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12/01/2014

La soif de justice, un an après l'assassinat des 3 militantes kurdes

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turquie,kurdistan,françois hollande,ankara,abdullah Öcalan,fidan dogan,recep tayyip erdogan,omer guney,kendal nezan,diaporama l'humanité,leyla saylemezCe samedi à Paris, 30.000 manifestants, dont une délégation du Parti communiste français avec Pierre Laurent,  ont réclamé la "vérité et la justice" sur l'assassinat des trois militantes kurdes un an plus tôt.

Des milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour demander la "vérité et la justice" sur l'assassinat il y a un an de trois militantes kurdes. Partis en début d'après-midi des abords de la Gare du Nord, les manifestants ont marché jusqu'à la place de la République. "Justice et vérité, identifiez les commanditaires", proclamait une banderole de la "fédération des associations kurdes de France", des pancartes évoquant elles un "assassinat politique" et les manifestants brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées.

Geste fort

turquie,kurdistan,françois hollande,ankara,abdullah Öcalan,fidan dogan,recep tayyip erdogan,omer guney,kendal nezan,diaporama l'humanité,leyla saylemezLes associations kurdes souhaitent "un geste fort du président de la République" et qu'il demande "des comptes au gouvernement turc lors de son prochain voyage en Turquie fin janvier". Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre d'information kurde (CIK), 147 rue Lafayette (Xe) près de la Gare du Nord. Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l'assassinat des militantes, et mis en examen le 21 janvier 2013 pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde dans un contexte d'ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et Ankara, acte du mouvement turc d'extrême droite des "Loups Gris", assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire crime crapuleux ou différend personnel.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF dans son allucation a notamment déclaré : "7000 Kurdes continuent à croupir dans les prisons, dont des élus des journalistes...J'ai fait 3 propositions à François Hollande qui doit se rendre en Turquie : Qu'il demande des comptes sur le triple assassinat, qu'il pèse de tout son poids pour une solution politique au Kurdistan, qu'il demande la libération d'Ocalan, le chef du PKK, et de tous les prisonniers politiques."

L'Humanité. Photos Association de Solidarité France Kurdiistan et ActuKurde

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La délegation du Pcf était composée notamment de Pierre Laurent, président du parti de la gauche européenne, secrétaire national du PCF, sénateur, Lydia Samarbackhsh, chargée des relations internationales, Patrick le hyarric, directeur du journal l'Humanité et député européen, Dominique Adenot, maire de Champigny et président de l'Anecr, nadine Garcia, conseillère générale, Joel dutto, conseiller général des bouches du rhone, danielle lebail, conseillère régionale de rhone alpes, didier bourotte, adjoint au maire de la ville de Nevers, Nathalie vasseur, jules rondeau de l'union des étudiants communistes....

  • A consulter:

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  • A lire sur le sujet:

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10/01/2014

NOUVEAU TOURNANT LIBERAL ! par PATRICK LE HYARIC

hollandevoeux1.jpg

On n’a sans doute pas assez mesuré à gauche la nature de l’exposé des vœux du Président de la République.

Il s’est agi de la déclinaison d’un programme politique, marquant un nouveau tournant à droite, pleinement assumé. F Hollande n’a même pas pris le temps de se référer à ses concitoyens qui travaillent dur, à celles et ceux qui sont privés d’emploi ou qui galèrent entre précarité et chômage, aux jeunes, inquiets pour leur avenir. Il ne leur a demandé que « plus d’efforts » parce que paraît-il, « la crise s’est révélée plus longue et plus profonde que nous l’avions nous-mêmes prévu ». Ah bon ! Curieuse révélation ! S’il a été élu, ce n’était pas pour mesurer la longueur de la crise, mais pour en sortir en tournant le dos aux politiques d’austérité de la droite sarkozyste, qui, partout en Europe, font tant de mal aux populations.

 Sans rire, le Président s’est permis de déclarer que « les impôts sont devenus trop lourds, à force de s’accumuler », la veille où il faisait augmenter le plus injuste d’entre eux : la TVA cette sorte de racket d’état, non pas pour remplir les caisses de l’Etat, mais pour financer son fameux « pacte de compétitivité » qui n’est que l’autre nom d’un cadeau annuel de vingt milliards d’euros transférés aux grandes entreprises, sans contrepartie.

hollandevoeux.jpgEn vérité, durant cette cérémonie des vœux, le Président, F. Hollande a poursuivi son inquiétante mue du socialisme vers le libéralisme. Certains qualifient ces choix de social-démocrate. On en est plus là. Ce n’est même plus du social-libéralisme car le « social » a disparu. Il a fini de tourner le dos au fameux discours du Bourget contre la finance pour commencer à expliciter la mise en œuvre des orientations des institutions de l’Europe ultralibérale : baisse des crédits publics de l’Etat, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales, poursuite du démantèlement du droit du travail, nouvel abaissement de la fiscalité des entreprises. « Nous devons faire des économies partout où ce sera possible. C’est vrai pour l’Etat, pour les collectivités locales…et pour la sécurité sociale, qui doit en terminer avec les excès et les abus ». Dans son élan il a failli reprendre le vocabulaire de la droite qui parle des « assistés » Bref, il s’agissait bien plus d’aveux sur la réalité d’une politique libérale que de vœux pour faire vivre la solidarité et la justice sociale et fiscale.

Ce programme va être explicité tout au long de ce mois de janvier. Et F. Hollande envisage même de l’appliquer par « ordonnances ». Ainsi il ne veut aucun débat à gauche au sein du Parlement. C’est le passage accéléré à l’acte de ce que P. Moscovici a qualifié il y a un an de « révolution copernicienne » du parti socialiste. En vérité, les militants socialistes ne sont en rien associés à tous ces reniements qu’ils apprennent comme tout le monde à la télévision. Après le « crédit d’impôt compétitivité », c’est un nouveau pacte avec le grand patronat qui va répondre du nom fumeux de « pacte national de responsabilité », une trouvaille qui « va très bien » au président du Medef. Ce dernier s’est empressé, le surlendemain de cette annonce, de courir à l’Elysée pour en définir les modalités. Il s’agit d’exonérer à terme le patronat du paiement de sa part des cotisations famille et maladie de la protection sociale. Nouveau cadeau de 37,7 milliards d’euros pris sur les droits des salariés. Le projet à terme est de parvenir à ce que les employeurs ne participent plus au financement de la protection sociale. C’est ce que veut Mr Gattaz qui, tout en félicitant F. Hollande, réclame un allègement des contributions patronales de 100 milliards d’Euros qui ne sont en réalité que du salaire différé. Ceci aboutira évidemment à mettre à bas l’une des avancées phare du programme du Conseil national de la résistance, mise en place sous l’égide du général De Gaulle par le ministre communiste Ambroise Croizat, dans un pays ruiné. Pour combler les déficits ainsi créés, on imagine en haut lieu une nouvelle augmentation de la TVA ou de la contribution sociale généralisée.

Avec de nouvelles réductions des dépenses publiques, c’est la solidarité nationale qui subirait de nouveaux coups de boutoir. Tout le monde sait pourtant que le marché proposé par F. Hollande au patronat et à la grande oligarchie est un marché de dupes : « moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur les activités » en contrepartie de « plus d’embauches et plus de dialogue social ». Cela fait près de quarante ans que cette logique est à l’œuvre avec les désastreux résultats que l’on connaît.

Que les baisses des coûts du travail d’aujourd’hui soient les profits de demain de l’oligarchie est incontestable. Mais il est totalement faux de laisser penser qu’ils feront les emplois d’après demain. Dans ce monde de la « concurrence » tous les salaires et les droits sociaux sont attaqués partout. Le Président de la République tourne définitivement le dos à tout idéal socialiste pour inscrire encore plus la France dans la « compétitivité » de la loi de la jungle du capitalisme mondial au lieu de faire ce qu’il avait annoncé il y a deux ans dans son discours du Bourget. Sa mue intervient sans proposer de débat au sein du parti socialiste et encore moins dans la gauche, sans les syndicats, mais avec le président du Medef. Il a annoncé une initiative européenne avec Mme Merkel. Quelle initiative lorsque l’on sait que la chancelière allemande se bat pour un nouveau traité après les élections européennes pour instaurer un système de pilotage automatique des budgets d’austérité nationaux depuis Bruxelles ?

L’heure est à développer sans attendre la contre offensive contre ce nouveau tournant libéral. Cela passe par des explications, des débats, des actions unitaires, populaires, larges pour changer de politique avec le retour aux idéaux de la gauche. Ceux de la justice, de la solidarité, qui passent par une égale répartition des richesses. Ensemble, militants syndicaux, associatifs, du Front de gauche mais aussi socialistes, écologistes ou républicains, attachés à l’égalité et la justice, unissons-nous et tournons nous hardiment vers nos concitoyens pour avec eux sortir le pays de l’ornière des inégalités et du chômage dans laquelle il s’enfonce.

Patrick Le Hyaric, député au Parlement Européen, directeur de l'Humanité

08/01/2014

DUMPING SOCIAL ET CODE DU TRAVAIL !

 dunkerque.jpgLa visite à haute valeur médiatique ajoutée de Manuel Valls et Michel Sapin sur le chantier du terminal méthanier de Dunkerque ne remplacera pas les contrôles d’une inspection du travail défaillante faute de moyens et face à l’explosion du nombre de travailleurs détachés.

Ils sont aujourd’hui en France plus de 220 000, soit 30 % de plus qu’en 2012, dix fois plus qu’en 2004. L’opération de déminage de deux ministres du gouverne¬ment – et deux poids lourds, s’il vous plaît – ne concernait pas seulement Dunkerque, mais le débat qui monte en France et en Europe, à l’approche des élections euro¬péennes, sur ce qui s’avère être purement et simplement un dumping social faisant bon marché du Code du travail.

dumping.pngC’est aussi, bien entendu, le sens du tapage fait autour du projet d’accord inter¬venu entre les ministres du Travail euro¬péens, censé freiner les abus liés au déta¬chement. Quant à y mettre un terme, c’est une autre paire de manches, et il faut toute la conviction feinte de Michel Sapin pour affirmer qu’il s’agit d’« un progrès majeur pour lutter contre les fraudes », de « la démonstration que l’Europe peut avancer des propositions ambitieuses » et que « la combativité et la fermeté portent leurs fruits ». Car, quand bien même certains contrôles çà et là seraient renforcés, quand bien même ils se traduiraient par quelques menus progrès, ils ne régleraient pas la question posée de manière exemplaire, si l’on peut dire, sur le chantier de Dunker¬que et du groupe LNG, dont EDF est l’actionnaire majoritaire.

dumping social,pcf,dunkerque,ministresLe député communiste Jacky Hénin la pointait au Parlement européen, rappelant qu’un nouvel appel d’offres était sur le point d’être attribué à une société italienne 25 % moins chère, la différence se faisant sur le montant des cotisations sociales. « 75 % des salariés qui pourraient travail¬ler sur le chantier, disait-il, devraient être ainsi des travailleurs détachés dans une région où le taux de chômage oscille entre 15 et 18 %. »

Cette concurrence, poursuivait-il, « ne profite qu’aux affairistes et aux esclava¬gistes du XXIe siècle ». Au rang desquels il faut mettre les grands groupes du BTP, les filières de la restauration, les entrepri¬ses publiques et semi-publiques, comme dans le cas de la construction de l’EPR de Flamanville où interviennent une multi¬tude de sous-traitants et où une quaran¬taine d’accidents du travail n’auraient pas été déclarés…

C’est la logique même du détachement qui est en cause. Détachés, dit-on, oui, de leur famille, de leur région, de leur rattache¬ment à une collectivité sous toutes ses formes, du club sportif au syndicat, de leur citoyenneté, de toutes les solidarités qui se constituent lorsqu’on a un travail, un sta¬tut, une vie sociale. Le travailleur déta¬ché, cest lhomme entièrement réduit à sa force de travail. Le travailleur détaché n’est pas un homme en déplacement, c’est un homme loué et déplacé.

La logique du détachement est celle du capital dans cette Europe libérale où le tra¬vail et les travailleurs sont des marchandi¬ses.

Que Manuel Vallset Michel Sapin visitent donc tous les chantiers quils voudront, la question qui nous est posée, cest celle dune autre Europe, fondée sur les coopé¬rations et non sur la concurrence, sur lharmonisation sociale et fiscale, et pas sur le dumping .

05/01/2014

Smic : "le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail"

smic_3.jpgLe gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.

Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.

C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.

En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.
Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.

Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.
Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.

18:12 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, salaire, capital, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/01/2014

Vœux de Hollande. Dix minutes de discours, trois citoyens indignés

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Militants syndicaux, animateurs d’associations qui luttent sur le terrain contre l’injustice et les discriminations, ils ont écouté les vœux du chef de l’État. Ils ont confié leurs réactions à chaud à l'Humanité.

  • Cristel Coste, militante CGT 
à l’hôpital, l’une des cinq de Roanne relaxés en décembre : «Pas de changement 
pour nous, les petits»

« Ce que l’’on comprend bien en écoutant François Hollande, c’est que le changement, c’est pas pour maintenant ! En tout cas pas pour nous, les petits ! Il nous a encore annoncé une politique de droite, dans la continuité de Nicolas Sarkozy, avec des économies sur les dépenses publiques. Pour l’hôpital où je travaille, cela voudra dire encore des suppressions d’emplois. François Hollande déclare vouloir lutter contre le chômage, mais sur le terrain, il faut voir comment ça se passe. Dans le Roannais, on a l’exemple d’une entreprise menacée de liquidation, c’est la CGT qui se bat depuis des mois pour sauver les emplois, mais les politiques ne suivent pas. Le président de la République me donne l’impression d’être dans sa bulle, pas dans la réalité des gens qui ont des problèmes d’argent, avec des factures qui augmentent. Après, ce n’est pas étonnant que les Français n’aient pas envie d’aller voter ou que le vote FN monte. C’est dur de leur faire ­comprendre qu’il y a d’autres alternatives en politique et que le problème n’est pas la crise, mais le capitalisme. Pour 2014, je reste motivée, il faudra qu’on soit nombreux dans la rue. L’année commence au moins par un soulagement puisque notre affaire est terminée. Le procureur a annoncé qu’il ne ferait pas appel de notre relaxe. »

  • Josée Pépin, membre du collectif 
de défense du centre ivg de l’hôpital Tenon (Paris) : « Il y aura moins de services de santé pour les gens»

ump, ps, François Hollande, dialogue social, gauche au pouvoir, bilan hollande, cristel coste, jean-louis betoux, pacte de responsabilité, Josée Pépin, Sécrét Lazar, « Je suis révoltée par les vœux de François ­Hollande. Des choses graves ont été dites, notamment la continuité de la réduction des dépenses publiques. Cela signifie moins de services de santé pour les gens. On va continuer à fermer les hôpitaux, maternités, les centres d’IVG... D’une certaine manière, on fait des économies sur le droit des femmes. Il est plus facile de trouver un accord sur un plan d’austérité que sur des questions sociales. C’est aussi ce qu’Hollande a dit lorsqu’il a parlé de “relancer l’Europe” avec Angela Merkel. Il aurait au moins pu dire aussi un mot sur le droit des femmes en Europe, et notamment en Espagne où le droit à l’avortement a été récemment remis en question. Il n’a pas non plus parlé de la dérive du Parlement européen où la “résolution Estrela”, qui visait à renforcer le droit à l’avortement en Europe, a été repoussée. Quand François Hollande parle dans ses vœux de défendre la “dignité” des femmes, cela ne veut rien dire. J’ai trouvé son discours affligeant et même parfois honteux, comme ses propos méprisables sur la Sécurité sociale. Il dit vouloir en terminer avec les excès et les abus, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Cela me fait honte. Les Français ont le droit de se soigner, et pourtant ils éprouvent de plus en plus de mal à le faire. Il ne faut aucune complaisance envers ce gouvernement. »

  • Jean-Louis Betoux, représentant 
de la CGT à l’Union locale d’Évry : «Tout est fait pour simplifier la vie 
des patrons»

ump,ps,françois hollande,dialogue social,gauche au pouvoir,bilan hollande,cristel coste,jean-louis betoux,pacte de responsabilité,josée pépin,sécrét lazar« Dans le discours de François Hollande tout est fait pour simplifier la vie des patrons. Cela n’apporte aucun espoir aux salariés, aux chômeurs, aux retraités pour 2014, mais pour les entrepreneurs et la finance ! Si J’ai bien entendu les mensonges du président sur la baisse du chômage, il en appelle à la mobilisation générale et évoque un pacte de responsabilité pour les entreprises, mais cela va aboutir à des baisses de charges soi-disant pour créer des embauches. Il persiste à leur attribuer des milliards de fonds publics sans contrepartie. Et la négociation sur la formation professionnelle, dans la foulée de celle dite de sécurisation de l’emploi, permettra encore aux patrons de faire des économies. Il devrait plutôt donner un coup de pouce à des salariés comme chez Fralib pour qu’ils redémarrent leur activité. Le président a dit qu’il souhaitait sanctionner les abus des dépenses de la Sécurité sociale, mais il oublie que des boîtes détournent cet argent en ne versant pas les cotisations. On a aussi eu le droit au couplet sur la crise en Europe, mais rien sur l’Europe sociale. Et encore moins sur les travailleurs détachés. Chez AT France à Bondoufle (Essonne), nous avons soutenu la grève des travailleurs égyptiens et marocains qui étaient employés illégalement. On ne peut pas continuer à laisser des gens se faire exploiter. Plutôt que d’évoquer ce dumping social, le président a préféré ressortir le vieux refrain du Medef, “investir aujourd’hui pour créer les emplois de demain”. Une recette qui n’a jamais fait ses preuves. »

31/12/2013

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2014 A TOUS !

bonneanne1.jpgNotre Blog appartenant au groupe des sites internet, blogs et vidéos E-Mosaïque dont les pages ou vidéos ont été visitées par plus d’un million de personnes en une année, avec 12 000 visiteurs par mois est devenu en 2013 le premier blog politique de la région d’Evry.

Nous vous souhaitons, en ce début d’année 2014 une très bonne année à vous tous,  à vos familles et à vos amis.

EVRY : BONNE ANNEE POLITIQUE !

bonneanneepcf.jpgEn ce premier jour de l’année, la tête encore chaude de bulles de champagne, nous allons prendre de bonnes résolutions ; être plus gentils, plus sages, moins gourmands…

Résolutions que nous serons certain de tenir, au moins un mois ? Une semaine ? Un jour ? Moins ???

Il en est une que je vous propose qu’ensemble, nous tenions !

Débattre, débattre encore, et encore, pour avancer, pour le vivre ensemble, pour développer la démocratie citoyenne…

L’année 2014 verra deux échéances électorales, qui, comme toujours sont importantes ou du moins, qui devraient l’être pour tous ; en mars, les Municipales et en juin l’élection Européenne.

Deux moments qui orienteront une bonne part de notre devenir pour six ans. « Il n'est pas de sauveurs suprêmes, Ni Dieu, ni César, ni tribun ». Ne laissons personne décider pour nous, ni personne penser pour nous. Engager vous !

Vous le savez, avec mes camarades, nos amis communistes et républicains, nous avons choisi de soutenir et de participer à la liste qui sera menée par F Chouat.

Donnons-nous rendez-vous dans la rue, autour d’un café ou dans le supermarché du coin. Pour gérer une ville, un bon bilan, un projet qui tient la route, c’est çà qui doit compter Apostrophez, contestez, exigez, réclamez mais surtout ne restez pas indifférents !!!

Je vous souhaite pour vous et tous ceux que vous aimez une bonne et excellente année 2014 pleine de santé, de bonheur et de joie.

Christian Pigaglio, Président du Groupe des Elus communistes d’Evry

« Libérez Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens » (PCF)

pcf, Israël-Palestine, marwan barghouti, prisonniers politiquesLe Parti communiste français salue la libération de 26 prisonniers palestiniens. C'est une victoire pour les militants de la paix, du droit et de la justice au Proche-Orient. Le PCF se réjouit qu'ils puissent enfin recouvrer la liberté et retrouver leurs familles et leur peuple.

Nul n'est cependant dupe. À deux jours de la visite du secrétaire d'État américain, John Kerry, Israël, qui a bombardé Gaza du 24 au 26 décembre en toute impunité, libère les prisonniers au compte-goutte comme s'il s'agissait d'un signe de bonne volonté alors qu'il doit s'agir d'un préalable à tout accord de paix.

Israël maintient encore illégalement en détention près de 5 000 prisonniers politiques palestiniens dont Marwan Barghouti, député de l'Assemblée législative palestinienne et dirigeant du Fatah. Le véritable geste de paix serait de libérer tous les prisonniers politiques palestiniens immédiatement et sans condition.

S'il s'avérait que ces libérations devaient masquer la décision de nouvelles constructions coloniales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, le premier ministre israélien et son gouvernement feraient, une fois de plus, preuve de duplicité. Rien de bon pour Israël comme pour la Palestine ne peut venir d'une telle fuite en avant dans la politique coloniale.

À la veille du début de l'année mondiale de solidarité avec la Palestine pour la paix, la justice et le droit, le PCF appelle les forces démocratiques et de progrès à se mobiliser partout dans le monde pour les droits du peuple palestinien et la co-existence pacifique de deux États, israélien et palestinien.

Un premier pas sur le chemin pour y parvenir est connu : libérez Marwan Barghouti et tous les prisonniers politiques palestiniens, maintenant !

Parti communiste français