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19/12/2013

LES ELUS COMMUNISTES ET LES MILITANTS COMMUNISTES REPUBLICAINS AVEC FRANCIS CHOUAT ET SA LISTE DE RASSEMBLEMENT

huma11010.jpgA Evry, dans la perspective des élections municipales qui se tiendront en mars de l’année prochaine,  plusieurs candidats se sont d’ores et déjà déclarés.

 Bien évidemment sera représentée la Droite, dont l’objectif avoué reste de démanteler le service public municipal et d’imposer un recul de la solidarité dans notre ville. D’autres, à l’extrême  gauche, ne visent qu’à profiter du climat politique actuel en cherchant à nationaliser l’enjeu de ces élections locales.

Preuve de leurs intentions et de leur mauvaise foi : l’incohérence voire l’inexistence de leurs programmes locaux, qui témoignent au mieux d’une méconnaissance navrante de la réalité évryenne, au pire d’une tentative de manipulation de l’opinion des habitants d’Evry par des propositions irréalistes et démagogiques.

Il s’agit pourtant de choisir un cap pour l’avenir de notre ville pour les 6 prochaines années, et le programme présenté aux Evryens se doit d’être à la fois ambitieux et sérieux, de répondre efficacement et concrètement à leur souhait d’amélioration de leurs conditions de vie.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusAujourd’hui une seule liste répond à cette exigence de sérieux et d’ambition: celle menée par Francis CHOUAT.

Cette liste, dont le programme est d’ailleurs conçu en concertation avec les habitants, sera une liste de large rassemblement et composée de militants socialistes, écologistes, de citoyens engagés ; elle représentera l’ensemble des quartiers de la ville et sa diversité

Sur cette base, les élus communistes et communistes républicains d’Evry ont décidé de participer à l’élaboration de ce programme municipal ainsi qu’à la liste qui le défendra.

Avec des propositions précises dans tous les domaines d’interventions de la ville et de l’agglomération (Transports, Logement, Culture, Education…), nous portons également des exigences fortes pour la justice fiscale et pour l’emploi.

Face à une Droite revancharde et une extrême-droite aux aguets, nous refusons de jouer le jeu dangereux de la division à gauche pour ces élections locales et de brader notre conception de la démocratie de proximité.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusNotre participation ne modifiera pas, pour autant, notre opposition à la politique d’austérité menée par le gouvernement.

francis chouat,evry,municipalité,communistes,élusC’est la raison pour laquelle nous apporterons notre soutien total à la liste du Front de Gauche qui sera présentée lors des élections européennes de mai 2014.

Nous continuerons à militer pour une politique de consolidation de l’économie par des investissements créateurs d’emplois, le renforcement des politiques et des services publics, avec une attention particulière pour ceux qui sont les plus durement frappés par la crise.

Les élus communistes et les communistes Républicains d’Evry

Front populaire de Gauche

Parti de la Gauche Européenne

17/12/2013

Smic : "le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail"

smic_3.jpgLe gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.

Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.

C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.

En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.
Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.

Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.
Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.

20:08 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, hausse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/12/2013

Congrès du PGE : une force et un espoir pour la gauche européenne et pour une Europe solidaire

pge.jpgPleine réussite à Madrid, pour un congrès qui fera date dans l'histoire du Parti de la gauche européenne (PGE), de la gauche européenne et pour une Europe solidaire.

Le 4e Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) vient de s'achever à Madrid. Les 300 délégués venus de toute l'Europe, de pays membres ou non de l'Union européenne, ont décidé de faire du PGE dans les années qui viennent un acteur majeur du combat politique en Europe contre les politiques d'austérité, les régressions démocratiques et pour construire un front social et politique européen offrant aux forces sociales, politiques, de la culture, de la création et citoyennes du continent une alternative de gauche en Europe.

Un front qui permettra d'ouvrir les chemins du rassemblement et de l'espoir des peuples européens pour refonder une construction régionale de nations et de peuples souverains, libres et associés au plan régional pour le progrès social, démocratique, économique, écologique, la paix et fondée sur les principes des respects des souverainetés et de la richesse culturelle, politique et sociale.

Le PCF s'engage dans la réussite des trois grandes initiatives décidées par le PGE : 1- la grande campagne de sensibilisation et d’action pour mettre en échec le projet de Grand marché transatlantique (TAFTA) ; 2- en mars prochain à Bruxelles un sommet sur la dette ; 3- la tenue chaque année du « forum européen des alternatives », un nouvel espace politique ouvert à toutes les forces politiques, sociales et syndicales qui veulent travailler avec nous et dont la première édition pourrait se tenir à l’automne 2014

pierre_laurent_pge_0.jpgLe Parti communiste français salue la réélection de Pierre Laurent à la tête de la présidence collégiale du Parti de la gauche européenne (PGE) composée d'Alexis Tsipras (Syriza, Grèce), Marisa Mattias (Bloco, Portugal), Maïte Mola (PCE-IU, Espagne) et de Margarita Mileva (Bulgarian Left, Bulgarie), et du trésorier Diether Dehm (die Linke, Allemagne) dont le travail engagé en 2010 a permis, en 3 ans, de renforcer l'unité et l'action du PGE.

pierre laurent,parti de la gauche européenne,pge,alexis tsiprasLe Parti communiste français se félicite du choix de présenter la candidature d'Alexis Tsipras, président de Syriza, député grec et vice-président du PGE, à l'élection de la présidence de la Commission européenne. « Alexis Tsipras portera la voix de la résistance et de l'espoir » de la gauche dans la dynamique des échéances électorales européennes du printemps 2014.

14/12/2013

L'intervention d'André Chassaigne lors du débat à l'Assemblée nationale sur l'intervention en Centrafrique

andré chassaigne, centrafrique, Opération SangarisJe m’associe bien évidemment, au nom de mon groupe, à l’hommage rendu aux soldats morts en Centrafrique.
A peine un an après l’engagement de la France au Mali, notre pays se lance dans une nouvelle opération sur le continent africain. En République Centrafricaine.

Après l’opération Serval, qui devait s’achever en juillet dernier, le président de la République vient, ainsi, de déclencher l’opération « Sangaris » qui se traduit par le déploiement de 1600 soldats français.

Il s’agit là de la cinquantième intervention française en Afrique subsaharienne depuis les indépendances d’il y a 50 ans.
Cette intervention en Centrafrique s’inscrit dans une longue lignée d’opérations menées par les troupes françaises dans cette colonie, indépendante officiellement depuis 1960, en proie à la pauvreté, à l’instabilité et aux conflits. Autant d’interventions qui n’ont jamais permis de répondre aux maux qui gangrènent la Centrafrique.

La Centrafrique, si elle n’est pas dénuée de ressources naturelles, est classée parmi les Etats les plus pauvres de la planète, occupant la 171ème place sur 177 selon le classement de l’Indicateur de développement humain du Programme des Nations-Unies pour le développement. La France y est le premier investisseur.

Il est impossible, dès lors, de prendre part à ce débat sur l’engagement des troupes françaises en Centrafrique sans ouvrir le dossier de la Françafrique.

Tous les 10 ans ou presque, un président de la République Centrafricaine chasse l’autre par un coup d’Etat, derrière lequel la France n’est jamais très loin. Le peuple Centrafricain a ainsi vu défiler des personnages insensibles à son sort, aussi corrompus qu’irresponsables. Les uns après les autres, les dictateurs ont été choisis et maintenus, au gré de « nos intérêts » entre guillemets, mais aussi pour protéger des bases militaires françaises dans ce pays considéré comme un « porte-avions » au centre de l’Afrique, utilisé lors des nombreuses interventions militaires dans la région.

La France n’est pas étrangère à la situation chaotique que connaît ce pays. Elle porte une lourde responsabilité historique dans la tragédie centrafricaine. Elle n’est donc pas la plus qualifiée pour intervenir. C’est un paramètre que nous ne pouvons ignorer même si, je le dis clairement, il n’est pas question de tergiverser pour la protection des populations civiles, premières victimes des violences sanglantes qui déchirent ce pays.
M. le ministre des Affaires étrangères a déclaré, face à la communauté française de Bangui le 13 octobre dernier – je cite : « sachez que l'amitié traditionnelle qu'a portée la France à la Centrafrique, nous voulons la manifester de nouveau pour aujourd'hui et pour demain ».
Pourtant, notre histoire commune est marquée par de sombres affaires. Nous gardons en mémoire le pitoyable sacre de l’ancien sous-officier de l’armée française devenu l’Empereur Bokassa 1er en présence de la diplomatie française. Malgré ce soutien, le président Valéry Giscard d’Estaing a décidé de débarquer son ancien ami devenu trop encombrant, incontrôlable, qui menaçait nos intérêts, pour réinstaller au pouvoir le président David Dacko, pour ensuite favoriser la dictature du général Kolingba. Il sera remplacé par le dictateur Ange Félix Patassé qui sera, quant à lui, chassé du pouvoir en mars 2003 par le général Bozizé. Un jeu de chaise musicale orchestré impunément par l’ancienne puissance coloniale.
En 2007, face à la multiplication des mouvements rebelles sous influence soudanaise et tchadienne, les parachutistes français sautent sur Birao, dans le nord de la République Centrafricaine.

C’est de ce nord musulman qu’est venue en décembre 2012 l’offensive des rebelles de la « Séléka » qui, le 24 mars dernier, porta au pouvoir Michel Djotodia. Dans un réflexe hérité de l’histoire, le président Bozizé a vainement appelé à l’aide la France avant de prendre la fuite.
C’est ainsi que l’actuel président centrafricain Michel Djotodia est arrivé au pouvoir avec le soutien des rebelles de la Séléka, qui sont devenus ses propres ennemis. Michel Djotodia qui en a appelé à la France après avoir dissout la coalition rebelle de la Séléka.
Aussi, au regard de notre Histoire en Centrafrique, on peut légitimement s’interroger sur les différentes motivations d’une énième intervention dans l’ancienne colonie.

L’ordre du jour réel du « Sommet pour la paix et la sécurité en Afrique » qui s’est tenu à Paris, il y a quelques jours, était clair : avant de parler de paix et de sécurité, Paris et ses alliés du continent africain se sont intéressés à leurs préoccupations économiques et financières. Ce sommet était avant tout une offensive diplomatique pour la sauvegarde des intérêts de la France en Afrique.
Riche de ses ressources naturelles – mines d’or, de diamants, de mercure, d’uranium, de fer, mais aussi culture de manioc, de bananes, de maïs, de café, de tabac, de coton, de canne à sucre, une forêt de 3,8 millions d’hectares aux essences précieuses – la République centrafricaine suscite l’intérêt du monde des affaires et du monde politique.

Pourtant, ce n’est pas de cet intérêt dont le peuple centrafricain a besoin. Le peuple centrafricain a besoin que nous l’aidions à profiter pleinement de ses richesses et que nous l’aidions à mettre fin à la situation de confiscation du pouvoir politique et économique aux mains de quelques-uns. Car, les germes de la crise actuelle sont aussi d’essence économique et sociale.
Le peuple centrafricain a besoin du soutien de la communauté internationale pour que cessent les massacres qui se multiplient, alors que les affrontements entre les milices Séléka et antibala-ka terrorisent la population civile.
La terreur et la misère ont déjà poussé un demi-million de réfugiés dans des camps de fortune.
Aussi, je le redis, il n’est pas question de tergiverser pour la protection des populations civiles.

Pour autant, il convient d’agir avec discernement pour ne pas reproduire les erreurs du passé. C’est pourquoi, dans les circonstances que je viens d’évoquer, il revient aux Africains et à la Communauté internationale de réagir pour aider ce peuple en danger.
Or, derrière le paravent de la résolution onusienne (autorisant le recours à la force), la réaction internationale est en réalité d’inspiration franco-française et sa teneur est purement militaire.
En effet, le texte, adopté à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France autorise les soldats français en Centrafrique à « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat ». Dans le cadre de l'opération Sangaris, la France va tripler son contingent sur place.
L’Afrique demeure donc un terrain d’actions militaires pour la France.

Ce qui fait d’ailleurs regretter à Amnesty International et à la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), qui ont pris acte de cette résolution, l'absence de mise en place plus rapide d'une véritable force de maintien de la paix des Nations unies.
Vous l’avez compris, nous avons, pour qualifier le sentiment qui nous anime, un réel malaise face à cette intervention.
Nous pensons, en effet, que la France n’a pas vocation à jouer le rôle de gendarme de l’Afrique. Les valeurs anticoloniales, toujours défendues par les communistes, nous l’interdisent.

Ces valeurs de solidarité doivent, au contraire, nous pousser à mettre sur pied un partenariat équitable et durable, un système d’aide au développement plus efficace, plus proche des populations. Elles nous obligent également à rompre définitivement avec la Françafrique et à encourager les démocrates africains et les diasporas militantes, pour faire tomber les honteuses tyrannies africaines qui n’ont que faire des peuples qui ne cessent de s’appauvrir. Ces dictatures qui préfèrent défendre les intérêts des firmes privées, tentaculaires, exploitant aujourd’hui 80 % des gigantesques gisements africains, et dont les bénéfices sont rapatriés dans des paradis fiscaux.

Notre pays a une dette morale considérable envers le peuple de Centrafrique. Une dette qui nous oblige à reconnaître que nous n’étions pas les mieux à même pour intervenir dans la situation dramatique qui le frappe.
Nous sommes attachés au multilatéralisme et donc favorables au recours à une force d'interposition sous l’égide de l'ONU. Mais une force qui soit multilatérale. Cela suppose que la France ne soit pas la seule à être impliquée, sur le terrain, aux côtés de la Misca. C’est la communauté internationale, dans son ensemble, qui doit être mobilisée. Cette force doit avoir pour mission de créer les conditions d'un cessez-le-feu, d'un secours organisé aux populations en détresse et d’ouvrir la voie à l'État de droit. Elle ne le pourra que si elle ne peut être soupçonnée d’agir au nom d’intérêts à préserver dans une ancienne colonie.

C’est en « lanceur d’alerte » que je m’adresse aujourd’hui à vous : les interventions militaires françaises vont à contre-courant de l’Histoire. La mission de la France, c’est de défendre la stabilité et la paix des peuples en Afrique. Notre pays n’a pas vocation à défendre des dictatures et des Etats artificiels. La mission de la France, pour être en harmonie avec ses valeurs et ses idéaux des Lumières, n’est pas d’être le gendarme de l’Afrique. Elle est de remiser les visions géo-stratégiques nées du temps de la colonisation pour en écrire d’autres, respectueuses des peuples, de leurs richesses et de leur souveraineté. C’est ainsi que la France se grandira.

11/12/2013

KUEHNE NAGEL : COMBATIFS ET DETERMINES MALGRE LE FROID !

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kn3.jpgLes élus communistes d’Evry sont allés soutenir les salariés de Kuehne Nagel situé entre Bondoufle et Plessis, engagés depuis près d’une semaine dans un conflit pour sauver des emplois et maintenir leurs salaires et leurs droits sociaux. Occupant  jour et nuit les accès en cette entreprise malgré les froid intense, ces salariés dont la majorité sont des femmes font preuve d’un courage exceptionnel qu’ont tenu à saluer les élus communistes Evryens.

Communiqué de presse du Groupe des élus communistes de la ville d'Evry
Evry, le 11 décembre 2013,
kuehne nagel,bondoufle,pcf,élus,communistesDepuis plusieurs jours, les salariés du groupe Kuehne Nagel sont en grève et campent devant le site  de leur entreprise située à Bondoufle. Courageux et déterminés, ils se relaient 24 heures sur 24 pour  maintenir le blocage filtrant qu'ils ont mis en place et obliger ainsi leur direction à entendre leurs revendications. En effet, cette dernière a récemment annoncé un nouveau plan de restructuration menaçant 93 emplois sur les 220 que compte l'entreprise, plan absolument inacceptable lorsque l'on sait que le groupe Kuehne Nagel se porte plutôt bien puisque son chiffre d'affaire avoisinait les 380 millions d'euros de chiffre d'affaire en 2012. Privilégier le profit des actionnaires au détriment de l'humain répond à une logique d'un autre temps, et le cas de ces salariés et de leurs familles sacrifiés sur l'autel du capitalisme financier illustre parfaitement la nécessité de voir enfin aboutir la loi interdisant les licenciements boursiers.
Lkuehne nagel,bondoufle,pcf,élus,communisteses élus communistes de la ville d'Evry se sont rendus ce mercredi matin sur le site de l'entreprise afin de rencontrer les salariés en lutte et les d'assurer de leur soutien plein et entier dans leur juste combat ; ils se rendront également au tribunal d'Evry le mardi 17 décembre afin de les accompagner durant leur audience, car la direction de l'entreprise, bien loin de chercher à sortir par le haut de ce conflit, a poussé le cynisme en les assignant en justice afin de les intimider.
Ces pratiques et ces attitudes sont scandaleuses et témoignent d'un aveuglement coupable.
Mobilisons-nous,élus, syndicats, citoyens afin de rendre justice à ces hommes et à ces femmes qui
se battent simplement pour garder leur emploi. Après Alcatel-Lucent de Nozay, AT France de Bondoufle, continuons à marteler avec les salariés de Kuehene Nagel : « Faisons payer le capital et pas le travail ! »
Pour le Groupe des élus PCF d'Evry
Christian PIGAGLIO – Diego DIAZ – Elise YAGMUR
http://pcfevry.hautetfort.com/

