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25/07/2012

Côte d'Ivoire : Le PCF condamne la politique répressive du Président Ouattara.

coteivoire.jpgLe PCF condamne la nouvelle attaque portée contre le camp de déplacés de Nahibly à l’ouest de la Côte d’Ivoire, ayant fait une dizaine de morts et des dizaines de blessés. La mission de l’ONU (ONUCI) censée protéger ce camp, s’est révélée une nouvelle fois incapable d’assurer la sécurité des populations déplacées.

Après la visite controversée le 2 juillet dernier, de Guillaume Soro, accusé de crime de guerres et crime contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale, à notre Président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone, le Président François Hollande s’apprête à recevoir jeudi 26 juillet Alassane Ouattara, qui use de la répression comme mode de gestion de l'État depuis son accession au pouvoir.

Emprisonnements arbitraires, impunité du régime actuel concernant les violences meurtrières commises en 2011, non respect des engagements pris dans la mise en place d’un processus de « rassemblement et de réconciliation », violations des droits civils et politiques, les populations paient le prix d’une justice inéquitable.

Les autorités françaises, lors de cette rencontre, doivent exprimer l’exigence vis à vis des autorités ivoiriennes du respect des libertés, de l'État de droit en Côte d’Ivoire et de la sécurité des populations. La réconciliation nationale est plus que jamais nécessaire pour rétablir la paix. Celle-ci doit s’accompagner d’une véritable volonté politique pour faciliter le retour au pays des exilés et assurer la protection de toutes les populations vivant sur le sol ivoirien.

Le PCF réaffirme son soutien aux populations ivoiriennes qui subissent la dégradation de leurs conditions sécuritaires, sanitaires, sociales et économiques et s’engage à porter à L’Assemblée Nationale la nécessité de rompre avec une politique interventionniste, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire concernant les responsabilités françaises dans la crise ivoirienne.

10/07/2012

Situation des prisonniers palestiniens : courrier de M. Demessine à L. Fabius

palcarnet1.jpgMichelle Demessine, sénatrice communiste du Nord et vice-présidente du groupe d’information international France-Territoires Palestiniens au Sénat, a écrit à Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, sur la situation des prisonniers palestiniens.

Monsieur le Ministre,

Je tiens à attirer votre attention sur la situation des prisonniers palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes.

Au 1er juin 2012, ils étaient 4659 à être incarcérés sur décision des tribunaux d’occupation militaire israéliens soit en toute illégalité au regard des résolutions internationales et du droit international.

Et, parmi eux, 303 se retrouvent sous les verrous au titre de la rétention administrative qui permet l’incarcération de palestiniens sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment sous l’accusation de « combattant illégal ».

Cette pratique utilisée à des fins politiques, en violation complète des droits de l’homme, visent à emprisonner des palestiniens pour leur activisme présumé contre l’occupation des Territoires Palestiniens. La plupart du temps, elle s’applique à l’encontre de parfaits innocents à l’instar du footballeur palestinien, Mahmoud Al Sarsak, libéré le 10 juillet prochain à la faveur de l’intervention du Président de la FIFA, Joseph Blatter.

De plus, les conditions de détention que ces prisonniers subissent sont scandaleuses et faites de mesures d’isolement, de mauvais traitements, d’humiliations à l’encontre de leurs visiteurs, d’interdiction de visites pour leurs familles et d’empêchement de poursuivre des études et d’accéder à n’importe quel livre. Autant de traitement indignes dont le franco-palestinien, Salah Hamouri, fait foi depuis qu’il a été libéré de sa geôle israélienne, le 18 décembre dernier.

C’est pourquoi, le 17 avril dernier, pour alerter l’opinion publique internationale, 1600 prisonniers palestiniens ont entrepris une grève de la faim. Suite à ces actes de protestations, un accord a été conclu, le 14 mai dernier, entre les autorités palestiniennes, Israël et l’Egypte pour permettre aux proches des prisonniers de leur rendre visite. Mais même cet accord a minima ne semble jusqu’alors pas respecté par les autorités israéliennes.

Une avancée vers la paix entre les peuples israéliens et palestiniens, tous deux trop longtemps meurtris par le conflit qui leur est infligé, est largement compromise tant que la question centrale du sort des prisonniers palestiniens ne sera pas réglée.

Je m’en remets donc à votre haute autorité pour que vous exhortiez l’Etat d’Israël à respecter, dans un premier temps, les Droits de l’Homme en mettant fin au régime de détention administrative et aux conditions de détentions imposés aux prisonniers palestinien, et, à terme, à se conformer au droit international en libérant les près de 4700 palestiniens emprisonnés sous le coup d’une décision des tribunaux d’occupation militaire israéliens.

demessine,pcf,sénateur,palestineJe vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma haute considération.

Michelle DEMESSINE, Sénatrice du Nord

15/06/2012

Cantona : «Il est temps de mettre fin à l'impunité d'Israël»

footpalestine.jpgPendant que l'Euro 2012 bat son plein, un autre match, autrement plus important, se joue en Israël. Espoir de toute une nation, le footballeur palestinien Mahmoud Sarsak serait aujourd'hui entre la vie et la mort, enfermé dans une prison israélienne, rapporte Le Monde.fr.

Originaire de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le petit Mahmoud a toujours rêvé de devenir footballeur professionnel. Encore adolescent, il joue déjà pour la sélection nationale gazaouie. Très vite, il tape dans l'oeil des recruteurs de Batala, un camp de réfugiés dont l'équipe est l'une des plus brillantes des territoires palestiniens.

Problème, il est presque impossible pour les habitants de Gaza de sortir de l'enclave, soumise à un blocus par Israël depuis la capture de Gilad Shalit en juin 2006, renforcé un an plus tard après la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Mais, conscients de détenir leur future pépite, les dirigeants de Batala vont tout mettre en oeuvre pour permettre au joueur de traverser la frontière israélienne, et de pouvoir gagner la Cisjordanie. Mais le rêve va se heurter à un mur.

Le 22 juillet 2009, le transfert, pourtant concrétisé, s'arrête net au terminal d'Erez. Le considérant comme un "combattant ennemi", les forces israéliennes l'arrêtent sur-le-champ, avant de le placer en détention administrative. Cette disposition spécifique, héritée du mandat britannique sur la Palestine, permet à l'État hébreu d'incarcérer sans inculpation ni jugement un suspect pour une période de six mois, renouvelable indéfiniment.

Human Right Watch : «Il n’y a aucune preuve contre lui»
«Le niveau de preuve nécessaire à une détention administrative est encore plus bas que pour les cas criminels», indique au Point.fr Bill Van Esveld, rapporteur à Jérusalem de l'organisation Human Rights Watch. «Aucune preuve n'est présentée au détenu ou à son avocat», ajoute-t-il. «Le fait d'appartenir à une organisation définie comme terroriste par Israël suffit dans beaucoup de cas à justifier une arrestation, sans pour autant prouver que la loi a été enfreinte», rappelle, de son côté, Ran Cohen, membre de l'organisation des Médecins pour les droits de l'homme-Israël. En témoigne, par exemple, l'arrestation jeudi matin d'un Palestinien de 95 ans dans le sud de la Cisjordanie.

Dhouqan (dirigeant de Balata) : «Mahmoud avait une autorisation de passage de Gaza vers la Cisjordanie»
«Israël avait accordé à Mahmoud Sarsak une autorisation de passage de Gaza vers la Cisjordanie», déplore à l'AFP Mouzaffar Dhouqan, un responsable du club de Balata, assurant avoir suivi «toutes les procédures requises» par l'administration militaire israélienne. Depuis, c'est le néant... jusqu'au 19 mars dernier.

 Craignant de tomber dans les oubliettes de l'histoire, le joueur recourt à la dernière arme de prisonniers palestiniens : la grève de la faim. Mahmoud Sarsak se joint aux quelque 1 600 détenus palestiniens réclamant l'abolition de la détention administrative et de l'isolement carcéral, deux pratiques considérées comme illégales au regard du droit international.

Amnesty international : «Le joueur risque de mourir»
L'action collective fait grand bruit. Après une médiation de l'Égypte, Israël accède finalement aux revendications des prisonniers palestiniens, en échange d'un engagement signé de «s'abstenir de tout acte de terrorisme» ainsi que de toute nouvelle grève de la faim. Or, dans les faits, l'accord serait loin d'être respecté. Amnesty International affirme avoir relevé depuis l'accord plus de 30 cas où les ordres de détention administrative ont été renouvelés. D'après l'organisation, trois nouveaux cas auraient même été enregistrés.

 N'ayant obtenu aucun engagement écrit de la fin de sa détention administrative, Mahmoud Sarsak a de nouveau cessé de s'alimenter, se limitant à l'absorption de glucose et de vitamines. D'après Amnesty International, il risque de mourir très prochainement. Pour la première fois depuis le début de sa grève de la faim, un médecin indépendant (de l'ONG israélienne Médecins pour les droits humains-Israël, NDLR) a été autorisé à lui rendre visite le 6 juin dernier. Le professionnel de la santé a constaté que le prisonnier avait perdu un tiers de son poids et qu'il s'évanouissait fréquemment.

Cantona : «Il est temps de mettre fin à l'impunité d'Israël»
«Nous ignorons pourquoi il est détenu. Il n'a rien à voir avec la politique», s'est insurgé son frère Imad, à l'occasion d'une manifestation organisée devant le quartier général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza. «Nous appelons les clubs arabes et européens à sauver la vie d'un footballeur», a-t-il ajouté.

L'appel semble avoir été entendu. Mardi, Mahmoud Sarsak a bénéficié d'un soutien de poids en la personne d'Éric Cantona. «Il est temps de mettre fin à l'impunité d'Israël et d'insister sur les mêmes critères d'égalité, de justice et de respect de la législation internationale que nous exigeons des autres États», indique sa missive, adressée au ministre britannique des Sports et au président de l'UEFA, Michel Platini, et également signée par l'intellectuel américain Noam Chomsky et le réalisateur de cinéma britannique Ken Loach.

09/06/2012

Margaux Ruellan. Au Québec, les casseroles tonnent le réveil politique de tout un peuple

canadaetudiants4.jpgÀ l’heure où j’écris ces lignes, il résonne, dans le ciel de 
Montréal, des sons étranges 
et dissonants. Des femmes 
et des hommes, des personnes âgées 
et des jeunes, des parents et des enfants sortent sur le pas de leur porte et frappent sur des casseroles.

Ils s’expriment contre la politique néolibérale et 
autoritaire de Jean Charest, premier ministre du Québec. Ils tapent sur leurs casseroles pour protester contre 
les dispositions de la loi 78, une loi 
qui déclare illégale toute manifestation spontanée de plus de 50 personnes, 
et qui retire le droit de grève 
aux organisations étudiantes. 
Ils mettent en scène le pacifisme de cette 
contestation, condamnant ainsi 
la violence policière.

Certes tout cela paraît très enfantin, quelque peu ludique et naïf. Qu’est-ce qu’une casserole peut bien faire face à la loi de ceux qui détiennent à la fois le pouvoir politique, le contrôle des médias et la force policière ?

Les Québécois auraient-ils troqué le combat politique contre la fête ? Prêtez-y attention et vous verrez que, comme au Chili, un miracle s’est produit au Québec : la casserole est devenue une arme redoutable ! 
Cet objet anodin et universel, symbole du foyer chaleureux, devient l’outil de la lutte populaire. Puisque les mots des étudiants, des intellectuels et des poètes n’ont pas été écoutés, puisque 
les performances artistiques et les spectacles de l’imaginaire n’ont pu émouvoir les puissants, puisque les rassemblements massifs et répétés de 300 000 citoyens dans les rues de Montréal ont été passablement ignorés, le peuple sort l’artillerie lourde : il reprend possession de son lieu de vie quotidien par le bruit, et lui redonne un sens politique.

Chaque soir, les casseroles tonnent le réveil politique de tout un peuple. Dans tous les quartiers, elles sonnent l’appel à la contestation, et rassemblent, aux carrefours et sur les places, des voisins qui se découvrent et partagent le pouvoir citadin de protester dans l’espace qu’ils habitent. 
Puissants, prenez garde : 
la Belle Province carillonne !

 Margaux Ruellan, doctorante en philosophie à l’Université de Montréal (canada).

Témoignage publié par le journal l'Humanité

07/06/2012

GRECE : AGRESSION EN DIRECT !

grèce, Crise de l'euro, extrême-droite européenne, syriza, rena dourouLa députée de Syriza, a été agressée, ce matin, sur la plateau de la chaîne grecque Antenna 1, par un député de Chryssi Avghi, l’extrême-droite néofasciste, lors d'un débat en vue des législatives du 17 juin prochain. Elle réagit en exclusivité pour l’Humanité.fr.

Rena Dourou, vous avez été agressée sur un plateau télévision par un député de Chryssi Avghi. Pourquoi ? L’extrême-droite se sent-elle décomplexée suite aux résultats des élections du 6 mai ?

Rena Dourou. L’extrême droite se sent surtout décomplexée en raison de la politique menée par les deux partis qui sont au pouvoir depuis des décennies, leur peu de considération pour la politique d’immigration. En fait, les socialistes et les conservateurs ont laissé faire les fachos dans les banlieues dites « difficiles » où l’Aube Dorée a depuis longtemps, en toute impunité, imposé sa loi, c’est-à-dire sa violence contre les étrangers, en présentant cette violence comme une « solution efficace » face à l’ immigration.

Pourquoi Syriza et le KKE ont-ils été visés lors de cet acte de violence ?

Rena Dourou. Ces deux partis ont été visés parce que la Gauche a toujours été la cible préférée de l’extrême droite. Mais pour ce qui est de SYRIZA, il faut souligner que la rhétorique électorale adoptée récemment par la Nouvelle Démocratie [le parti de droite, NDLR] à l’égard de notre parti, emploie un argumentaire qui fait penser à un retour aux origines d’une droite dure, avec des relents d’anticommunisme primaire...

Comment la situation politique évolue-t-elle en Grèce ?

Rena Dourou. La crise économique est en train de se transformer en crise de démocratie, comme on l’avait déjà souligné depuis le début de la crise de la dette. Il n’est aujourd’hui plus seulement question de sauver l’économie mais notre démocratie.


Un néo-nazi grec agresse 2 femmes en direct à la... par Zoomin_Wallonie

COMMUNIQUE DU PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE

grèce,crise de l'euro,extrême-droite européenne,syriza,rena dourouLe parti « Aube dorée », officiellement fasciste et connu pour ses actes de violence répétés contre les immigrés, vient une nouvelle fois de dépasser les limites.

Ilias Kasidiaris, un député de ce parti a agressé en direct à la télévision grecque, les deux représentantes de la gauche. A cours d'argument et ne maîtrisant pas ses pulsions héritées de la tradition fasciste, il a jeté un verre d'eau au visage de Rena Dorou de la coalition Syriza et n'a pas hésité à frapper Liana Kaneli du Parti communiste (KKE).

Pierre Laurent, le Président du Parti de la gauche européenne a déclaré : « Au 21ème siècle, en Europe, on ne peut plus tolérer ce genre d'agissements barbares».

Le PGE condamne fermement ses actes innommables et apporte son soutien aux deux députées dont l'intégrité physique a été attaquée. Il s'agit d'un délit d'une extrême gravité. Kasidiaris, déjà poursuivi en justice pour des faits similaires, doit être sanctionné. Il est inconcevable que cette personne puisse se représenter aux élections.

Parti de la gauche européenne

28/05/2012

GRECE : ILS M'ONT TOUT PRIS !

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16:12 Publié dans ACTUALITES, Dessin, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, dessin, fmi, bce, ce | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/05/2012

Alexis Tsipras: «On ne négocie pas avec l‘enfer ! »

union européenne, grèce, angela merkel, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, François Hollande, les vidéos de l'humanité, front de gauche info, syriza, alexis tsiprasAlexis Tsipras a été reçu par les députés du PCF et du Front de gauche à l'Assemblée nationale.

Le leader de Syriza, coalition la mieux placée dans les intentions de vote des Grecs avant les législatives du 17 juin, appelle les Européens à rompre avec l'austérité et à changer de stratégie pour l'Union européenne.

Le chef de la coalition de gauche s'est exprimé aux côtés de Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, et Jean-Luc Mélenchon, candidat Front de gauche à la dernière présidentielle française. Il a affirmé que le sort de la Grèce devait se décider dans les urnes grecques et non à Berlin chez la chancellière allemande Angela Merkel, à Francfort, siège de la Banque centrale européenne, ni à Washington, au FMI.

"La Grèce est un pays souverain"

"La Grèce est un pays souverain. Ce n'est pas à Mme Merkel de décider si nous allons avancer vers un référendum ou non. Mme Merkel doit comprendre qu'elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire".

Les législatives devront sanctionner le plan d'austérité imposé à la Grèce par l'Union européenne, le FMI et la BCE. "Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer. Ce qu'il s'agit de rediscuter, ce n'est pas le mémorandum, mais la dette publique.", a-t-il fait valoir.

Quant à François Hollande, qu'Alexis Tsipras souhaitait rencontrer, le leader de Syriza explique "comprendre qu'il ne veuille rencontrer que des chefs de gouvernement". Mais, prévient-il, "François Hollande ne pourra renier facilement ses promesses, sinon il deviendra Hollandreou", reprenant ainsi le jeu de mot de Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle. "François Hollande doit comprendre qu'il lui faudra répondre à des questions cruciales. Si le peuple français a envoyé Nicolas Sarkozy en vacances au Maroc, c'est pour faire une autre politique que celle de Nicolas Sarkozy?"