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30/12/2013

FRANCOIS HOLLANDE EN ARABIE SAOUDITE À LA VEILLE DU NOUVEL AN : À CONTRE-COURANT DE L'HISTOIRE (PCF)

hollande-arabie_saoudite.jpgLa visite officielle du président de la République François Hollande, les 29 et 30 décembre, en Arabie saoudite fait suite à un précédent déplacement en novembre 2012, et à déjà trois visites du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian depuis mai 2012.

On doit cet engouement des autorités françaises pour la monarchie pétrolière la plus conservatrice de la région à des convergences diplomatiques et à la perspective de juteux contrats de vente d'armes, de frégates et de sous-marins. Pourtant, Ryad est le premier financier et fournisseur d'armes des groupes djihadistes en Syrie et a exprimé de fortes réticences au récent accord sur le nucléaire iranien.

Alors que va faire la France dans cette galère diplomatique, en se retrouvant aux côtés d'un régime qui alimente les groupes islamistes qui cherchent à s'implanter dans la région, et au Sahel, et qui freine toute initiative favorisant la détente avec l'Iran ? Est-ce ainsi qu'il faut comprendre le Livre Blanc de la Défense pour lequel « le Golfe arabo-persique devient, au plan militaire, une zone prioritaire pour la défense et la sécurité de la France ».

Au lieu d'attiser les tensions, la France devrait au contraire oeuvrer à l'émergence de solutions politiques partout où il y a conflit, et favoriser le dialogue. Il s'agit ainsi d'appuyer avec détermination la tenue sans conditions, et de viser la réussite, de la Conférence internationale pour la paix en Syrie, dite Genève II, afin de mettre fin au calvaire du peuple syrien, pris en tenaille entre l'armée du régime et les groupes djihadistes.
Cela exige, de la France, de presser son nouvel allié, le roi Abdallah, de mettre un terme aux surenchères guerrières sans avenir.

La France devrait sans plus tarder s'engager de manière résolue dans la solidarité avec les réfugiés syriens, et palestiniens, dont l'effroyable sort appelle des mesures exceptionnelles de la communauté internationale. C'est ainsi que notre pays retrouverait une crédibilité perdue aux yeux de nombreux démocrates et progressistes de la région.

La France préside en ce mois de décembre le Conseil de sécurité des Nations unies, sa voix peut être déterminante – il est de son devoir d'user de cette présidence pour ouvrir le chemin de la paix, du droit, de la justice, du désarmement et de la démocratie en accord avec la volonté des peuples de disposer d'eux-mêmes au Proche et Moyen-Orient, et partout dans le monde.

À l'instar du Parti communiste français, la majorité des femmes et hommes de gauche et de progrès de notre pays rejette les orientations actuelles d'une politique extérieure française qui a renoncé à toute rupture avec ses prédécesseurs.

À vouloir nouer, à tout prix, des relations privilégiées avec des Etats tels que l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël dont les politiques aujourd'hui sont celles de la domination des puissances et du chaos prétendument « contrôlé » – au détriment des intérêts des peuples et de la paix – les autorités françaises vont à contre-courant de l'histoire.
Cela n'est pas, cela n'a jamais été, la France.

Parti communiste français
Paris, le 27 décembre 2013

28/12/2013

Le modèle Allemand, une imposture, dans "On n'arrête pas l'éco"

angela merkel, allemagne, livre, france inter, bruno odentCe samedi matin, l'équipe d'On n'arrête pas l'éco, sur France Inter, partageait ses coups de cœurs. Le modèle allemand, une imposture, de Bruno Odent, en faisait partie.

Chef de la rubrique Monde à l’Humanité et germaniste, son ouvrage est un travail pédagogique utile pour tous ceux qui ne désespèrent pas de la possibilité de réorienter l’Union européenne.

  • La critique de Jean-Paul Piérot sur le livre

Qui a oublié l’argument répété ad nauseam sur les plateaux de télévision, lors des débats de la campagne de l’élection présidentielle française de 2012 ? « En Allemagne… » Berlin était devenu la nouvelle Rome de l’empire eurolibéral, avec à sa tête Angela Merkel « über alles ». Nicolas Sarkozy a usé et abusé de sa proximité affichée avec la chancelière, sans pour autant bouder son prédécesseur, le social-démocrate Gerhard Schröder, le père des réformes libérales du début des années 2000. Mais plus récemment, à Leipzig, lors de la cérémonie du 150e anniversaire de la social-démocratie allemande, François Hollande a rendu un hommage appuyé aux réformes « courageuses » de l’ancien chancelier connu sous le sobriquet de « camarade des patrons ».

