05/05/2013
Pari réussi : 180 000 personnes ont marché pour la VIème République et contre l'austérité
Militants Front de gauche, Verts, du NPA, associatifs, syndiqués et simples citoyens de gauche ont défilé en nombre ce dimanche 5 mai de la Bastille à Nation. Ils sont venus avec chacun leurs mots d'ordre, et se retrouvent majoritairement autour de deux idées fortes : non à l'austérité et au pouvoir de la finance et pour une VIème république, plus sociale et plus juste.
Trois personnalités ont pris la parole avant le début de la marche. Pierre Laurent, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon. Si le secrétaire national du PCF a appelé à un réel changement de cap, à s'en prendre frontalement à la finance, le co-président du parti de gauche a insisté sur la symbolique du mouvement et l'importance de la VIème République.
"Nous n'acceptons pas de nous rallier à l'idéologie de la défaite face à la loi de la finance" a lancé Pierre Laurent. Le discours du secrétaire National du PCF est combatif. "Travailleurs, votre camp c'est le notre, c'est le camp de la gauche et il n'est pas ailleurs !" Mais il était avant tout constructif.
Pour se distancer quelque peu du balais de Mélenchon, Pierre Laurent a avancé l'image de la truelle : "la truelle à la main pour reconstruire des fondations solides à la France". "Il faut que tout ceux qui ont voté à gauche se remettent en marche. Il faut reconstruire l'espoir à gauche et arrêter de tourner le dos à ce pourquoi François Hollande a été élu."
"Nous le disons avec force, une année gâchée pour le changement, c'est déjà trop (...) trop dur à supporter pour les millions de nos concitoyens qui souffrent et trop dangereux pour notre pays". "Il y a un an, la majorité de la France (...) a clairement choisi la voie du changement, de la rupture avec dix années de reculs sociaux, d'autoritarisme, de racisme. Un an plus tard, c'est le gâchis et la colère".
Pierre Laurent a conclu son allocution par une attaque frontale et vibrante conte la finance : "Nous sommes tous Grecs, Espagnols, Italiens, Irlandais, Portugais, Chypriotes et notre ennemi c'est la finance.
La finance dehors, l'humain d'abord !"
Eva Joly "Le changement demande du courage et de l'audace !"
"Nous avons la tête dure. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux flatteries, aux intimidations, aux rappels à l'ordre. Nous avons chacun nos histoires, nos traditions politiques, nos réflexes. Nous avons chacun notre vocabulaire et il est parfois très différent. Mais nous ne nous laisserons pas diviser", a affirmé ensuite la candidate des écologistes à la présidentielle de 2012. "Pour nous écologistes, la manifestation du 5 mai n'est pas une mobilisation antigouvernementale, elle doit être un point d'appui pour mener une autre politique". Mais "pourquoi doit on nous taire alors que la colère gronde ?"
"Je suis heureuse d'être avec ceux qui défendent l'amnistie sociale parce qu'ils défendent la justice." a-t-elle également précisé, avant de s'en prendre fermement à l'évasion fiscale.
Mélenchon : "C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible"
"Vous êtes si nombreux ici et dans les rues autour. Je peux le dire, aucune parole humaine ne pourra jamais exprimer la puissance que contient votre rassemblement. Cette marche n'est pas celle d'un homme, d'un parti ou d'un groupement de parti, c'est celle d'un peuple qui se met en mouvement" s'est ému Jean-Luc Mélenchon devant la foule qui se massait de plus en plus autour de lui.
"C'est nous cette puissance. C'est nous qui croyions qu'un autre futur est possible. Notre mouvement a le sens d'une implacable protestations que rien ne désarme, pas même la trahison des promesses."Le co-président du Parti de gauche s'en prend ainsi au gouvernement avant d'en appeler à la fin de la Vème république et de ses dérives monarchiques.
"C'est au peuple et à lui seul d'être constituant. Nous appelons à la convocation d'une assemblée constituante. "Il faut qu'à tout moment, le peuple puisse intervenir !"
Jean-Luc Mélenchon avance trois propositions pour cette nouvelle constitution: "nous pourrions être le premier peuple au monde a inscrire dans notre constitution la règle verte, le projet d’équilibre éco-social." Il propose aussi le référendum révocatoire et que les travailleurs aient la possibilité de préempter les entreprises délocalisables "Il faut aussi que dans l'entreprise le peuple soit souverain !"
Sur une citation de Jean Jaurès, la foule se met en marche de la Bastille à Nation : « nous savons par une expérience, qui s'appelle la révolution française, qu'il ne faut jamais désespérer. Et qu'un jour, la grandeur des événements réponde à la grandeur du peuple français.
Articles l'Humanité, photos exclusives E-Mosaïque, 3 ème vidéo E-Mosaïque
PARIS : MANIFESTATION DU FRONT DE GAUCHE LE 05... par E-Mosaique
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26/04/2013
BRASILIA : UN DEMI-SIECLE DE LA CAPITALE DU BRESIL
L’exposition «Brasilia, un demi-siècle de la capitale du Brésil » rend hommage à l’architecte Oscar Niemeyer. Conçue voici trois ans par la structure brésilienne Artelude Cultural dans le cadre des commémorations du cinquantenaire de la capitale, l’exposition a déjà connu un grand succès en Espagne, au Portugal, en Argentine, au Chili, au Brésil et en Inde. Elle prend aujourd’hui ses quartiers à Paris du 27 avril au 15 juin, au siège du Parti Communiste Français, construit par l’architecte entre 1966 et 1971 et classé monument historique en 2007.
Il aura fallu quelques siècles entre l'émergence de l'idée de construction de cette nouvelle ville à sa réalisation. Déjà à l'époque coloniale, la cour portugaise discutait d’un transfert de la capitale, alors situé à Rio de Janeiro. En 1822, date de l'indépendance du Brésil, c’est le prince héritier Dom Pedro 1er qui suggère son nom. Il faudra attendre 1891 pour que la Constitution républicaine nomme une commission, commandée par l'ingénieur et astronome belge Luiz Cruls. La « Mission Cruls », formée d'experts en topographie, ressources naturelles, climat, géologie, faune, flore, etc…... termine ses travaux en 1893.
En 1922, la première pierre de la nouvelle capitale fédérale sur le Planalto Central de Goiàs est posée mais la dictature au pouvoir entre 1930 et 1946 reporte le projet. C’est Juscelino Kubitschek qui lors de sa campagne pour la présidence de la république en avril 1955, fera la promesse de construire Brasilia. Elu l'année suivante, les travaux commenceront en septembre et la ville sera inaugurée le 21 avril 1960.
Oscar Niemeyer, rencontré par Kubitschek lorsqu'il était gouverneur de l'état de Minas Gerais, s'engage à exécuter pour la nouvelle ville, des ouvrages originaux et lui propose la réalisation d'un concours pour le choix de la réalisation urbanistique. Il sera remporté par l'architecte et urbaniste Lucio Costa, disciple de Le Corbusier et bientôt rejoint par le paysagiste Burle Marx.
Le concept de Lucio Costa cherchait à "intégrer le triangle équilatère, lié à l'architecture depuis la plus lointaine antiquité, avec la technique orientale millénaire", en passant par des modèles urbains comme ceux de Piccadily Circus, de Time Square, des champs Elysées, des petites rues de Venise, " le tout associé à la technique paysagiste des parcs et des jardins".
Brasilia représente l'’un des événements architecturaux majeurs du XX° siècle. En 1987, elle sera inscrite au Patrimoine mondial de l'’humanité.
Article publié par les Echos
11:39 Publié dans ACTUALITES, Culture, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brasilia, exposition, pcf, niemeyer, paris | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/04/2013
France : Le PCF "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces françaises au Mali
Le Parti communiste français (PCF) s’est dit lundi "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces militaires françaises au Mali, pays où celles-ci sont engagées depuis le 11 janvier contre les groupes terroristes qui menaçaient l’intégrité territoriale du pays. "Aujourd'hui le projet de force internationale de + sécurisation + du Mali, sous mandat de l'ONU consisterait à transformer la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) en Minusma (Mission intégrée de stabilisation multidimensionnelles des Nations-Unies au Mali)", a indiqué le PCF, relevant que la France, outre la proposition de fournir 150 hommes d'Etat-major à cette force multilatérale, implanterait une "base militaire en vertu d'un accord bilatéral particulier, avec le Mali, dont les termes nous sont encore inconnus".
Pour le PCF, ceci présage d'une "implantation de longue durée qui (…) inquiète". "Le risque d'enlisement et de répercussions régionales (Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Togo...) est avéré", prévient-il, estimant que la crise politique malienne "ne pouvait en aucun cas être résolue par la seule action militaire".
"Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des maliens devant l'avancée des djihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et d'interrogations", a rappelé le parti sur son site officiel.
Il estime également que "le silence et l'inaction de la France vis-à-vis des Etats connus pour fournir armes et appui aux groupes armés djihadistes qu'elle combat sur le terrain, mais qui par ailleurs, comptent parmi ses partenaires commerciaux, restent incompréhensibles".
La réaction politique du PCF intervient au moment même où le Parlement français doit se prononcer lundi ou mardi sur la prolongation ou pas de l’opération militaire française au Mali.
Paris avait annoncé le 9 avril dernier un début jugé timide de retrait de ses troupes au Mali, sans préciser de calendrier pour la suite de l’opération Serval, engagée le 11 janvier dernier. Selon l’Etat-major des armées, plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis cette date, tandis que 4000 autres y sont toujours déployés.
L’objectif du président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.
10:32 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mali, pcf, guerre | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
21/04/2013
Sénat: les communistes dénoncent "un coup de force contre le monde du travail"
Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", a réagi Elianne Assassi, présidente du groupe CRC samedi soir, alors que le gouvernement a fait passer en force, via une procédure accélérée, le projet de loi sur l'emploi dans la nuit de samedi à dimanche.
Elianne Assassi avertit que ce coup de force "ne restera pas sans conséquences". "Jamais un gouvernement n'aura usé d'une telle arme à l'encontre de sa majorité parlementaire", souligne le groupe communiste, républicain et citoyen dans un communiqué publié samedi soir. "C'est la démonstration de l'incapacité du gouvernement à répondre aux questions et aux contre-propositions formulées par les 450 amendements élaborés avec le monde du travail et présentés par le groupe Communiste Républicain et Citoyen et qui s'opposaient frontalement au projet de loi rédigé par le MEDEF", poursuit le texte.
Fuir le débat
Les sénateurs communistes, qui ont quitté l'hémicycle samedi soir en signe de protestation contre le passage en force du gouvernement sur l'ANI, déplorent: "Le gouvernement a préféré fuir le débat, comme l’avait fait, en son temps, Nicolas Sarkozy, avec la réforme des retraites, contre son opposition". Ils soulignent qu'ils étaient la plupart du temps des 48 heures de débat "plus nombreux dans l'hémicycle que les sénateurs et sénatrices des autres groupes". Ils concluent en relevant que "le Gouvernent, qui a fait la promesse à Madame Parisot que le Parlement adopterait au mot près le texte qu’elle a rédigé, ne pouvait l’accepter et a préféré mettre un terme au débat, quitte à piétiner le droit du Parlement à faire la loi."
Pour Michel Sapin, il en va tout autrement. Selon le ministre du Travail l'intention des sénateurs communistes était "d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter". D'où cette procédure accélérée.
Publié par l'Humanité
19:34 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : travail, emploi, sénat, flexisécurité, flexibilité, gouvernement, michel sapin, code du travail, négociation syndicats-patronat, ani, elianne assassi | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/04/2013
Pour affronter la finance, le PCF appelle à « prendre le pouvoir »
À Paris,, le Parti communiste a tenu un meeting «contre le fric qui pourrit tout». Son secrétaire national, Pierre Laurent, a appelé tous les citoyens de gauche à ne pas rester «spectateurs du désastre annoncé».
Assis contre le mur, au fond du gymnase Jaurès, dans le 19e arrondissement de Paris, il attend le début du meeting organisé, par le PCF contre «le fric qui pourrit tout». Pas particulièrement militant, Romain est venu « pour voir ce qu’ils ont à proposer » et « pour entendre un décryptage sur la loi de sécurisation de l’emploi, parce qu’avec les médias on ne sait pas trop quels en sont les travers », explique le jeune homme. Comme beaucoup des électeurs de François Hollande, cet assistant de service social de 28 ans a voté pour le candidat du PS à la présidentielle parce qu’il espérait des « alternatives à la politique de droite menée depuis dix ans ».
Un an plus tard, il assiste à un meeting du Front de gauche. Et ça tombe bien, parce que c’est aux citoyens comme lui et aux militants de toute la gauche sociale, politique, associative qu’entend s’adresser le mouvement avec sa marche citoyenne du 5 mai « contre la finance et l’austérité, pour une VIe République ». Et pour retrouver la dynamique qui avait contraint François Hollande, en 2012, au Bourget, à faire de la finance son « ennemi ».
Le PCF a repris le flambeau, mardi soir, du slogan d’alors : «Prenez le pouvoir.» « Il faut que les choses soient claires, a prévenu son secrétaire national, Pierre Laurent. Il n’est pas question une seule seconde de laisser l’espoir de changement social, qui reste si fort dans notre pays, s’abîmer dans la résignation, la défaite et l’écœurement. » Il y a « urgence » selon lui, dans une « situation exceptionnelle » où « les Français se sentent trahis non pas seulement par un homme mais par des années de mensonges, d’espoirs déçus, de protections des privilèges quand tant d’urgences sociales s’accumulent ».
La preuve par l’exemple avec la loi de flexibilité de l’emploi issue de l’accord du 11 janvier. « Un “accord historique” a dit le ministre du Travail. En un sens, il a raison », estimait la sénatrice communiste Annie David quelques minutes plus tôt : « Ce qu’il y a d’historique, ce ne sont pas les miettes de droits consenties aux salariés, mais l’avancée du dogme patronal selon lequel il faudrait précariser encore plus. » Cette bataille est l’une de celles que Pierre Laurent invite à mener « jusqu’au bout », notamment à l’occasion du débat au Sénat (lire en page 5) et du 1er mai.
En revanche, « la loi (pour le mariage pour tous, NDLR) est la preuve que la gauche rassemblée peut faire de grandes choses » lance à la tribune devant les 700 personnes annoncées, Shirley Wirden, responsable du Mouvement des jeunes communistes de Paris. « L’heure est à mettre en commun les idées pour construire un nouveau pacte politique » de gauche ajoute Pierre Laurent, rappelant la proposition de son parti d’assises citoyennes, le 16 juin prochain. Et le dirigeant communiste d’inviter tous les citoyens à ne pas rester « spectateurs du désastre annoncé » : « C’est le moment de se lever. Vous qui n’en pouvez plus, vous qui êtes de gauche, quelles que soient vos convictions, vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas laisser faire. Ensemble, nous sommes une force et nous pouvons redresser la situation. »
19:44 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, pierre laurent, françois hollande, meeting, gauche au pouvoir, mariage pour tous, changement social | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/04/2013
Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ?
La dernière livraison de l'INSEE est sans appel. L'économie française a eu une croissance nulle pour 2012 et les prévisions de croissance pour 2013 et 2014 sont tout aussi sombres.
Mais comment pourrait-il en être autrement ? La politique d'austérité et de baisse des coûts salariaux se traduit par une pression sur l'emploi au nom de la compétitivité, qui fait exploser le chômage au point de presque atteindre les records de 1997.
Elle contribue à transférer le poids de la fiscalité des entreprises sur celle des ménages (10 milliards d'euros par le CICE) ce qui réduit d'autant leur pouvoir d'achat et pèse sur leur consommation. Elle diminue la dépense publique en ponctionnant les services publics nationaux et locaux, au point de les empêcher de fonctionner, de répondre aux besoins de la population et de financer l'activité locale. Autant de mesures qui enferment de fait la France dans la stagnation.
Hausse du chômage, baisse du pouvoir d'achat, croissance nulle... Et si on changeait de politique ? Demain soir, lors de son intervention télévisuelle, François Hollande ne peut se contenter d'un exercice d'autopromotion d'une orientation économique et sociale qui conduit droit à l'échec. Il est possible et urgent de faire autrement. C'est pourquoi avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF veut ouvrir sur l'alternative :
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Face à la « flexicurité », avançons la lutte pour une sécurisation de l'emploi et de la formation construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et une expansion de la dépense de formation ;
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Face à la baisse du « coût du travail », travaillons à la baisse du coût du capital, plutôt que la baisse des « charges sociales » optons pour celle des charges financières du crédit aux entreprises, avec la lutte pour un Pôle financier public et un nouveau crédit sélectif pour les investissements créateurs d'emplois et de formations ;
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Face au pacte budgétaire (TSCG), opposons la lutte pour le financement d'une relance massive des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen et une réforme radicale de fiscalité ;
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Face à l'augmentation de la CSG, obtenons une refonte des prélèvements obligatoires notamment par une nouvelle fiscalité incitatives à l'essor de l'emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant et placements financiers ;
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Face aux privatisations, engageons la lutte pour une nouvelle maîtrise sociale des entreprises publiques et la promotion de Pôles publics d'impulsion et de coopération favorisant un redressement des filières industrielles et de service.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
14:27 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, pouvoir d'achat, chômage, économie, pcf, front de gauche | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/04/2013
Ministres à l'ISF : « pas intéressant s'ils ne font rien pour lutter contre les inégalités » (Olivier Dartigolles)
Tout ce qui peut renforcer le contrôle et les sanctions pour éviter un enrichissement dans le cadre d'un mandat public est nécessaire. La transparence est une bonne chose.
Par les propositions qu'il avance pour une 6ème République et les règles suivies par les élus communistes et républicains, le PCF n'a pas attendu l'affaire Cahuzac pour inviter à des pratiques politiques débarrassées de la loi de l'argent.
La publication aujourd'hui du patrimoine des ministres ne répond pas à la question posée. Le nombre de ministres assujettis à l'ISF ne nous intéresse pas s'ils ne font rien pour lutter contre les inégalités. Il ne s'agit pas de connaître dans le détail la vie privée des élus de la République, mais de lutter véritablement contre la fraude et l'évasion fiscale.
Elles privent notre pays, chaque année, de 50 milliards d'euros. Il faut donc décider d'un plan sérieux, et des moyens de son application, pour chercher et sanctionner les voleurs qui fraudent, y compris parmi les responsables politiques lorsqu'il y en a. La deuxième question est de s'attaquer aux conflits d'intérêt dans toute la société, dans le champ politique comme économique.
Dans le climat actuel, marqué par une aggravation de la crise politique, des conditions de vie de plus en plus difficiles pour le plus grand nombre, le refus par le Président Hollande d'un changement de cap alors que l'austérité conduit à l'échec, aggrave le pourrissement de la situation.
Il faut s'attaquer aux inégalités qui sont la base même du système. Le patrimoine de la finance s'accroît, quand le pouvoir d'achat du peuple diminueL'indispensable refondation sociale et démocratique passe par l'implication citoyenne et populaire.
Assemblées citoyennes, grande marche du 5 mai contre l'austérité, contre la finance et pour une 6° République, assisses pour le changement. Avec le Front de gauche, le PCF propose une tout autre liste que celle qui sera rendue publique sur le site du gouvernement en fin de journée.
La liste des urgences et des besoins, la liste des propositions de loi à inscrire dès les prochaines semaines des travaux parlementaires pour engager le changement pour lequel une majorité d'électrices et d'électeurs se sont prononcés au printemps dernier. La liste qui fait le choix de l'humain d'abordDans l'exercice de transparence, nous aurions préféré la publication, sur le site de Matignon, du calendrier des grandes propositions de lois engageant le changement.
Parti communiste Français
20:18 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gouvernement, isf, pcf, patrimoine | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |