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22/03/2012

EDUCATION, ESSONNE : LA GRANDE HEMORRAGIE !

lep3.jpgLes chiffres officiels indiquent avec brutalité l’ampleur du désastre attendu pour la rentrée scolaire 2012/2013.

1er degré : 55 suppressions en Essonne dont 16 intervenants en langue, alors que 1000 élèves sont attendus en plus !

Pour l'académie de Versailles : 260 postes supprimés. Source : CTSD 91 du 24 janvier pour le 1er degré.

2n degré : Lycées professionnels : 62 postes supprimés sur un total de 749 postes en Essonne

Lycées généraux et technologiques : 57 suppressions sur 3001 postes en Essonne

Collèges : 51 suppressions sur 3497 postes en Essonne (alors que 333 élèves supplémentaires sont attendus) Source : CTSD 91du 21/03/2012

Pour l'académie de Versailles : 495 ETP supprimés dans le second degré au total.

lep2.jpgTous les secteurs de l’éducation sont ainsi concernés et partout enseignants, parents d’élèves, étudiants avec des actions diverses sont à l’offensive contre ces décisions aux conséquences désastreuses.

Les LEP professionnels sont les plus touchés avec près de 10 % de suppressions de postes. Les enseignants des lycées professionnels d’Evry Baudelaire et Perret avec le soutien des élèves et des élus en particulier les élus communistes très présents sont engagés dans une lutte depuis plusieurs semaines sous des formes multiples comme l’occupation de nuit des établissement où l’opérations « enseignants morts » à l’Agora du centre commercial d’Evry.

lep4.jpgIls ont réussi à populariser cette juste colère contre la suppression de plusieurs dizaines de postes qui vont priver les élèves d’un enseignement de qualité permettant l’intégration professionnelle et sociale. Les informations largement relayés par la presse comme le Républicain, Le Parisien, FR3 (voir reportage en cliquant sur cette ligne), France Info…témoignent de cette mobilisation.

front de gauche,école,lep,baudelaire,perret,suppressionLe PCF, ses élus, le Front de Gauche, son candidat à l’élection présidentielle Jean Luc Mélenchon, les candidats aux législatives Ulysse Rabaté et Elise Yagmur au-delà de ce soutien proposent une politique éducative totalement différente repris dans le programme « l’Humain d’abord » qui donne une priorité à l’éducation nationale essentielle pour l’avenir de notre pays.

15/03/2012

Fin de la trêve hivernale : Les sénateurs Front de Gauche s’opposent à la reprise des expulsions locatives des familles en grande difficulté

sarkomendiant.jpgDECLARATION

Alors que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les engagements internationaux de la France, plus de 100 000 expulsions locatives sont prononcées chaque année, et pour certaine alors même qu’aucun relogement n’est prévu.

Alors que le gouvernement a défini un droit opposable au logement, aujourd’hui des familles entières se trouvent jetées à la rue n’ayant plus d’autre choix que celui de l’exclusion.

Demain, à l’issue de la trêve hivernale, la pratique barbare et fortement traumatisante des expulsions locatives va pourtant pouvoir reprendre. Nous y sommes clairement opposés.

Nous avions déposé et fait débattre une proposition de loi pour interdire ces pratiques d’un autre âge.

Nous n’avions pas pu faire adopter cette loi en mai dernier dans un sénat à droite, le ministre Apparu jugeant qu’il s’agissait d’un mauvais signe envoyé aux propriétaires, alors même que dans ce cadre un fonds d’indemnisation des propriétaires existe. Nous avons tout entendu, et notamment que cette loi serait inconstitutionnelle. Pourtant, le droit au logement est un droit fondamental, reconnu par le conseil constitutionnel.

Déterminés, nous avons redéposé un amendement en ce sens concernant les prioritaires DALO et reprenant les préconisations de la fondation Abbé Pierre, lors de la discussion du projet de loi « consommation ». Or, il a manqué quelques voix à gauche pour adopter cet amendement. C’est regrettable.

Sur le fond, nous maintenons qu’il faut en finir avec de telles pratiques qui ne respectent pas la dignité humaine. Qu’il faut très clairement réorienter la politique du logement pour la sortir, enfin, de la sphère marchande en permettant le respect des droits fondamentaux, dont celui d’avoir un toit, fait parti.

Paris, le 14 mars 2012

05/03/2012

Gérard Aschieri « Le prof bon à tout faire n’a pas de sens »

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriGérard Aschieri (1), responsable du collectif éducation au conseil de campagne du Front de gauche, dénonce une mesure de diversion pour éviter la question du nombre de personnels.

Comment réagissez-vous à la proposition sarkozyste d’allongement du temps de présence des enseignants au sein des établissements scolaires ?

Gérard Aschieri. Il s’agit d’une mesure de diversion pour éviter d’affronter la question du nombre de personnels suffisant pour encadrer les élèves.

Cet encadrement est le fait d’équipes pluriprofessionnelles, faites de conseillers principaux d’éducation, de conseillers d’orientation psychologues, d’infirmières, de surveillants, etc.

Ce que nous propose Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que d’alourdir la charge de travail des enseignants, pour les rendre encore plus polyvalents au détriment de leur métier. Le prof bon à tout faire est un non-sens.

Cela revient à pointer du doigt les enseignants en laissant entendre à l’opinion qu’ils seraient des bons à rien, des paresseux, alors que la réalité est tout autre : les enseignants travaillent beaucoup, près de quarante heures par semaine dans le second degré, et ce n’est pas en chargeant encore la barque qu’on va résoudre les problèmes à l’école.

Cela serait possible si on leur donnait le temps et les moyens de mieux exercer leur métier, de se former, de travailler en équipe, de se concerter, etc.

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriCela rejoint la proposition du Front de gauche pour « l’école de l’égalité », qui propose de redonner son sens au métier d’enseignant, d’assurer sa liberté pédagogique, de ne pas alourdir la tâche, et de mieux le former.

Le discours de Sarkozy fait aussi la part belle au retour à l’autorité du maître contre l’élève placé au « centre » de l’école…

Gérard Aschieri. Cette vision relève d’une fable. L’autorité, pour le candidat de la droite se résume à brandir un gros bâton et se faire respecter par le rapport de forces. En matière d’enseignement, 
ça ne marche pas.

Pour faire preuve d’autorité, et il en faut, il est nécessaire que les enseignants se sentent soutenus face à leurs difficultés avec des élèves. Les sanctions sont utiles en cas de problèmes, mais il y a surtout besoin de formation, de temps pour travailler collectivement. Tout ce que Nicolas Sarkozy a démantelé depuis cinq ans.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel pour l’Humanité

Gérard Aschieri sera présent le lundi 12 mars, à 20h30 à la réunion publique organisée par le Front de Gauche à Corbeil, bourse du travail, rue Emile Zola.

29/02/2012

TROP C’EST TROP ! MANIFESTATIONS DANS TOUTE L’EUROPE A L'APPEL DES SYNDICATS

manif290212b.jpgDes manifestations et arrêts de travail contre l'austérité se sont déroulés en France, mais aussi dans toute l’Europe, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !"

Refus de l’austérité, refus des nouveaux traités européens, cette journée marque une vraie rupture entre l’Europe sociale et l’Europe de la finance.

manif290212a.jpgEn France à l’appel de l’ intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles se sont déroulés simultanément avec la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

A Paris entre la Bastille et la Nation des milliers de manifestants ont défilés notamment à l’appel de la CGT et la présence de Bernard Thibault.

pl09.jpgLes militants du NPA et du Front de Gauche avaient tenu à saluer le défilé avec la présence remarqué de Marie George Buffet et Pierre Laurent pour le PCF et celle de Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche.

Le Parti socialiste dont les parlementaires en s’abstenant ont permis le vote à l’assemblée nationale du Mécanisme Européen de Stabilité dont l’application est, et sera désastreuse pour les peuples de l’Europe à l’image de la Grèce était totalement absent de ses manifestations.

La Confédération Européenne des Syndicats a décidé de poursuivre ce mouvement sous d’autres formes pour empêcher que l’austérité devienne la règle générale dans le vieux continent.

manif290212.jpg

Texte et photos exclusifs E-Mosaïque

24/02/2012

MARINE LE PEN : KO ASSISE !

melenchonlepen.jpgLa candidate du Front national à la présidentielle a refusé de répondre aux questions de Jean-Luc Mélenchon sur le thème de l'égalité homme-femme lors de l'émission de France 2 Des Paroles et des actes, ce jeudi soir.

Jouant la victime et passant de la bouderie à l'ignorance de son interlocuteur, elle s'est montré hautaine en déniant toute légitimité au candidat du Front de gauche.

Le candidat du Front de gauche a utilisé son temps de parole à dénoncer des éléments de programme du FN, comme l'abrogation de l'aide médicale d'Etat (AME) qui permet de soigner les étrangers en situation irrégulière. "Mme Le Pen semble ignorer que les microbes ignorent sur les humains sur lesquels ils sont ont des papiers ou pas de papiers", a critiqué M. Mélenchon.

Il a ensuite fustigé la citation par Jean-Marie Le Pen d'un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillac, samedi 18 février lors d'un discours à Lille. "Vous auriez dû vous lever et sortir quand l'infâme président de votre parti a cité Robert Brasillach, car un collabo reste un collabo quoi qu'il ait écrit"', a dénoncé Jean-Luc Mélenchon face à une Marine Le Pen qui lisait ostensiblement un journal.

"Vous n'êtes pas pour l'égalité homme-femme"

Tout à sa stratégie de démystification du discours frontiste comme lors de ses meetings, Jean-Luc Mélenchon lui a à chaque fois tendu la perche du débat, demandant des réponses à ses questions sur l'interruption volontaire de grossesse, que "vous ne réservez qu'aux riches", car le programme du Front National prévoit de supprimer son remboursement par l'Assurance maladie. "Cette dame a inventé une arnaque dénommée salaire parental à 660 euros. Elle crée un statut en dessous du seuil de pauvreté.

Elle veut renvoyer les femmes à la maison et, en plus, elle les arnaque", souligne t-il ensuite, avant de mettre en lumière, toujours dans le programme du FN, l'invention de "l'adoption prénatale. Vous avez planifier l'invention d'une mère porteuse. Vous transformez le corps des femmes en fabrique à enfants. (...) Vous n'êtes pas pour l'égalité homme-femme".

"Vous ne servez à rien, qu'à distiller la haine"

Le candidat du Front de gauche a aussi répondu point par point aux dénigrements de Marine Le Pen. Sur le désistement au deuxième tour: "Nous, les gens de gauche, depuis un demi-siècle, nous nous désistons pour le mieux placé à gauche. Si c'est Poutou, nous nous désisterons pour Poutou. Depuis 40 ans, vous ne servez à rien qu'à distiller de la haine".

Sur la haine à l'encontre des étrangers, Jean-Luc Mélenchon dénonce "cette obsession, cete névrose, qui la pousse à refuser les soins à un sans-papier". Sur les racines du Front national, il point enfin: "Vous auriez dû, dimanche dernier, vous lever et sortir lorsque l'infâme président de votre parti (Jean-Marie Le Pen, ndlr) a osé réciter un poète de Robert Brasillach, ce collabo."

Avant de quitter le plateau pour mettre fin à cette parodie de débat, le porteur du programme partagé a mis en garde Marine Le Pen: "Elle ne veut pas parler, elle a perdu ses moyens. Elle sait que le Front de gauche est sur ses traces et qu'il démystifiera son programme."


Marine Le Pen refuse le débat avec Jean-Luc... par lemondefr

14/02/2012

EVRY : LYCEE PROFESSIONNEL AUGUSTE PERRET : REVOLTE ET INDIGNATION

lp1.jpgUne quarantaine de professeurs du lycée professionnel Auguste-Perret d'Evry spécialisé dans les métiers du bâtiment occupe l'établissement, et une vingtaine dorment sur place, pour protester contre des diminutions d'heures et suppressions de postes.

La situation est extrêmement préoccupante dans cet établissement, où 10 postes d''enseignants sur 54 seront supprimés à la prochaine rentrée et où surtout les conditions d'étude des 450 élèves seront particulièrement dégradées, en raison de l'augmentation des effectifs par classe et de la suppression des dédoublements.

lepauguste2.pngLe Bac des élèves a été ramené en même temps à 3 ans, alors qu’il était de 4 années : 2 ans de BEP et 2 ans de Bac Pro, deux classes de formation en CAP (plombiers-chauffagistes) très demandés fermées pour favoriser le développement de l'apprentissage privé.

Les organisations syndicales notent que la suppression des éducateurs qui compose actuellement une équipe stable en capacité d’apaiser les conflits et d’assurer un suivi pédagogique de qualité sera catastrophique pour cet établissement classé Zone Sensible et Violence.

Organisés dans une intersyndicale large (CGT, FSU, FO, CFDT, UNSA, SUD), les enseignants sont soutenus par les parents et les élèves, et par des élus notamment communistes et le Front de Gauche.

06/02/2012

Les douze mesures du Front de gauche pour l’école de l’égalité

education, enseignement, front de gaucheDepuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la loi Fillon de 2005, les attaques contre l’école maternelle et primaire, le collège, le lycée et les universités, contre les enseignants et les postes, sont nombreuses et récurrentes. En les multipliant et en accélérant le rythme, la politique de Nicolas Sarkozy a réussi, en quatre ans et demi, à mettre à terre le service public d’éducation.

L’école de l’égalité s’inscrit dans le projet global du Front de gauche et nécessite des ruptures radicales avec l’ordre établi.

Ce projet nécessite une mobilisation de toutes les forces de notre société à la fois pour en débattre, en préciser les grands axes et agir pour les faire aboutir. C’est un instrument essentiel pour répondre aux attentes et aux besoins, et contribuer à construire une autre société.

education, enseignement, front de gaucheDouze propositions pour refonder une politique nationale d’éducation :

1. Tous capables ! Parce que les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites, que l’échec scolaire n’est pas une fatalité, l’affirmation de la capacité de tous les élèves à entrer dans les apprentissages scolaires est le fondement du projet éducatif.

2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités. L’égalité scolaire implique la gratuité réelle des études pour tous. Des critères nationaux devront être (re)pensés et mis en œuvre pour mettre en place l’école de l’égalité, quelles que soient les ressources des collectivités locales. Ainsi, les fonds sociaux et d’aide à la restauration seront rétablis à la hauteur des besoins. Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant, dans les territoires des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves, à partir du collège, ainsi que des personnalités associées.

3. Un service public d’éducation national pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence qui sabordent notre système éducatif. Nous en finirons avec les politiques d’autonomie libérale et mettrons un terme à la politique ségrégative de Nicolas Sarkozy en matière de carte scolaire en faisant primer l’intérêt général. Une sectorisation repensée sera mise en place, fondée sur de nouveaux redécoupages, fidèle aux réalités locales, concertée avec tous les acteurs des territoires et encadrée par des observatoires locaux de la mixité sociale.

4. À formation commune, qualification égale. Nous garantirons le droit à une qualification égale à ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national 
des diplômes, validation de toutes les années d’études dans les conventions collectives.

5. Construire une culture commune ambitieuse. Le commun est porté par des valeurs laïques, les mêmes contenus de savoirs pour tous et par les modalités d’apprentissage, qui privilégient l’apprendre ensemble, l’exercice de la pensée et l’autonomie intellectuelle. Les mêmes programmes doivent être enseignés à tous jusqu’à la fin du collège pour que l’orientation dans les différentes voies du lycée, générale, professionnelle ou technologique, soit un vrai choix. Nous développerons les passerelles entre les voies. L’investissement de l’État dans l’enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d’égale qualité. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à dix-huit ans.

6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de trois ans, accessible dès deux ans pour les familles qui le souhaitent. Réduction des effectifs et refonte des programmes permettront à tous les enfants, en particulier ceux issus des classes populaires, de devenir élèves.

7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Les programmes et l’ensemble de l’école devront être refondés sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires afin de réduire l’échec scolaire, de donner à tous les clefs pour entrer dans les apprentissages scolaires, s’émanciper, et ce dans tous les champs de la connaissance. Le service public d’éducation nationale devra prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir à l’école : il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou aux cours privés. L’école doit se faire à l’école.

8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des prérecrutements. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, la formation continue et la création de temps d’échanges pédagogiques, de réflexion et d’élaboration dans les établissements. Nous renégocierons les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé. Il ne saurait être question d’accroître la charge de travail des enseignants ou de diversifier leurs tâches.

9. Tous les parents ont leur place à l’école. Nous créerons un statut de représentant de parents d’élèves pour permettre à tous les parents de participer à la vie des établissements. Des temps et des lieux aménagés pour les rencontres avec l’équipe éducative devront être mis en place.

10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire). Ces associations ont toujours agi avec, dans et autour de l’école. Elles contribuent à la promouvoir, à la rendre plus démocratique et font vivre les valeurs de laïcité et d’éducabilité de tous. Nous proposons de pérenniser leurs financements et de promouvoir leur action.

11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Nous privilégierons la prévention et nous abolirons les lois sécuritaires dérogeant aux principes de l’ordonnance de 1945. Nous travaillerons à la protection des jeunes en créant des structures d’accueil et en formant des personnels éducatifs et judiciaires. Les collectivités locales doivent retrouver les moyens pour aider les travailleurs sociaux et les familles qui demandent l’aide éducative à domicile pour les mineurs comme pour les jeunes majeurs.

12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l’éducation nationale sous statut de la fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés depuis 2007. Dans l’immédiat, nous proposons de porter la part du budget de l’État consacré à l’éducation de 5,6 % à 7 % du PIB (*).