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21/03/2017

La France de l’égalité, contre le racisme et les discriminations

pcf,racismeDéclaration de Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste français

21 mars 2017 - Construire la France en commun,

Le 21 mars est devenu depuis 1960, en mémoire d'une répression policière sanglante du régime d'apartheid à Sharpeville en Afrique du Sud, la journée internationale de lutte contre la discrimination raciale. Aujourd'hui en France, comme en Europe et dans le monde, cette journée est d'une brûlante actualité.

Face aux discriminations et aux violences racistes, qui se développent en idées comme en actes, face aux discours qui les banalisent, j'appelle, au nom du PCF, à faire du 21 mars une journée de mobilisation populaire et citoyenne portant notre volonté d'une République solidaire et fraternelle, débarrassée du racisme et des discriminations, et à inscrire ce combat avec une nouvelle ampleur dans la durée. La France de l'égalité, la République nouvelle que nous voulons n'a de sens qu'engagée dans cette lutte quotidienne contre tous les racismes et la xénophobie, contre l'antisémitisme, l'islamophobie et tous les actes de discriminations liés à l'origine et à la nationalité, à la couleur de la peau, à la religion, à la situation de minorités.

Le racisme est plus que jamais l'instrument de politiques d'exploitation, de domination, d'humiliation. Il divise ceux qui devraient être unis pour mieux évacuer la responsabilité des politiques libérales profondément inégalitaires et des grands groupes capitalistes dont elles servent les intérêts.Nourri par toutes les frustrations, les souffrances, les inégalités et les déchirures que provoque notre société en crise, le racisme ordinaire rabaisse, humilie, déshumanise, menace le vivre ensemble.

Le racisme prend de multiples visages et les discriminations sont souvent cumulatives. Il montre du doigt les travailleurs étrangers pour exonérer le capital de sa responsabilité dans la montée du chômage, comme le fait Trump aux États-Unis et l'hypocrite « clause Molière » de la droite française. Il stigmatise les musulmans de France pour détourner le sens profond de la laïcité et en combattre les principes d'égalité et de respect de la loi de 1905.

Il attise une nouvelle guerre des nationalismes. Il réactive l'antisémitisme pour mieux justifier des actes barbares de terrorisme. Il réécrit l'histoire de notre pays pour faire oublier que la France n'a grandi que dans le brassage, le métissage et l'ouverture aux cultures du monde.

Il exalte une identité repliée et fantasmée quand l'identité émancipatrice n'est en vérité que mouvement et altérité. Il contrôle au faciès, banalise les violences racistes et les discriminations, à commencer par celles que reproduisent nos institutions. Il ferme les yeux quand Théo est violé lors d'un contrôle policier musclé.

Il justifie le traitement inhumain des migrants et l'indignité de nos politiques d'accueil.Le racisme est un poison qui mine à nouveau dangereusement nos sociétés et que nous ne pouvons accepter de banaliser ou de relativiser.

En cette journée, le Parti communiste, fidèle au combat quotidien qui est le sien depuis sa naissance, réaffirme que le racisme n'a pas sa place dans notre société et que face aux discours de l’extrême droite et de la droite, des mesures concrètes, des politiques publiques d'ampleur doivent être engagées. Plus que jamais, face à tous les fauteurs de guerre, les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, la laïcité et la solidarité sont les clés du monde futur.Plus que jamais, une VIème République avec l'égalité au cœur est à bâtir. Il y a urgence d’en finir avec toutes les discriminations en portant le combat pour le droit à l’égalité dans tous domaines de la société, sur tout le territoire de la République, en retrouvant le vrai sens de la laïcité et de la République sociale, garantes du vivre ensemble, en conjuguant du même pas lutte contre le racisme et lutte pour le progrès social.

Cela veut dire choisir des politiques publiques qui investissent dans les quartiers, dans les territoires ruraux pour leur développement, qui se tournent vers la jeunesse pour lui offrir des débouchés en matière de formation et d'emploi, des politiques publiques qui restaurent l'égalité des droits des citoyens sur tout le territoire en matière d'école, de logement, de santé, d'accès à la culture ; des politiques publiques dédiées à la relance du pouvoir d'achat, à la création d'emploi, à une nouvelle industrialisation de notre pays. Cela veut dire concrétiser partout et pour tous l'exigence d'égalité.

J'appelle, au nom du PCF, l'ensemble de la population à s'unir et à agir, au cours de cette journée et au-delà, pour : La mise en œuvre effective de l’arsenal juridique en matière répressive contre toutes les discriminations, en particulier en matière d’embauche et d’accès au logement ;

Le renforcement de l’éducation antiraciste à l’école et développement d’actions pour la transmission de la mémoire des génocides, de l’esclavage et de la colonisation ; La délivrance d’un récépissé lors des contrôles d’identité ;

La reconnaissance de la citoyenneté de résidence et du droit de vote de résidents étrangers ; Le respect de l'égalité des droits au travail entre Français et immigrés, la stricte application du principe « à travail égal, salaire égal », et la sanction des pratiques patronales discriminatoires ;

La refonte des politiques locales de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et établissement de plans territoriaux avec les moyens dédiés pour les associations ;

La mise en place de délégués départementaux de l’Observatoire national de la laïcité pour la médiation, l’apaisement des tensions, le règlement des conflits dans un esprit républicain.

20:31 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, racisme | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/01/2017

Fermeture de FESSENHEIM : une aberration sociale, économique, industrielle et environnementale !

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COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

À la demande de l'Etat, le Conseil d’administration d’EDF doit se prononcer, le 24 janvier, sur la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim et fixer à 400 millions d'euros l’indemnisation que l’Etat devrait verser alors que le préjudice a été estimé à 4 milliards d’euros par un rapport d’information parlementaire.

Le gouvernement, sous prétexte que Fessenheim est "la plus vielle centrale du parc", souhaiterait en finir avec cette usine qui compte 800 salariés permanents et autant d’intérimaires et prestataires, sans compter les emplois induits.

La centrale a pourtant récemment bénéficié d'investissements de plusieurs centaines de millions d’euros améliorant sa sûreté, conformément aux exigences de l'Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) qui a d'ailleurs confirmé qu’il n’y a aucune raison, du point de vue de la sûreté, de la fermer.

Faut-il rappeler que notre pays a frôlé la pénurie d'électricité ces derniers jours ? En effet, l’épisode de froid de la semaine dernière a montré que tous les moyens de production électrique utilisables étaient nécessaires pour faire face aux besoins de consommation.Fessenheim est très largement amortie et fournit une électricité à faible prix de revient.

Elle contribue, au sein du mix énergétique bas carbone, à l'approvisionnement dont la France a besoin.

C'est pourquoi le PCF s'oppose à cette fermeture, véritable aberration sur le plan économique, social, industriel et environnemental. Il réaffirme sa volonté d'un nucléaire sûr, sous contrôle public et citoyen, et decarbonée . Il apporte tout son soutien aux salariés de la filière nucléaire, particulièrement ceux de Fessenheim.

La Maison des Syndicats n’est pas à vendre !

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Pétition intersyndicale CGT, CFDT,FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA contre l’expulsion des syndicats de la Bourse du Travail d’Evry

Le Président du Conseil Départemental a annoncé sa décision d’expulser les syndicats de la Bourse du Travail d’Évry, leur proposant de se reloger dans des locaux trop petits pour accueillir du public, organiser des réunions mais aussi de nombreuses formations syndicales. Cela fait 33 ans que les syndicats du département disposent des locaux de la Bourse du Travail.

Les Bourses du Travail sont indissociables du combat des salariés pour leur émancipation. Les salariés y viennent pour « acquérir la science de leur malheur », pour être conseillés et défendus. Dans le contexte où les attaques contre les droits des salariés n’ont jamais été aussi nombreuses, comment ne pas voir dans cette décision la volonté de reprendre aux salariés les moyens de s’organiser pour faire respecter leurs droits et en conquérir de nouveaux ?

Aujourd’hui, il est demandé à nos organisations syndicales de libérer ces mêmes locaux alors que rien ne le justifie. La Maison des Syndicats appartient à la population de l’Essonne qui l’a financée. Elle n’est pas la propriété des élus départementaux qui souhaitent l’utiliser pour d’autres fonctions.

La Maison des Syndicats est le bien commun de tous les salariés de l’Essonne pour la défense leurs droits et garanties collectifs et individuels.
Nous exigeons le maintien des syndicats dans les locaux de la Bourse du Travail à Évry.

La Maison des Syndicats n’est pas à vendre.
Tous ensemble, nous nous battrons pour la garder.

signez la pétition en ligne ICI

Les élus communistes d'Evry sont totalement solidaires avec les organisations syndicales signataires de cette pétition

11:28 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Pétition, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cgt, syndicat, pétition, essonne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/01/2017

PRIORITE A L'INDUSTRIE

industrie.jpgPIERRE LAURENT

Il y a quelques jours, j'ai co-signé une tribune "Priorité à l'industrie" aux côtés notamment de Philippe Martinez, Arnaud Montebourg, Jacques Généreux, Roland Gori, Bernard Thibault ou Eric Coquerel...

Priorité à l’industrie !Ce chiffre là glace d’effroi. Et même en pleine campagne électorale, où les discours doivent donner de l’élan, il faut bien le citer. Peut-être même le crier : depuis 2001, l’industrie française a perdu chaque jour, en moyenne, 165 emplois. Une ville comme Lourdes ou Fontainebleau « rayée » chaque trimestre, et cela pendant quinze ans. Au total, près d’un million d’emplois directs perdus. Ca suffit !

Si enclin à fustiger de « démagogue » tout discours à rebours de ses idées austéritaires, le patron des patrons, Pierre Gattaz, promettait effrontément de créer « 1 million d’emplois » si le coût du travail baissait suffisamment. Selon la même magie de l’appauvrissement, François Fillon, assure lui de diviser par deux le taux de chômage. Ils trompent les Français ! Pour retrouver le sentier du développement et de l’emploi, le pays ne doit pas jouer les pères fouettards du salariat mais s’appuyer sur la mère de toutes les batailles productives : l’industrie. Même à l’heure du numérique et de la robotique, l’industrie entraîne avec elle toute l’activité, la recherche, l’investissement et, au final, l’emploi.

Réorienter les activités industrielles et productives
Dans une dynamique nouvelle de développement, les activités industrielles devront être vigoureusement stimulées et réorientées de manière à répondre aux besoins fondamentaux tels qu’une alimentation saine, respectueuse de la rareté des ressources naturelles (terre, eau, air), une santé protégée et des logements économes en énergie … Cette réorientation s’inscrit pleinement dans la perspective de la nécessaire transition écologique et ne pourra être opérée qu’avec des travailleurs mieux formés.

Changer la place du travail et favoriser un nouvel entrepreneuriat dans l’économie et la société
La place du travail dans notre société et dans notre économie est très fortement questionnée aujourd’hui. Le chômage et le mal-emploi se répandent, les compétences sont globalement mal valorisées. Or l'innovation n’est pas le fruit spontané des nouvelles technologies mais bien le résultat des interactions humaines.
Le développement industriel a besoin de salariés innovants, aux compétences reconnues, bien rémunérés, occupant des emplois stables et prenant une part active aux décisions. Seuls des salariés compétents et impliqués sont, en effet, en mesure de donner aux entreprises les capacités d’innover. Ici réside le compromis fondamental entre le capital et le travail sans lequel aucun développement n’est possible.

De concert avec une organisation du travail fortement rénovée, de nouvelles formes de travail et d’entrepreneuriat devront être stimulées. L’innovation ouverte, l’externalisation ouverte, les tiers lieux, les « fab lab », les très jeunes entreprises devront être soutenus. L’économie sociale et solidaire devra être encouragée et l’économie collaborative promue et protégée afin de ne pas devenir un avatar « ubérisé » du capitalisme financiarisé.

Remettre la finance à sa place
La finance continue d’étouffer l’industrie. Le temps des marchés financiers et celui des publications de résultat trimestriel ne sont pas ceux de l’entreprise et des projets industriels. Sans parler des exigences excessives de rendement des capitaux propres qui privent les entreprises de nombreuses opportunités industrielles et commerciales. Le principe même de cette finance folle est profondément inégalitaire puisque il rémunère les « facteurs » selon leur propension à la mobilité.

Ancrer les activités dans les territoires
C'est un autre enjeu essentiel de la nouvelle dynamique de développement. Un tel ancrage repose sur les différentes dimensions de la proximité territoriale : compétences, ressources et valeurs. Si le renforcement des différentes dimensions de la proximité trouve naturellement sa place dans une dynamique nouvelle de développement, il en va de même de l’économie circulaire ou encore de l’économie de la fonctionnalité. L’économie circulaire élimine la notion de « déchet » en considérant, dès la conception des produits, leur recyclage et leur réparabilité dans une perspective opposée à l’obsolescence admise, voire programmée. L’économie de la fonctionnalité met, elle, l’accent sur une utilisation raisonnée et le plus souvent partagée des services que peuvent rendre les biens, plutôt que leur propriété individuelle.

Nous ne croyons pas que la politique d’austérité suivie depuis des années soit de nature à donner à la France la perspective et le dynamisme dont elle a besoin. Les coupes claires budgétaires ne peuvent que provoquer la récession et la contraction des débouchés des entreprises.

Seul un développement des activités productives soutenu par une politique publique de relance et des dispositifs financiers tournés vers l’investissement dans l’industrie (et non au versement de dividendes accrus) permettra de retrouver le chemin de la prospérité. Il s’agit d’un enjeu collectif qui engage tous les Français, et qui doit être au cœur des débats qui vont animer les campagnes électorales à venir.

18/01/2017

Risques de coupure d'électricité : la libéralisation en cause

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Communiqué du Parti communiste Français
 
Après la grippe révélant la situation d'extrême tension dans nos hôpitaux, voilà maintenant le froid et le risque d'une pénurie d'électricité, comme si ces phénomènes étaient exceptionnels en hiver.

Les foyers sont appelés à faire des efforts pour réduire leur consommation et pourraient être privés d'énergie. Notre pays est conduit à importer de l'électricité, souvent produite de façon plus polluante. Des entreprises pourraient même stopper leur production pour éviter le black out. Mais à la différence des ménages, elles percevront une rémunération, en retour, directement prélevée sur les factures des usagers.

Ce n'est pas le froid mais la libéralisation, la spéculation, la vente à la découpe de pans entiers de la filière énergétique qui conduisent à cette situation.

La France doit reconstruire une politique énergétique, industrielle, de long terme, en conjuguant les modes de production afin de faire face aux pointes de consommation. Elle doit se doter de leviers stratégiques pour sortir l'énergie des logiques de l'argent et du dumping social. L'électricité est vitale pour les familles, les équipements publics, les entreprises. Son accès doit être garanti, au juste prix.

13:49 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, coupure, électrécité | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/12/2016

Lettre de soutien à la campagne de Handicap International contre l’usage des armes explosives

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Texte collectif de Philippe Rio, maire PCF de Grigny, Président de l’AFCDRP Maires pour la Paix-France, de Patrice Bessac, maire PCF de Montreuil, Président de l’ANECR et d’Anne Hidalgo, maire PS de Paris et vice-présidente de la métropole du Grand Paris :

L’association Handicap International mène une vaste campagne contre l’usage en zones peuplées des armes explosives que sont les bombes aériennes, les obus d’artillerie et de mortier, les missiles, les roquettes, les grenades et autres engins explosifs improvisés qui font des dizaines de milliers de victimes civiles chaque année, notamment en Syrie.

Initialement conçues pour des champs de bataille ouverts, ces armes sont en effet fréquemment utilisées par les belligérants, sans la moindre considération ou prise en compte de la vie des civils, lors des attaques contre les villages et dans les centres urbains, où elles s’avèrent particulièrement dévastatrices pour les populations.

Leur effet de souffle et de fragmentation entraîne en effet la destruction non seulement des habitations, mais aussi de toutes les infrastructures vitales que sont, entre autres, les hôpitaux, les écoles, les réseaux d’eau potable, les centrales électriques, etc., au mépris du droit international humanitaire qui, via les conventions de Genève et leurs protocoles additionnels, pose les principes essentiels de la protection des civils qui s’appliquent à toutes les parties du conflit ;

En condamnant ce « carnage d’innocents », Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a demandé aux États d’aller « vers des engagements politiques fermes pour éviter l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées, conformément au droit international humanitaire, qui est si souvent négligé ». À ce jour, 53 États, 3 groupes d’États, plusieurs agences des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l’Union européenne ont reconnu officiellement que l’utilisation de ces armes pose un problème humanitaire spécifique. Parmi ces pays, 28 ont déjà appelé à prendre des mesures face à cette menace persistante et croissante.

La réunion organisée par le CICR sur cette question les 24 et 25 février 2015 a, pour sa part, rassemblé des experts gouvernementaux de 17 pays et 11 experts nommés à titre individuel, notamment des spécialistes de l’armement et des représentants d’institutions des Nations unies et d’organisations non gouvernementales qui, à l’issue de leurs travaux, ont, à l’unanimité, expressément exigé que « l’emploi d’armes explosives en zones peuplées » soit interdit.

Ces pratiques consistant pour une partie prenante à un conflit à utiliser des armes explosives dans des zones peuplées sont inacceptables et doivent être condamnées sans réserve afin de protéger les civils, premières victimes de cette pratique.

Parce que nous considérons que la paix est un enjeu prioritaire qui doit se cultiver à l’échelle locale comme internationale, nous soutenons la campagne de l’association Handicap International et appelons le gouvernement français :

– à reconnaître que l’utilisation de telles armes constitue une menace grave pour les civils ;

– à participer à l’élaboration d’une déclaration politique internationale pour protéger les civils de l’utilisation de telles armes ;

– à s’engager à saisir toutes les opportunités à venir pour en condamner l’usage, notamment en soutenant officiellement l’appel du secrétaire général des Nations unies à l’élaboration d’une déclaration politique sur ce sujet ;

– à reconnaître les droits des survivants, des familles des personnes tuées ou blessées et des communautés affectées et à assurer une réponse à leurs besoins à court et à long terme ;

– à revoir sa politique et ses pratiques en la matière et, plus généralement, à agir pour le maintien de la paix, à privilégier le règlement pacifique des différends internationaux et à promouvoir le développement de la culture de la paix.

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09:39 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : handicap international, appel, grigny, montreuil, paris | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/12/2016

SMIC : "La décision du gouvernement est lamentable"

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La ministre du travail Myriam El Khomri vient d'annoncer qu'il n'y aurait pas de coup de pouce pour le SMIC en 2017. Cette décision du gouvernement est lamentable. L'indifférence du quinquennat Hollande à l'égard des salarié-e-s les plus modestes est indigne d'un gouvernement de gauche. Les coups de pouce aux grands patrons se sont multipliés comme en témoigne les 41 milliards d'euros du CICE qui, loin d'avoir le moindre effet positif sur l'emploi, viennent nourrir les dividendes records versés aux actionnaires, les retraites-chapeau et autres parachutes dorés.

Le PCF propose une augmentation immédiate de 23% du SMIC pour le porter à 1400 euros net environ et une progression visant 1700 euros net à la fin du prochain quinquennat. Indissociablement, les salaires de chaque premier niveau des grilles de classification des différentes branches doivent être également augmentés.

Nul doute qu'un gouvernement de gauche déterminé à combattre la finance pourrait se donner les moyens d'une telle politique. Rappelons que l'évasion fiscale fait perdre chaque année à la France près de 80 milliards d'euros de recettes.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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