Rétablir la vérité sur le « modèle » allemand s’imposait, alors que la prégnance de Berlin pèse sur le cours de la politique de l’Union européenne – le peuple grec en vit l’amère expérience – et que notre voisin oriental est à son tour dans une campagne électorale, avec le renouvellement du Bundestag, le 22 septembre prochain. Le livre de Bruno Odent répond efficacement à cette attente. L’auteur, qui dirige le service international de l’Humanité, par ailleurs germaniste, connaît bien la société allemande. Il réalise là un travail pédagogique utile au débat politique, qui s’adresse à celles et ceux qui ne désespèrent pas de la possibilité de réorienter l’Union européenne.

On ne peut comprendre les débats qui agitent l’Allemagne d’aujourd’hui sans revenir sur les singularités de son histoire économique et sociale depuis l’avènement du premier Reich allemand, en 1870. Paradoxalement, c’est Bismarck, l’homme fort de la Prusse puis premier chancelier du Reich, qui introduit des lois sociales jusqu’alors inexistantes pour s’opposer à la montée en puissance d’un mouvement ouvrier influencé par les idées de Marx. Cette sorte de compromis visant à garantir la paix sociale en intégrant le mouvement ouvrier se prolongera, après 1945, en Allemagne occidentale, avec la cogestion (Mitbestimmung) et une plus grande indépendance des industries vis-à-vis des marchés boursiers. Le capitalisme rhénan a obtenu d’incontestables succès – chômage faible, salaires les plus élevés d’Europe, ouvriers bien formés…

Le livre rappelle les conditions de la réunification. « C’est la première fois qu’un pays développé et tout ce qui en constitue les structures sont aussi rapidement détruits pour être remplacés quasiment du jour au lendemain par le système de l’État voisin », résume Bruno Odent. Un chiffre illustre l’ampleur du gâchis provoqué par cette annexion opérée par la force du Deutsche Mark : le nombre d’emplois industriels sur le territoire de l’ex-RDA chute de 2 millions en 1991 à 762 000 en 1993. La réunification va coûter très cher : plus de 2 000 milliards d’euros de transferts sociaux jusqu’à aujourd’hui. Lourde addition pour les salariés et retraités allemands et pour les Européens.

Le modèle rhénan sera vigoureusement attaqué par le gouvernement de Helmut Kohl puis, plus systématiquement encore, par Gerhard Schröder, chancelier social-démocrate élu en 1998 après avoir fait campagne sur le slogan du « nouveau centre ». L’ère Schröder sera marquée par une série de lois – les lois Hartz –, véritable arsenal destiné aux démontages sociaux. La plus tristement célèbre, dite « Hartz IV », réduit à un an la durée des indemnités de chômage et instaure les « jobs à 1 euro ». L’auteur dresse le bilan de la décennie Schröder-Merkel, marquée par l’extension de la pauvreté, la paupérisation des seniors, un affaiblissement marqué de la cohésion sociale, une crise démographique qui va crescendo.

L’ouvrage se conclut par une réflexion sur l’avenir d’une construction européenne mise en danger par les pressions exercées par Berlin, rattrapé par la crise, pour imposer son propre modèle. Pourtant, note l’auteur, « le besoin de construction européenne est plus fort encore aujourd’hui qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », et de citer « les défis sociaux, la protection de l’environnement, le climat, les partages scientifiques et techniques ». Une invitation à débattre et à réfléchir aux moyens d’empêcher les eurolibéraux, et pas seulement à Berlin, de conduire l’Europe dans le mur.

26/12/2013

VOEUX 2014 DE FRANCOIS HOLLANDE !


Les vœux du PCF pour 2014 par CN-PCF

Le Parti communiste français livre un nouveau montage grinçant pour appeler de ses voeux un grand virage à gauche du gouvernement. L'année dernière, le PCF avait déjà proposé une vidéo de ce type rappelant les engagements de campagne non tenus de François Hollande, qui avait suscité une certaine polémique.

24/12/2013

JOYEUX NOEL A TOUS !

inde.jpgIl y a un peu plus de 2000 ans, aujourd’hui, si on en croit l’église, naissait un enfant, fils d’un menuisier et d’une mère que l’on suppose sans emploi. Humble parmi les humbles ! Pauvres parmi les pauvres ! Son destin, aurait été de racheter les fautes des hommes.

Si à présent, cet homme revenait, que verrait t-il de son message qui, parait-il, parlait d’amour, de fraternité et de justice ?

Que penserait-il de voir se multiplier les sans emploi, les précaires, qui même s’ils travaillent, n’ont même pas accès à une étable pour les protéger du froid Multiplierait-t-il à nouveau, les pains, pour nourrir ceux qui ont faim.

Accepterait-t-il, sans rien dire, que notre gouvernement se prive des marges de manœuvres pour relancer l’économie, sous le prétexte de rembourser une dette créée artificiellement par des personnes avides, cupides et incapables de travailler de leurs mains ?

Lui, le prolétaire, fils d’ouvrier ! Poser ces questions, c’est déjà y répondre !

Ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas, là n’est pas la question ! Ne culpabilisons pas sur notre foie gras ou notre bûche, nous n’avons rien pris à personne, nous ! Je suis certain qu’à notre table de ce jour de noël, nous garderons la place de l’étranger, de celui qui n’a rien, de ce voisin âgé qui n’a pas de visite..

La question est, que faisons-nous chaque jour pour nous organiser et lutter, ensemble et pour rappeler sans cesse à ceux que nous avons mandatés pour gouverner que nous restons les patrons ?

Redire sans trêve à ceux qui contrôlent notre entreprise, notre économie que, sans nous, sans nos bras, notre intelligence, leurs chiffres d’affaires ne seraient que virtuels.

 Nous avons droit, nous aussi, à notre part de bénéfice. Nous l’avons créé. Alors en ce matin du 25, que vous souhaiter dans vos souliers ? Sûrement une carte syndicale et inévitablement, une carte électorale ! Pour les négligents, les têtes en l’air, vous avez jusqu’au 31 décembre pour vous inscrire sur les listes électorales !)

 

BON ET JOYEUX NOEL POUR VOUS, LES VOTRES ET TOUS CEUX QUI VOUS SONT PROCHES!

Christian Pigaglio

 

18:17 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pigaglio christian, noël | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/12/2013

LE FRONT DE GAUCHE EST IL MORT ?

laurentchas.jpg

A la question posée après le départ du Parti de Gauche du Parti de Gauche suite à l’élection de Pierre Laurent celui-ci répond que le Front de Gauche doit se rassembler pour lutter contre la politique d’austérité gouvernementale.

André Chassaigne, député communiste et président du groupe Front de Gauche estime que un vrai problème aujourd’hui se pose au sein du Front de Gauche entre ceux qui veulent un mouvement de contestation permanent et ceux qui au contraire veulent contribuer à un vrai rassemblement de toute la gauche et construire une vraie alternative politique et sociale.

 
André Chassaigne : "Il faut arrêter les effets... par lefigaro

 

19/12/2013

LES ELUS COMMUNISTES ET LES MILITANTS COMMUNISTES REPUBLICAINS AVEC FRANCIS CHOUAT ET SA LISTE DE RASSEMBLEMENT

huma11010.jpgA Evry, dans la perspective des élections municipales qui se tiendront en mars de l’année prochaine,  plusieurs candidats se sont d’ores et déjà déclarés.

 Bien évidemment sera représentée la Droite, dont l’objectif avoué reste de démanteler le service public municipal et d’imposer un recul de la solidarité dans notre ville. D’autres, à l’extrême  gauche, ne visent qu’à profiter du climat politique actuel en cherchant à nationaliser l’enjeu de ces élections locales.

Preuve de leurs intentions et de leur mauvaise foi : l’incohérence voire l’inexistence de leurs programmes locaux, qui témoignent au mieux d’une méconnaissance navrante de la réalité évryenne, au pire d’une tentative de manipulation de l’opinion des habitants d’Evry par des propositions irréalistes et démagogiques.

Il s’agit pourtant de choisir un cap pour l’avenir de notre ville pour les 6 prochaines années, et le programme présenté aux Evryens se doit d’être à la fois ambitieux et sérieux, de répondre efficacement et concrètement à leur souhait d’amélioration de leurs conditions de vie.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusAujourd’hui une seule liste répond à cette exigence de sérieux et d’ambition: celle menée par Francis CHOUAT.

Cette liste, dont le programme est d’ailleurs conçu en concertation avec les habitants, sera une liste de large rassemblement et composée de militants socialistes, écologistes, de citoyens engagés ; elle représentera l’ensemble des quartiers de la ville et sa diversité

Sur cette base, les élus communistes et communistes républicains d’Evry ont décidé de participer à l’élaboration de ce programme municipal ainsi qu’à la liste qui le défendra.

Avec des propositions précises dans tous les domaines d’interventions de la ville et de l’agglomération (Transports, Logement, Culture, Education…), nous portons également des exigences fortes pour la justice fiscale et pour l’emploi.

Face à une Droite revancharde et une extrême-droite aux aguets, nous refusons de jouer le jeu dangereux de la division à gauche pour ces élections locales et de brader notre conception de la démocratie de proximité.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusNotre participation ne modifiera pas, pour autant, notre opposition à la politique d’austérité menée par le gouvernement.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusC’est la raison pour laquelle nous apporterons notre soutien total à la liste du Front de Gauche qui sera présentée lors des élections européennes de mai 2014.

Nous continuerons à militer pour une politique de consolidation de l’économie par des investissements créateurs d’emplois, le renforcement des politiques et des services publics, avec une attention particulière pour ceux qui sont les plus durement frappés par la crise.

Les élus communistes et les communistes Républicains d’Evry

Front populaire de Gauche

Parti de la Gauche Européenne

17/12/2013

Smic : "le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail"

smic_3.jpgLe gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.

Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.

C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.

En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.
Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.

Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.
Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.

20:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, hausse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!