Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/12/2011

Exclusif: le projet de "traité Merkozy" dévoilé et commenté dans l'Humanité

humaune22122012.jpgL'Humanité s'est procuré le texte encore provisoire de cet "accord international" et le publie dans son intégralité. Qu'y retrouve-t-on? Avant tout, l'inscription de la règle d'or dans les constitutions nationales. La très libérale Cour de justice européenne est chargée de contrôler que cette règle de plomb est retranscrite comme il se doit dans le droit international.

A cela viennent s'ajouter d'autres restrictions qui soustraient les budgets aux contrôles des peuples... Ce projet de traité est une sorte de couronnement de toutes les mesures d'austérité prises depuis le début de la crise. Il entend les graver dans le marbre pour les mettre hors de portée de la souveraineté populaire.

05/12/2011

Changer les traités, oui, mais pour une Europe sociale, démocratique et écologique

merkel_sarko.jpgNicolas Sarkokzy vient d’annoncer avoir conclu avec Angela Merkel un accord sur la gestion des crises dans la zone euro : “nouveau traité” européen avec sanctions automatiques en cas de non respect de la règle du déficit public inférieur à 3% du PIB, une règle d’or d’équilibre budgétaire… Cet accord sera soumis aux autres dirigeants des Vingt-Sept au Conseil européen de ce jeudi.

De sommets européens en réunions franco-allemandes, M. Sarkozy se plie aux injonctions droitières de la chancelière de l’Allemagne.

Ce jour est un nouveau jour noir pour la démocratie et les droits sociaux et humains en Europe.

Plus question de demander à la Banque centrale européenne d’acheter directement tout ou partie de la dette des Etats. C’est pourtant le seul moyen de désarmer les marchés financiers. A l’opposé, pour les protéger, le couple Merkel-Sarkozy veut imposer un nouveau traité européen pour imposer des sanctions aux pays qui n’appliqueraient pas suffisamment vite une super austérité. D’ailleurs cette volonté de changer le traité de Lisbonne, dont M. Sarkozy s’était vanté d’être l’auteur, est un terrible aveu d’échec et d’impuissance. Tant qu’à changer les traités, ouvrons le débat pour une Europe sociale, démocratique et écologique.

Comme il ne peut imposer la fameuse « règle d’or » dans la Constitution française avec le vote des élus de la Nation, M. Sarkozy procède à un coup de force en la constitutionnalisant, via ce nouveau traité européen, appliqué par décision de la Cour de justice européenne.

M. Sarkozy foule la souveraineté populaire et la démocratie en les déposant avec mépris au pied de la toute puissance des marchés financiers.

M. Sarkozy c’est l’abdication sur toute la ligne.

C’est l’instauration d’une police politique et économique européenne contre la souveraineté populaire et le droit des peuples à maîtriser leur vie. Cette police et cette justice européenne contre les Etats et les peuples nous interdira demain de décider de nos choix budgétaires, de notre fiscalité, de nos budgets pour la santé ou l’éducation ou pour la relance des activités. C’est grave. Il ne faut pas laisser faire !

Nous appelons nos concitoyennes et concitoyens à résister à se révolter.

lehyaric.jpgPatrick Le Hyaric, député PCF au Parlement Européen, directeur de l'Humanité

03/11/2011

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy : «des colonisateurs au service de l'empire des marchés financiers» (Pierre Laurent)

sarkomerkel.jpgJe m'élève avec la plus extrême vigueur contre l'ultimatum décrété par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel contre le peuple grec. Les dirigeants européens veulent interdire tout débat sur des solutions alternatives à celles qu'ils imposent depuis 3 ans et dont nous mesurons chaque jour l’inefficacité. Ce sont leurs choix politiques qui nous enfoncent dans la crise.

En convoquant le Premier ministre grec, en fixant eux-mêmes la date du référendum et la formulation de la questions posée, ils se comportent comme des colonisateurs au service de l'empire des marchés financiers.

C'est un outrage insupportable pour le peuple grec et pour tous les peuples européens dont la souveraineté démocratique est désormais menacée.

Les termes de l'ultimatum sont clairs : soit vous acceptez l'accord de Bruxelles – et vous vous faites hara-kiri en validant dix ans d'austérité – soit vous le refusez, et c'est l'expulsion de la Grèce de la zone Euro. En posant le débat ainsi, les puissants de ce monde demandent aux grecs de choisir entre la peste et le choléra. Dans les deux cas, se sont encore les citoyens qui payeraient de leur poche la crise du système bancaire et financier. Dans les deux cas, la sortie de crise pour l'ensemble de l'Europe devient un horizon insaisissable.

Pour le PCF, des solutions beaucoup plus efficaces existent. Le contrôle public des banques, la création monétaire et la refonte des statuts et missions de la BCE, doivent être discutés. S'ils s'obstinent à piéger le peuple grec dans un faux débat pour lui faire endosser leurs responsabilités, les dirigeants de l'UE dévoilent aux yeux de tous leur dogmatisme et leur aversion pour la démocratie.

Le PCF soutient les manifestations prévues aujourd'hui et demain en Grèce. Il appelle à des mobilisations de solidarité en France et en Europe pour soutenir le peuple grec et imposer un changement de cap dans les réponses politiques à la crise.

Merkel, Sarko, GrècePierre Laurent
secrétaire national du PCF, président du PGE

Paris, le 3 novembre 2011.

15:27 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : merkel, sarko, grèce | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/08/2011

Sommet Sarkozy/Merkel : aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !

merkel_sarko.jpgNicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés aujourd'hui à Paris pour travailler la « coordination» des politiques économiques européennes, autrement dit, comment faire avaler encore plus d'austérité aux peuples européens.

En France, le bourrage de crâne a déjà commencé : il faut préparer l'opinion à l'austérité qui (de toute façon), serait appliquée (et cela) « quelle que soit la situation économique » selon Nicolas Sarkozy.

L'UMP, qui craint la démocratie et le changement politique, tente de graver l'austérité dans la constitution et n'hésite pas à pousser vers un fédéralisme européen de plus en plus autoritaire avec la « nouvelle gouvernance économique », le pacte euro+ et l'idée d'un « conseil de stabilité ».

Mais la France et l'Europe ne sortiront pas de la crise en continuant de se soumettre aux marchés financier et en tuant leur économie avec des politiques qui empêchent toute perspective de croissance.

crise.jpgPour le PCF, deux priorités pour sortir de l'impasse: désarmer les spéculateurs et investir dans l'emploi et les services publics. Et un outil : la banque centrale européenne qui, au lieu de faire la leçon à l'Italie, devrait utiliser autrement son pouvoir de création monétaire.- Elle peut prêter à taux zéro aux Etats en difficulté et racheter des titres de dette publique – non pas pour payer les créanciers à court terme – mais pour financer l'expansion des services publics, comme le proposent le PCF et le PGE avec l'idée de créer un fonds européen de développement social et solidaire.-

 Elle peut également refinancer les banques sur la base de critères sociaux et environnementaux pour que la monnaie créée n'aille pas à la spéculation.

Quant à la dette, la vérité doit être dite sur les responsabilités des gouvernements qui se sont succédés à la tête de l'Etat français et qui, en bons libéraux, ont approfondi le déficit en refusant de faire contribuer les riches, en recapitalisant les banques et en empruntant sur les marchés financiers pour le combler. Cette part illégitime de la dette doit être annulée et de nouvelles recettes doivent être dégagées, notamment en taxant les profits. Aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du Parti de la Gauche Européenne