23/11/2013
Voir le monde en peinture avec Jean-Pierre Jouffroy
À l’occasion de ses quatre-vingts ans, une grande rétrospective du peintre Jean-Pierre Jouffroy est organisée à l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris. Cet événement sera inauguré le jeudi 21 novembre.
«Il faut que la peinture serve à autre chose qu’à la peinture », écrivait Matisse. À autre chose que « décorer des appartements », ajoutait Picasso. Jean-Pierre Jouffroy a inscrit ses trajectoires dans la foulée de ces exigences et il les donne à voir dans la grande rétrospective de son œuvre qui sera inaugurée le jeudi 23 novembre à 19 heures, à l’espace Niemeyer, place du Colonel-Fabien à Paris.
Des toiles surtout, des dessins, de la sculpture, de la gravure, des affiches seront donnés à voir durant six semaines comme un témoignage de quatre-vingts ans, ou peu s’en faut, d’empoignades avec la matière, avec sa forme, sa couleur, la lumière et l’œil humain qui les regarde. Sa passion naît à onze ans en voyant des œuvres de Kandinsky ; là il se crée un territoire qui échappe aux règles de fer de son éducation mais qui exige encore une discipline de la connaissance, celle des évasions et des latences, des révolutions et des conservations, qui ont scandé l’histoire de la peinture.
Son parcours initiatique de jeune homme passe de musée en musée, dialogue entamé avec Jacques Villon, Braque, Picasso, Matta, Poliakoff, Pignon, Kijno, Bazaine, Longobardi et, bien sûr et peut-être avant tout, avec Nicolas de Stael. Histoire de peindre... il fallait tout cela pour oser s’émanciper, une maîtrise des règles qui permet de s’en passer. « L’exécution, dans la peinture, doit toujours tenir de l’improvisation », assurait Delacroix. Miro en tenait, lui, pour la prise de risque maximum, « sans aucune prudence, sans nulle protection, le grand saut, à chaque fois ». C’est affaire de nécessité intérieure.
Peu à peu, à la fin des années cinquante, Jean-Pierre Jouffroy s’éloigne de l’abstraction, ou plutôt il abolit sa frontière avec la figuration. « Le peintre abstrait est toujours figuratif de quelque chose, qu’il le veuille ou non », écrit-il, pour ajouter : « La peinture est l’image du combat livré dans une personne. Elle vaut ce que valent l’aune et la hauteur du combat. Et ce combat est lui-même la métaphore des rapports existant dans la sphère sociale. » Grands ou petits formats, toiles monumentales en rideau de scène de la Fête de l’Humanité, portraits, paysages, autoportraits... il explore beaucoup, souvent ramené vers le corps des femmes et la chair, citant la couleur pour réinventer les contours et l’espace, usant d’une matière puissante et de la lumière pour créer du mouvement. Il s’attache au surgissement de routes lumineuses dans les vallonnements des bords de Loire ou à des thèmes musicaux, mythologiques ou picturaux. Mme Matisse croise Mme Homère... «En peinture, on peut tout essayer à condition de ne pas recommencer », mettait en garde Picasso. Jouffroy a entendu l’avertissement et le foisonnement de sa création témoigne d’une recherche incessante.
À la création, se sont ajoutés une pensée sur la création, accompagnée de nombreuses publications, et un combat pour une politique artistique libre de toute entrave idéologique au sein du PCF.
Dirigeant de l’Union des arts plastiques, enseignant dans les écoles du PCF et de la CGT pour ouvrir en grand l’univers de l’art aux militants, organisateur des grandes expositions de la Fête de l’Humanité, il est aussi un homme de presse, qui a marqué des années durant l’Humanité Dimanche dont il fut le directeur artistique. Tout un parcours à croiser et recroiser.
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Nicolas Sansu : "Retrouvons une juste architecture fiscale"
À l’heure où les députés statuent sur le budget 2014, Nicolas Sansu, élu PCF du Cher, commente le choix du groupe Front de gauche de voter contre un «socialisme de l’offre».
Le groupe Front de gauche a annoncé son intention de voter contre le budget 2014. Est-ce en rupture avec la politique générale du gouvernement ?
Nicolas Sansu. On est dans le « triangle des Bermudes ». Les efforts étaient soi-disant nécessaires pour relancer les comptes publics. Mais les recettes fiscales ne seront pas au niveau attendu. Il est donc urgent de sortir de ce siphon. En 2012, toute la gauche a voté la suppression de la TVA dite sociale, que l’on retrouve maintenant avec le crédit d’impôt compétitivité-emploi. Nous avons, pour notre part, de la constance. Ce n’est pas en frappant les ménages, et en ayant cette obsession du coût du travail, que l’on va régler la situation du pays.
C’est un signe fort…
Nicolas Sansu. Oui bien sûr, mais c’est aussi la fierté de la gauche qui ne renonce pas au souffle du Bourget, qui passe par nous à l’Assemblée. Si l’ennemi c’est la finance, on ne peut pas voter ce budget, illustration du socialisme de l’offre, où l’on transfère les impôts des entreprises vers les ménages. Il ne répond pas aux besoins du pays. La question est : faut-il combattre la finance ou s’en accommoder pour qu’elle nous fasse le moins mal possible ? Aujourd’hui, le PS pense que l’on ne peut pas changer radicalement les choses. C’est notre différence.
Est-ce le sens de la révolution fiscale, objet du rassemblement du 1er décembre ?
Nicolas Sansu. Il faut rendre l’impôt plus juste et plus progressif. Le consentement à l’impôt est primordial pour préserver notre socle républicain. Retrouvons une juste architecture fiscale, comme celle des années 1960-1970, qui a permis le développement du pays tel qu’il est aujourd’hui. En clair, des contributions communes qui permettent un investissement public. Alors que le cancer financier ronge notre pays, on doit se poser cette question.
10:10 Publié dans ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, front de gauche, assemblée nationale, tva sociale, nicolas sansu, justice fiscale, budget 2014, marche justice fiscale | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/11/2013
Un budget pluriannuel européen d'austérité passé en force
Après avoir été refusé par le Parlement Européen, le budget de l’Union pour les six prochaines années a été adopté en force, sous pression des chefs d’Etat. Un budget d’austérité qui abandonne ses missions de solidarité.
Le budget européen pour les années 2014-2020 est amputé de près de 10% soit une coupe de 135,5 milliards d’euros. Un budget qui dans son ensemble avait été refusé en mars dernier par le parlement européen, et qui cette fois est passé suite aux pressions des chefs d’Etat qui ne l’ont que marginalement modifié le 13 novembre. Les « socialistes » et la droite ont ensemble voté ce budget d’austérité. Même le Vert Daniel Cohn-Bendit s’en est insurgé "le sado-masochisme est dans la culture du Parlement". "Nous faisons l'austérité, nous continuons d'emmener les citoyens dans le mur".
Pour Patrick le Hyaric, Vice-président du groupe GUE/NGL au Parlement européen, "le déni de démocratie vient d’atteindre des sommets". Car "on demande aux députés de voter aujourd’hui pour ceux de la prochaine législature sans tenir compte du vote que les citoyens émettront en mai prochain à l’ occasion du scrutin européen." L’eurodéputé Front de gauche dénonce également la méthode choisie par le Président du Parlement européen: "Il a fait procéder un vote groupé de tous les chapitres budgétaires sans tenir compte, ni du travail des commissions, ni des priorités sociales à mettre en œuvre."
Comme pour les précédents budgets pluriannuels, le soutien à l'agriculture et la politique de cohésion en faveur des régions les plus défavorisées restent les plus gros postes, avec plus des deux tiers du budget. Ils sont toutefois en recul au profit du soutien à l'innovation, à la recherche et aux infrastructures routières.
C’est en revanche le budget alloué à la solidarité qui paye un lourd tribut comme le rappelait Patrick le Hyaric, au moment où le Parlement avait refusé de voter ce budget :
- « L’aide aux plus démunis si importante pour les associations de solidarité passe de 500 millions d’euros par an à 300 millions d’euros
- Le Fond d’ajustement à la mondialisation qui pourrait bénéficier malheureusement aux travailleurs licenciés de PSA ou Goodyear est réduit à 150 millions d’euros par an alors qu’il disposait d’une enveloppe de 500 millions
- Le Fond de solidarité qui vient aider les États victimes de catastrophes naturelles suit la même logique passant de 1 milliards à 500 millions d’euros. »
C’est une première dans l’histoire de la construction européenne, qu’un programme budgétaire pour sept ans soit en baisse. L’artifice utilisé pour faire passer ce budget d’un bloc malgré le refus précédent du parlement, consiste en une promesse de révision de ce cadre pluriannuel en 2016. Le compromis finalement trouvé par les institutions "ne tiendra pas sept ans, ni trois ans", a même mis en garde le président de la commission des budgets du Parlement, le pourtant conservateur Alain Lamassoure.
L'adoption du budget 2014, premier de l'exercice pluriannuel, est prévue ce mercredi. Face aux conservateurs et aux socialistes, majoritaires, Verts et gauche radicale ont annoncé qu'ils voteraient à nouveau contre, dénonçant encore et toujours l'austérité imposée aux Européens.
17:03 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, budget européen, parlement européen | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
17/11/2013
HOMMAGE NATIONAL A MANOUCHIAN !
C’est devant plusieurs centaines de personnes que la commémoration officielle du 70 ème anniversaire de l'arrestation de Manouchian c’est déroulé.
Cette cérémonie a commencé par le dévoilement d'une plaque sur les lieux de l'arrestation à la gare d'Évry Val de Seine en présence du ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif, le maire d'Évry Francis Chouat, d’élus et de dirigeants communistes.
Le Maire et le ministre ont prononcé deux beaux discours, très profond rappelant l’historique de la vie de Manouchian, du rôle joué par les résistants étrangers pour libérer la France. Le poème de Louis Aragon sur l’Affiche rouge a été lu avec beaucoup d’émotion.
Des gerbes ont ensuite été déposé par les représentants des associations de résistants dont celle qui représentait les Arméniens en hommage à l’origine Arménien de Manouchian, l’ambassade d’Arménie, la municipalité, le gouvernement, les élus communistes.
La dernière lettre de Manouchian écrite à sa femme a été lue par les élèves du conseil municipal des enfants.
VIDEO - Hommage à Missak Manouchian - 17... par EvryFr
19:12 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Histoire, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manouchian, hommage, evry, élus communistre, ministre | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/11/2013
Monsieur le Premier ministre, annulez la hausse de la TVA le 1er janvier !
PIERRE LAURENT, SENATEUR DE PARIS
La situation du pays est alarmante, la colère gronde (exclamations à droite), notamment chez ceux qui ont souhaité le changement en 2012 et veulent la justice sociale et fiscale. Nous voyons bien comment la droite, le Medef, l’extrême droite entendent instrumentaliser le mécontentement populaire en poujadisme fiscal, alors que l’impôt et les cotisations sociales sont les fondements de la solidarité.
Le problème, c’est l’injustice fiscale. Le budget 2014 est éloquent : d’un côté, 139,4 milliards de TVA et 13,2 milliards de taxe sur la production énergétique, de l’autre seulement 36,2 milliards d’impôt sur les sociétés, contre 49,7 milliards en 2013. Pourquoi ? À cause du CICE que toutes les entreprises touchent, même celles qui licencient à tour de bras. Le 1er janvier 2014, une nouvelle ponction grèvera le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Pourquoi ? Pour compenser les 20 milliards offerts sans contrepartie au patronat... Ce sera peut-être la mesure de trop.
Monsieur le Premier ministre, il faut mettre d’urgence en chantier une grande réforme fiscale, rendre l’impôt sur le revenu réellement progressif, taxer le capital, cesser d’épargner les plus hauts revenus, lutter contre l’évasion fiscale, remettre à plat toutes les exonérations fiscales et sociales. Nous appelons à la mobilisation et marcherons avec le Front de gauche le 1er décembre prochain pour la justice fiscale. Je vous demande un geste fort : annulez la hausse de la TVA le 1er janvier ! Ce serait un premier pas vers la remise en cause d’un CICE injuste et inefficace ! (Applaudissements sur les bancs CRC ; exclamations à droite)
15:15 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, pierre laurent, tva, ayrault | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
13/11/2013
Un remaniement est nécessaire, seulement "si c’est pour changer de politique"
Pierre Laurent, le numéro un du PCF, s'est dit "preneur" d'un remaniement ministériel mais uniquement pour mener "une nouvelle politique". Parce que changer de tête sans toucher à l’orientation, cela ne sert à rien. Il appelle plutôt les Français à se mobiliser pour une semaine d’action politique, jusqu’à la marche du 1er décembre.
"Le problème, c'est sortir au plus vite de l'austérité et des licenciements", a affirmé Pierre Laurent sur France Inter ce mardi matin. Un changement à Matignon, comme le réclament certaines voix à gauche? "Si c'est pour une nouvelle politique, moi je suis preneur". "Si c'est pour changer des têtes et rien au fond, on grillera une cartouche de plus, en donnant l'impression qu'on a décidément rien entendu de ce qui se passe dans le pays".
C’est que la pression d’un remaniement fait son chemin. Dans plusieurs sondages, l’impopularité du couple exécutif a atteint en novembre un record. Et selon un sondage OpinionWay publié lundi, deux tiers des Français (67%) souhaitent que François Hollande nomme un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement. Dans ce contexte, la cohésion de la majorité se disloque. Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France, le député socialiste Malek Boutih juge la France confrontée à une "crise exponentielle" et prône le remplacement "d'urgence" du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
"Il faut effectivement se mobiliser contre ce gouvernement, puisqu'il n'entend rien" ajoute de son côté Pierre Laurent. Pour lui, "le gouvernement va vers le crash". Car l’exécutif n’entend pas du tout infléchir sa politique. La semaine dernière, les ministres du Budget et des Finances ont affirmé que la France redoublera d’effort ces prochaines années pour se ranger dans la règle d’or. A l’inverse, une nouvelle fois, des vœux du candidat François Hollande qui promettait une deuxième partie du quinquennat centré sur la redistribution des richesses.
C’est pourquoi Pierre Laurent appelle les salariés à se mobiliser pour une semaine nationale d'action politique du 15 novembre au 1er décembre. Le PCF appelle également, avec toutes les composantes du Front de gauche, à la marche pour la "révolution fiscale" et pour dénoncer le coût du capital, le 1er décembre. Le Front de gauche dans son ensemble se rassemble d’ailleurs ce mardi pour discuter des formes à donner à cette mobilisation.
L'invité de 8h20 : Pierre Laurent, secrétaire... par franceinter
15:18 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Tags : pcf, pierre laurent, austérité, réforme fiscale, malek boutih | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
11/11/2013
Quelle attitude vis-à-vis du PS ? Réponse à Gérard Mordillat
Par Henri Malberg, militant communiste parisien.
Inutile de te rappeler, mais j’y tiens, le respect que je porte à ton œuvre, à tes livres, à tes films, et au compagnonnage politique qui nous a si souvent rapprochés. J’ai lu ton article dans l’Humanité du 6 novembre « la gauche de droite est au pouvoir ». Je partage ta colère contre la politique de ce pouvoir.
Ce que fait l’équipe Hollande, Ayrault, Valls, est révoltant et dangereux pour le peuple qui, en votant Hollande, avait espéré le changement. Et dangereux pour l’avenir de la démocratie. Ton cri, Gérard, est le mien.
Mais je ne partage pas tes conclusions.
Je ne suis pas d’accord avec l’idée que le Parti socialiste est maintenant de droite. Si c’était le cas, il n’y aurait pas d’autres perspectives qu’un long tunnel ou une droite alliée au Front national. Ça voudrait dire pas d’espoir, encore pire qu’aujourd’hui.
Je pense, et j’en ai tous les jours des preuves, que la grande masse de l’électorat socialiste, la majorité des militants socialistes et même de ses dirigeants n’en peuvent plus. Mon pari, c’est, comme à d’autres moments de l’histoire, que le basculement se fera et que des forces beaucoup plus larges que celles du Parti communiste et du Front de gauche peuvent être engagées dans le combat pour changer de cap. Notre combat politique est donc essentiel.
Et, en même temps, je suis pour que le Parti communiste donne des signes politiques précis chaque fois qu’un pas en avant est possible. Je ne suis pas pour la politique de la table rase, de la Berezina comme tu dis.
C’est d’ailleurs ce que le Parti communiste a fait tout au long de son histoire, même dans des moments aussi difficiles qu’aujourd’hui.
Appliqué à l’élection municipale, cela veut dire que le choix communiste, qu’il soit l’entente avec le Parti socialiste ou sans lui, ne doit pas se traduire par une campagne antisocialiste.
Dans des municipalités de gauche sortantes, que celles-ci soient à direction socialiste ou communiste, je suis pour que notre ligne soit fondée par un jugement sur le bilan de ces municipalités et sur un projet conforme aux intérêts de la population.
En général, d’ailleurs, les municipalités de gauche sont et seront forcément encore plus des lieux de résistance aux politiques d’austérité et des éléments de construction du changement politique que nous voulons.
Pour terminer mon raisonnement, je ne crois pas qu’une campagne antisocialiste, même argumentée, mais sans tenir compte des contradictions qui montent dans le peuple de gauche, soit le bon choix. Elle satisferait la rage qui est en nous, mais ne contribuerait pas au basculement politique devenu indispensable.
Quant au nombre d’élus communistes et Front de gauche, oui il m’importe. Pour l’avenir. S’il fallait perdre tout ou presque et que je pensais cela favorable à l’avenir, je n’hésiterais pas. Mais je pense qu’avoir des élus communistes et Front de gauche nombreux est un atout pour la suite.
En clair, mon cher Gérard, en l’occurrence, je ne fais pas « la danse du ventre », comme Jean-Luc Mélenchon, pour qui j’ai voté au premier tour de l’élection présidentielle, en a accusé les communistes parisiens.
19:47 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue | Lien permanent | Tags : pcf, front de gauche, henri malberg, gérard mordillat, municipales 2014, anne hidalgo, municipales paris, listes communes | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |