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30/04/2015

Non au gel des pensions de retraite

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Après le 3 juin et le 30 septembre 2014, le 17 mars puis ce 9 avril 2015, les retraité-e-s, à l’appel unitaire des organisations syndicales, ont manifesté leur colère de voir leurs pensions bloquées depuis des mois, leur pouvoir d’achat en baisse depuis des années du fait aussi de l’augmentation constante des dépenses contraintes et des multiples mesures fiscales qui les touchent.

Après la période électorale marquée par une forte abstention, un sentiment d’abandon des plus précaires et un rejet de la politique libérale menée par François Hollande, à l’évidence, le gouvernement reste sourd à l’expression de la colère, au dégoût face aux promesses non tenues, aux reniements, aux capitulations.

En effet, nous apprenons que le gouvernement pour réaliser quelques économies supplémentaires, suivant le programme de stabilité 2015-2018 présenté le mercredi 15 avril ne revaloriserait pas les pensions de retraite de base, le 1er octobre prochain. Les pensions resteraient donc figées jusqu'en octobre 2016, alors qu'elles n'ont plus été revalorisées depuis avril 2013. C’est insupportable !

La politique du gouvernement Hollande/Valls ne sert que le grand patronat et la finance. Pour les patrons des dizaines de milliards d’euros via le pacte de responsabilité et autre Crédit d’Impôts Compétitivité Emploi. Pour les retraité-e-s, baisse continue du pouvoir d’achat des pensions, réduction de la couverture maladie, augmentation des impôts, de la TVA, de la CSG, création de la CASA. Alors que 220 milliards d’euros d’aides publiques sont versés sans contrôle aux entreprises, il est légitime d’exiger la revalorisation des pensions et qu’aucune pension ne soit inférieure au SMIC, porté à 1700€ brut.

09:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, retraites, social | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/04/2015

Politique migratoire de l’UE : Une externalisation sans limites au mépris des valeurs et des droits les plus fondamentaux

afgenfats.jpgLe Conseil Justice et Affaires intérieures dernier était consacré principalement à la lutte contre le terrorisme et à la "gestion des flux migratoires". Et le moins que l’on puisse dire c’est que nos ministres ne manquent pas d’imagination en la matière !

Cela fait plusieurs mois qu’on ne cesse de nous rebattre les oreilles sur le fait que "la pression migratoire ne cesse d’augmenter". Mais de quelle "pression migratoire" nous parle-t-on ? Cette "fameuse pression migratoire", c’est d’abord l’efficacité du contrôle aux frontières, lesquelles sont de plus en plus difficiles à franchir sans se faire arrêter pour ceux et celles qui voient un ultime espoir dans le continent européen. Ce sont surtout des réfugiés qui fuient des zones de conflits, des régimes dictatoriaux, des violences et des persécutions. Syriens, Palestiniens, Erythréens, Soudanais, pour ne citer qu’eux.

Le conflit syrien entre dans sa cinquième année. Les pays voisins de la Syrie accueillent à eux seuls plus de 97% des réfugiés fuyant ces violences. Les Palestiniens ont subi une année particulièrement dramatique et la Libye est dans le chaos le plus total. Le HCR nous alerte depuis des mois maintenant : nous sommes confrontés à l’une des pires crises en matière d’asile depuis la Seconde Guerre mondiale avec des conséquences humanitaires sur lesquelles les dirigeants européens ferment les yeux .

Leur seule réponse est : débrouillez-vous ! Le message du 12 mars dernier est on ne peut plus clair : fermer encore un peu plus l’Europe forteresse et externaliser toujours plus dans les pays tiers "la gestion des migrants" comme ils disent et peu importe le droit international. Les routes migratoires vers l’Europe sont devenues les plus meurtrières du monde, la Méditerranée est un cimetière qui ne cesse de s’agrandir mais nos gouvernements n’en ont que faire.

Pire encore, ils cherchent à accélérer l’ouverture de centres d’accueil extra-communautaires y compris pour les demandeurs d’asile. Hypocrisie supplémentaire, il s’agirait de sauver des vies humaines en empêchant les migrants de prendre la mer. On tombe des nues !

Allant encore plus loin, on propose d’impliquer des pays tiers dans la surveillance maritime et le sauvetage en mer toujours pour "prévenir le départ des migrants des côtes sud de la Méditerranée".

Nous ne cessons de le répéter : la politique de verrouillage des frontières est inefficace, coûteuse et mortifère et ne fait que pousser les migrants à prendre de plus en plus de risques faisant de plus en plus de morts. Mais les États membres de l’UE n’en ont que faire quitte à passer des accords de coopération avec les pires dictateurs de l’Afrique comme en témoigne la négociation du processus de Khartoum.

mcvergiat.jpgOù sont les valeurs de l’Union européenne ? Jusqu’à quand et jusqu’où vont-ils piétiner le droit international et les droits fondamentaux ? Nous entrons de plus en plus dans un relativisme culturel au sein duquel les vies humaines n’ont pas toujours la même valeur...

Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de Gauche

17/04/2015

400 morts supplémentaires en Méditerranée

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Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de Gauche

Selon les témoignages des survivants, près de 400 migrants auraient encore disparu dans le naufrage de leur embarcation dimanche en Méditerranée. Alors même que les gardes côtes auraient porté secours à près de 42 embarcations et 8 000 personnes depuis vendredi.

Si ce naufrage est confirmé, ce serait le pire que la Méditerranée ait jamais connu.

Morbide décompte que celui que nous faisons depuis le début de l'année : au moins 900 personnes seraient mortes ou disparues cette année en tentant de traverser la Méditerranée.

Morts qui viennent s'ajouter aux 30 000 au moins déjà recensés des vingt dernières années.

Le cimetière marin ne cesse de s'agrandir.

Cela n'est plus supportable, la route migratoire vers l'Europe est devenue la plus dangereuse du monde.

Il ne suffit pas de s'émouvoir à chaque naufrage, il faut agir pour stopper l'hécatombe.

Combien notamment de Syriens, d'Erythréens, de Soudanais, de Somaliens, tous des demandeurs d'asile potentiels, devront encore perdre la vie avant que les gouvernements des États membres de l'UE respectent enfin leurs obligations internationales,  au moins en matière de sauvetage en mer et d'accueil des réfugiés et se décident à changer de politiques migratoires.

Nous faisons aujourd'hui face à l'une des pires crises humanitaires qu'ait connue la planète depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison notamment de la situation au Moyen-Orient, et nos dirigeants se lavent les mains de tous ces morts. Les décisions prises ces dernières semaines par le Conseil de l'UE et la Commission européenne vont toujours dans le même sens : plus de fermeture, plus d'externalisation et donc plus de risques pour les migrants, plus de violences sur leurs parcours. Et toujours plus de morts.

Le HCR, l'Organisation Internationale pour les Migrations, les ONG et bon nombre de parlementaires européens avaient pourtant prévenu que la fin de l'opération Mare Nostrum et son pseudo-remplacement par l'opération Triton sous l'égide de Frontex étaient dangereuses. Cela fait des mois maintenant que nous sonnons l'alarme : sans possibilité de voies légales d'accès au territoire européen, l'hécatombe continuera.

Les États membres de l'UE sont tous signataires de la Convention de Genève de 1951. Ils se sont donc engagés à accueillir tous ceux qui fuient la violence et les persécutions. Il est temps de mettre en place des politiques migratoires répondant aux défis du XXIe siècle. Cela passe par l'abrogation de la directive retour, la réforme du Règlement de Dublin, des politiques en matière de visas ambitieuses, l'ouverture de voies d'immigration en partenariat avec les pays concernés et l'abandon des "processus de Rabat" et surtout de "Khartoum". Assez de cette Europe forteresse qui tue un peu plus chaque jour à ses frontières.

C'est d'humanité, de dignité, de respect du droit international et des droits fondamentaux dont ces femmes, ces hommes et ces enfants ont besoin.

16/04/2015

Loi sur le renseignement : Une surveillance généralisée inacceptable (PCF)

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lundi 13 avril 2015 débutaient à l’Assemblée nationale les discussions autour du projet de loi du Gouvernement relatif au renseignement.
Avec ce dispositif, l’atteinte à la liberté devient la règle, la protection l’exception.

« Pas de moyens d’exception » et « Pas de surveillance généralisée des citoyens » ? Sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion Internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l’espace public, voilà donc les dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d’exception » ! Prévoir que les pouvoirs spéciaux de renseignement pourront être mis en œuvre pour assurer, notamment, « la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ».

Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont donc aussi les mouvements de contestation sociale qui pourront faire l’objet de cette surveillance accrue. L’ensemble des citoyens constituera ainsi la cible potentielle du contrôle, à rebours de ce qui est affirmé.

La détection par traitement automatique des comportements suspects à partir du « big data » va exercer un contrôle social totalitaire sur la population à partir de mise en corrélation systématique de tous les données et traces numériques produites par chacun : vidéo surveillance, comptes bancaires, dossiers médicaux, scolaires, professionnels, réseautages sociaux, consultations sur le web, achats, géo-localisation. Ce projet de loi s’intègre en outre au projet européen INDECT ( Intelligent Information System Supporting Observation, Searching and Detection for Security of Citizens in Urban Environment ).
Plus grave, tout le dispositif est placé entre les mains de l’exécutif évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles qu’il est constitutionnellement chargé de protéger.

Enfin, vice majeur du dispositif, aucune limite n’est fixée pour déterminer à quel moment et selon quels critères le régime du renseignement relevant d’une police administrative d’exception doit laisser place à une enquête judiciaire de droit commun, avec les garanties qu’elle comporte pour ceux qui en font l’objet.Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable et le Parti Communiste Français ne peut que s’y opposer dans l'état.

14/04/2015

RAFALE : le Président de la République ne doit pas être VRP des marchands d’armes

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Communiqué du Parti communiste français

Après l’Égypte et en attendant le Qatar ou les Émirats (engagés dans une coalition militaire en Irak et au Yémen), l'entreprise Dassault vient de décrocher un contrat avec l'Inde qui passe commande de 36 Rafales (soit trois fois ce que la chaîne de production actuelle est en capacité de livrer).

La vente « en urgence » de ces appareils à l’Inde s’effectue à un moment de regain de tensions avec le Pakistan – les relations entre les deux pays risquant à tout moment de basculer dans l'affrontement militaire.

La France participe, ce faisant, à un cycle de surarmement massif, et ce n'est ni acceptable, ni responsable de la part de la 6e puissance mondiale siégeant au Conseil de sécurité de l'ONU.
En son temps, après la Guerre des Six jours, le Général de Gaulle avait eu l’intelligence politique de mettre en embargo les ventes d’armes à destination du Proche-Orient, annulant ainsi un contrat de 50 Mirages 5 avec l’État d’Israël. C'est cette intelligence et ce courage politique qui devraient être aujourd'hui ceux des dirigeants français.

Si le PCF soutient la réalisation du programme Rafale avec l'objectif de 286 appareils c'est afin de garantir à notre pays les moyens d’assurer sa sûreté, sa défense et son indépendance en particulier vis-à-vis de l’OTAN et des États-Unis. L’avenir du programme Rafale n'a pas à être lié à son exportation. Ni le ministre de la Défense et ni le Président de la République ne doivent se faire les VRP des marchands d’armes. La France doit aujourd'hui porter l’exigence d'une politique internationale de désarmement, de dénucléarisation et de dialogue multilatéral.

Plutôt que de se précipiter à vendre des armes dans une région instable, la France, devrait avoir une activité diplomatique intense afin d’aider à faire baisser la tension entre le Pakistan et l’Inde, à établir une sécurité collective qui permettrait d’aller vers un désarmement multilatéral de ces deux puissances nucléaires, d'aller au-delà vers la dénucléarisation du Proche et du Moyen-Orient et un désarmement multilatéral à l'échelle mondiale. Paris, le 14 avril 2015.

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10/04/2015

300 000 MANIFESTANTS CONTRE L'AUSTERITE

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Ils étaient 300 000, ce jeudi, à battre le pavé dans 86 villes de France, pour la journée intersyndicale d’action contre l’austérité. Dans les cortèges, travailleurs du public et du privé, précaires, chômeurs, jeunes, retraités ont convergé, rejetant les divisions et exigeant une politique de relance des salaires et des services publics.

manif09.jpg« A manifesté ! » ainsi Lise, annonce fièrement sur Facebook, tel un acte citoyen, sa participation à l’une des quelque 86 manifestations anti-austérité (1) organisées jeudi dans tout le pays et notamment à Paris à l’appel de la CGT (très massivement mobilisée), de FO, de la FSU et de Solidaires. Quelque 300 000 personnes ont répondu à cet appel à la grève active lancé par 800 syndicats d’entreprises publiques et privées et ont permis de mesurer que la colère n’est pas moins vive au soleil, pourtant bien présent.

Bien au-delà de sombres constats, ce sont des revendications claires qui ont été portées par les dirigeants des organisations syndicales en tête du cortège parisien qui a rassemblé près de 120 000 hommes et femmes entre la place d’Italie et les Invalides. Pour la première fois à Paris depuis 2010, la tour Eiffel et de nombreux musées étaient fermés pour cause de grève.

manif09a.jpgPour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT qui a pris le temps d’échanger avec de nombreux militants, « le mot d’ordre, contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef », signifie « revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu’on puisse développer l’emploi ».

Il confirme ainsi un contre-courant manifeste vis-à-vis de la politique vaine et dangereuse menée par le gouvernement qui « consiste à donner toujours plus d’argent public aux entreprises privées, sans contrôle, sans mesure d’efficacité de ces mesures ».

Même idée, du côté de Jean-Claude Mailly selon qui les coups de pouce offerts aux patrons du Medef ne permettent pas de reprendre la main sur l’emploi, lorsque le secrétaire général de Force ouvrière résume : « Maintenant ça suffit ! Il faut une politique sociale, et pour le moment, on n’est pas entendu. »

Bernadette Groison, leur homologue de la FSU, décline on ne peut plus concrètement son attente d’un « geste » de la part du gouvernement. « Qu’il réunisse les organisations syndicales de notre pays, au moment où on a un FN à 25 % et une défiance réelle à l’égard des forces démocratiques dans notre pays. » La responsable syndicale revendique l’ouverture de « discussions pour négocier les salaires ».

Rappelons que ceux des fonctionnaires sont gelés depuis maintenant cinq ans ! Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, a signifié «  le ras-le-bol contre ces politiques d’austérité qui nous conduisent à la catastrophe ». Le retrait pur et simple du projet de loi Macron étant jugé comme un préalable à toute démonstration de virage tangible dans le sens d’une politique sociale que l’on est en droit d’attendre d’une gauche portée au pouvoir par un vote majoritaire des salariés.

Article publié par l'Humanité, photos E-Mosaïque

08/04/2015

Autonomie ou atomisation des collèges ? (PCF)

Lycee-Brassens.jpgLe collège mérite mieux que des faux débats. On nous propose aujourd'hui une série d'affirmations péremptoires : l'interdisciplinarité provoquerait motivation et réussite, tandis que l'autonomie des établissements permettrait la liberté pédagogique et l'amélioration des conditions de travail.

Rien n'est moins sur.

L’interdisciplinarité ne possède pas, par essence, une vertu magique ou un défaut rédhibitoire. Rien ne prouve qu'elle lèverait d'un coup les obstacles aux apprentissages. Porteuse d'exigences nouvelles et légitimes, elle nécessite assise solide dans les disciplines convoquées, temps pour construire en classe des démarches réellement appropriées par les élèves, encadrement suffisant par des enseignants formés dans leur discipline à ce type d'approche pour que la réalisation des projets ne soit pas renvoyée au bout du compte aux ressources personnelles et inégales de chaque élève.

L'autonomie des collèges n'est pas la garantie de la liberté pédagogique. Ce qui fonde celle-ci, c'est le choix, rendu possible par une formation de haut niveau, par du temps de conception du cours individuelle et collective, d'une diversité de démarches pour atteindre les buts fixés pour tous les élèves dans un cadre national unifié et précis. Faire adopter par des hiérarchies intermédiaires dans chaque établissement un cadre aussi contraignant localement que variable d'un établissement à l'autre, c'est dynamiter et atomiser encore plus un collège qui souffre déjà de trop de disparités, c'est creuser les inégalités territoriales entre les élèves.

Ce n'est pas en déshabillant les horaires disciplinaires qu'on fera place à une réelle interdisciplinarité de qualité. Ce n'est pas en nommant autonomie les disparités inacceptables d'apprentissage qu'on arrivera à faire du neuf dans un carcan d'austérité qui est le principal prescripteur des réformes annoncées. L'atomisation des collèges, la suppression du cadrage national fort des enseignements et de leur évaluation ne peuvent qu'ajouter à la mise en concurrence des établissements et des élèves, dont on sait combien elle nuit à l'élévation du niveau général. C'est ce défi-là qu'il faut relever, par des choix budgétaires et pédagogiques réellement ambitieux pour des élèves tous capables !

Parti communiste français

10:53 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collèges, réformes, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!