21/01/2015
Apartheid social/Valls : « Non assistance à territoires en danger »
Lors de ses vœux à la presse, Manuel Valls a parlé "d'apartheid territorial, social, ethnique qui s'est imposé à notre pays".
Comme ancien maire d'Evry, il ne découvre rien. Il connaît même par le détail les processus à l’œuvre depuis tant d'années.
Comment aujourd'hui apporter de réelles solutions sans interroger les politiques et les choix à l'origine des "ghettos" évoqués ce matin par le premier ministre.
Quand il n'y a plus ni l'emploi, ni les services publics, ni le maillage associatif; quand les opérations de rénovation urbaine sont ressenties comme un simple coup de peinture pour camoufler la noirceur des vies; quand les engagements sur les priorités - à la jeunesse, au vivre ensemble - sont trahies pour une politique "pro-business"; alors on a envie de dire au premier ministre : maintenant, agissez.
Agissez avec un changement de politique. Agissez avec un collectif budgétaire, en urgence, pour la jeunesse et les quartiers populaires.
Agissez pour l'Egalité et la Fraternité en mettant un coup d’arrêt à des politiques injustes, inefficaces dont se nourrissent les monstres.
Il n'est plus possible, comme le fait Manuel Valls, d'ouvrir les yeux sur les quartiers populaires et de fermer les crédits et les financements pour leur avenir.
Le premier ministre a aujourd'hui beaucoup parlé de cohérence. Sur cette question, il est davantage en situation de non assistance à territoires en danger.
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF
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19/01/2015
L'ACTRICE ET REALISATRICE MAHNAZ MOHAMMADI, LA VOIX DES SANS VOIX
L’actrice et réalisatrice iranienne Mahnaz Mohammadi, incarcérée depuis le 7 juin dernier, fête ses 40 ans ce premier janvier.
Va-t-elle purger une peine de cinq ans de prison pour « complot et propagande contre l’État » ?
C’est contre cette issue sordide que la Société des réalisateurs de films (SRF) a lancé une pétition afin d’obtenir la libération de cette militante du droit des femmes dont ses films – Femmes sans ombres (2003), Travelogue (2006) – ne cessent de faire l’apologie.
Depuis son incarcération, la pétition a été signée par plus de 700 personnes, notamment des réalisateurs français, dont Costa-Gavras, qui avait déjà soutenu la jeune femme lors du 64e Festival de Cannes après sa troisième arrestation, en juin 2011 – la réalisatrice ayant été incarcérée en 2007 et 2009 pour son activisme.
Il avait alors lu une lettre rédigée par cette artiste engagée qui déclarait : « Je suis une femme, et je suis cinéaste, deux raisons suffisantes pour être coupable (en Iran). » Gravement malade, Mahnaz Mohammadi était sortie de prison en juillet 2011 après le paiement d’une caution exorbitante, tout en restant en liberté surveillée, sans passeport, et en attente de jugement.
Mais ce n’était que le début de la traque. Lors d’une perquisition à son domicile, la police trouve alors sur son ordinateur les images d’un documentaire qu’elle était en train de tourner.
En octobre 2013, elle a été condamnée à cinq ans de prison pour « complot et propagande contre l’État », peine qu’elle a commencé à purger la semaine dernière. Dans une interview à l’International Campaign For Human Rights in Iran, elle raconte que le juge lui aurait dit : « Vous ne méritez pas de respirer l’air de la République islamique d’Iran. »
« Elle est en prison pour ses idées »
Pour le cinéaste Christophe Ruggia, coprésident de la Société des réalisateurs de films, contacté par téléphone, les images saisies ne sont qu’un « prétexte » afin de sanctionner une « militante » des droits des femmes. « Elle est en prison pour ses idées », ajoute-t-il.
Dans son appel à signer la pétition, l’association précise que « la collaboration de Mahnaz Mohammadi avec la BBC et la production de documentaires pour cette chaîne seraient, selon elle, les principaux motifs de cette nouvelle condamnation, ainsi que sa collaboration avec Al Djazira et des médias occidentaux tels que Radio France et la Voix de l’Amérique (Voice of America) », la radio publique états-unienne.
Dans une vidéo envoyée à ses proches la veille de son incarcération dans la prison d’Evin, au nord de Téhéran, Mahnaz Mohammadi affirme que plus que jamais ses idées n’ont pas changé. « Je défends toujours les droits des femmes et de tous, les droits sociaux fondamentaux. Je suis toujours persuadée que la femme dans la société iranienne est toujours une citoyenne de seconde zone », insiste-t-elle, dénonçant au passage l’absence de libertés, notamment pour les cinéastes : « Il faut cacher ses idées, pour qu’ils ne les découvrent pas. »
Christophe Ruggia fait la même analyse : « Le climat en Iran est délétère, et le cinéma est très touché par la répression, les cas se multiplient », en référence aux nombreuses arrestations dont ont été la cible d’autres cinéastes iraniens ces dernières années, comme Jafar Panahi, ou encore Mohammad Rasoulof.
« La mobilisation internationale est très forte pour les cinéastes menacés d’être incarcérés. Mais une fois qu’ils sont libérés, ils sortent du radar, on entend plus parler d’eux, alors qu’ils vivent et travaillent souvent dans des conditions toujours compliquées », ajoute-t-il. Ainsi, Jafar Panahi, qui a subi une dernière arrestation en 2010, est officiellement libre, mais sa peine de six mois de prison et les interdictions de quitter le territoire et d’exercer son métier pendant vingt ans n’ont toujours pas été annulées.
Reza Serkanian, cinéaste iranien vivant en France et proche insiste sur le fait que les cinéastes iraniens sont à la merci d’arrestations arbitraires : « Les chefs d’accusation sont toujours vagues. Il y a une part d’aléatoire, du jour au lendemain, on peut se retrouver en prison sans que personne ne soit au courant », précise-t-il.
L’incarcération de Mahnaz Mohammadi prouve que la situation des cinéastes iraniens n’a pas encore changé depuis l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani, souvent décrit comme « modéré » par les médias internationaux. Mohammad Rasoulof, arrêté à plusieurs reprises et assigné à résidence pendant de longs mois, a dernièrement qualifié le président de « populiste » dans une lettre ouverte. Aux yeux des cinéastes, pas l’ombre d’un changement n’a vu le jour en Iran
En dehors des cinéastes une autre pétition a été lancée exigeant la libération immédiate de Mahnaz Mohammadi et dénonçant les attaques faites à la liberté d’expression et de création dont sont victimes de nombreux cinéastes iraniens. Mosaik Radio s'associe à cette pétition. Elle a déjà été signé par près de 15 000 personnes.
► Pour signer cette pétition, allez sur :
http://www.change.org/…/au-gouvernement-iranien-libérez-l...
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12/01/2015
Marche du 11 janvier 2015 : un peuple dressé contre la haine
Une vague immense a traversé le pays, s’emparant des rues de Paris comme de centaines de villes de France. Les manifestants se comptent par millions, chacun venu avec sa colère, sa peine mais aussi une envie de fraternité, de République, de liberté.
À l’égal de grands moments de son histoire, le peuple français s’est dressé uni pour crier « Même pas peur ! » aux fanatiques assassins, pour clamer aussi son attachement à la liberté de critiquer, de s’exprimer et de polémiquer.
La dignité et le respect pour ceux qui sont tombés l’ont emporté partout… sauf à Beaucaire. Le 11 janvier restera dans notre histoire pour cela, pas pour la cohorte de dirigeants étrangers – pour certains massacreurs et censeurs à souhait, comme Benjamin Netanyahou, Ali Bongo, Viktor Orban ou le premier ministre turc.
Mais désormais, il faut savoir que faire de cet élan. Déjà, les spécialistes de l’amalgame, les pourfendeurs de l’immigration, les agitateurs de paniques sont à l’oeuvre.
Marine Le Pen ainsi a ouvert l’échoppe de la haine, avec la peine de mort en tête de gondole. Prenant prétexte des mesures de sécurité nécessaires, des ténors de l’UMP veulent mettre en place des lois qui écorneraient les libertés, comme si résister aux terroristes était réaliser leur souhait le plus vif.
Les jours qui viennent mettront aux prises les humanistes, les républicains, aux croisés de la guerre des civilisations. L’usage même du mot guerre mériterait d’être soigneusement soupesé…
Désormais, les grands sujets sont sur la table.
La République doit s’établir sur des faits, des actes et non seulement sur un triptyque gravé sur ses frontons. Elle ne sera solide qu’à la condition que cessent les discriminations, les suspicions, les relégations, les misères, les inégalités. Sans cela, elle court le péril de devenir un songe creux, rejetée par ceux qu’engloutissent les frustrations, les mises à l’écart, les souffrances.
La citoyenneté ne peut être réduite à l’addition de communautés, séparées par des parois étanches. La France doit devenir la promotrice dans le monde d’un nouvel ordre qui bannisse ces interventions impérialistes qui ont semé les germes du terrorisme, celles d’Irak et de Libye notamment.
La liberté d’expression ne doit pas rester une fleur de rhétorique pour ceux qui la découvrent après le massacre, mais étaient prêts à laisser crever ce journal qui, comme tous les titres de la presse rebelle et indépendante, était menacé dans son existence. Le pluralisme ne peut plus rester lettre morte.
Les progressistes ont du pain sur la planche pour que cette vague populaire porte ses fruits. Ainsi, pourra-t-on assurer avec Pablo Neruda : « Ils pourront couper toutes les fl eurs mais ils n’empêcheront pas le printemps. »
L'éditorial de Patrick Apel-Muller dans l'Humanité
10:29 Publié dans ACTUALITES, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, manifestations, paris | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/01/2015
EVRY : NOUS SOMMES TOUS CHARLIE !
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées avec beaucoup d'émotions Place des Droits de l'Homme et du citoyen pour rendre hommage à l'équipe de Charlie Hebdo et aux policiers assassinés.
Les Maires d'Evry, de Courcouronnes, les représents religieux se sont exprimés avec douleur mais aussi force pour indiquer leurs déterminations et réaffirmer les valeurs de la République.
Les élus communistes étaient présents et dans un communiqué se sont ainsi exprimés :« Nous sommes ici ce soir de participer à cet hommage sur cette place qui porte si bien son nom celui des Droits de l'Homme, universels, le droit à vivre, à apprendre, à s'informer librement.
Emus parce que au delà de ce drame, nous communistes, sommes particulièrement touchés par la disparition dans des conditions barbares d'amis et de camarades.
Charb, le directeur de Charlie Hebdo était un compagnon du parti communiste, collaborateur du journal l'Humanité.
Il venait juste de dessiner la carte de vœux d'André Chassaigne, le président des députés communistes et d'envoyer six dessins qui illustreront un dossier consacré à la loi Macron dans l'Humanité Dimanche qui sera publié le 15 janvier.
Il avait 47 ans.
Pour nous c'est une grande perte comme celle des autres dessinateurs, collaborateurs, policiers....Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré, dessinateurs ; Maris, économiste ; Renaud, directeur du cabinet du maire de Clermont, invité par l'équipe, Brinsolaro, Merabet policiers ; Ourrad, correcteur ; Cayat Elsa, psychanaliste et chroniqueuse.
Pour nous le droit à l'information est un droit fondamental et doit être totalement libre de toutes contraintes.
Nous le disons ici solennellement si à la place de l'équipe de Charlie Hebdo, c'était l'équipe du journal Minute qui aurait ainsi détruite, nous serions aujourd'hui aussi présent.La liberté, disait Rosa Luxemburg, c'est toujours la liberté de celui qui ne pense pas comme soi.
Qu'ils reposent en PAIX, nous reprendrons leurs flambeaux ! »
12:16 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charlie hebdo, evry, rassemblement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
08/01/2015
Charb à la fête de l'Humanité à Toulouse : «Le communisme, solution à la crise»
Parmi les 12 personnes assassinés dans les locaux de Charlie Hebdo se trouvait le dessinateur Charb. En son hommage et à celui de tous ceux qui ont succombé à la folie des tueurs nous reproduisons l'entretien qu'il avait accordé à la Dépêche du Midi le 07 juin 2014.
Le dessinateur et directeur de la publication de CharlieHebdo est l'invité, aujourd'hui, de la fête de l'Humanité, aux Argoulets, où il viendra débattre sur le Front national. Interview.
Qu'est-ce qui vous amène à la fête de l'Humanité à Toulouse ?
J'ai une vraie proximité avec l'Humanité, d'abord parce que je dessine depuis longtemps déjà dans l'édition du dimanche et aussi en semaine, en plus de Charlie Hebdo. Je suis proche des idées défendues ici et je connais bien Roselyne de la librairie de La Renaissance qui fait un boulot formidable. J'ai répondu avec plaisir à l'invitation pour débattre notamment sur le Front national.
Le communisme est-il encore une idée neuve ?
Oui, bien sûr, je rêve de l'Union soviétique de l'Union européenne. Pas sur le modèle qui a fait faillite à l'Est, évidemment. Mais je crois que le communisme est une solution à la crise. J'en vois pas d'autres. Je manque peut-être d'imagination, mais j'ai quasiment toujours voté communiste. J'ai juste failli prendre ma carte au Parti socialiste quand j'étais au lycée. Il faut dire que dans ma famille, on était plutôt PS.
Charlie Hebdo s'est beaucoup investi dans le débat sur les caricatures de Mahomet, comment analysez-vous le phénomène jihadiste prégnant à Toulouse ?
Personne ne conteste le phénomène de ces jeunes qui partent pour le Jihad, c'est une réalité et il y a un vrai danger. Mais je crois que le risque est surévalué et qu'ils ne sont pas si nombreux. On fait beaucoup plus de bruit autour de ce risque-là que sur le nombre de tués à la Kalachnikov, à Marseille. Il ne faut pas avoir peur plus que de raison. Il faut faire attention à l'aspect médiatique, car à force de raconter qu'ils sont puissants, ils vont finir par l'être. Les médias peuvent conforter le phénomène et renforcer dans leur détermination des individus qui sont d'abord isolés. Heureusement, pour une fois on ne fait pas l'amalgame entre ces jihadistes et les musulmans.
Comment voyez-vous l'avenir de la presse, notamment satirique ?
C'est catastrophique. La crise s'est rajoutée aux problèmes qui existaient déjà avant. Je ne vois pas comment la presse papier peut s'en sortir, d'autant que la situation du réseau de distribution se dégrade très vite. Paradoxalement, à Charlie Hebdo et dans la presse satirique en général, on est plus protégés, parce qu'on est sur une niche où il y a peu de concurrence. Mais on vit difficilement, on a pas de réserve. On va proposer une formule sur le net, mais ça ne compensera pas la baisse du papier.
Un message pour cette fête ?
Oui, un message d'espoir. Je veux dire aux gens que la contestation la colère, les critiques contre les élites sont légitimes. Le problème, c'est quand ils votent FN au lieu de voter PC. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on a le droit de critiquer l'idéologie et les politiques du FN, mais pas les électeurs. Ils souffrent sans doute, sont malheureux, d'accord, mais pour moi, ce sont des salauds. La spécificité du vote FN, c'est que c'est d'abord un vote raciste anti-immigrés. Sinon, ils voteraient à gauche...
09:53 Publié dans ACTUALITES, Dessin, FETE HUMANITE 2014, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charb, charlie hebdo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/01/2015
ANDRE CHASSAIGNE : VOEUX POUR 2015, LIER INTELLIGENCE COLLECTIVISTE ET HUMANISME
L’expression des vœux est en politique une tâche de plus en plus difficile. Aussi sincères soient-ils, les mots, comme les bonnes intentions et les engagements, se perdent aujourd’hui dans le manque de confiance dans la parole politique. Terrible constat du fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs élus après tant d’espoirs déçus !
Aussi, mon premier vœu sera l’expression d’une simple volonté : que la démocratie de proximité devienne enfin le levier de toute action politique et soit au cœur d’une réappropriation de l’éthique républicaine. Cette démarche exige de prendre vraiment en compte les réalités vécues, avec une grande humilité et dans le respect des différences. Je suis convaincu que c’est par une pratique de construction partagée, associant le plus grand nombre à l’élaboration des choix politiques et à leur concrétisation, que se retisseront des liens de confiance et que se renforcera notre démocratie.
Mon second vœu est que le développement du lien social soit une priorité de notre action quotidienne. Luttons contre le repli sur soi, généré par la crise et les difficultés de la vie, qui nourrit l’égoïsme et dilue la solidarité. Que ce soit un repli identitaire dans un cercle restreint ou qu’il s’exprime par un nationalisme xénophobe, le repli sur soi alimente l’amertume et le rejet de celui qui est différent. Il rabougrit la pensée et fait émerger des réponses simplistes aux problèmes de notre société, ouvrant la porte à une dérive d’extrême-droite aussi dangereuse qu’inefficace. A l’opposé, il nous faut échanger, casser les murs pour « faire du commun », partager de l’humanité pour l’épanouissement de chacun.
En liant ainsi intelligence collective et humanisme, nous placerons les responsabilités là où elles sont. En regardant vers le haut plutôt que vers le bas, chacun peut constater que la richesse s’accumule toujours davantage dans les poches de quelques-uns alors que la pauvreté est grandissante. Année après année, le capitalisme de plus en plus financiarisé et la loi du profit entraînent vers sa perte la planète et ses « locataires » que nous sommes. Il est encore temps de sortir de ce règne de l’argent et d’inventer ensemble une société pour les êtres humains.
Que cette nouvelle année soit éclairée par cette belle perspective qu’il nous faut faire grandir, jour après jour, dans les consciences. Obtenons, dès 2015, des résultats concrets pour les plus en souffrance d’entre nous. C’est avec cet espoir que je vous souhaite une bonne année.
André CHASSAIGNE, président du groupe des députés communistes et Front de Gauche à l'assemblée nationale
10:30 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré chassaigne, voeux 2015 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
25/12/2014
Chômage : François Hollande et le gouvernement doivent rendre des comptes
Il y a tout juste un an, la parole présidentielle évoquait toujours une "inversion de la courbe du chômage" puis cet objectif a disparu pour être remplacé par un "pacte de responsabilité" qui n'a produit aucun effet sur la croissance et l'emploi.
Aujourd'hui, depuis Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande parle de 2017 avec une forme de prise de distance face à la réalité d'un pays qui souffre et qui, mois après mois, atteint des records historiques en nombre de chômeurs : ce mois-ci, 27 400 chômeurs de plus sont à compter, soit une hausse de +0,8%. Triste record que celui de l'année qui vient de s'écouler avec une hausse de 5,4%.
Un nombre considérable de famille passeront ces fêtes de fin d'année avec la peur au ventre, la crainte des prochaines semaines, des prochains mois.
François Hollande et le gouvernement ont des comptes à rendre sur le chômage. Les choix politiques pris depuis le printemps 2012 se traduisent par un échec complet. Plutôt que d'en tirer les conclusions et de changer de politique, la prochaine Loi Macron propose une nouvelle dérégulation du marché du travail, une facilité supplémentaire accordée au patronat pour licencier.
L'année 2015 doit permettre la construction de convergences politiques et sociales fortes et larges pour mettre en échec la Loi Macron et proposer de vraies solutions car il n'y a aucune fatalité à un tel niveau de chômage qui n'est que le résultat des politiques d'austérité en France et en Europe.
Olivier Dartigolles pour le PCF
09:56 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chômage, pcf, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |