31/12/2012
MEILLEURS VOEUX 2013
Le PCF, ses militants d’Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses, ses élus, vous souhaitent pour 2013 leurs meilleurs vœux.
En 2013 avec vous, dans les luttes, nous voulons « rallumer les étoiles dans le ciel » comme le disait si bien le poète Guillaume Apollinaire pour le droit à la liberté et au bonheur pour tous, à la justice, au progrès. Le droit a à avoir un environnement préservé, à l’emploi, à un revenu et à des retraites dignes.
Pour cela nous savons qu’il faudra abattre le mur de l’argent, des finances, des profits stériles, mettre à bas ce système libéral cynique et injuste.
Le Parti communiste français, avec le Front de Gauche s’y emploieront pour vous, avec vous.
17:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf evry, voeux, 2013 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/12/2012
HOLLANDE : LES PROMESSES OUBLIEES
Dans des vœux parodiques mis en ligne, le Parti communiste français rappelle au chef de l’État quelques engagements du candidat, abandonnés depuis son élection.
La lecture de cette vidéo déjà vue par plus de 350 000 internautes à ce jour pulvérise déjà tous les records d'audience (en 2011, l'ancien record, les voeux satiriques du Pcf avaient été lus par 227 171 personnes sur Dailymotion à la fin de l'année).
Avant les vrais premiers vœux de François Hollande à l’Élysée, lundi prochain, les vœux parodiques du PCF rappellent quelques engagements non tenus du candidat, et pour certains même abandonnés. Sur fond de rires enregistrés qui font de moins en moins sourire à mesure que défilent des extraits de meetings ou d’interviews du candidat Hollande, le PCF égrène les bonnes résolutions oubliées. La culture sera « sanctuarisée », promis-juré, affirmait le candidat socialiste. Ce sera avec un budget en baisse de 4,3 %, souligne le PCF.
Santé, droit de vote des étrangers « promis depuis trente ans, reporté depuis trente ans », tout y passe. La hausse de la TVA, forcément « injuste » dans la bouche d’un candidat en campagne, débute l’année à un taux en augmentation de 3 %. Le futur « Moi, président… » promettait encore l’instauration de la proportionnelle aux législatives, à l’arrivée, la dose de proportionnelle pourrait s’établir à… 10 %. « C’est ça la démocratie ? » s’insurgent les auteurs de la vidéo mise en ligne hier.
Un sort particulier est réservé à la fameuse phrase prononcée lors du premier grand meeting de la campagne, au Bourget : « mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Recrudescence de rires enregistrés pour cette phrase qui fut la plus populaire de sa campagne, cet « adversaire » à qui l’on fait cadeau de 20 milliards d’euros de crédit d’impôt, quand les plans sociaux s’abattent littéralement sur l’image d’un président, submergé peu à peu par les annonces de suppressions d’emplois chez PSA, Bouygues Telecom, Thales, Doux… « 1 500 emplois sont détruits en France chaque jour, et ça ne nous fait pas rire », conclut le PCF. Le slogan « Le changement, c’est maintenant » s’en trouve grignoté un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste… rien.
19:22 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pcf, tva, budget, austérité, arcelormittal, françois hollande, emplois, thalès, fralib, arkema, traité européen, impôt, petroplus, sodimédical, technicolor, doux, rapport gallois, budget de la culture | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/12/2012
« Après la crise, la crise continue »
Aujourd’hui, encore la crise économique et financière démarrée en 2008 n’en finit pas de produire ses métastases partout en Europe. Il ne s’agit pas là d’une mystérieuse épidémie mais bien d’une économie déséquilibrée par le poids de la finance.
Au sein de cette spirale, les collectivités locales sont à la fois les premières victimes mais elles peuvent aussi être un barrage efficace.Victimes car la lisibilité des budgets à venir reste des plus incertaines. En effet le gouvernement projette de baisser de plus de deux milliards les dotations aux collectivités, dans la poursuite obstinée de faire redescendre les déficits publics en dessous des 3 %. Obstinations dangereuses !
Si l’objectif inatteignable doit être atteint coûte que coûte, ce sera au prix de réajustements brutaux, évalués à plus de 20 milliards d’euros, qui risquent de plonger un peu plus notre économie dans la récession et, au bout du compte, d’accroître encore l’endettement public, comme le montrent l’Italie, l’Espagne ou la Grèce.
C’est la croissance qui nous permettra de réduire nos déficits, et non l’inverse. Dans le contexte actuel, marqué par un niveau record du chômage et une situation de l’emploi qui risque encore de se dégrader l’an prochain, faire de la réduction de la dette l’unique priorité est déraisonnable.
la France et l’Europe sont malades du capitalisme financier. On ne pourra pas sortir du marasme sans une vigoureuse politique de relance visant à soutenir l’emploi, les salaires et l’investissement, dont les collectivités demeurent malgré tout l’un des premiers acteurs. Leurs investissements font travailler bon nombres d’entreprises, et sont, elle, source de croissances.Une seule question intéresse ceux qui nous ont fait confiance et attendent un réel changement : est-ce que les priorités affichées vont se traduire par un mieux-vivre de nos concitoyens ? Est-ce que les budgets proposés pour le pays, pour la sécurité sociale, et, par ricochet, pour les collectivités locales, vont permettre de sortir de la crise ? Voilà les questions à poser.Tribune publiée dans le bulletin municipal
Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
18:57 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : evry, collectivités, budget, élus, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/12/2012
ARAGON - 30 ANS
"Adieu au grand poète français notre camarade" titrait l’Humanité au lendemain de sa mort le 25 décembre 1982. Un titre qui résonne à la mémoire de tous ceux qui, ce jour-là, ont ressenti une immense tristesse. Étrange destinée que celle de ce poète romancier – et quel romancier ! – qui ne se contenta pas de considérer son siècle de haut mais au contraire s’y impliqua jusqu’à sa fin, soldat dans les tranchées de 1914-1918, résistant sous l’Occupation.
De ce siècle, il a épousé tous les espoirs et toutes les désillusions, les ombres et les lumières. Aragon était communiste, ce n’est pas un secret. Il n’était pas ce « poète officiel du Parti communiste » comme le qualifiaient, et le qualifient encore aujourd’hui, certains de ses détracteurs. Un poète de cette envergure ne peut être que libre. Même si, parfois, il a su se plier à une discipline justement consentie.
Il faut lire et relire Aragon pour mesurer les aspects de sa grandeur ; pour éprouver jusque dans la chair la fulgurance de son écriture. Ses vers puissants et doux et ses romans aux accents à la fois épiques et intimes sont toujours d’aujourd’hui et seront de demain parce qu’il est décidément, par essence, un grand moderne.
Trente ans après sa mort, parcourir quelques-uns de ses poèmes, s’attarder sur un vers, relire des chapitres du Paysan de Paris, ses envolées lyriques pour évoquer, derrière les arcanes du métier d’artisan coiffeur, toute la sensualité de la chevelure féminine ; relire Aurélien, l’histoire d’un amour impossible… Dadaïste, surréaliste, ses alexandrins rivalisaient d’audace, ses vers libres jouaient les équilibristes, ses romans embrasaient le monde, déjouaient les convenances, brisaient les conventions de la littérature avec une désinvolture qui cloua le bec à plus d’un.
Aragon a été l’acteur et le témoin de cette longue, belle, contradictoire et parfois tragique histoire entre le Parti communiste et les intellectuels, dans une époque fertile en tourments où se mêlèrent l’attirance et la méfiance, la fraternité et le déchirement. Le temps passé permet de porter là-dessus un regard apaisé et, pourquoi pas, un tant soit peu nostalgique. Non qu’il faille regretter ici l’époque des « compagnonnages » comme on pleurerait un paradis perdu mais bien de considérer qu’aujourd’hui autant qu’hier, la place des poètes, des intellectuels, des artistes, des écrivains dans le champ politique est essentielle.
Dans les temps bouleversés que nous vivons, que nous traversons, nous avons besoin de beauté, de puissance et de grâce, de lumières. Quand l’horizon semble à ce point si sombre, tous les feux, toutes les audaces, tous les éclairages nous seront nécessaires pour essayer d’y voir clair. Et continuer d’avancer. « La poésie est l’ambition d’un discours qui soit porteur de plus de sens et mêlé de plus de musique que le langage ordinaire n’en peut porter », écrivait Paul Valéry. Il y a urgence.
Pour finir, ces quelques vers d’Aragon qui sonnent comme un appel, un encouragement, extraits des Poètes :
« (…) Je vous laisse à mon tour comme le danseur
[qui se lève une dernière fois
Ne lui reprochez pas dans ses yeux s’il trahit déjà
[ce qu’il porte en lui d’ombre
Je ne peux plus vous faire d’autres cadeaux
[que ceux de cette lumière sombre
Hommes de demain soufflez sur les charbons
[À vous de dire ce que je vois »
Aujourd’hui autant qu’hier, la place des poètes, des intellectuels, des artistes, des écrivains dans le champ politique est essentielle.
Louis Aragon : sa biographie
18:55 Publié dans ACTUALITES, Culture, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis aragon, livres, poèmes, anniversaire, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/12/2012
Les communistes veulent rallumer les étoiles
Les adhérents du Parti communiste français étaient appelés aux urnes ce 14 et 15 décembre 2012 afin de déterminer leur base commune de discussion pour leur 36ème congrès, qui se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers. Dans un processus de travail qui commence à prendre son essor, 54,19% des inscrits se sont déplacés pour départager les quatre propositions qui étaient en débat.
Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté à 73,15% des suffrages exprimés. Le texte alternatif numéro 1, « Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur » a obtenu 11,08% ; le texte alternatif numéro 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% : et le texte alternatif numéro 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement », a obtenu 5,82%.
Ce résultat marque une forte volonté des communistes de poursuivre et amplifier la dynamique engagée depuis leur dernier congrès. Il témoigne également du souffle et de l'ambition par lesquels ils veulent nourrir leur combat face à la crise et au capitalisme, dans une Révolution citoyenne plus que jamais nécessaire.
Le texte adopté est désormais le bien commun de l'ensemble des communistes. Mais ce vote est loin de clore les débats. Il ouvre une nouvelle phase de notre réflexion qui doit nous permettre d'approfondir et de préciser nos analyses comme nos orientations. Qui doit nous permettre également nous rassembler plus encore. Dans les semaines qui viennent, nous appelons les communistes à poursuivre le travail engagé afin d'enrichir cette base commune et de faire de notre congrès un évènement politique retentissant pour notre peuple.
Pierre Dharréville, membre du Conseil national du PCF, responsable de la commission du texte,
11:10 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, congrès | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/12/2012
Un hold-up de 20 milliards pour la finance
PAR ANDRE CHASSAIGNE DEPUTE PCF DU PUY DE DOME
Je l’avais dit en expliquant notre choix d’abstention lors du discours de politique générale du Gouvernement en juin dernier : les députés du Front de Gauche voteront pour les mesures qui vont dans le sens du progrès social et du changement, ils s’opposeront à celles qui constituent de nouveaux reculs, en présentant à chaque fois des alternatives politiques.
Nous nous en tenons à cette ligne de conduite lorsque nous rejetons par exemple le nouveau projet de loi de finances rectificatif, qui décide, par la voie de deux amendements, d’introduire les mesures fiscales du « pacte de compétitivité » présenté par le Premier ministre. Deux amendements pour acter la baisse de 20 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises ! La méthode est détestable au regard des sommes concernées. Et surtout elle ne nous semble pas une mesure de nature à favoriser le redressement productif que nous appelons tous de nos vœux.
L’opposition à cette mesure des parlementaires du Front de gauche n’est-elle pas justifiée quand, pendant 5 années, à nos côtés, nos collègues socialistes et verts ont dénoncé les cadeaux faits aux plus riches, comme les 30 millions d’euros versés à Liliane Bettencourt avec le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy ? Notre opposition n’est-elle pas légitime quand le Premier ministre choisit, sous la pression du MEDEF, de faire bénéficier ces mêmes actionnaires, de nouvelles largesses sans contreparties en terme d’emploi. En 20 ans, le total de ces exonérations est passé de 1,9 milliard d’euros à 30 milliards, sans effet tangible sur la croissance et l’emploi. Quelle indécence de faire croire l’inverse aux Français ! Où se cache la justice dans une mesure qui va offrir des ristournes de plusieurs dizaines de millions d’euros à des groupes qui licencient en réalisant d’énormes bénéfices, comme SANOFI-Aventis ? Ou à ceux qui gagnent sur tous les fronts comme ArcellorMittal ?
C’est au contraire le poids des prélèvements financiers opérés sur la richesse produite qui pénalisent l’investissement et l’emploi. Deux constats illustrent cette réalité : en trente ans, le montant des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par vingt, au détriment des salaires ; depuis 2003, le montant de ces dividendes dépasse celui des investissements réalisés dans les entreprises. Cette triste courbe s’est nourrie de cadeaux toujours plus généreux aux grandes entreprises, distribués officiellement au nom de l’emploi et favorisant, en réalité, les seuls intérêts financiers.
Pis encore, une telle décision est compensée par de nouvelles mesures touchant au pouvoir d’achat avec la hausse de la TVA, et aux investissements publics, avec 10 milliards de coupes budgétaires supplémentaires. Contrairement à ce qui est affirmé, cette hausse de TVA touchera bien des produits de première nécessité. Je ne prendrai que deux exemples qui concernent plus particulièrement le monde rural : le bois de chauffage, qui est déjà passé de 5,5 % à 7 % de TVA sous Sarkozy, se verra désormais appliqué un taux de 10 % ; il en sera de même pour l’alimentation du bétail ou la paille alors que l’augmentation du coût des céréales a déjà des conséquences graves pour nos éleveurs.
Voilà pourquoi nous nous efforçons, sur chaque texte, de privilégier la force de la raison et la recherche de l’intérêt général, face aux pressions des intérêts personnels.
18:08 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré chassaigne, budget, députés | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/12/2012
Mittal : le PCF veut un contrôle public
Pierre Laurent, son secrétaire national, réaffirme également son soutien au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Trois questions à...
Lundi, vous serez à Florange (Moselle). Le dossier n'est pas clos ?
Il ne s'agit pas seulement de sauver 600 emplois, mais de l'avenir de la filière sidérurgique en France. Parce que tous les grands secteurs industriels sont consommateurs d'acier, nous avons besoin de maîtriser cette filière, et d'investir. L'État devrait donc mettre en place un contrôle public. Il faut aussi mobiliser les banques, les groupes industriels clients de la filière sidérurgique... J'ai aussi proposé au Premier ministre d'élargir la composition et la mission du comité de suivi, dont il a annoncé la création.
Vous soutenez le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ?
Oui, même si nous aurions préféré une autre solution que celle du partenariat public-privé. Cet équipement est nécessaire au développement économique du grand Ouest, alors que l'activité est en repli dans les chantiers navals, dans l'activité aéronautique et d'autres secteurs industriels. Le développement économique nécessite des infrastructures, en intégrant à cette vision la préservation de l'environnement. Et sans renoncer au projet, il faut sortir de la confrontation.
Est-ce aussi une manière d'exister dans le Front de gauche, face à Jean-Luc Mélenchon qui est opposé au projet ?
La position des communistes dans ce dossier est bien antérieure à l'existence du Front de gauche. Nous n'avons pas déterminé notre position en fonction de telle ou telle posture. Nous avons appris à dialoguer sans ériger des barrières entre nous.
12:56 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, acelor | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |