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17/02/2014

PIERRE LAURENT SUR FRANCE BLEUE : "Le problème ce n'est pas le coût du travail mais le cout du capital".

fbleue.jpgpierre-laurent.jpgLes travailleurs et le travail dominical :
"Ils ont plus de pouvoir d'achat parce qu'on baisse leurs salaires dans la semaine (...) je ne crois pas du tout que la déréglementation sociale soit un atout pour l'emploi, elle sert uniquement les objectifs d'une partie du patronat qui est le dumping social, produire toujours en payant moins cher les travailleurs et en faisant ça, on tire tout le marché vers le bas, tout le pouvoir d'achat vers le bas"

Conseil de l’attractivité à l’Élysée :
"Les grands groupes comme Google ou Amazon ne paient pas d'impôts en France, comment se fait-il que des grandes entreprises aussi riches arrivent à payer zéro impôt d'euro en France ?"

"Arrêtons de faire comme si le salut devait venir de multinationales qui vont faire du dumping social".

Pacte de responsabilité :
"Le problème ce n'est pas le coût du travail mais le cout du capital".

Le journal Libération :
"La disparition de Libération en format papier serait une catastrophe".
"Il faut que des mesures soient prises de soutien au pluralisme".

Municipales 2014 :
"Dans les villes où le PS veut nous concurrencer, je dis aux gens vous avez le choix, soit vous continuez avec des équipes municipales que nous conduisons qui vont vous protéger, resister aux politiques d'austérité, qui vont vous protéger en matière de service public, de logement social, de prix des cantines scolaires, soit vous choisissez le candidat de l'austérité gouvernementale".

Alliance PS-PS à Paris ?
"Oui, mais nous avons obtenu dans l'accord que nous avons signé, que par exemple on va construire beaucoup plus de logement social, qu'on va lutter contre la spéculation immobilière, qu'on va construire des crèches"

"A Paris, je suis dans cette alliance, je pense qu'il faudra quand même mener le combat, parce que j'ai déjà été dans des majorités municipales de gauche, je sais que les communistes ont besoin de se battre à l’intérieur de ses majorités pour faire promouvoir des objectifs de gauche".

"Nous essayons de faire le choix le plus utile en pensant aux populations de ces villes".

Listes Front de Gauche aux Européennes ? :
"Pour moi ça fait des mois que ça va de soi". "Je dis banco".
"Où il (Jean-Luc Mélenchon NDLR) m'a entendu dire que je voulais autre chose que des listes du Front de Gauche aux élections européennes (...) c'est une évidence et le plus vite sera le mieux".

Logo du Front de Gauche utilisé par Anne Hidalgo (PS) :
"Pour le moment l'appellation la signature "PCF membre du Front de Gauche" est utilisée dans le matériel de campagne, peut-être qu'elle peut ne pas être utilisée sur le matériel officiel si cela permet de calmer les choses, l'essentiel c'est pas cette cuisine politicienne dont les gens se foutent royalement".


Lundi politique - Pierre Laurent par francebleu1071

14/02/2014

PACTE DE RESPONSABILITE OU D'IRRESPONSABILITE ?

 

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Le président, il ya peu, nous a proposé, ce qu'il a présenté comme une nouveauté, son désormais, trop fameux pacte de responsabilité !

Nouveau ? A bon, il y a des années que les gouvernements successifs nous proposent le même «remède» ; baisser les charges, pour au mieux, préserver l'emploi et en rêvant, beaucoup, en créer !

Ou bien nos gouvernants croient au Père Noël ou alors ils nous prennent pour des idiots. Faites le choix qui vous rassure, mais n'oubliez pas qu'à ce jour ce sont plus de 3 millions de chômeurs que compte notre pays et que les bénéfices des grandes entreprises vont bien, merci !

pactederespons.jpgN'oubliez pas non plus que ces fameux entrepreneurs n'entreprennent rien et prennent peu de risque.

Ils se contentent des salariés comme variable d'ajustement et privilégient bien plus les sommes à reverser aux actionnaires que des chiffres des ventes. Ils protègent leurs parachutes dorés bien plus que l'investissement dans la recherche.

Pacte « responsable» ?

Pouvons-nous utiliser ce mot et faire confiance au Medef qui ne promet rien, ne s'engage sur rien, mais accepte sans états d'âmes d'encaisser les 50 milliards d'euros que le gouvernement, que notre gouvernement, lui promet !

Indécent, oui, sans aucun doute, quand le Président de la république, propose de supprimer les cotisations familiales payées par les sociétés et les faire supporter à l'Etat, donc à vous, à nous, à la solidarité nationale.

C'est du salaire différé, mais c'est tout de même, du salaire.

pactederesponsabilité.jpgN'hésitons pas à parler de hold-up !

Le travail est un capital qui rapporte, lui ! Contrairement a la finance qui, elle, a un véritable cout, economique, social et avant tout humain !

Ĺe rôle de l'état est de protéger les salariés. Il est loin d'etre suffisant de se moquer, en conférence de presse, gentiment, tres gentiment du patron des patrons !!!

Christian Pigaglio, président du groupe des élus communistes d'Evry

11/02/2014

Cette vie n’était pas au programme... L'éditorial de Patrick Apel-Muller

pauvreté, austérité, surendettement, précarité, travailleurs pauvres, pacte de responsabilité

La vie de Patricia n’était pas au programme du séminaire organisé hier après-midi par la direction du PS pour «la réussite du pacte de responsabilité». Elle était même hors sujet, cette souffrance à bas bruit comme il s’en éprouve dans les autres villes du Limousin, dans tous les quartiers populaires comme dans la ruralité. Il est si rare qu’elle gonfle et qu’elle claque comme une gifle.

La lettre que nous publions est rédigée comme un constat, sans pathos, pour dire les faits comme un acte d’accusation. Elle s’intitule «Désespoir», mais elle est aussi un geste accompli pour déranger les consciences assoupies, les appétits repus, les silences commodes. Peut-être une hésitation perturbera-t-elle les discours huilés des moralistes appointés qui désignent du doigt le confort des «assistés», les «fraudes sociales», les «abus qui tuent la valeur travail». Les coups de boutoir libéraux ont déjà fait cela de notre modèle social, mais que pèse-t-il encore aux yeux du petit cercle qui gouverne à l’Élysée, si loin de la gauche et si près des entrepreneurs, comme s’en targue le ministre de l’Économie ?

La France ne siège pas avant tout dans le comité Colbert, où s’affichent les prouesses du luxe. Elle est là, dans les frigos si vite vides, les fins de mois déjà arrivées le 15, les pleins d’essence auxquels, de petites pièces en petites pièces, on ne parvient jamais. Les dizaines de milliards de cadeaux qui seront distribués sur fonds publics durant les prochaines années n’iront pas vers ces millions de chômeurs, de précaires, de travailleurs pauvres, de petits artisans ou paysans qui en ont un besoin vital. Ils iront grossir les flots d’exemptions fiscales, de subventions, d’allégements de cotisations qui coulent sans répit, ni contrôle vers l’aristocratie financière du CAC 40. Ils seront enlevés aux services publics et aux budgets sociaux qui rendent la vie de nos concitoyens tout juste vivable à temps.

Ces existences abîmées, ulcérées, humiliées ont quitté les marges de la société pour en gagner le cœur. La panne sociale, la morosité française, le sentiment de déclassement naissent dans les drames qui frappent partout ces populations : dans le cœur des grandes villes, parmi ceux qui espéraient qu’un diplôme les abriterait des lendemains incertains ; dans les vallées industrielles que les marchés financiers ravagent ; dans les campagnes qui étouffent à petit feu. La France ne redémarrera pas sans eux, les Mory Ducros laissés sur le pavé, les sidérurgistes qui savent qu’on aura demain besoin des aciers fins qu’ils savent produire, les Patricia et, avec elles, tous les employés, qui regorgent de force et d’idées inemployées. Quand on sait qu’on n’a qu’une vie, le gâchis serre la gorge. Ces nouvelles chances, notre peuple a besoin de se les donner sans tarder, pas après pas, en retrouvant les chemins de lutte qui rassemblent des majorités, qui débouchent sur des succès sur lesquels en bâtir d’autres, en dépassant les préjugés. Le pacte de responsabilité ne profitera qu’à quelques-uns qui n’ont que faire de croissance, d’augmentations de salaires, d’investissements dans les individus. Un pacte de solidarité peut s’édifier pour tous ou presque si on en écarte les financiers qui veulent mettre le pays en coupe réglée et ceux qui, boutons dorés ou chemises brunes, n’aspirent qu’à le diviser pour régner.

L'Humanité en version numérique

Patrick Apel-Muller, pour l'Humanité

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Témoignage exclusif publié par l'Humanité. Un cri d’alarme pour « survivre »

Patricia, 48 ans, subsiste depuis deux ans avec moins de 700 euros par mois. Une existence intenable qu’elle raconte dans une lettre adressée aux médias et aux élus. Nous publions ce courrier. C’est une « question de survie » pour elle.

«OBJET : DÉSESPOIR.» C’est par ces mots en majuscules, soulignés et en caractères rouges, que débute le «résumé de vie» de Patricia (1). Son appel à l’aide, rédigé dans son deux-pièces de Guéret, dans la Creuse. Car sa courte lettre, que nous publions en intégralité (lire ci-dessous), en dit bien plus sur la pauvreté que la dernière statistique de l’Insee. D’après ses derniers chiffres, datant de 2011, il y avait 8,8 millions de pauvres en France – un pays où il faut deux ans pour mesurer les niveaux de misère, quand trois mois suffisent à connaître la moindre inflexion du PIB.

« Mais combien de personnes qui souffrent ? » interroge Patricia, dans sa lettre envoyée le 1er février au préfet de la Creuse, à des dizaines de journalistes et d’élus de la République. Combien de femmes et d’hommes survivent, comme elle, avec un repas par jour. Combien survivent avec un frigo vide dès le 10 de chaque mois ?

Reproches et suspicions pour toute aide

« On n’en meurt pas », écrit cette femme de 48 ans. Mais comment vit-on quand il n’y a plus les moyens de vivre ? Elle « tient » depuis deux ans. Tout s’est empiré à la fin de son énième contrat d’insertion. Ses 20 heures hebdomadaires se sont converties, une fois au chômage, en mirifique somme de 650 euros par mois. « Avec ça, on mange et on paie ses factures. » Et encore. 650 euros, c’est au-dessus des minima sociaux, qui donnent droit à une aide alimentaire. Impossible de suivre le régime pour son diabète. Le jambon, c’est la seule protéine qu’elle s’autorise. « Il y a aussi les œufs, mais on s’en lasse vite, explique Patricia. Quand j’ai su que je partais en cure ou à l’hôpital pendant plusieurs semaines, la première chose que je me suis dit, c’est chouette, je vais pouvoir manger. » Alors, parfois, elle en a marre. « Je craque : j’achète les chaussures dont j’avais besoin, ou je remplis mon frigo. »

Un impayé de loyers est vite arrivé, mais impossible de rembourser. Pour 2 000 euros de dette locative, elle a reçue une lettre d’huissier. « J’ai paniqué. J’ai cherché un appartement dans le privé, et je suis partie avant la date d’expulsion. Quand c’est la première fois, on ne sait pas comment réagir. » Pour toute aide, elle ne recevra que reproches et suspicions. L’organisme HLM l’accusera même d’avoir organisé sa dette, raconte Patricia. Derrière elle, des photos de boutiques parisiennes et du Louvre, prises par ses enfants, défilent sur son écran d’ordinateur. Ses souvenirs à elle, la plupart ont été vendus dans un magasin de troc. Les autres s’entassent dans un garage de location, à 45 euros par mois. « Le plus dur, ce fut de vendre la bague de mes précédents mariages. C’est comme si une part de mon passé s’était envolée. » L’humiliation est totale. « On se dit qu’on ne peut plus rien, que l’on n’est rien. »

Dans son nouveau deux-pièces, plus petit et moins cher, elle pensait trouver un peu de répit. Il durera jusqu’à la fin de ses droits Assedic, le 9 janvier. Mais le versement de l’allocation spécifique de solidarité, qui devait prendre le relais, a été retardé de deux semaines par Pôle emploi. En février, elle a perçu 201 euros pour payer 230 euros de loyer. « Quand j’ai vu que j’allais repartir dans la galère, j’ai décidé d’écrire cette lettre, surtout après tout ce que j’ai vécu. »

Maintenant, c’est une « question de survie ». Car, oui, un soir, elle dit à un homme croisé sur un site de rencontres que ce n’était pas gratuit. Ne pouvait-elle pas demander de l’aide à sa famille ? « Ma sœur m’aide quand elle le peut. Mais c’est aussi dur pour elle et son mari, qui sont agriculteurs. » Difficile de demander à ses fils qui se lancent dans la vie. L’un des deux, sans emploi, a tenté de quitter la Creuse comme tous les jeunes du coin. À Paris, sans argent, il a tenu trois mois. Quant à son père, il lui a acheté une vieille voiture, que répare son ex-mari.

« Passer à l’acte, ce n’est pas si difficile », dit-elle d’abord. Puis, après un silence, elle explose en sanglots. « Le plus dur, c’est de se vendre, de vendre mon corps pour remplir un frigo. Il me reste quinze ans à travailler. Je ne suis pas destinée à me prostituer. Je veux travailler. Je suis pleine de vie, mais c’est la vie qui me pèse. » Patricia est une révoltée. Elle envoie des piles de lettres. L’une d’elles est arrivée à la préfecture. La réponse, ubuesque, lui conseilla de s’adresser à Pôle emploi...

(1) Le prénom a été modifié

06/02/2014

Nouvelle marche pour "une fiscalité juste" le 8 février à Paris

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Article publié par l'Humanité

Le collectif Stop-TVA, qui regroupe une vingtaine de partis, associations et syndicats comme le Front de gauche, Attac, les Economistes atterrés Solidaires ou le NPA, appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale "contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste".

"Au lendemain d'une conférence de presse dans laquelle le Président de la République a assumé l'accélération du cours libéral de sa politique et des cadeaux supplémentaires au grand patronat, le collectif "non à la hausse de la TVA" a lancé officiellement sa campagne et ses outils de mobilisation contre la hausse de la TVA et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire", écrit le collectif dans un communiqué.

Le collectif propose ainsi la tenue d'"une vaste campagne de terrain dans toute la France, des collectifs unitaires locaux sur cette question et une journée nationale de mobilisations et manifestations, dont une manifestation à Paris le 8 février."

Pétition et carte postales

Cette journée de mobilisation fait suite aux manifestations du 1er décembre 2013 qui avaient rassemblée plusieurs dizaines de milliers de participants lors d'une marche devant Bercy, le ministère de l'Economie et des Finances.

Selon le collectif, "une pétition, qui a déjà réuni près de 11.000 signatures, servira de support à cette campagne sous la forme de cartes postales à destination de l'Elysée et d'un site" (stop-tva.fr).

Les signataires de l'appel: Solidaires, Attac, Fondation Copernic, UFAL, Economistes atterrés, Femmes Egalité, Les Effronté-e-s, Féministes pour une autre Europe, MNCP, DAL, APEIS, Mpep, Front de Gauche, NPA, Résistance Sociale.

03/02/2014

Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"

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Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube forLe président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble

"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."

Europe des peuples

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens

Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres

"La vraie gauche"

Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche

Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.


Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF

01/02/2014

"Avortement libre" crient des milliers de manifestants à Madrid comme à Paris !

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Plusieurs milliers de manifestants ont accueilli samedi à Madrid le "train pour la liberté" parti du nord de l'Espagne, transportant des militantes féministes en gilet violet. Les progressistes espagnols et de toute l'Europe dénoncent le projet de loi gouvernemental qui limite drastiquement le droit à l'IVG.

espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortementPlusieurs milliers de personnes manifestent également à Paris et dans plusieurs villes de France en soutien des Espagnoles et pour refuser tout recul du droit à l'IVG.

Des dizaines de trains et d'autobus venus de toute l'Espagne ont convergé vers la capitale. A bord, des milliers de manifestants prêts à défiler jusqu'au Parlement contre ce projet de loi qui ramène le pays 30 ans en arrière pour le droit des femmes. Il entend supprimer le droit à l'IVG et n'autorise l'avortement qu'en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l'objet d'une plainte préalable. La malformation du foetus n'est plus reconnue comme une raison valable.
Adopté fin décembre par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, ce texte supprime celui de 2010, voté sous l'ancien gouvernement socialiste, qui autorisait l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

"Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste"

 espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortement"Ce sont mes droits, c'est ma vie", proclamaient les pancartes émergeant de la foule rassemblée autour de la gare d'Atocha, à l'arrivée du train parti la veille de Gijon, dans les Asturies, avec à bord une centaine de militantes vêtues d'un gilet violet, la couleur symbole des manifestations féministes en Espagne. Derrière une banderole portant les mots "Le train de la liberté", les passagères ont rejoint la foule en chantant "Que le train de la liberté qui fait route vers Madrid nous donne la force et le moral, pour lutter et décider". "Il y a 35 ans, j'ai pris l'avion pour Londres. Nous étions comme des terroristes", se souvient Marisa Vallero, une manifestante de 55 ans. "C'est une honte, une revendication historique pour le droit des femmes". Michaela Marcos, une assistante sociale de 60 ans, est venue manifester en portant une pancarte avec les mots "J'ai avorté". "Je suis en colère, je suis très triste. Nous n'accepterons pas de revenir à l'époque franquiste".

"Gallardon, démission", criait aussi la foule, visant le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui a porté le projet. Critiqué par l'opposition de gauche et les mouvements féministes, mais aussi dans les rangs de la droite notamment parce qu'il exclut les cas de malformation du foetus, le projet a suscité la polémique au-delà des frontières espagnoles. Des rassemblements étaient notamment prévus samedi à Londres et en France.

Publié par l'Humanité

Photos Lemire

espagne, europe, avortement, manifestations, madrid, ivg, droit à l'avortementLes élus communistes d'Evry étaient représentés par Diaz Diego, Maire adjoint, ici en photo avec Pierre Laurent, secrétaire national du PCF


Manifestation en soutien aux femmes espagnoles par CN-PCF

 

30/01/2014

SOLIDARITÉ AVEC LES FEMMES ESPAGNOLES !

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SAMEDI 1° FEVRIER 14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne.

Nous voulons une Europe qui garantisse le droit à la maternité choisie. Nous serons en France, en Espagne et ailleurs en Europe, dans la rue le 1er février pour rappeler que l'avortement est un droit pour toutes.

14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne Non à la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs !La liberté face à l’obscurantisme !
2014 : pour nos droits, pour nos choix !
Les féministes espagnoles organisent une manifestation à Madrid le 1er février

Mobilisons nous pour les soutenir.

Manifestons partout ensemble SAMEDI 1° FEVRIER
14h – Paris - Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne

20 décembre 2013, le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme. Il revient sur la loi obtenue en 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (22 pour raison médicale) au mépris des recommandations des textes internationaux de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies.

Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes au mépris des droits
humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.

Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le Parlement européen (rapport sur la santé et les droits reproductifs traitant de l'accès aux contraceptifs et à l'avortement, de la procréation médicalement assistée, de l'éducation sexuelle et de la liberté de conscience). Ce rapport proposait que l'avortement soit de la compétence de l'Union européenne, encourageant ainsi tous les états membres à l'autoriser.

Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ?Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car, si le droit à l'avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d'avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n'est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.

C'est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou dans un autre pays parce que là où elles vivent l'accès à l’avortement est difficile, voire interdit.

Nous appelons à :
- Lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits fondamentaux ;
- Soutenir le combat des femmes espagnoles pour conserver l’acquis qu’elles ont gagné de haute lutte.
Non à l'ordre moral qui veut gérer nos vies,
Oui à nos droits, tous nos droits et à la liberté de choix d'avoir un enfant ou non

Efemmes,espagnoles,ivgt aussi en province :

  • Amiens : fait du co voiturage pour venir sur Paris
  • Angers : Rassemblement samedi 1er février à 16h00 Place du ralliement
  • Avignon : rassemblement samedi 1er février à 14h00 rue de la République devant le Musée Lapidaire
  • Bayonne : à 11h00 devant le Consulat d’Espagne (Résidence du Parc 4 - avenue du B.A.B à Bayonne)
  • Besançon : 15h30 Place Pasteur
  • Bordeaux : manifester pour la défense du droit à l’avortement en Espagne samedi 1er février à partir de 14h00. RDV à 14h00 devant le Grand Thêatre - Place de la Comédie - à Bordeaux puis départ en manifestation en direction du Consulat d’Espagne.
  • Bourg-en-Bresse : rassemblement 10h devant la mairie samedi 1er février !
  • Brest : manifestation 14 heures, place de la Citoyen Liberté
  • Béziers : samedi 1er février à 11h, Place du Général De GAULLE devant la sous-préfecture
  • Caen : le 1er février à 14h, place Bouchard
  • Clermont-Ferrand : le 1er février, réunion publique à 15h au centre associatif Jean Richepin salle 7 - 21 rue Jean Richepin qui aura pour but de faire un point sur le droit à l’IVG en Europe avec la présence de féministes de différents pays : Suisse, Portugal, de Roumanie, d’Arménie et d’Espagne (à confirmer pour l’Espagne). Cette réunion est organisée par OLF 63, le Réseau de Jeunes Féministes d’Europe Marche Mondiale des Femmes, et le Planning Familial.
  • Dijon : samedi 1 er février Rdv 14h préfecture de Dijon
  • Grenoble : samedi 1er février à 14h00 place Félix Poullat (en face de la Fnac).
  • Lille : 14h00 Place Richebé (près de République Beaux-Arts).
  • Limoges : manifestation le samedi 1er Février 2014 à 15 h Place de la Motte.
  • Lyon : à 14h30 Place des Terreaux samedi 1er février
  • La Rochelle 14h00 Place de Verdun
  • Le Havre : Rassemblement le samedi 1er février 14H ZAC Coty
  • Marseille : 1er Février 15h au vieux port
  • Montpellier : 14h30 place de la Comédie devant l’office du tourisme
  • Nantes : manifestation le samedi 1er Février 2014 à 15 h Place Royale pour le soutien de l’IVG en Espagne
  • Nice, 1er février 14 H devant le Consulat d’Espagne Bd Jean Jaurès à Nice
  • Orléans : Un car, voire 2, partent pour la manif de Paris
  • Pau : 11h00 devant le Consulat d’Espagne, 6 Place Royale.
  • Perpignan, 14h devant le Consulat d’Espagne, rue Franklin
  • Paris, Place Joffre (École Militaire) jusqu’à l’Ambassade d’Espagne
  • Rennes : 15 heures, place de la Mairie
  • Rodez : LE 1er FÉVRIER 2014 à 11H PLACE PRÉFECTURE
  • Saint-Brieuc : 1er février, à midi, rassemblement Rue Sainte-Barbe (le long du centre commercial "Les Champs")
  • Tarbes : rassemblement le 1er février à 16h, place de la Mairie
  • Tours : à 14h00 devant la Mairie, Place Jean Jaurès.

10:23 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, espagnoles, ivg | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!