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22/12/2015

Valérie Pécresse débute son action en s'attaquant aux pauvres et aux étrangers

pauvrete1.jpgMardi, 22 Décembre, 2015

Communiqué des administrateurs PCF - Front de Gauche du Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF)

Les transports ont été au coeur des élections régionales qui viennent de donner la Présidence du Conseil régional et du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF) à Valérie PECRESSE.

Comme sous la précédente mandature, les élus PCF-Front de Gauche seront au nombre de trois au sein du nouveau Conseil d’Administration du STIF. Fabien GUILLAUD-BATAILLE, nouvel administrateur, Pierre GARZON et Jacques BAUDRIER poursuivront le combat dans l’opposition afin d’améliorer et de développer les transports publics pour tous.

Les élus PCF-Front de Gauche seront intransigeants vis-à-vis de la droite, notamment sur le suivi des promesses de campagne de Valérie PECRESSE qui, lorsque qu’elles ne s’avèrent pas populistes et dangereuses, sont souvent irréalistes. Les élus ne manqueront pas de tirer le signal d’alarme à chaque fois que l’intérêt des usagers sera menacé.
Sans attendre, la première annonce en matière de transport de la nouvelle Présidente a de quoi choquer et inquiéter. En effet, lors de son discours d’investiture, Valérie PECRESSE a annoncé la suppression de la réduction sur les titres de transports accordée aux étrangers bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (AME).

Pour rappel, l’AME est versée aux personnes vivant en France avec moins de 720€/mois, soit 25% de moins que le seuil de pauvreté. En s’attaquant à cette mesure, Valérie PECRESSE récompense son électorat le plus extrême en stigmatisant les plus pauvres de notre société et promettant des économies surréalistes. Cette mesure relève surtout le double discours d’une Présidente qui dit « aimer passionnément tous les franciliens » mais qui n’hésite pas à s’attaquer, dès le jour de son élection, aux plus vulnérables d’entre eux.

Les élus PCF-Front de Gauche combattront cette mesure au STIF, dès la première séance du Conseil d’Administration qui devrait être convoquée rapidement.

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19:58 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauvreté, pécresse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/11/2015

Face aux attentats, rassemblons-nous pour la liberté, l'égalité, la fraternité, et la paix

pl1.jpgDECLARATION DE PIERRE LAURENT, SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Notre pays vient de vivre l'un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis, revendiquées par Daesh, faisant à cette heure 127 morts et 200 blessés, sont effroyables. La France est en deuil. Au lendemain de ce carnage, nos premières pensées se tournent vers les victimes, leurs familles, leurs proches, les témoins et tous ceux dont la vie a été menacée. Pour tous, la douleur est immense. Chacun en France s'en sent profondément meurtri.

Nous saluons l'action des forces de l'ordre, des secours, des urgentistes et personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitants qui s'est immédiatement manifestée.

Moins d'un an après les attentats de janvier dernier, la République est frappée en son cœur. Alors que l’État d'urgence vient d'être décrété par le gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’État doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.

J'appelle notre peuple à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, l'égalité et la fraternité, et pour la paix. Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations. Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.

La France est touchée par la guerre et la déstabilisation qui minent le Proche et le Moyen-Orient. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions internationales.
Elle ne pourra triompher que dans la mobilisation pour un projet de société solidaire qui place au cœur de tous ses choix l'émancipation humaine, les valeurs de la République et la paix.

Le PCF, ses représentants et ses élus, seront de toutes les initiatives qui, dans les prochains jours, permettront à nos concitoyens de se rassembler pour faire face à cette épreuve et ouvrir un chemin d'espoir pour notre peuple.

Dans ce moment tragique, le PCF a interrompu toute activité de campagne électorale.

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04/11/2015

Exonération des impôts locaux pour les retraités

candelierjj.jpgCandelier Jean-Jacques

Monsieur le Premier ministre, la bombe à retardement a finalement explosé entre vos mains et ce sont nos retraités qui en font les frais aujourd’hui (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains).

Des centaines de milliers d’entre eux ont vu bondir leurs impôts locaux, taxe foncière ou taxe d’habitation.

Auparavant exonérés, certains retraités aux revenus modestes et vivant dans des conditions parfois précaires doivent s’acquitter d’un montant qui peut aller jusqu’à un mois de retraite, situation tout aussi injuste qu’inacceptable et qui vous oblige aujourd’hui au bricolage fiscal.

Ainsi, pour faire en sorte que nos retraités ne soient plus dans le désarroi, vous nous proposez des mesures nécessaires mais cosmétiques et provisoires – jusqu’en 2016 –, loin de toute ambition de réforme fiscale d’ampleur.

Depuis 2008 et la suppression de la demi-part accordée aux personnes veuves élaborée par le gouvernement Fillon, voulue par Nicolas Sarkozy – vous la dénonciez à l’époque à nos côtés –, nous n’avons eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme.

Depuis 2012, nous avons continué ce combat, déplorant votre manque de volontarisme et dénonçant certaines décisions injustes telle la fiscalisation de la majoration de pension de 10 % des retraités ayant élevé trois enfants ou plus, qui a lourdement pesé sur les ménages modestes.

Ainsi, budget après budget, vous avez fermé la porte à tous nos amendements qui proposaient de revenir sur ce hold-up – la dernière fois, c’était il y a deux semaines.

Monsieur le Premier ministre, comment expliquer un tel immobilisme ? Comment justifier que le Gouvernement fasse semblant de découvrir seulement maintenant cette question ?

L’heure n’est plus au rafistolage fiscal ni à la mise en scène médiatique. Ma question est simple : n’est-il pas temps de prendre des mesures pérennes et complètes pour que nos retraités ne se retrouvent pas dans la même situation en 2017 ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé du budget.

M. Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du budget. Mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Jean-Jacques Candelier…

M. Philippe Meunier. Bonjour, Lucette !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. …je suis d’accord avec vous sur un certain nombre de points.

De quoi parle-t-on ? De la conséquence d’une décision prise en 2008, lorsque la précédente majorité a supprimé ce que l’on appelle de façon rapide la demi-part des veuves.

M. Jean-Claude Perez. Toujours les mêmes !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. Cette décision emporta deux conséquences, mesdames et messieurs les députés : un certain nombre de retraités modestes sont devenus imposables sur le revenu – la somme représentait plus d’un milliard d’euros – mais les réductions d’impôts que nous avons décidées l’an dernier et cette année ont annulé cette disposition.

Aujourd’hui, les conséquences de la suppression de la demi-part des veuves que vous avez votée ont été neutralisées dans l’impôt sur le revenu.

Nous passons maintenant à une deuxième étape : l’effet collatéral induit par cette disposition sur l’entrée dans les impôts locaux d’un certain nombre de contribuables pour lesquels le revenu fiscal de référence a augmenté.

M. Michel Herbillon. Reconnaissez votre erreur !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. Face à une telle situation, brutale et injuste pour un certain nombre de retraités, le Gouvernement vous propose à nouveau de neutraliser l’effet de cette décision…

M. Michel Herbillon. Assumez votre erreur !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. …en faisant en sorte que ceux qui étaient exonérés d’impôt en 2014 le demeurent en 2015. Mes services procéderont au dégrèvement dès le début de la semaine prochaine sur demande et de façon systématique dans les mois à venir.

Pour 2016, nous introduirons les dispositions législatives nécessaires afin de corriger cet effet pervers d’une décision antérieure aux nôtres.

J’aurai l’occasion d’en préciser le détail mais, mesdames et messieurs les députés, les dispositions que nous prendrons viseront à neutraliser des décisions que vous avez prises. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen et sur quelques bancs du groupe écologiste.)

01/11/2015

Retraites complémentaires : « un scandale social »

retraitecocu.jpg

Le 30 octobre un accord a été trouvé entre trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, qui s’en réjouit bruyamment, sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il s’agit notamment du système de bonus-malus tant voulu par le patronat. La première pierre pour la retraite à 63 ans est posée.

En effet, le patronat et les syndicats signataires s’entendent sur un mécanisme d’abattements et de bonifications. A partir de 2019, un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein (c’est-à-dire âgé de 62 ans et ayant cotisé 41,5 ans pour ceux nés en 1957, par exemple) aura le choix entre plusieurs options. Soit il arrêtera de travailler et sa pension complémentaire sera diminuée de 10 % pendant au moins deux ans; soit il restera sur le marché du travail jusqu’à 63 ans, auquel cas le malus ne s’appliquera pas.

S’il prolonge sa carrière d’une, deux ou trois années supplémentaires il toucherait un coup de pouce (de 10 % à 30 %).Le texte de l’accord prévoit la sous-indexation des pensions, d’un point par rapport à l’inflation (manque pour les retraité-e-s de 2,1 milliards d’euros ), et le décalage dans le temps de la revalorisation annuelle des retraites (coût d’1,3 milliard).

Les économies d’ici à 2020 seront principalement portées par les salarié-e-s et les retraité-e-s. Un financement supplémentaire des régimes complémentaires est prévu à 90% par l’apport des salarié-e-s.Cet accord se traduira par un recul de l’âge réel de départ en retraite, une augmentation de la durée de cotisation et une baisse du montant de pension perçue.

Oui, cet accord minoritaire est un déni démocratique et un vrai scandale social.Le PCF demande un départ réel en retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, une prise en compte de la pénibilité dans le cadre d’un accord majoritaire et une égalité des montants des pensions femmes et hommes à carrières égales.

Ces mesures peuvent être financées notamment grâce à l'égalité des salaires femmes-hommes pour augmenter sensiblement le financement de la protection sociale.Nous portons le principe d’un régime de retraite à prestation définies et non un système à cotisations définies qui se traduirait par une baisse considérable des pensions.

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09/09/2015

ACCUEILLIR LES MIGRANTS ET DONNER AUX COLLECTIVITES LOCALES DES MOYENS POUR LE FAIRE !

migrants_1.jpg

La France doit donner asile à plus de réfugiés et accueillir les migrants sans discriminations

le 7 septembre, après des mois de déni et de tergiversations et faisant mine de répondre à l'urgence du drame des réfugiés et migrants, François Hollande a annoncé que la France accueillerait finalement 24 000 réfugiés mais dans les deux années à venir et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande aux États européens de se mobiliser de façon exceptionnelle pour « augmenter les possibilités de relocalisation à 200 000 places »

Tout le monde le sait : la décision du chef de l’État n'est pas à la hauteur de la responsabilité des pays européens de porter secours et assistance aux réfugiés et correspond en fait aux calculs de la Commission européenne et de son président JC Juncker appelant depuis le printemps dernier les États européens à « répartir » l'accueil de 40 000 personnes dans l'UE.

Ces « comptes d'apothicaires » sont indignes. De même que l'obsession à vouloir « trier » réfugiés et migrants qui, ensemble, fuient, la guerre et la misère.

En une année, plus de 300 000 personnes venues de Syrie, d'Irak, de Libye, d’Érythrée, d'Afghanistan et du Soudan ont subi violences, humiliations, exploitations et souffrances physiques sous les yeux des caméras du monde entier et près de 3 000 femmes, hommes et enfants ont trouvé la mort sur le chemin de l'exil.

En Grèce, en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Irlande, en France, ainsi qu'en Hongrie alors que sa police s'est illustrée par sa violence et son gouvernement par sa xénophobie, les citoyens de notre continent ont ouvert leurs bras et leurs portes aux migrants et réfugiés de tout pays.

Ce large mouvement européen citoyen et populaire soutien aux migrants et réfugiés exprime en actes l'idée que les peuples se font de l'Europe, un espace de solidarité et de fraternité alors que ses institutions et principaux dirigeants l'ont, eux, conduit à la faillite morale et politique.

Le PCF demande au chef de l’État d'engager la France dans une mobilisation exceptionnelle et d'allouer les crédits nécessaires aux services de l’État comme aux villes, villages, localités et collectivités territoriales.

Le gouvernement est resté silencieux sur la question des moyens alors que le ministre des affaires étrangères annonçait hier pour sa part que 25 millions d'euros seraient consacrés aux victimes des persécutions religieuses et ethniques au Moyen-Orient ».

Pour sa part le PCF, réaffirme qu'il faut premièrement mettre un coup d'arrêt aux mesures d'austérité qui frappent les budgets publics des municipalités, régions et départements et qui représentent une coupe 7 milliards d'euros en 2016 et en 2017. Et deuxièmement, engager un plan d'aide et d'accueil d'ampleur, estimé dans un premier temps à 4 milliards d'euros dont au moins la moitié devra revenir aux collectivités pour leur permettre d'assurer leurs missions de proximité.

Les réponses à l'urgence doivent être accompagnées, comme y invite le HCR de remises à plat complètes

- des politiques migratoires européennes en commençant par abroger les directives de Dublin,- des politiques d'aide au développement,- et de la conception même des échanges économiques et commerciaux entre l'UE et les pays du pourtour méditerranéen. Et, dans le cadre d'une refonte de la politique des visas en France et en Europe, c'est le moment de régulariser les sans-papiers qui, depuis trop longtemps, vivent des situations insupportables dans notre pays alors qu'ils y ont toute leur place.

Les communistes ont participé au cours de l'été dans de nombreuses villes comme Paris et Calais à la mobilisation solidaire avec les réfugiés et les migrants, et continueront à être de toutes ces initiatives.

Le PCF appelle à faire du 21 septembre prochain, journée mondiale de la paix, une journée de mobilisation extraordinaire à travers tout le pays de solidarité et soutien aux réfugiés et migrants.
 
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02/08/2015

NON PERMIS DE TUER !

accident-maroc.jpg

Aujourd'hui malgré les sanctions lourdes prévues par la loi ( 1 an de prison et 15 000 € d'amende 3,9% des accidents mortels impliquent un conducteur n'ayant pas le permis valide, en grande majorité (70%) n'ayant pas de permis, et 5,6% des accidents mortels impliquent un véhicule sans assurance, cela représente près de 200 tués par an et des milliers de blessés, certains handicapés à vie, dont de nombreux enfants et personnes âgées. l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) estime au moins aujourd'hui déjà à 300 000 le nombre de conducteurs roulant en voiture sans permis.

Ne plus considérer cette infraction comme un délit tel que le propose le gouvernement mais la transformer en simple contravention de 400 € (500 € si le paiement n'est pas effectué dans les 15 jours) ce serait un véritable encouragement à la conduite sans permis et probablement très rapidement une hausse des tragédies sur nos routes.

C'est la raison pour laquelle les élus communistes d'Evry soutiennent la pétition proposée par notre collègue Najwa El Haite maire adjointe d'Evry ainsi rédigée :

La conduite sans permis pourrait ne plus être constitutive d'un délit passible d'un an d'emprisonnement et de 15. 000 € d'amende. Une simple amende de 500 € viendrait sanctionner cette infraction. 

Ce dangereux recul en matière de sécurité routière est porté par le ministère de la justice dans le cadre d'un projet de loi intitulé "Justice du XXIe siècle" dont l'objectif est de désengorger les tribunaux.

À l'heure où la mortalité routière est repartie à la hausse en 2014 (+3,5%), cette mesure, si elle était adoptée, serait un véritable pousse au crime.

Ayant moi-même perdu un oncle, fauché par un chauffard qui n'avait pas le permis, je lance cet appel pour fédérer tous ceux qui estiment comme moi que cette proposition est laxiste et déresponsabilisante.

Je vous invite donc à signer et à partager cette pétition pour que la conduite sans permis demeure un délit !

Accédez à la pétition en cliquant sur cette ligne}}}}

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12/06/2015

« La loi visant à lutter contre le système prostitutionnel a été enfin adoptée en deuxième lecture de l’Assemblée Nationale."

prostitutionpcf.jpg

mgbafp_0.jpgCommuniqué de Marie-George Buffet députée communiste de Seine St Denis

Il s’agit d’un acte politique fort pour le devenir de notre société en ce qu’il renforce la position abolitionniste que la France a adoptée depuis 1960 : un positionnement fondé tout simplement sur le respect et la liberté des êtres humains.

La prostitution n’est pas une liberté mais une violence à l’encontre des personnes prostituées et la loi va désormais condamner non pas ces victimes mais tous ceux qui profitent de ce système. Tout d’abord les proxénètes et les auteurs de la traite contre lesquels il faut lutter sans relâche mais aussi les « clients ». Car sans client pas de prostitution.

J’ai exprimé mon regret de voir restreindre les droits des femmes étrangères victimes de la prostitution dont on sait qu’elles constituent les premières victimes des réseaux de traite à travers le monde. Mais avec cette loi, nous produisons un acte politique qui redonne du sens à ce que signifie « faire de la politique » : faire des choix collectifs pour le progrès de toute la société en avançant contre toutes les dominations et contre la marchandisation du corps de l’être humain.

C’est donc avec beaucoup de fierté et d’émotion, que j’ai au nom du groupe GDR exprimé les raisons du vote positif de cette loi. »

Marie-George BUFFET

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