16/11/2011
S’attaquer aux malades pour encore gaver les marchés financiers : le dogme Sarkozy/Fillon
COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DE LA JEUNESSE COMMUNISTE
François Fillon vient d’annoncer devant les députés l’application d’un quatrième jour de carence en cas d’arrêt maladie pour les salariés du privé et l’instauration d’un jour de carence pour la fonction publique.
Arguments officiels : s’attaquer à la fraude sociale, travailler à l’équité entre public et privé, réduire le déficit de la France.
Sauf que c’est tout l’inverse dont il s’agit. On connait maintenant la rengaine ! Avec cette mesure la droite estime faire une économie de 200 millions d’euros en s’attaquant aux salariés malades.
Sauf que pour l’essentiel la fraude à l’assurance maladie est le fait de certains professionnels de santé, du travail dissimulé non déclaré, de sous-déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles et non des assurés sociaux.
Une fois de plus le véritable objectif de la droite n’est pas de s’attaquer aux racines du mal mais de fabriquer des boucs émissaires : les travailleurs qui abuseraient de leur droits.
Alors que les citoyens s’aperçoivent de plus en plus que ce gouvernement est au service unique des marchés financiers, Sarkozy nous ressort la bonne vieille méthode usée jusqu’à la corde de la division public/privé pour détourner l’attention des véritables responsables de la crise : diviser pour mieux régner !
Une fois de plus, sous prétexte d’équité entre public et privé, le gouvernement ne fait gagner de droits à personnes, mais en retirent à tous !
Ce matin sur France inter, le président du syndicat de la médecine générale dénonçait la supercherie qui consiste à nous faire croire que les salariés abuseraient des arrêts de travail.
Il nous explique que les arrêts de travail qui coutent le plus sont ceux des salariés de plus de 50 ans aux travaux pénibles qui nécessitent des arrêts de travail.
Le problème est selon lui pris complètement à l’envers puisque cette mesure va mettre la santé des travailleurs en danger alors même que les conditions de travail se dégradent, c’est donc sur ce sujet que le gouvernement devrait agir.
Pire, des salariés refusent aujourd’hui des arrêts de travail par culpabilisation ou par peur de sanctions, mettant par la même leur santé en danger et celle des autres pour des métiers dangereux !
Voilà la stratégie de cette droite ignoble : manier le mensonge pour créer de faux problèmes et faire semblant de les résoudre afin de diviser les français, de créer des boucs émissaires et d’enrichir les marchés financiers.
Pendant ce temps, pas touche aux fraudes fiscales des grandes entreprises, aux exonérations de cotisations sociales, aux revenus du capital...
Sarkozy nous fait la leçon qu’il a surement murie dans sa chambre d’hôtel à 37 000 euros la nuit pendant le G20. Ces mêmes G8 et G20 qui auront couté 59 millions d’euros à la France et qui ne poursuivaient qu’un seul but : faire payer la crise au peuple pour sauvegarder leurs privilèges... il est temps d’en finir avec ce système et ses valets.
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14/11/2011
EVRY : LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS REND HOMMAGE AU GROUPE MANOUCHIAN
La fédération de l’Essonne du Parti communiste français, la section d’Evry, les élus communistes ont rendu un vibrant hommage à Manouchian et à son groupe à Evry sur le lieu même où il a été arrêté.
(photo, dépôt de gerbe par Nathalie Charot secrétaire adjointe de la Section du Pcf d'Evry, et Elise Yagmur conseillère municipale communiste d'Evry).
Dénoncé par un traître, il est arrêté en gare d'Évry Petit-Bourg, le 16 novembre 1943, avec Joseph Epstein . Il est torturé pendant plusieurs mois, puis fusillé au fort du Mont-Valérien avec 28 autres résistants, le 11 avril 1944.
Il a incarné la résistance face à la haine de l’occupant qui avait alors tenté en diffusant la fameuse « affiche rouge » de créer une opposition de la population contre les résistants et contre les étrangers sans succès. Beaucoup de français avaient alors inscrits sur ces affiches : « Mort pour la France ».
Philippe Camo secrétaire départemental du PCF a rappelé à cette occasion que c’est le même esprit de résistance qui guide aujourd’hui les communistes contre la politique d’austérité de Sarkozy, et la haine raciste venant du Front National et d'ailleurs.
INAUGURATION DE LA STELE EN L’HONNEUR DE JOSEPH EPSTEIN
Après le Parti communiste français et ses militants, la Municipalité a commémoré AUSSI le groupe Manouchian sur les lieux même de son arrestation près de le gare d’Evry Petit Bourg. A cette occasion une nouvelle stèle a été inaugurée en mémoire à Joseph Epstein arrêté le 16 novembre 1943 en même temps que Manouchian. Son fils était présent à cette cérémonie (voir photo).
JOSEPH EPSTEIN
Joseph Epstein, dit Colonel Gilles, né à Zamosc en Pologne le 16 octobre 1911 et fusillé au fort du Mont Valérien le 11 avril 1944, est un militant communiste et résistant.
Joseph Epstein appartient à une famille aisée de culture yiddish. Dès son plus jeune âge, il participe, dans les rangs du Parti communiste de Pologne, à la lutte contre le gouvernement de Józef Piłsudski. Il poursuit par ailleurs des études de Droit à l'université de Varsovie. En 1931, il doit s'exiler et choisit la France pour terminer ses études.
En 1936 durant la guerre d'Espagne, il combat aux côtés des républicains espagnols dans les brigades internationales et il est grièvement blessé. Pendant sa guérison, il participe à l'action de la compagnie maritime « France Navigation », laquelle est chargée du transport de l'aide à l'Espagne républicaine. De retour en Espagne, il est affecté à la compagnie d'artillerie « Anna Pauker ». Il participe à la bataille de l'Èbre et il est cité à l'ordre de l'Armée. À son retour en France en 1939, il est emprisonné au camp de Gurs. Il est libéré en juillet 1939.
Engagé dans la Légion étrangère, il est fait prisonnier pendant la campagne de 1940. Il est envoyé dans un Stalag en Allemagne, près de Leipzig, d'où il s'évade en décembre 1940 et rejoint la lutte clandestine en France auprès des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Tout d'abord principal responsable, en 1942, des groupes de sabotage et de destruction (GSD) créés par les syndicats CGT dans les entreprises travaillant pour l'occupant, il prend la direction de l'ensemble des FTP de la région parisienne, en mai 1943, sous le nom du colonel Gilles1. Il a l'idée d'engager des commandos de quinze combattants à Paris, permettant de réaliser un certain nombre d'actions spectaculaires qui n'auraient pas été possibles avec les groupes de trois qui étaient la règle dans l'organisation clandestine depuis 19402. Il instaure ainsi une tactique de guérilla urbaine que mettent en œuvre les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI).
Publié par Wikipédia
09:20 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Histoire, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jodeph epstein, pcf, manouchian, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
10/11/2011
NUCLEAIRE : LE FRONT DE GAUCHE PROPOSE UN REFERENDUM
Dans une lettre ouverte aux reponsables politiques des Partis de Gauche, Jean Luc Mélenchon propose que les français soient consultés sur le devenir du nucléaire civil, et qu'ils puissent s'exprimer par référendum.
Le Front de Gauche souhaite ainsi qu'un débat sérieux et contradictoire puisse ainsi être organisé sur l'avenir de l'énergie nuvléaire, loin des ultimatums lancés par certains partenaires de la gauche sur le devenir de ce type d'énergie dont le remplacement par d'autres formes d'énergie est loin d'être assuré et dont la suppression brutale entraineraient des conséquences dramatiques pour les usagers et pour l'environnement.
Texte de la lettre
Cher François Hollande, chère Eva Joly, chère Nathalie Arthaud, cher Philippe Poutou,
La question du recours à l’énergie nucléaire divise la gauche. Cette situation paralyse la réflexion et l’action sur l’enjeu majeur de notre temps pour l’humanité. Car elle fait perdre de vue l’objectif commun : sortir des énergies carbonées.
Notre génération a le devoir de ne pas se laisser enfermer dans l’impasse actuelle. La catastrophe écologique qui s’avance est sans doute la manifestation la plus terrible de l’aberration à laquelle conduit le mode de développement dominant. Les scientifiques s’accordent pour dire que les énergies carbonées aggravent le changement climatique dans des conditions qui ne tarderont pas à devenir immaîtrisables. Mais nous connaissons aussi les risques et les servitudes liés à l’utilisation de l’énergie nucléaire. Nul parmi nous ne les nie.
Nous pouvons tous également anticiper la raréfaction puis l’épuisement des ressources en énergies fossiles. Hélas, rien n’est fait pour parer au problème. Alors même que ces processus menacent les conditions de la vie humaine sur Terre, le capital financier qui dicte aujourd’hui sa marche au monde ne se préoccupe que de ses profits à court terme. Il pousse même parfois le cynisme jusqu’à se prévaloir d’un « capitalisme vert » qui amnistierait le productivisme de ses tares.
Notre responsabilité est donc immense. Jamais sans doute dans l’histoire, l’humanité toute entière n’a été confrontée à un tel défi. Jamais nous, les héritiers des Lumières et du mouvement ouvrier n’avons été mis au pied du mur de résoudre une aussi grande difficulté. Il n’y a qu’un seul écosystème viable pour tous les êtres humains quelles que soient leurs opinions politiques, qu’ils soient riches ou pauvres. C’est à nous d’incarner une nouvelle fois dans l’histoire l’intérêt général humain, les droits universels.
Dans ce contexte, nous ne pouvons-nous contenter d’échanger des anathèmes, de nous admonester mutuellement ou de nous opposer des oukases contradictoires. Nous devons, à mon avis, d’abord chercher ce qui peut unifier la société autour d’un intérêt général. Ce point de convergence c’est, je crois, la nécessité de sortir des énergies carbonées. Il est aujourd’hui partagé par tous. En prenant le problème posé par ce bout, on peut avancer. La question du recours à l’énergie nucléaire s’y ajoute. C’est une réflexion d’ampleur inouïe: proposons à la société tout entière de s’y impliquer.
Je n’évacue pas les discussions qui traversent la gauche sur ce point du nucléaire. Elles ont leur noblesse. La force des arguments qui se confrontent est connue. Evitons de faire des dogmes avec des raisonnements. Admettons la loyauté de chacun de ceux qui contribuent à cette discussion et respectons les argumentations.
Ma position personnelle à ce sujet est connue. Je suis favorable à une sortie programmée du nucléaire. Si je reviens sur cette conviction personnelle c’est précisément parce qu’elle n’est pas partagée au sein du Front de Gauche dont je suis pourtant le candidat commun. En effet, notre rassemblement regroupe plusieurs points de vue sur ce sujet, à l’image de la gauche et de la France dans son ensemble ! Comment avons-nous surmonté cette difficulté ?
Nous avons pris le temps d’échanger nos arguments et de nous écouter. Je vous propose de vous inspirer de notre exemple. Je suggère qu’on en propose autant au pays.
Puisque cette question n’a jamais été soumise au peuple lui-même, faisons le maintenant. Rendons-le juge du problème à trancher. Proposons un référendum au pays. Un référendum argumenté et informé. Ne demandons pas une réponse émotive ou crispée. Chaque point de vue aurait le devoir de proposer un scénario énergétique complet avec son calendrier d’application et son mode de suivi et d’évaluation des résultats.
Ne pouvons-nous nous accorder sur cette idée et la démarche raisonnée qu’elle avance ? Ne serions-nous pas les uns et les autres prêts à nous incliner devant la décision de la volonté populaire ? Notre pays ne sortirait-il pas grandi et mieux informé et donc plus fort après cet exercice de souveraineté populaire ?
Je vous propose donc que nous portions cette proposition tous ensemble. Elle est respectueuse des idées de chacun et permet au pays tout entier d’avancer sur la solution d’un problème majeur qui engage son avenir. Cette démarche serait à l’honneur de la gauche et à la hauteur de la responsabilité qui est la nôtre sur un sujet qui touche à l’intérêt général humain.
Je vous prie de croire, chers camarades, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Candidat du Front de gauche
17:01 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mélenchon, nucléaire | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
08/11/2011
Pauvreté des jeunes : « Indifférence consternante du gouvernement »
Au lendemain de l'annonce du nouveau plan d'austérité du gouvernement, le Secours catholique publie aujourd'hui son rapport annuel sur l'évolution de la pauvreté en France. Selon l'association, il y a en France de plus en plus de familles dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté (954€ par mois) et de plus en plus de demande d'aide alimentaire... Ce constat est d'autant plus accablant que la France est la 5ème puissance économique du Monde.
Le Secours catholique alerte sur le fait que les jeunes (18-25 ans), laissés en marge de la société, représentent la classe d'âge la plus pauvre de France. Non seulement les jeunes cumulent tous les risques et toutes les difficultés, mais ils se trouvent également parmi les premières victimes des mesures de restrictions décidées par le gouvernement : gel des prestations sociales et des dépenses publiques (santé, logement, éducation…) et hausse de la TVA.
Lorsque 42% des jeunes souhaitent pour leur avenir « avant tout trouver un travail », le gouvernement leur répond à coups de chômage et d'emploi précaire. « No future », c'est le message qu'envoient Nicolas Sarkozy et François Fillon aux jeunes, qui continueront d'être pauvres, et cela, dans l'indifférence consternante du gouvernement.
Pour sortir de la précarité et pour un avenir meilleur, la jeunesse a besoin de nouveaux droits pour son autonomie : emploi, logement, éducation, santé, culture… C'est ce que le Front de gauche propose dans son programme « L'humain d'abord ». Le PCF et ses partenaires du Front de gauche invitent à en débattre dans les assemblées citoyennes organisées partout en France.
Le PCF soutient la détermination des jeunes à refuser la précarité en France, en Europe et partout dans le monde. Il sera de toutes les batailles pour qu'ils puissent vivre des dans conditions décentes.
Isabelle De Almeda
responsable des questions de jeunesse au PCF
Paris, le 8 novembre 2011.
18:01 Publié dans ACTUALITES, Jeunesse communiste, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes, pauvreté, fillon, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/11/2011
Fillon/austérité : « la saignée sociale va tuer le malade » (Pierre Laurent)
Gel des dépenses de l'État, diminution des prestations sociales et avancée d'un an du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, augmentation de la TVA... Le plan annoncé par François Fillon est une véritable provocation sociale, une accélération fracassante et catastrophique dans l'austérité généralisée.
C'est le début d'un scénario à la grecque et on connaît la fin du film. La saignée sociale n'assainira pas les finances publiques mais tuera le malade. Au terme de cette politique il n'y aura pas de déficit 0 en 2016, mais bien tout à la fois une catastrophe sociale, une catastrophe économique et une catastrophe pour les finances publiques.
Le Premier ministre François Fillon vient en fait de confirmer aux institutions financières la soumission du gouvernement français aux plans d'ajustement structurels, qu'avec la BCE, la Commission européenne et le FMI, les marchés imposent à tous les peuples d'Europe, un par un et en les dressant les uns contre les autres.
Faut-il rappeler à Monsieur Fillon qu'en 1945, c'est la mise en œuvre du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fondée sur une politique de progrès social et de solidarité qui a reconstruit le pays. Est-ce alors aujourd'hui le retour au ticket de rationnement?
Reprendre le contrôle public des institutions financières et bancaires, taxer réellement les revenus du capital et la spéculation financière sont aujourd'hui des préalables pour qui veut sortir le pays et l'Europe de la crise.
Le Front de gauche propose de construire une politique de sortie de crise qui s'appuie sur la réévaluation des salaires, le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et la relance de l'investissement public.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
14:55 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fillon, austérité, pierre laurent, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
06/11/2011
TRAITE DE LISBONNE : FAUTEUR DE CRISE !
Par Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle
Face à la crise, l’Europe actuelle n’est pas la solution mais le problème. Signé en 2007 et voté par l’UMP et le PS alors qu’il reprend mot pour mot le Traité constitutionnel rejeté par les Français en 2005, le Traité de Lisbonne rend l’Europe impuissante face aux crises financières. Loin d’améliorer les choses, les projets de modification du Traité envisagées par la Commission européenne ne feraient qu’aggraver le dogmatisme libéral du texte. Le Front de Gauche propose au contraire de s’affranchir du Traité de Lisbonne pour retrouver des marges de manœuvre face à la crise.
L’interdiction d’encadrer les mouvements de capitaux
Dans cet article du Traité se trouve le fondement de l’impuissance de l’UE face aux marchés financiers et aux crises qu’ils déclenchent :
Article 63 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne
« toutes les restrictions aux mouvements de capitaux … sont interdites. » (reprend exactement l’article III-156 de la Constitution européenne)
L’interdiction de se protéger du libre échange
Aucune restriction au libre échange n’est permise dans le traité qui prône « la suppression des obstacles au commerce international » (article 21 TUE et 206 TFUE). Le Traité affirme même que l’Europe doit non seulement contribuer à la « suppression des restrictions aux échanges » mais aussi « aux investissements directs étrangers, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres ». « Et autres » : cela veut dire qu’il est impossible d’imposer des règles sociales ou écologiques aux importations et aux investissements étrangers.
L’interdiction des aides publiques à l’économie
La Commission et la BCE tolèrent des dérogations pour les banques mais s’oppose à toute aide qui violerait durablement la libre concurrence, notamment pour développer les services publics (poursuite de la libéralisation ferroviaire et postale).
Article 107 du nouveau Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne
« sont incompatibles avec le marché intérieur, dans la mesure où elles affectent les échanges entre Etats membres, les aides accordées par les Etats ou au moyen de ressources d’Etat sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions. »
L’interdiction de changer de politique monétaire
L’indépendance absolue de la BCE – Article 130 TFUE : (idem III-188 de la Constitution européenne)
« ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions, organes ou organismes de l’Union, des gouvernements des Etats membres ou de tout autre organisme. Les institutions de l’Union ainsi que les gouvernements des Etats membres s’engagent à respecter ce principe et à ne pas chercher à influencer les membres des organes de décision de la Banque centrale européenne dans l’accomplissement de leurs missions. »
L’obsession de la stabilité des prix – Article 119 TFUE (idem III-177 de la Constitution européenne)
« l’action des Etats membres et de l’Union comporte … une politique monétaire et une politique de change uniques dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix »
L’interdiction de toute relance budgétaire durable
La chasse aux déficits publics est confortée dans le Traité de Lisbonne : le pacte de stabilité continue d’imposer ses règles de rigueur budgétaire aux Etats (126 TFUE), les invitant « à une restructuration des recettes et des dépenses publiques » avec pour objectif « de parvenir à un excédent budgétaire » faisant fi des dépenses sociales et des investissements à long terme.
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05/11/2011
Sarkozy-Obama: lamentable opération com après le G20
Nicolas Sarkozy s'est offert une opération de promotion à l'heure de grande écoute sur TF1 et France 2 avec la complicité de Barack Obama.
Durant près d'une demi heure vendredi soir, le pas encore candidat à l'élection présidentielle de 2012 et le postulant à un deuxième mandat à la Maison blanche ont sorti la brosse à reluire pour s'auto-congratuler et louer leur sens politique et leurs (piètres) réalisations du G20 de Cannes. De quoi faire tressauter de joie un Nicolas Sarkozy qui a couru derrière un tel plan com' avec le président américain ces trois dernières années.
Les deux chefs d'Etat se sont parés des mêmes habits de super héros sauveurs du monde. Obama: "Vu le fait que nous avons beaucoup travaillé ensemble, Nicolas et moi, nous entretenons d'excellentes relations, nous les avons toujours eues. Cela résulte du fait que nous partageons des responsabilités, nous menons les mêmes combats dans une époque très difficile." Et de louer l'intervention française en Libye, l'engagement en Afghanistan, le retour de la France dans le giron de l'Otan.
En retour, Nicolas Sarkozy a loué en son homologue américain, "un homme que l'on peut convaincre" et "un homme courageux". "L'amitié entre la France et les Etats-Unis, c'est crucial mais l'amitié, ce n'est pas seulement les bons moments." Il s'est félicité qu'Obama soit, selon lui, "le premier président des Etats-Unis à faire un pas vers une taxation des acteurs financiers. Je lui en suis reconnaissant". Ce soi-disant pas en avant n'a pas été concrétisé à Cannes ces deux jours.
- Les réactions:
Roland Muzeau, porte-parole du PCF: "Obama-Sarkozy : surtout ne rien changer! Le Président Sarkozy s'est offert son deuxième grand show télévisé en une semaine. Jeudi dernier, il avait annoncé le sauvetage de la Grèce dont l'actualité a montré à quel point on pouvait le croire! Ce soir, avec Barack Obama, il a expliqué qu'il fallait avoir confiance. Le G20 qui vient de se tenir à Cannes, a pourtant confirmé les choix opérés à Bruxelles et faits de préférence pour les marchés et de super-austérité pour les peuples. Nous devons faire notre devoir et ne pas subir, a affirmé le chef de l'Etat en écho au Président américain qui a affiché sa volonté de "rassurer les marchés". Nos concitoyens et concitoyennes savent désormais ce que ces mots veulent dire, à deux jours de l'annonce par le gouvernement français, d'un nouveau tour de vis. Pour la majorité présidentielle, ce sont toujours les mêmes qui devraient passer à la caisse pour payer les pots d'une crise dont ils ne portent aucune responsabilité et qui, à coup d'austérité, ne peut que s'aggraver. Quant au respect des peuples invoqué par Nicolas Sarkozy, la leçon donnée aux grecs ces deux derniers jours, suffit à éclairer ce mensonge!"
10:12 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama, sarkozy, g20 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |