14/05/2013
TOUCHEZ PAS A NOS RETRAITES !
Après un recul social historique imposé par le MEDEF et des syndicats minoritaires parmi les salariés avec le vote à marche forcé et sans le moindre débat sur nos médias de l’ANI « accord national interprofessionnel », le gouvernement veut engager un deuxième round sur les retraites.
Il indique que les « caisses sont vides » au moment même où pour justifier l’ANI le gouvernement impose à la sécurité sociale une ponction de 2 milliards d’€ pour financer une complémentaire santé réservée à certains salariés mais ni aux retraités, ni aux étudiants, ni aux fonctionnaires...
Pour justifier la nouvelle réforme des retraites le MEDEF et le Gouvernement disent que cela est liée à l’allongement de la durée de vie. Cet allongement s’expliquait justement par un départ des retraités à un âge plus jeune et par de meilleurs soins. Sur ces deux aspects justement la France glisse dangereusement avec un recul du droit au départ à la retraite à 62 ans et 67 ans à taux plein. Sur la santé, la situation catastrophique de l’hôpital Sud Francilien dénoncée par les syndicats et le conseil municipal indique malheureusement la voie suivie.
Les conséquences sont immédiates comme le démontrent les derniers chiffres de l’INSEE : l’espérance de vie en 2012 a reculée pour la première fois de 2 mois pour les femmes (84,8 ans) et stagne pour les hommes (78,4 ans).
Dans le même temps l’INSERM indique que l’espérance de vie en bonne santé n’est à 65 ans, que de 8,8 ans pour les hommes et de 8,6 ans pour les femmes, et qu’elle recule pour ces dernières en Europe.
Les réformes sur les retraites ne résolvent pas les déficits mais enlèvent du temps à la vie.
Les plus jeunes dont le taux de chômage est au plus haut avec 25,7 % (pour les 15-25 ans) payent au prix fort l’emploi forcé des seniors obligés d’avoir une activité professionnelle à un âge plus avancé.
D’autres choix de financements sont possibles, l’actualité récente le prouve.
A Evry, la Municipalité a mis en place une politique sociale vers les seniors renommée bien au-delà du territoire en encourageant le maintien à domicile, l’aide aux plus démunis, la valorisation du rôle social des seniors dans notre ville, la prévention et la santé, et la solidarité inter générationnelle. C’est la voie que devrait suivre le gouvernement dans notre pays.
Les élus communistes d’Evry : Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Tribune publiée dans le bulletin municipal de la ville d'Evry
08:57 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, allongement, sécurité sociale, élus communistes, evry | |
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13/05/2013
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" : L'Humanifeste du PCF édité
Après L’Humain d’abord, le programme du Front de gauche, L’Humanifeste, texte fondateur adopté par le Parti communiste français lors de son 36e congrès en février 2013, dessine une posture de combat : « Il est grand temps de rallumer les étoiles ».
Analysant la crise de civilisation provoquée par le capitalisme ces dernières années, ce texte ouvre des pistes pour un monde radicalement refondé. Pour le faire advenir ? La révolution citoyenne. Une révolution citoyenne qui s’incarne notamment dans la dynamique du Front de gauche, dont les communistes proposent d’écrire la saison 2.
Face au choix politique de l’austérité, ils entendent lutter pour un changement de cap et le gagner.
Ainsi s’écrit le « communisme de nouvelle génération » prôné par le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Un communisme forcément démocratique, internationaliste, écologiste... et plus que jamais révolutionnaire. Un document accessible et utile pour toutes celles et tous ceux qui veulent comprendre, réfléchir, agir aujourd’hui.
Sortie nationale lundi 13 mai
Broché, 2 euros
80 pages
VOUS POUVEZ LE COMMANDER DIRECTEMENT EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
08:55 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Point de vue, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, 36e congrès du pcf, humanifeste | |
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09/05/2013
Pierre Laurent Secrétaire National du PCF en Amérique Latine
Pierre Laurent conduit du 6 au 20 mai, une délégation du PCF à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay dont les peuples ont frayé, chacun selon un processus singulier, leur chemin d’émancipation et de souveraineté. Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
La « philosophie du "vivre mieux" traverse toutes les sociétés sud-américaines. Nous avons essayé toutes les recettes du néolibéralisme, et elles ont toutes échoué. Nous avons alors développé nos propres solutions, et j’espère que l’Europe n’aura pas à subir toutes ces erreurs pour s’en rendre compte ».
C’est en ces termes que Jean-Paul Guevara, ambassadeur de Bolivie en France, synthétise, dans un entretien à l’Humanité-dimanche, la remarquable créativité des peuples latino-américains qui ont repris leur destin en mains.
Les États-Unis ont beau faire, le temps est révolu où ils faisaient et défaisaient à l’envi les gouvernants, imposaient les dictatures les plus sanglantes du XXe siècle et les régimes des plus inégalitaires qui soient.
Ce que les mots du diplomate disent aussi, avec une modestie et une franchise qui l’honorent, c’est que l’Europe ferait bien de s’inspirer de ces expériences historiques et politiques qui se gardent, elles, de prétendre à tout « universalisme » mais qui partagent l’objectif commun de renforcer leur solidarité régionale au service du développement de leur pays et du continent.
Aucun processus n’a pour autant été linéaire, chaque révolution s’est construite selon ses propres modalités, dans la lutte et la longue durée, impliquant mouvement populaire et social et des stratégies de rassemblement et d’union large pour affronter les forces réactionnaires qui combattent toute politique de conquêtes démocratiques et sociales.
Le quai d’Orsay affiche, vis-à-vis de l’Amérique du Sud, une volonté nouvelle, a contrario de l’ère Sarkozy ; mais c’est le Pérou, Panama et la Colombie que le ministre des Affaires étrangères a choisis pour son premier déplacement officiel — trois pays qui se distinguent de leurs voisins en étant dirigés par des forces de droite dure.
C’est à Bogota que Laurent Fabius a évoqué avec lyrisme les « liens ancrés dans l’histoire, nourris de valeurs partagées et d’aspirations communes » de la France et de l’Amérique latine. Si ces liens sont réels, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui elle accorde bien plus de considération aux États engagés dans des accords de libre-échange avec l’Union européenne qu’aux nations émergentes progressistes qui contestent un ordre international au service du capitalisme financier mondialisé.
De vieux réflexes reprennent alors vite le dessus dans certains cercles dirigeants taxant d’arrogance ceux qui critiquent la politique française à l’étranger. Or dans ce domaine, dans les mots comme dans les actes, le gouvernement et le président socialistes ont choisi d’assumer la continuité — comme si notre politique étrangère devait faire l’objet d’un consensus avec la droite, en mettant au rencart toute approche et perspective internationalistes.
Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
Déclaration de Lydia Samarbakhsh responsable du département International du Parti Communiste Français sur la visite d’une délégation conduite par son secrétaire national Pierre Laurent à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay, du 6 au 20 mai.
19:31 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, amérique latine, voyage, cuba, brésil, vénézuela, uruguay, fabius | |
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05/05/2013
Pari réussi : 180 000 personnes ont marché pour la VIème République et contre l'austérité
Militants Front de gauche, Verts, du NPA, associatifs, syndiqués et simples citoyens de gauche ont défilé en nombre ce dimanche 5 mai de la Bastille à Nation. Ils sont venus avec chacun leurs mots d'ordre, et se retrouvent majoritairement autour de deux idées fortes : non à l'austérité et au pouvoir de la finance et pour une VIème république, plus sociale et plus juste.
Trois personnalités ont pris la parole avant le début de la marche. Pierre Laurent, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon. Si le secrétaire national du PCF a appelé à un réel changement de cap, à s'en prendre frontalement à la finance, le co-président du parti de gauche a insisté sur la symbolique du mouvement et l'importance de la VIème République.
"Nous n'acceptons pas de nous rallier à l'idéologie de la défaite face à la loi de la finance" a lancé Pierre Laurent. Le discours du secrétaire National du PCF est combatif. "Travailleurs, votre camp c'est le notre, c'est le camp de la gauche et il n'est pas ailleurs !" Mais il était avant tout constructif.
Pour se distancer quelque peu du balais de Mélenchon, Pierre Laurent a avancé l'image de la truelle : "la truelle à la main pour reconstruire des fondations solides à la France". "Il faut que tout ceux qui ont voté à gauche se remettent en marche. Il faut reconstruire l'espoir à gauche et arrêter de tourner le dos à ce pourquoi François Hollande a été élu."
"Nous le disons avec force, une année gâchée pour le changement, c'est déjà trop (...) trop dur à supporter pour les millions de nos concitoyens qui souffrent et trop dangereux pour notre pays". "Il y a un an, la majorité de la France (...) a clairement choisi la voie du changement, de la rupture avec dix années de reculs sociaux, d'autoritarisme, de racisme. Un an plus tard, c'est le gâchis et la colère".
Pierre Laurent a conclu son allocution par une attaque frontale et vibrante conte la finance : "Nous sommes tous Grecs, Espagnols, Italiens, Irlandais, Portugais, Chypriotes et notre ennemi c'est la finance.
La finance dehors, l'humain d'abord !"
Eva Joly "Le changement demande du courage et de l'audace !"
"Nous avons la tête dure. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux flatteries, aux intimidations, aux rappels à l'ordre. Nous avons chacun nos histoires, nos traditions politiques, nos réflexes. Nous avons chacun notre vocabulaire et il est parfois très différent. Mais nous ne nous laisserons pas diviser", a affirmé ensuite la candidate des écologistes à la présidentielle de 2012. "Pour nous écologistes, la manifestation du 5 mai n'est pas une mobilisation antigouvernementale, elle doit être un point d'appui pour mener une autre politique". Mais "pourquoi doit on nous taire alors que la colère gronde ?"
"Je suis heureuse d'être avec ceux qui défendent l'amnistie sociale parce qu'ils défendent la justice." a-t-elle également précisé, avant de s'en prendre fermement à l'évasion fiscale.
Mélenchon : "C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible"
"Vous êtes si nombreux ici et dans les rues autour. Je peux le dire, aucune parole humaine ne pourra jamais exprimer la puissance que contient votre rassemblement. Cette marche n'est pas celle d'un homme, d'un parti ou d'un groupement de parti, c'est celle d'un peuple qui se met en mouvement" s'est ému Jean-Luc Mélenchon devant la foule qui se massait de plus en plus autour de lui.
"C'est nous cette puissance. C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible. Notre mouvement a le sens d'une implacable protestations que rien ne désarme, pas même la trahison des promesses."Le co-président du Parti de gauche s'en prend ainsi au gouvernement avant d'en appeler à la fin de la Vème république et de ses dérives monarchiques.
"C'est au peuple et à lui seul d'être constituant. Nous appelons à la convocation d'une assemblée constituante. "Il faut qu'à tout moment, le peuple puisse intervenir !"
Jean-Luc Mélenchon avance trois propositions pour cette nouvelle constitution: "nous pourrions être le premier peuple au monde a inscrire dans notre constitution la règle verte, le projet d’équilibre éco-social." Il propose aussi le référendum révocatoire et que les travailleurs aient la possibilité de préempter les entreprises délocalisables "Il faut aussi que dans l'entreprise le peuple soit souverain !"
Sur une citation de Jean Jaurès, la foule se met en marche de la Bastille à Nation : « nous savons par une expérience, qui s'appelle la révolution française, qu'il ne faut jamais désespérer. Et qu'un jour, la grandeur des événements réponde à la grandeur du peuple français.
Articles l'Humanité, photos exclusives E-Mosaïque, 3 ème vidéo E-Mosaïque
PARIS : MANIFESTATION DU FRONT DE GAUCHE LE 05... par E-Mosaique
18:09 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, salaires, front de gauche, viè république, 5 mai pour une viè république, manifestation, pierre laurent, jean-luc mélenchon, eva joly | |
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26/04/2013
BRASILIA : UN DEMI-SIECLE DE LA CAPITALE DU BRESIL
L’exposition «Brasilia, un demi-siècle de la capitale du Brésil » rend hommage à l’architecte Oscar Niemeyer. Conçue voici trois ans par la structure brésilienne Artelude Cultural dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la capitale, l’exposition a déjà connu un grand succès en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili, au Brésil et en Inde. Elle prend aujourd’hui ses quartiers à Paris du 27 avril au 15 juin, au siège du Parti Communiste Français, construit par l’architecte entre 1966 et 1971 et classé monument historique en 2007.
Il aura fallu quelques siècles entre l'émergence de l'idée de construction de cette nouvelle ville à sa réalisation. Déjà à l'époque coloniale, la cour portugaise discutait d’un transfert de la capitale, alors situé à Rio de Janeiro. En 1822, date de l'indépendance du Brésil, c’est le prince héritier Dom Pedro 1er qui suggère son nom. Il faudra attendre 1891 pour que la Constitution républicaine nomme une commission, commandée par l'ingénieur et astronome belge Luiz Cruls. La « Mission Cruls », formée d'experts en topographie, ressources naturelles, climat, géologie, faune, flore, etc…... termine ses travaux en 1893.
En 1922, la première pierre de la nouvelle capitale fédérale sur le Planalto Central de Goiàs est posée mais la dictature au pouvoir entre 1930 et 1946 reporte le projet. C’est Juscelino Kubitschek qui lors de sa campagne pour la présidence de la république en avril 1955, fera la promesse de construire Brasilia. Elu l'année suivante, les travaux commenceront en septembre et la ville sera inaugurée le 21 avril 1960.
Oscar Niemeyer, rencontré par Kubitschek lorsqu'il était gouverneur de l'état de Minas Gerais, s'engage à exécuter pour la nouvelle ville, des ouvrages originaux et lui propose la réalisation d'un concours pour le choix de la réalisation urbanistique. Il sera remporté par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, disciple de Le Corbusier et bientôt rejoint par le paysagiste Burle Marx.
Le concept de Lucio Costa cherchait à "intégrer le triangle équilatère, lié à l'architecture depuis la plus lointaine antiquité, avec la technique orientale millénaire", en passant par des modèles urbains comme ceux de Piccadily Circus, de Time Square, des champs Elysées, des petites rues de Venise, " le tout associé à la technique paysagiste des parcs et des jardins".
Brasilia représente l'’un des événements architecturaux majeurs du XX° siècle. En 1987, elle sera inscrite au Patrimoine mondial de l'’humanité.
Article publié par les Echos
11:39 Publié dans ACTUALITES, Culture, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brasilia, exposition, pcf, niemeyer, paris | |
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23/04/2013
France : Le PCF "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces françaises au Mali
Le Parti communiste français (PCF) s’est dit lundi "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces militaires françaises au Mali, pays où celles-ci sont engagées depuis le 11 janvier contre les groupes terroristes qui menaçaient l’intégrité territoriale du pays. "Aujourd'hui le projet de force internationale de + sécurisation + du Mali, sous mandat de l'ONU consisterait à transformer la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) en Minusma (Mission intégrée de stabilisation multidimensionnelles des Nations-Unies au Mali)", a indiqué le PCF, relevant que la France, outre la proposition de fournir 150 hommes d'Etat-major à cette force multilatérale, implanterait une "base militaire en vertu d'un accord bilatéral particulier, avec le Mali, dont les termes nous sont encore inconnus".
Pour le PCF, ceci présage d'une "implantation de longue durée qui (…) inquiète". "Le risque d'enlisement et de répercussions régionales (Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Togo...) est avéré", prévient-il, estimant que la crise politique malienne "ne pouvait en aucun cas être résolue par la seule action militaire".
"Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des maliens devant l'avancée des djihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et d'interrogations", a rappelé le parti sur son site officiel.
Il estime également que "le silence et l'inaction de la France vis-à-vis des Etats connus pour fournir armes et appui aux groupes armés djihadistes qu'elle combat sur le terrain, mais qui par ailleurs, comptent parmi ses partenaires commerciaux, restent incompréhensibles".
La réaction politique du PCF intervient au moment même où le Parlement français doit se prononcer lundi ou mardi sur la prolongation ou pas de l’opération militaire française au Mali.
Paris avait annoncé le 9 avril dernier un début jugé timide de retrait de ses troupes au Mali, sans préciser de calendrier pour la suite de l’opération Serval, engagée le 11 janvier dernier. Selon l’Etat-major des armées, plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis cette date, tandis que 4000 autres y sont toujours déployés.
L’objectif du président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.
10:32 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mali, pcf, guerre | |
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21/04/2013
Sénat: les communistes dénoncent "un coup de force contre le monde du travail"
Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", a réagi Elianne Assassi, présidente du groupe CRC samedi soir, alors que le gouvernement a fait passer en force, via une procédure accélérée, le projet de loi sur l'emploi dans la nuit de samedi à dimanche.
Elianne Assassi avertit que ce coup de force "ne restera pas sans conséquences". "Jamais un gouvernement n'aura usé d'une telle arme à l'encontre de sa majorité parlementaire", souligne le groupe communiste, républicain et citoyen dans un communiqué publié samedi soir. "C'est la démonstration de l'incapacité du gouvernement à répondre aux questions et aux contre-propositions formulées par les 450 amendements élaborés avec le monde du travail et présentés par le groupe Communiste Républicain et Citoyen et qui s'opposaient frontalement au projet de loi rédigé par le MEDEF", poursuit le texte.
Fuir le débat
Les sénateurs communistes, qui ont quitté l'hémicycle samedi soir en signe de protestation contre le passage en force du gouvernement sur l'ANI, déplorent: "Le gouvernement a préféré fuir le débat, comme l’avait fait, en son temps, Nicolas Sarkozy, avec la réforme des retraites, contre son opposition". Ils soulignent qu'ils étaient la plupart du temps des 48 heures de débat "plus nombreux dans l'hémicycle que les sénateurs et sénatrices des autres groupes". Ils concluent en relevant que "le Gouvernent, qui a fait la promesse à Madame Parisot que le Parlement adopterait au mot près le texte qu’elle a rédigé, ne pouvait l’accepter et a préféré mettre un terme au débat, quitte à piétiner le droit du Parlement à faire la loi."
Pour Michel Sapin, il en va tout autrement. Selon le ministre du Travail l'intention des sénateurs communistes était "d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter". D'où cette procédure accélérée.
Publié par l'Humanité
19:34 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, emploi, sénat, flexisécurité, flexibilité, gouvernement, michel sapin, code du travail, négociation syndicats-patronat, ani, elianne assassi | |
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