14/04/2013
Le PCF propose des "assises" pour prolonger l'élan du 5 mai
Afin de prolonger la mobilisation du 5 mai, à l'appel du Front de gauche, "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", le conseil national du Parti communiste français (PCF) a appelé à des "assises pour une refondation sociale et démocratique", le 16 juin à Paris
"Nous faisons la proposition à tous les partis du Front de gauche et à toutes les forces qui ont voulu le changement de converger vers des assises pour une refondation sociale et démocratique", a expliqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "La date de ces assises est proposée au 16 juin à Paris", a-t-il précisé.
Le conseil national du PCF, qui se réunissait à huis clos et "en urgence" en raison de l'actualité, et notamment de l'affaire Cahuzac, a "confirmé son engagement dans la mobilisation du 5 mai avec comme axes la lutte contre la finance et la refondation sociale et démocratique de la République". Si le PCF souhaite "une très forte mobilisation" pour la "marche citoyenne" du 5 mai "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", il propose aussi de "prolonger cette mobilisation par des assemblées, des comité citoyens" qui aboutiront aux assises du mois de juin.
Parmi les propositions du PCF pour la "refondation démocratique des institutions" vers une VIe République, figurent "une réelle indépendance de la justice, une démocratisation des élections par la proportionnelle, de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises ou encore la remise en chantier de l'acte III de décentralisation". "Nous continuons aussi la bataille contre l'ANI" (Accord national interprofessionnel sur l'emploi), a ajouté Pierre Laurent. "Le vote de l'Assemblée nationale confirme qu'il n'y aura pas de majorité de gauche au Sénat", a prévenu le sénateur de Paris. Lors du vote du texte transcrivant l'ANI dans la loi (250 voix contre 26), plusieurs députés PS s'étaient abstenus, ainsi que les écologistes.
Les communistes appellent également à soutenir la mobilisation du 1er mai à "l'appel des organisations syndicales qui refusent" le texte sur l'emploi.
18:48 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, pcf, pierre laurent, front de gauche, jean-luc mélenchon, paris, christian picquet, viè république, évasion fiscale, 1er mai, fraude fiscale, ani, affaire cahuzac, 5 mai pour une viè république | |
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13/04/2013
Rugby à XIII : "Le sport féminin n'est pas une tombola"
Le PCF apporte son soutien aux membres de l’équipe féminine de rugby à XIII dans leur demande de prise en charge de leurs frais de déplacement pour la coupe du Monde en Angleterre.
Leur demander officiellement d’organiser une tombola, ou de financer elle-même leur déplacement est un mépris scandaleux de la part de dirigeants sportifs. C’est une nouvelle attaque contre le développement du sport féminin en France. Avoir une équipe nationale féminine de rugby à XIII est une grande fierté pour notre nation et leur qualification à la coupe du monde doit être honorée par notre pays. Nous demandons donc une intervention rapide du gouvernement et de la fédération pour assurer intégralement le financièrement de leur déplacement.
Si, lors de la coupe du Monde, les joueuses de rugby à XIII étaient amenées à briller par leur absence, les répercussions sur le développement de la pratique féminine de ce sport seraient dramatiques. Ce serait un scandale de plus qui frapperait le sport féminin, toujours première victime des politiques d’austérité.
Le sport féminin ne peut pas être une tombola. Bien au contraire, il doit être encouragé et garanti par l’Etat et les fédérations sportives qui ont une délégation de service public pour le droit d’accès au sport pour toutes et tous.
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
09:55 Publié dans ACTUALITES, Jeunesse communiste, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, pcf, jeu à xiii | |
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11/04/2013
Martigues : le discours de Pierre Laurent
Le Front de gauche a tenu un grand meeting à Martigues, devant près de 3500 personnes. Plus précisément un meeting festif européen, puisque le Parti de la gauche européenne (PGE), présidé par Pierre Laurent, était à l'honneur.
Au programme, comment lutter contre les politiques d’austérité à l’échelle de l’Europe et quelles alternatives.
L’actualité française s’est également frayée une place importante dans les discours.
Clémentine Autain était également présente à Martigues. Elle a jugé que "notre pays a la gueule de bois" et "un peu la nausée". "On nous a promis une République irréprochable, on se retrouve avec une République agonisante".
L'appel à manifester le 5 mai pour une VI République a été renouvelé, "jour anniversaire de l'ouverture des états généraux" de 1789, "pour que se voie, se sente et s'assemble la force gigantesque du peuple souverain".
14:23 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, martigues, front de gauche | |
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09/04/2013
André Chassaigne : "Nous avons ouvert des brèches"
Le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne (PCF), dresse le bilan de la bataille contre le projet de loi de flexibilisation du travail que son groupe a menée durant cinq jours et cinq nuits à l’Assemblée nationale.
À l’issue de la discussion à l’Assemblée nationale, êtes-vous satisfait des amendements apportés au texte ?
André Chassaigne. Non. Les modifications restent à la marge de ce que nous espérions, étant donné que tout amendement devait être validé par les signataires de l’accord. Certains n’ont pas été adoptés à cause de ce blocage. Cela a largement limité et réduit le pouvoir du Parlement.
Dans ces conditions, la bataille parlementaire que vous avez menée a-t-elle été utile à vos yeux ?
André Chassaigne. Elle n’a pas été vaine. Nous nous sommes fait les porte-voix du combat contre ce texte. On en a décortiqué, détaillé tous les articles, et nous avons effectué des opérations systématiques de défense d’amendements à plusieurs voix. Nous avons mené cette bataille pour qu’elle puisse servir d’appui à la mobilisation. Les parlementaires ont fait un énorme travail en poussant le gouvernement à s’expliquer, à se justifier et même parfois à avouer ses contradictions. Nous avons réussi à mener de front opposition aux articles de la loi et proposition d’alternatives, à l’instar du travail colossal mené sur les licenciements boursiers et abusifs. Notre groupe s’est fortement mobilisé jour et nuit, parfois jusqu’à quatre heures du matin, dans ce que nous estimons être la mère des batailles. Avec une nouveauté : le combat mené avec des députés issus d’autres rangs de la gauche sur des amendements signés ensemble. Nous avons ouvert les premières brèches. Des convergences politiques à gauche se sont manifestées pendant le débat. Cela a montré que l’on pouvait se rassembler pour dire au gouvernement : « Vous devez changer de cap, celui que vous avez pris n’est pas le bon. »
Dans les médias, l’affaire Cahuzac a occulté ce travail. Comment faire connaître plus largement les dangers que vous dénoncez dans ce texte ?
André Chassaigne. Le gouvernement a pu voir, et ce ne sera pas la dernière fois, que nous pouvons être les représentants du mouvement social. Nous avons été en quelque sorte l’amplificateur au Parlement des exigences de la manifestation d’aujourd’hui. C’est le prolongement de notre combat, mené à l’Assemblée nationale. Les sénateurs vont désormais se saisir du débat, en se servant des réponses qui ont été apportées pour continuer de pousser le gouvernement dans ses retranchements. Cette complémentarité aboutira peut-être à des modifications plus importantes que celles que nous avons obtenues.
N’est-il pas paradoxal qu’un gouvernement de gauche fasse voter une telle loi mais reste inerte face au scandale de l’évasion fiscale ?
André Chassaigne. Le scandale Cahuzac n’est qu’une illustration de l’impasse de l’orientation du gouvernement sur laquelle il ne veut pas revenir. C’est un formidable révélateur de ce à quoi conduit cette politique. En définitive, on se bat contre un projet de loi qui fait supporter les conséquences de la crise aux salariés alors que, dans le même temps, l’argent récolté par les patrons part dans les paradis fiscaux. Les actionnaires s’enrichissent grâce à des mesures qui remettent en cause le Code du travail.
ANI (loi sur l'emploi) : explication de vote d... par deputesCRCPG
21:56 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : medef, front de gauche, assemblée nationale, flexibilité, code du travail, sécurisation de l'emploi, ani, andré chassaigne | |
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07/04/2013
Une grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai à Paris
L’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance.
L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique.
Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale.
13:05 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, marche, pcf, paris, mai | |
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05/04/2013
Après Cahuzac : stoppez l'évasion fiscale en signant la pétition ! (ATTAC)
L'affaire Cahuzac révèle brutalement à tous les citoyens la négligence et même la complaisance de nos dirigeants vis-à-vis de l'évasion fiscale.
Pourquoi l'administration fiscale a-t-elle perdu 25 000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12% entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d'euros échapper à l'impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d'avenir ?
Votre gouvernement peut prendre sans tarder cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance :
- embauchez sous 12 mois au moins 1 000 agents de contrôle fiscal pour renforcer les 5 000 vérificateurs actuellement en poste. Chacune des nouvelles recrues rapportera à l'État au moins 2,3 millions d'euros par an grâce aux redressements fiscaux opérés, soit 40 fois le montant de son traitement !
- exigez des banques la communication de l'identité de tous les ressortissants français détenteurs de comptes à l’étranger. La loi FATCA oblige depuis début 2013 tous les groupes bancaires opérant aux Etats Unis à communiquer sur demande du fisc américain les données concernant ses ressortissants: il suffit d'une volonté politique !
- établissez, en lien avec les associations spécialisées, une liste crédible des paradis fiscaux, ces trous noirs de la finance occulte et de la corruption
- donnez 12 mois aux banques opérant en France pour fermer leurs filiales dans ces territoires, sous menace de retrait de la licence bancaire. Les banques françaises ont 527 filiales dans les paradis fiscaux dont 360 pour la seule BNP Paribas !
- imposez le "reporting par pays" aux multinationales établies en France : cette transparence sur le chiffre d'affaires, les bénéfices et les impôts payés dans chaque pays permettra au fisc de déjouer les manipulations des prix de transfert entre filiales des multinationales et de pouvoir enfin imposer Total ou Google sur leurs bénéfices.
17:21 Publié dans ACTUALITES, Pétition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attac, évasion fiscale, affaire cahuzac | |
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04/04/2013
De l’air, vite! Edito dans l'Huma de Patrick Le Hyaric
"C’est une régénération de la démocratie qui est à l’ordre du jour. Plus la politique s’éloigne de nos concitoyens, plus ils la repoussent (...). Il est plus qu’urgent de se réapproprier la chose publique et de changer de république.
On n’a sans doute pas fini de ressentir les secousses dévastatrices de l’onde de choc provoquée par l’ignoble attitude de M. Jérôme Cahuzac. Cette affaire survient dans un climat général de putréfaction de la vie publique, où s’entremêlent dans de graves soupçons les noms de MM. Strauss-Kahn, Sarkozy, Tapie, Woerth, Guérini, de Mmes Bettencourt, Lagarde et d’autres encore, l’action politique est minée par un discrédit rampant dont il devient urgent de tirer toutes les conséquences. Le dégoût gagne nos concitoyens. Notre république a besoin d’un grand nettoyage.
Voici qu’un ministre chargé de traquer les délinquants fiscaux était lui-même un hyperfraudeur! Se réclamer des valeurs de la gauche et ouvrir un ou des comptes dans des paradis fiscaux révèle déjà une moralité politique plus que douteuse. Mais accepter d’avoir été nommé par la droite président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, puis par François Hollande ministre du Budget, relève de l’injure faite à la nation. Et qui peut certifier aujourd’hui que les premiers aveux aux juges ne dissimulent rien d’autre d’encore plus grave? D’où lui vient tout cet argent? Au-delà de la morale et de l’honnêteté d’un individu, c’est bien le système de l’argent roi, érigé en table de la loi de la réussite, de la compétitivité ou de la concurrence, qui permet l’évasion fiscale, les paradis fiscaux, les spéculations en tout genre. Le capitalisme corrompt les décideurs pour mieux se mettre à l’abri des foudres des peuples qui n’en peuvent plus de subir l’austérité, le chômage et la pauvreté qui galope en silence. Et des décideurs pour qui, comme M. Cahuzac, la lutte des classes n’existe pas, se laissent corrompre.
En ce sens, la politique politicienne qui se développe depuis plusieurs heures sur les écrans de télévision et le chahut parlementaire d’hier sont une offense au monde du travail, des retraités et de la création, dont le quotidien n’est fait que de souffrances sociales. Les mêmes bretteurs au portefeuille bien garni chassent ensemble et en meute les petites retraites, les allocations familiales, augmentent la TVA, sacrifient les services publics et veulent imposer, en ce moment même, une loi étouffée par cette affaire, qui offrirait le choix entre la baisse de son salaire et un emploi précaire. Toutes les élites qui ravalent désormais toute contestation au rang de populisme, mesurent-elles bien ce qu’elles sont en train de produire? La crise économique et sociale se double d’une grave crise de confiance. Et, dès lors que la vie publique est minée par les affaires, doublées de mensonges et de tricheries, auxquels s’ajoutent le non-respect des engagements pris avant les élections, une concentration inouïe des pouvoirs au sommet de l’État, un Parlement croupion, contraint d’obéir aux ordres des institutions européennes, nous nous approchons d’une crise de régime.
Quand les mots prononcés par les responsables politiques perdent toute valeur, seuls les actes politiques forts comptent. À commencer par la confiance qui ne pourrait renaître que de la transparence. François Hollande n’a rien annoncé hier de bien significatif. C’est une régénération de la démocratie qui est à l’ordre du jour. Plus la politique s’éloigne de nos concitoyens, plus ils la repoussent. Dès lors, les puissances d’argent dominent et mènent une politique contre celles et ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre. Il est plus qu’urgent de se réapproprier la chose publique et de changer de république.
Edito, par Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député au parlement européen
09:16 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, MEDIAS, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, austérité, assemblée nationale, paradis fiscaux, françois hollande, jérôme cahuzac, retraités | |
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