, en Cisjordanie, à l’occasion du 11 ème anniversaire de l’arrestation de Marwan Barghouti.

marwan barghouti,prisonnier,politique,palestine,pcf,wurtzIntitulée « Liberté et Dignité », elle était destinée à lancer une campagne internationale pour la libération du dirigeant palestinien et de ses 4950 compatriotes (dont 27 parlementaires et 236 mineurs!) toujours détenus dans les prisons israéliennes, certains sans procès depuis plus de six ans. Barghouti est, en effet, devenu la figure emblématique de la résistance du peuple palestinien à l’occupation, comme Mandela l’était de la résistance du peuple sud-africain à l’apartheid.

Signe de l’autorité acquise par Marwan Barghouti jusqu’en Europe: Hubert Védrine, ancien Ministre français des Affaires Etrangères, a adressé un message à la conférence de Ramallah pour souligner la « légitimité incontestable » du député palestinien , dont il « ne doute pas de la capacité à apporter une contribution importante aux efforts de paix » dans la région. Même tonalité dans le message du président du Parlement européen, comme dans celui de l’ex-Président américain Jimmy Carter.

C’est dire l’écho que pourrait susciter une mobilisation citoyenne de l’envergure de celle à laquelle Nelson Mandela avait estimé devoir, en partie, sa libération! Avec l’effet « réseaux sociaux », inconnu à l’époque, en plus…

Ce constat partagé nous crée en quelque sorte un devoir d’initiative. Certes, nous sommes loin de partir de zéro: par exemple, 30 villes françaises ont fait du membre du parlement palestinien ( qui y présidait le groupe d’amitié avec la France) , enlevé chez lui par l’armée d’occupation et condamné à perpétuité par un tribunal militaire israélien , un citoyen d’honneur et ont mis son portrait sur le fronton de leur mairie ! Mais la situation exige et permet de dépasser les acquis.

« Libérez Barghouti! » devrait devenir un mot d’ordre fédérateur, portant très au-delà des amis sensibilisés de longue date au problème palestinien en général et à celui des prisonniers politiques en particulier. Il faudrait qu’il puisse faire à nouveau converger dans l’action les progressistes, les républicains, les révoltés contre l’inacceptable , en faveur de la libération d’une personne de chair et de sang qui incarne une cause juste .

wurtz.jpgIl s’agit ni plus ni moins que de faire respecter le droit international (187 décisions de l’ONU depuis 1967 !) et des droits humains fondamentaux .

Qui plus est, à un moment peut-être décisif pour faire émerger une nouvelle donne dans une situation aujourd’hui dramatiquement bloquée.

Francis Wurtz, député honoraire du parlement européen

05/12/2007

LOGEMENTS / SEUL LE PARTI COMMUNISTE EST COHERENT

Article publié dans les Echos
4058a55e38b5effde68b74f6ada2c6ec.jpgComme tout le monde ou presque le sait, les loyers des logements locatifs sont déterminés sur un marché. La hausse des loyers ne procède pas de la volonté rapine des propriétaires, mais d'une simple logique d'offre et de demande, perturbée, on y reviendra, par des régulations initiées par le législateur au gré des alternances et des coups médiatiques.

Quand l'offre de logement stagne et que la demande augmente, à cause des évolutions démographiques, les loyers augmentent. Lorsque l'offre locative augmente, par exemple parce que les propriétaires hésitent moins à mettre leur bien en location, ou que les maires libèrent du foncier constructible, les prix baissent.

Dans un bel ensemble unanime, le président de la République, certains socialistes et le Parti communiste trouvent que le prix des loyers est trop élevé (ils ont raison) et qu'il faut, pour le premier et les seconds, limiter les augmentations des loyers en les indexant sur la hausse des prix à la consommation ; et pour le dernier, bloquer les loyers.

Seul le Parti communiste est cohérent intellectuellement : dans une économie, on peut bloquer les loyers si on refuse la logique du marché et qu'en même temps on impose des constructions nouvelles aux propriétaires ou qu'on nationalise le logement.

En revanche, les deux premiers sont moins clairs. Limiter les hausses des loyers, c'est à coup sûr casser le thermomètre (les prix) pour ne pas voir la température monter (le déficit d'offre). En réalité, on peut nuancer légèrement : on sait qu'à court terme, l'offre de logement est inélastique : l'offre locative réagit peu à la hausse, car il faut du temps pour mettre de nouveaux logements en construction. Faire baisser les prix ou limiter leur hausse aura un effet distributif en faveur des locataires. Mais, à moyen terme, indexer les loyers sur l'inflation et pas sur les coûts de construction revient à diminuer un peu plus l'offre potentielle. C'est agir en situation d'urgence dans un marché qui réclame des mesures de bon sens et de long terme.

Or, parmi les autres mesures prises, il y a celle de l'abaissement des dépôts de garantie à un mois. Cela permettrait la fluidité du marché du côté des locataires (il devient plus facile de déménager si les sommes à avancer sont plus faibles) si, en contrepartie, les propriétaires pouvaient sécuriser leur location avec des assurances impayés, dégâts, et surtout ne pas perdre une année ou plus en contentieux en cas de litige avec un locataire indélicat. Or, si sur les deux premiers points on tente de faire payer à la collectivité le coût de l'assurance impayée en socialisant les pertes éventuelles (et il est à parier qu'on observera une lente mais sûre dérive des impayés quand c'est la collectivité qui les prend en charge), sur le dernier point, on n'a pas le courage politique de tenter la vraie réforme du marché locatif : augmenter la vitesse de jugement dans les procédures de contentieux locatif et surtout améliorer l'exécution des jugements ; ne pas utiliser les enquêtes sociales pour retarder le départ des lieux d'un mauvais payeur, mais uniquement pour donner priorité au relogement grâce au parc social fluidifié (comprendre, réservé aux demandeurs en situation réelle de besoin) et en donnant un rôle renforcé aux associations pour l'aide d'urgence ; enfin, discuter de la nécessité de conserver un caractère systématique de la trêve hivernale pour laisser le juge décider au cas par cas de l'opportunité de son application et la refuser en cas de mauvaise foi évidente.

A force de se défausser sur les propriétaires en leur demandant de jouer le rôle de coussin social qui doit normalement revenir aux associations, à l'Etat et aux collectivités locales, on force ces propriétaires à sélectionner avec très grand soin les locataires et à exiger des cautions sans cesse plus importantes.

En clair, le train de mesures qui vient d'être pris ressemble à un malentendu entre des dirigeants qui ne comprennent pas ou feignent de ne pas comprendre le fonctionnement des marchés et un marché qui va, sans coordination aucune, continuer à évincer du logement locatif privé les moins favorisés. Ce ne serait pas un drame si le logement social était fluide et suffisant. Mais on ne peut pas vraiment prétendre que cela soit le cas. Et personne n'a confiance dans la loi sur le droit au logement opposable à régler le problème, c'est un euphémisme que de le dire.

En revanche, une politique d'offre locative privée, assortie d'une réforme immédiate du bail, quitte à l'expérimenter dans quelques endroits, et un renforcement du logement d'urgence géré par les acteurs locaux et associatifs, voilà le bon cocktail de flexicurité.

ÉTIENNE WASMER est professeur à Sciences po Paris. Il est l'auteur de « Pour une réforme radicale du droit du logement ». En temps réel, cahier 27, janvier 2007. http://en.temps.reel. free.fr/cahiers/cahier27.pdffff

18:20 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, politique | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!