COMMUNIQUE DE PRESSE  DE LA FEDERATION DE L’ESSONNE DU PCF

kuehne nagel,bondoufle,pcf,élus,communistesNous apprenons que les salariés de l’entreprise Kuehne+Nagel de Bondoufle sont en grève depuis  5 jours avec occupation du site. Ce sont 93 emplois menacés de suppression.

Kuehne+Nagel, 45 000 salariés dans plus de 100 pays, est l’un des leaders mondiaux de la logistique. C’est 54 agences à travers la France. C’est aussi 380 millions d’Euros de chiffre d’affaire pour 2012 !

Une fois encore ce sont des choix financiers qui guident les choix de cette entreprise afin de pouvoir toujours plus satisfaire les actionnaires.

kn.jpgLes communistes essonniens sont aux côtés des salariés en lutte, nous leur apportons tout notre soutien et demandons avec eux la tenue immédiate de réelles négociations sur les bases de leurs exigences tout à fait possibles à satisfaire.

Une fois de plus ce conflit est la preuve qu’il est grand temps de prendre des mesures face au patronat qui n’a qu’un point de vue : toujours plus pour les actionnaires. C’est pourquoi le Parti communiste français a lancé une grande campagne d’explications sur les « coûts du capital ».

Corbeil le 9 Décembre 2013

09/12/2013

BONDOUFLE - KUEHNE NAGEL EN GREVE : SOUTIEN DES ELUS COMMUNISTES D'EVRY

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COMMUNIQUE DE LA CGT
 
Depuis le jeudi 5 décembre les salarié-e-s occupent leur entreprise. Kuehne+Nagel est l’un des leaders mondiaux de la logistique employant près de 45 000 salariés dans plus de 100 pays. Les suppressions de 93 postes à Bondoufle découlent purement et simplement d’une logique financière implacable :
 
Encore et toujours plus pour les actionnaires, la masse salariale étant une simple variable d’ajuste...ment pour mieux gonfler les profits.

Kuehne+Nagel c est 380 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2012 et 54 agences disséminées sur le territoire national…

Malgré des conditions climatiques peu clémentes, Malgré les menaces et intimidations :

- tentative de sorties de la marchandise en force avec un poids lourd,

- présence quasi-permanente d’huissiers

-lock-out des salariés non grévistes

-provocations de la part de la direction

-entrave au droit syndical (interdiction d’accès aux locaux syndicaux pour les délégués)

Les salarié-e-s ne lâchent rien et sont prêts à aller jusqu’au bout afin d’obtenir satisfaction.

La CGT exige l’ouverture immédiate de négociations sur les propositions suivantes :

-Négociation d’un véritable plan de sauvegarde de l’emploi

-Des départs uniquement sur la base du volontariat

- La revalorisation des primes de licenciement : minimum 3000 € par année d’ancienneté.

Kuehne+Nagel a largement les moyens de satisfaire les revendications :

Rien que pour le premier semestre 2012 le bénéfice net est de 279 millions de francs suisses (232,3 M€), pourtant après s’être acquitté d’une amende de 53,7 millions pour entente illicite avec les patrons voyous de la même branche !
 
LES ELUS COMMUNISTES D'EVRY APPPORTENT LEUR TOTAL SOUTIEN A CETTE JUSTE LUTTE

20:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kuehne+nagel, bondoufle, pcf, élus | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

06/12/2013

Du fond de sa cellule n°28, notre ami Marwan Barghouti, nous adresse spécialement un texte en hommage à Nelson Mandela

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« Votre pays est devenu un phare et nous, les palestiniens, nous hissons les voiles pour atteindre ses rivages »

Durant toutes les longues années de mon combat j’ai eu l’occasion à maintes reprises de penser à vous, cher Nelson Mandela. Et encore plus depuis ma propre arrestation en 2002. Je songe à un homme qui a passé 27 ans dans une cellule, en s’efforçant de démontrer que la liberté était en lui avant qu’elle ne devienne une réalité dont son peuple allait s’emparer. Je songe à sa capacité à défier l’oppression et l’apartheid, mais aussi à rejeter la haine et à placer la justice au dessus de la vengeance.

Combien de fois avez-vous douté de la victoire au bout de ce combat ? Combien de fois vous êtes vous demandé vous-même si la justice pourrait s’imposer? Combien de fois vous êtes vous interrogé sur le silence du monde ? Combien de fois vous êtes vous demandé si votre ennemi n’allait jamais pouvoir devenir votre partenaire ? A la fin vous ferez la preuve de cette volonté implacable qui fera de votre nom l’une des plus brillantes références pour la liberté.

Vous êtes beaucoup plus qu’une inspiration. Vous aviez bien compris le jour où vous êtes sorti de prison que vous n’étiez pas seulement en train d’écrire l’histoire mais que vous contribuiez au triomphe de la lumière sur la nuit. Et vous êtes alors resté humble. Et vous portiez une promesse bien au-delà des frontières de votre pays, la promesse que l’oppression et l’injustice seront vaincues et que sera ouverte la voie de la liberté et de la paix. Au fond de ma cellule, je me rappelle sans cesse cette démarche et je poursuis moi-même cette quête, et tous les sacrifices deviennent supportables dans la seule perspective qu’un jour le peuple palestinien puisse accéder aussi à la liberté, à l’indépendance et que ce pays puisse vivre finalement en paix.

Vous êtes devenu une icône. Ce qui a permis l’éclat de votre cause et son rayonnement sur la scène internationale. L’universalité pour contrer l’isolation. Vous êtes devenu un symbole pour tous ceux qui croient que les valeurs universelles sur lesquelles vous fondiez votre combat pouvaient rassembler, mobiliser, pousser à l’action. L’unité est la loi de la victoire pour les peuples opprimés. La cellule exigüe et les heures de travail forcé, la solitude et l’obscurité ne vous auront pas empêché de regarder au-delà de l’horizon et de faire partager votre vision. Votre pays est devenu un phare et nous, les palestiniens, nous hissons les voiles pour atteindre ses rivages.

Vous disiez: « Nous savons trop bien que notre liberté n’est pas complète car il lui manque la liberté des palestiniens.» Et depuis l’intérieur de ma cellule, je vous dis que notre liberté semble possible parce que vous avez atteint la votre. L’apartheid n’a pas survécu en Afrique du sud et l’apartheid ne survivra pas en Palestine. Nous avons eu le grand privilège d’accueillir en Palestine, il y a quelques mois, votre camarade et compagnon de lutte, Ahmed Kathrada, qui a lancé, à la suite de sa visite, la campagne internationale pour la libération des prisonniers palestiniens de leurs cellules où une part importante de l’histoire universelle s’écrit, démontrant que les liens avec vos combats sont éternels.

Votre capacité à constituer une figure unificatrice et à conduire le mouvement depuis l’intérieur de la prison, d’être confiant dans l’avenir de votre peuple alors que vous étiez vous-même privé de la capacité de choisir votre destin, constituent les marques d’un dirigeant exceptionnel et d’une véritable figure historique. Je salue le combattant de la liberté, le négociateur et faiseur de paix, le commandant militaire et l’inspirateur de la résistance pacifique, le militant infatigable et l’homme d’Etat.

Vous avez dédié votre vie à la cause de la liberté et de la dignité, de la justice et de la réconciliation, de la paix et de la coexistence. Beaucoup maintenant honorent votre lutte dans leurs discours. En Palestine nous promettons de poursuivre le combat pour nos valeurs communes, et d’honorer votre combat pas seulement par des mots, mais aussi en dédiant nos vies aux mêmes objectifs. La liberté, cher Madiba, l’emportera et vous y avez contribué au plus haut point en faisant de cette idée une certitude. Reposez en paix et Dieu bénisse votre âme insoumise.

Marwan Barghouti, Prison Hadarim, cellule n° 28