24/10/2011
Le Sénat va t-il remettre en question le travail du dimanche ?
Le travail du dimanche, l'une des mesures les plus controversées du quinquennat, pourrait bien être remise en cause par le Sénat. En effet : Le groupe Communiste Républicain Citoyen (CRC) y a déposé une proposition de loi, visant à garantir le droit au repos dominical.
Ainsi, si le texte était adopté, il serait plus difficile voir impossible, par exemple, pour de nombreux super ou hyper marchés d'ouvrir leurs portes et d'imposer à leurs salariés de travailler le dimanche. Oui, mais répondront ceux qui apprécient de s'y rendre pour faire leurs courses le dimanche matin, ce travail est basé sur le volontariat !
Sauf que, comme l'expliquait l'inspecteur du Travail Gérard Filoche en 2007 : « (...) : il n’existe pas de liberté, de volontariat en droit du travail, tous les salariés sont subordonnés juridiquement, et c’est l’employeur, seul, qui décide de qui travaille ou ne travaille pas le dimanche ... » Ce qui a été malheureusement, confirmé par les licenciements de salariés qui s'y opposaient !
Ce qu'indique le projet de loi déposé au Sénat : « (...) Quant au volontariat, qui devait pourtant être le fondement du travail le dimanche, force est de constater qu'en l'état actuel du droit et du lien de subordination qui caractérise le contrat de travail, il n'est en réalité qu'un leurre (...) Et les sénateur de livrer cet exemple d'un : (...) commerce alimentaire de la zone commerciale d'Albertville (Savoie) qui ouvre le dimanche midi et (...) organise (...) un tirage au sort, à l'initiative du directeur, pour désigner la première des salariées qui accompagnera, chaque fin de semaine, les deux étudiantes recrutées pour tenir les caisses (...) dire non, c'est risquer d'être licenciée, comme l'ont été deux mois plus tôt leurs collègues de la même enseigne d'Oyonnax (Ain) »
Mais le texte ne limite pas à vouloir interdire le travail du dimanche, puisqu'il a aussi pour ambition de codifier clairement, les conditions de travail et de rémunération des salariés travaillant le dimanche. Exemple :
« (...) Nous proposons également que tous les salarié-es qui travaillent le dimanche, de manière exceptionnelle ou régulière, puissent bénéficier d'une rémunération doublée, à moins qu'un accord collectif ne leur prévoit des dispositions plus favorables. Car contrairement aux annonces ministérielles, l'adoption de la loi du 10 août 2010 n'a pas eu pour effet de permettre aux salarié-es qui travaillent le dimanche de bénéficier d'une rémunération doublée couplée à un repos constitué de deux jours consécutifs. En effet, la loi permet à tous les commerces - y compris ceux qui n'ont pas de vocation touristique - d'ouvrir tous les dimanches, sans obligation de contreparties pour les salarié-es (...) »
Ce texte est à notre sens important puisqu'il permettrait probablement de faire le ménage dans les trop nombreuses dérogations listées notamment par le site Linternaute.
Il est certain que, la proposition de loi des sénateurs du groupe Communiste Républicain Citoyen va relancer le débat entre ceux, qui trouvent bien agréable d'aller faire ses courses le dimanche matin : « puisque c'est un jour de repos » pour eux et ceux, qui considèrent qu'il est nécessaire pour chacun de partager le même jour de la semaine avec son conjoint, ses enfants ou amis.
A ce sujet, nous laisserons la parole à Gérard Filoche qui rappelait en 2007 que si : « Certains sondages affirment que 53% des Français sont favorables à l’ouverture des magasins le dimanche (...) Néanmoins, lorsqu'on demande à ces mêmes français, s'ils accepteraient de travailler le dimanche, ils y sont dévaforables à sont 85% » !
A méditer !
18:59 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, centre commercial, dimanche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
LIBYE : LE CNT INSTAUTAURE LA CHARIA ET LA POLYGAMIE
Libye : la charia pour unifier le pays
« Levez haut vos têtes, vous êtes des Libyens libres » annonce le président du CNT. Et dans le même discours : instauration de la Charia, interdiction du divorce et autorisation de la polygamie.
Dans son discours annonçant la libération totale de la Libye, Moustapha Abdel Jalil président du Conseil national de transition (CNT), a déclaré : "En tant que nation musulmane, nous avons adopté la 'charia' islamique comme source du droit, donc n'importe quelle loi contredisant les principes de l'islam est légalement nulle". Deux exemples ont été cités, de lois désormais nulles instaurées sous le régime de Mouammar Kadhafi : celle qui interdisait la polygamie et celle qui autorisait le divorce. Il a également annoncé l'ouverture de banques islamiques. Le CNT a pris sont parti : tenter d’unifier le pays sous le joug d’un Islam politique.
Les tensions vont être grandes : libéraux contre islamistes, tensions régionalistes, rivalités tribales, ambitions individuelles ou pour le contrôle des revenus du pétrole... La Libye est loin d’être pacifiée.
La réconciliation nationale s’annonce également impossible. Outre la mort de Kadhafi que le CNT s’escrime à nous présenter comme conséquence « d’une fusillade » alors que toutes les preuves et témoignages tendent à montrer qu’il s’est fait lyncher puis exécuter, les ONG pointent du doigt des exactions de plus en plus nombreuses. Ainsi Human Rights Watch affirme ce lundi que 53 pro-kadhafi ont été exécutés sommairement dans un hôtel à Syrte. Ils ont retrouvé des dizaines de corps regroupés sur la pelouse, une balle dans la tête, certains avec les mains attachés dans le dos. "Ce dernier massacre semble faire partie d'une série de meurtres, pillages et autres abus commis par des combattants anti-Kadhafi armés se considérant comme au-dessus de la loi", affirme l’ONG.
12:42 Publié dans ACTUALITES, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : libye, charia, cnt | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/10/2011
22 OCTOBRE 1941 / LES MARTYRS DE CHATEAUBRIAND
Soixante-dix ans après l'exécution de Châteaubriand, une commémoration populaire rend hommage sur le site où furent assassinés 27 otages en présence de Bernard Thibault secrétaire général de la CGT et Pierre Laurent secrétaire national du Parti communiste français.
L'HISTOIRE
1941 est une année importante pour la Résistance en France. Les groupes et les réseaux se développent. Particulièrement après l’engagement officiel du Parti communiste dans la lutte provoquée par l’attaque allemande contre l’URSS, les attentats et les sabotages contre l'occupant se multiplient. La réaction de celui-ci est de plus en plus violente. À la suite de l'attentat survenu le 21 août contre l'aspirant Moser, dans le métro à Paris, une ordonnance allemande décrète que tous les Français mis en état d'arrestation seront considérés comme otages et, qu' "en cas d'un nouvel acte, un nombre d'otages correspondant à la gravité de l'acte criminel commis sera fusillé". Si les fusillés de Châteaubriant ne sont pas les premiers otages exécutés, leur massacre est le point de départ des exécutions massives perpétrées à titre de représailles par les Allemands.
À la mi-octobre, des groupes armés, dont les membres sont présentés comme des "terroristes" par les Allemands, programment une série d'opérations à Bordeaux, à Nantes et à Rouen. Ces actions visent à obliger l'occupant à maintenir des troupes sur l'ensemble du territoire en entretenant un climat d'insécurité ainsi qu'à développer la lutte armée. Le 19 octobre, un sabotage provoque le déraillement d'un train sur la ligne Rouen-Le Havre. Le lendemain, vers 8 h 00 du matin, un officier allemand, le lieutenant-colonel Holtz, est abattu à Nantes. Gilbert Brustlein et Guisco Spartaco, deux jeunes Parisiens, rencontrent sur leur chemin, près de la cathédrale, deux officiers, Holtz et le médecin-capitaine Sieger et leur emboîtent le pas. Au moment de tirer, l'arme de Spartaco s'enraye mais le revolver de Brustlein atteint Holtz qui s'effondre.
La réaction de l’occupant est immédiate. À Châteaubriant, des troupes allemandes viennent renforcer la gendarmerie française qui assure la garde du camp de prisonniers de Choisel, dont la population est notamment constituée de détenus politiques arrêtés par le gouvernement du maréchal Pétain. Le jour même, un officier allemand se présente au camp pour y consulter la liste des détenus.
Le lendemain, le général Von Stülpnagel, commandant militaire en France, fait annoncer par voie d'affiche que, "en expiation de ce crime", cinquante otages seront fusillés ainsi que cinquante autres si les coupables ne sont pas arrêtés avant le 23 octobre à minuit.
Une récompense de quinze millions de francs est offerte pour la dénonciation des auteurs de l'attentat.
Le choix des otages est laissé à la discrétion du gouvernement de Vichy. Sur la liste de cent détenus présentée par les Allemands au ministre de l'intérieur Pierre Pucheu, les noms de cinquante personnes sont retenus, essentiellement des communistes.
Tandis que se prépare ainsi l'exécution du premier groupe d'otages, un autre officier, le conseiller d'administration militaire Reimers, est abattu à son tour à Bordeaux par Pierre Rebière. La riposte estla même : cinquante otages fusillés, cinquante en sursis jusqu'à l'arrestation des coupables, offre d'une récompense de quinze millions de francs aux dénonciateurs.
Le 22 octobre, vingt-sept otages sont fusillés à Châteaubriant. En début d'après-midi, ce mercredi, les Allemands regroupent les otages dans une des baraques du camp de Choisel où ils peuvent écrire une dernière lettre avant d'être conduits à la carrière de la Sablière, à la sortie de la ville, lieu de leur exécution. Celle-ci se déroule en trois salves, à 15 h 50, 16 h 00 et 16 h 10. Tous refusent d'avoir les yeux bandés et les mains liées. Ils meurent en chantant la Marseillaise.
Le même jour, seize otages sont également exécutés à Nantes, au champ de tir du Bèle, et cinq autres au Mont-Valérien.
Le lendemain, les Allemands dispersent les vingt-sept corps dans neuf cimetières des environs. Le dimanche suivant, malgré les interdictions, des fleurs sont déposées à l'emplacement des neuf poteaux par la population de Châteaubriant et de ses alentours.
Dans le discours prononcé par le maréchal Pétain à la radio le soir du 22, nulle condamnation de ces exécutions. Il dénonce au contraire les auteurs d'attentats et enjoint aux Français de se dresser contre eux en les poussant à la délation : "Par l'armistice, nous avons déposé les armes. Nous n'avons plus le droit de les reprendre pour frapper les Allemands dans le dos… Aidez la justice. Je vous jette ce cri d'une voix brisée : ne laissez plus faire de mal à la France."
Le 23 octobre, le secrétariat général à l'information diffuse un communiqué destiné à apaiser les esprits : "Il est établi que les autorités occupantes ne choisissent pas les otages destinés à être exécutés parmi les personnes arrêtées après un attentat, mais parmi les suspects internés dont la culpabilité a été nettement prouvée".
Le 24 octobre, cinquante otages sont fusillés à Souges, près de Bordeaux, à la suite de l'attentat du 21 octobre contre le conseiller militaire Reimers.
Alors que l'autorité allemande pensait faire de la fusillade de Châteaubriant un exemple, elle obtient l'effet inverse. Partout, cette exécution suscite l'indignation et la colère. Elle frappe de manière irréversible la conscience des habitants de la région et l'ensemble de la population française, jouant un rôle important dans la mobilisation des énergies pour combattre l'occupant. Son retentissement est considérable dans le pays comme à l'extérieur.
09:43 Publié dans ACTUALITES, Histoire, Jeunesse communiste, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : châteaubriand, pcf, mocquet | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
21/10/2011
Jean-Claude Sandrier « La dette de l’État n’est pas due à la dépense publique »
Jean-Claude Sandrier, député (PCF) du Cher, dénonce les arguments d’un gouvernement qui se plie aux injonctions des marchés financiers et appelle à chercher vers les riches de nouvelles recettes.
Comment réagissez-vous à l’injonction de l’agence de notation américaine Moody’s envers la France ?
Jean-Claude Sandrier. On est en pleine déchéance quand on se retrouve à la merci d’agences privées, gérées par des responsables des marchés financiers. Mettre des États sous la coupe de telles agences est insupportable. Voilà des agents des marchés financiers qui jugent de la politique des États en fonction de leurs seuls intérêts. Le monde marche sur la tête.
Le gouvernement semble prévoir un nouveau train de mesures d’austérité…
Jean-Claude Sandrier. Le budget dont on discute était bâti sur une croissance de 1,75 %. Or les économistes pensent quelle sera au mieux à 1,2 %, au pire à 0,8 %. Le gouvernement va être dans l’obligation, avant la fin de l’année de trouver 27 milliards d’euros en 2012 soit 15 de plus que ce qu’il avait prévu. Le problème c’est qu’il n’a qu’une recette : s’attaquer à la dépense publique donc à l’école, la santé, la protection sociale, à nouveau la retraite… Il existe une véritable menace de régression sociale.
C’est un cercle infernal où la seule issue présentée serait la rigueur, l’austérité.
Jean-Claude Sandrier. Le gouvernement nous dit, il n’y a qu’une seule solution, la sienne. Il le dit d’autant plus fort qu’il se refuse à faire payer les marchés financiers et tous ceux qui accumulent profits et dividendes. Ce choix politique le conduit à faire payer notre peuple et en particulier les catégories populaires et les couches moyennes. Or, aujourd’hui, il faut aller chercher l’argent là où il est pour le mobiliser en faveur de la croissance et l’emploi.
L’argent aurait-il disparu…
Jean-Claude Sandrier. L’argent existe. Il faut en finir avec l’ensemble des cadeaux fiscaux aux plus riches qui représentent 146 milliards d’euros, de même que les exonérations sociales pour les entreprises et dont la cour des comptes nous dit qu’elles ne servent pas l’emploi. Et l’on pourrait ajouter la lutte contre les évasions fiscales, la taxation des revenus du capital au même niveau que les salaires... L’argent existe bien.
Que répondre à François Baroin pour qui toute autre politique enfoncerait la France dans la crise ?
Jean-Claude Sandrier. Le gouvernement veut nous faire croire, en utilisant un chantage scandaleux sur l’avenir de nos enfants ou bien en affirmant que nous vivrions au-dessus de nos moyens qu’il n’y a pas d’autres choix que la diminution de la dépense publique alors que ce n’est pas la dépense publique qui est responsable de la situation de déficit et de la dette mais le manque de recette que ce gouvernement n’a fait que baisser depuis des années au seul profit des plus riches.
18:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dette, budget, sandrier | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
20/10/2011
Mort de Kadhafi : « ouverture d'une nouvelle période pour la Libye »
La mort annoncée, par le Conseil national de transition, de Mouamar Kadhafi avec la prise de la ville de Syrte annoncent l'ouverture d'une nouvelle période pour la Libye.
Le peuple de ce pays, déchiré par une guerre civile meurtrière et destructrice, a droit à la démocratie, au respect des droits de l'homme, à la justice, au progrès social et à la sécurité. C'est au respect de ces attentes populaires essentielles que seront jugées les nouvelles autorités.
Le PCF restera vigilant, en particulier sur l'exigence de souveraineté et la nécessité d'un désengagement immédiat et total de toutes les forces de l'OTAN.
Parti communiste français
Paris, le 20 octobre 2011.
16:21 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kadhafi, libye | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/10/2011
Front de Gauche : lancement du QG de campagne et nomination du conseil national
Mardi soir, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent ont inauguré le nouveau QG de campagne du Front de Gauche aux Lilas. Le conseil national de campagne, fort de 118 membres, a été présenté
Le siège de campagne est une ancienne usine de chaussures aux Lilas (Seine-Saint-Denis). C’est là où s’installe le conseil national de campagne du Front de gauche. Ses 118 membres [1] représentent la diversité du mouvement : autant d’hommes que de femmes, des syndicalistes, associatifs, artistes, élus…
Leila Chaibi, qui s’est occupée de l’aménagement du siège, explique que le lieu lui-même est le reflet de l’engagement militant au sein du Front de Gauche : "On n'a pas le budget du PS et de l'UMP, pas les moyens pour Solferino". Pendant un mois, ce sont les militants qui ont travaillé pour aménager le ce grand bâtiment. C’est eux qui ont amené une partie des meubles et des chaises.
ADENOT Dominique, Maire de Champigny/Président d'association d'élus
AMAR Gabriel, Coordinateur du guide de la gestion publique de l'eau
ANNOOT Pierric, Responsable association jeunesse
ASCHIERI Gérard, Syndicaliste
ASSANTE Vincent, Responsable association Handicap
ASSASSI Eliane, Sénatrice
AUDOIN Christian, Conseiller régional du Limousin
BAB-HAMED Nawel, Conseillère de la Communauté de Lyon
BACHE Marinette, Conseillère de Paris / Présidente de "Résistance Sociale"
BARRE Camille, Responsable d'association LGBT
BEN AYED Choukri, Enseignant, essayiste
BEROUD Sophie, Sociologue
BIHL Agnes, Chanteuse
BILLARD Martine, Députée
BOCCARA Frédéric, Economiste
BOKOBZA Hervé, Initiateur des États généraux de la psychiatrie en 2003
BORDET Joëlle, Sociologue, spécisliste des questions de la jeunesse
BORVO Nicole, Présidente de groupe au Sénat
BOUENEL Delphine, militante féministe
BOUKLIT Mohamed, Militant associatif quartiers populaires
BRAOUEZEC Patrick, Député
BUFFET Marie-George, Députée
CAILLETAUD Marie-Claire, Ingénieur Chercheuse EDF / Syndicaliste
CHAIBI Leila, Militante contre la précarité
CHAILLEY Jean-Claude, Syndicaliste et militant associatif
CHASSAIGNE André, Député
CHAUDRET Bruno, Directeur de recherches au CNRS
COCHIN Yan, Syndicaliste
COHEN-TANOUDJI Gilles, Physicien
DE LA ROCHE FOUCAULT Sophie, Comédienne
DEBONS Claude, Syndicaliste
DEBREGEAS Anne, Syndicaliste EDF
DEFAIX Bernard, Convergence Nationale Service Public
DEMESSINE Michèle, Sénatrice du Nord
DEVAUCHELLE Jean-Marc, Infirmier, Syndicaliste de la santé
DOLEZ Marc, Député
DOMENECH-DIANA Mireille, Maire de Pierre Benite
DREVON Jean-Michel, Syndicaliste
DUBOIS Maelle, Syndicaliste étudiante
DURIF Eugène, Auteur dramatique
ERNIS Michelle, Conseillère régionale de Haute Normandie
FAVIER Christian, Sénateur/président du Conseil général du Val de Marne
FRANCO Hélène, Magistrate
GARREL Gilbert, Syndicaliste cheminot
GAZZI Karl, Syndicaliste du commerce
GEAY Bertrand, Sociologue
GENEREUX Jacques, Economiste
GIBELIN Jean-Luc, Cadre hospitalier
GIRARD Alain, Syndicaliste
GOSNAT Pierre, Député Maire d'Ivry
GRET Marion, Militante d'association LGBT
GROUTSCHE Elodie, Syndicaliste FRALIB
GUENOT Marion, Syndicaliste étudiant
HABEL Janette, Journaliste
HADJAM Mimouna, Féministe des quartiers poulaires
HELLE Delphine
HUSSON Michel, Economiste
JANODET Charlie, Syndicaliste étudiant
JOURNIAC Marianne, Syndicaliste AP-HP
JUMEL Sébastien, Maire de Dieppe
JURAVER Philippe, Syndicaliste - RATP
KHALFA Pierre, Syndicaliste
KOTLICKI Marie-Jo, Syndicaliste
KRASNOPOLSKY Pablo, Syndicaliste, assoc. Soutien sans papiers
LABROILLE François, Enseignant
LAMONTAGNE Françoise, Syndicaliste audiovisuel public
LE HYARIC Patrick, Député européen / Directeur de journal
LE RESTE Didier, Syndicaliste
LERICHOMME Jacques, Conseiller régional PACA
LOUIS Véronique, Militante association LGBT
MALAISE Céline, Conseillère régionale IDF
MARGATE Catherine, Maire conseillère générale de Malakoff
MARNAS Catherine, Metteur en scène
MARQUIN Elsa, Conservatrice
MARSALEIX Pierre, Syndicaliste
MARTIN Elisa, Conseillère Rhône Alpes
MARTINS Lydia, Responsable fédération sportive
MAYER Nicolas, Syndicaliste Pêche
MAYER Sylvie, Militante Economie sociale et solidaire
MAZAURIC Simone, Historienne, professeur universitaire
MESLIAND Anne, Professeure à l'Université d'Aix-Marseille
MICHEL Claude, Syndicaliste culture
MINOT Didier, Militant de l'Economie sociale et solidaire
MONDZAIN Marie-José, Philosophe
MONNOT Annick, Syndicaliste de la Santé Bretagne
MOREL DARLEUX Corrine, Militante écologiste
MUGNE Marrianne
MUZEAU Roland, Député
NATHANSON Jean-Michel, syndicaliste
NOGUERES Dominique, Militante des droits de l'Homme
OBONO Danièle
PACTEAU Chantal, Universitaire syndicaliste
PAILLARD Didier, Maire de Saint-Denis
PASSERIEUX Christine, Enseignante, militante éducation populaire
PENA-RUIZ Henri
POULAIN Maryline, Syndicaliste, militante de l'immigration
REVOL René, Maire de Grabels
RIGAUDIAT Jacques, Economiste
RIOT-SARCEY Michelle, Historienne
ROUILLON Jacqueline, Maire de Saint-Ouen
SAINT-DO Valérie, Rédactrice d'une revue artistique
SAMIR Amin, Militant altermondialiste
SERGENT Nicole, Syndicaliste enseignant
SIRE-MARIN Evelyne, Magistrate
SITEL Francis, Directeur de publication
STAMBOULI Mylène, Avocate, Conseillère Paris XII ème
TÉPHANY Arlette, Comédienne, metteur en scène, ancienne directrice d'un CDN
TOUBHANS Marie-Pierre
TREILLET Stéphanie, Economiste
VANDECASTEELE Franck, Chanteur "Marcel et son orchestre"
VERGIAT Marie-Christine, Députée européenne
VOIRIN Jean, Responsable syndical culture
WEBER Louis, Enseignant, ancien président d'Institut de recherche
WURTZ Francis, Ancien député européen
18:40 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, campagne, mélenchon | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
17/10/2011
480 millions d'euros de moins pour les pauvres !
Alors que le 17 octobre est consacré Journée mondiale du refus de la misère, quatre associations dont le Secours populaire français (SPF) alertent sur les conséquences, pour les plus démunis, des coupes drastiques des allocations du Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) à la suite d’une décision de la Cour européenne de justice, en juin dernier.
Témoignage.
"En Europe, un peu plus de 13 millions de personnes accèdent à ce programme d’une valeur de 480 millions d’euros. En France, le programme est de 72 millions d’euros et aide près de 4 millions de personnes à se nourrir" rappelle le SPF. Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français, appelle à "ne pas rajouter de la misère à la misère" et arrêter ce "tsunami alimentaire programmé". "Mais ce 17 octobre 2011 s’annonce avec de très mauvaises décisions", car "si les autorités européennes ne reviennent pas sur leur décision, un désastre alimentaire sans précédent menace des millions de familles qui ne mangent que grâce" au PEAD, s'inquiète Julien Lauprêtre.
MOTION SUR L’AIDE ALIMENTAIRE ADOPTE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL D’EVRY UNANIME DU 29 SEPTEMBRE 2011
« Suite à une décision de la cour de justice européenne, la Commission Européenne a décidé de supprimer la plus grande partie de la subvention accordée aux associations humanitaires (le programme d’aide passerait de 480 millions d’€ à 113,5 en 2012, soit l’équivalent pour la France de 130 millions de repas en moins, et pour la région d’Evry à plus de 100 000).
Les conséquences pourraient désastreuses pour les associations telles que les Restaurants du Cœur, le Secours Populaire, la Croix Rouge...
Malgré l’intervention de plusieurs gouvernements, les appels répétés des associations humanitaires et de nombreux parlementaires de toutes sensibilités politiques, à ce jour aucun accord n’a pu être trouvé pour maintenir en l’état un programme d’aide alimentaire aux pauvres à Bruxelles. Il est donc important que la pression continue d’être exercée pour que cette aide alimentaire, mise en place en 1987 par le Président de la Commission européenne de l’époque Jacques Delors à la suite de l’appel du fondateur des Restos du Cœur Coluche, soit maintenue »
11:41 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aide, secours populaire, europe | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |