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03/02/2011

PETITION POUR L'EGYPTE

egypte.jpgDes millions d'Egyptiens courageux font face en ce moment à un choix fatidique. Des milliers d'entre eux ont été emprisonnés, blessés et certains tués ces derniers jours. Mais s'ils persistent dans leur soulèvement pacifique, ils pourraient mettre fin à des décennies de tyrannie.

Les manifestants on lancé un appel à la solidarité internationale, mais la dictature en place a conscience de la puissance d'une telle union en cette période – ils essaient désespérément d'empêcher les Egyptiens de communiquer entre eux et avec le reste du monde, et ont pour cela coupé l'accès à internet et aux réseaux de téléphonie mobile.

Les réseaux par satellite et radio permettent encore de percer le black-out mis en place par le régime -- à nous d'inonder ces ondes par un gigantesque cri de solidarité montrant aux Egyptiens que nous sommes à leurs côtés, et que nous demandons à nos gouvernements de prendre leurs responsabilités en les soutenant à leur tour. La situation a atteint un point critique -- chaque heure compte -- cliquez ci-dessous pour signer le message de solidarité et faites suivre ce courriel:

https://secure.avaaz.org/fr/democracy_for_egypt_fr

Le pouvoir du peuple déferle au Moyen-Orient. En quelques jours, des manifestants pacifiques ont renversé la dictature tunisienne vieille de 30 ans. A présent, les soulèvements s'étendent en Egypte, au Yémen, en Jordanie et au-delà. Le monde arabe pourrait être en train de vivre sa chute du mur de Berlin. Si la tyrannie s'effondre en Egypte, un raz-de-marée démocratique pourrait déferler dans toute la région.

Le dictateur égyptien Hosni Moubarak a tenté d'étouffer la contestation. Mais avec un courage et une détermination incroyables, les manifestants continuent de descendre dans la rue.

Certaines pages de l'histoire sont écrites non pas par les puissants, mais par le peuple. Une de ces pages est en train de s'écrire. L'action des citoyens égyptiens dans les heures à venir aura un impact massif dans leur pays, la région et le monde entier. Encourageons-les en prenant l'engagement de nous tenir à leurs côtés dans cette lutte:

https://secure.avaaz.org/fr/democracy_for_egypt_fr

Les proches de Moubarak ont quitté le pays, mais celui-ci a fait appel à l'armée pour rétablir l'ordre dans la rue. Il a fait la promesse effrayante d'appliquer la tolérance 0 face à ce qu'il appelle le "chaos". Quelle qu'en soit l'issue, l'histoire va s'écrire dans les prochains jours. A nous d'aider à en faire un moment décisif qui montrera à tous les dictateurs de la planète qu'ils ne peuvent résister longtemps au courage d'un peuple uni.

10:49 Publié dans ACTUALITES, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : egypte, pétition, manifestation | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/12/2010

N’oublions pas Salah !

APPEL

salah.jpg"Nous sommes le 15 décembre. Dans 15 jours ce sera le « nouvel an » !

Tandis que nous fêterons en France l’année nouvelle 2011, un jeune français, totalement délaissé et ignoré par les autorités françaises, sera au fond de sa prison israélienne.

Notre solidarité n’a de cesse de se manifester toujours activement pour obtenir sa libération. Car il n’a rien fait de répréhensible. Cela est formellement établi. Et cela avait été reconnu devant sa mère par le Conseiller diplomatique du Président de la République. Pour autant rien ne bouge pour autant. Ah s’il s’appelait autrement que Salah…

Le 31 décembre prochain, cela fera 2115 jours que Salah sera en prison pour délit d’opinion politique. Il avait 20 ans quand il a été arrêté par l’armée israélienne. Il en a aujourd’hui plus de 25. Très jeune c’est pourtant le plus vieux prisonnier politique français en prison.

Nous ne pouvons pas lui envoyer quelques cadeaux pour ce nouvel an afin qu’il soit moins pénible pour lui. Envoyons-lui une carte postale ! Par milliers ! Sans enveloppe. Son « adresse » :

Salah Hamouri Doar nah Guilboa 10900 – Beit shean Israël

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22/11/2010

EXCLUSIF : GRECE : APRES LES ELECTIONS : L’ANALYSE

grecepc1.jpg"Tout le monde parle comme s'il était le vainqueur, mais le véritable vainqueur c'est la dépréciation du système politique"

 

 Commentaire laissé sur le site du quotidien Eleftherotypia le lendemain des élections régionales et locales grecques

 Les élections locales grecques ont eu lieu le dimanche 14.11, dans une atmosphère particulièrement lourde, où le pays subit le joug (littéralement) des institutions financières européennes et internationales, surtout du FMI. Les conséquences des mesures imposées par "la troïka" (terme passé dans le vocabulaire courant comme synonyme d'oppression) aux salariés et aux retraités grecs ramènent le pays presque un siècle en arrière, supprimant tout droit ou liberté dans le domaine du travail et réduisant les citoyens en sujets.

Ce n'est donc pas seulement le porte-monnaie et le frigo vides qui ont poussé 54% des électeurs à rester chez eux dans un pays où... le vote est théoriquement obligatoire. Cependant, cette abstention record, ainsi que les sérieuses interrogations qui en ressortent quant à la crédibilité du système politique en général et des partis politiques en particulier ne semble inquiéter ni le PASOK (la social-démocratie au pouvoir), ni la Nouvelle Démocratie (ND, la droite). Et pourtant, c'est pas cette inquiétude que tout aurait dû commencer.

En pleine réforme territoriale (comme la France), la Grèce a connu une situation qui a bouleversé les limites géographiques et administratives des régions, départements et communes: surtout ces dernières ont subi des fusions-acquisitions qui ont fait grincer pas mal de dents, réduit considérablement leur financement (car le but, là-bas comme ici, est de faire des économies et d'offrir moins de services publics aux habitants) et brouillé, de ce fait, les pistes politiques.

C'est un signe des temps, comme l'abstention: 4 maires élus sur 10 n'affichaient aucune étiquette politique, dans un pays où, il n'y a pas si longtemps, le soutien d'un ou de plusieurs partis était non seulement un passage obligé, mais surtout une garantie demandée par l'électeur. Signe de cette dangereuse dépréciation des politiques, non d'un éveil de la société civile, ce changement d'affichage révèle, si l'on approfondit un peu la question, une omniprésence du système des "deux grands partis" qui occupent toujours le paysage. Car la plupart de ces maires sans étiquette ne sont rien d'autre que des "apostats" ou des "dissidents" à qui ni le PASOK, ni la ND n'ont voulu donner l'investiture, mais qui ont profité d'ancrages locaux ou de notoriété (notabilité?) pour damer le pion aux candidats officiels des ces deux partis.

Les études faites à chaud et publiées dans la presse cette semaine où tout le monde a sa propre interprétation (forcément positive...) des résultats montrent que les citoyens, inquiets de la dégradation de leur vie, de la chute vertigineuse de leur pouvoir d'achat et de l'humiliation que subit le pays sous la coupe du FMI, ont trouvé plusieurs moyens de protestation, c'est pourquoi une appréciation uniforme et globale des résultats ne rendrait pas compte de cette complexité.

 

Dépassant les 60% à Athènes intra muros, ainsi qu'à plusieurs municipalités populaires ou dans des îles éloignées, l'abstention, pour 8 abstentionnistes sur 10, est un acte de protestation, non un désintérêt ou un sentiment de "tous pareils, tous pourris". C'est cette protestation qui, même si elle s'exprime d'une manière préoccupante pour la démocratie en général, pourrait porter en elle les germes d'une résistance toujours vivante, d'une recherche d'alternative indispensable, d'une envie de voir enfin la politique se remettre dans le droit chemin et s'occuper vraiment des affaires de la cité.

grecepc.jpgC'est d'ailleurs cette protestation qui s'est également exprimée par le vote à gauche, un vote qui, même s'il n'a pas donné concrètement beaucoup d'élus, a permis de réfléchir sur le rôle et la place des partis, et sur l'existence ou non d'un programme de lutte et de propositions pour s'en sortir.

Il est nécessaire de préciser ici que, dans le vocabulaire courant grec, le mot "gauche" désigne les partis et formations politiques à gauche des socialistes, car ces derniers sont uniquement désignés comme tels, sans autre caractérisation. C'est cette acception du terme que nous utiliserons par la suite.

Les deux principales formations de gauche, le KKE (parti communiste grec) et le SYNASPISMOS/SYRIZA (coalition de la gauche/coalition de la gauche radicale) ont obtenu des pourcentages inversement proportionnels au nombre d'élus du deuxième tour, mais assez significatifs des attentes de l'électorat de gauche au premier tour.

Les autres formations, y compris les écologistes, n'ont rien obtenu de significatif. Quant à l'extrême-droite, vers le 7% dans les principales villes et en hausse malheureusement à Athènes, elle n'a pas tiré un si grand profit de son populisme, ni de son... soutien indéfectible aux mesures d'austérité imposées par le gouvernement. Mais elle a trouvé une bonne parade pour s'afficher au deuxième tour: elle s'est alliée à la droite "classique", la ND, qui l'a accepté sans vergogne, comme le PASOK avait accepté sans broncher le soutien du LAOS (le parti d'extrême-droite dont l'acronyme signifie "peuple") à ses trains de mesures d'austérité. Avoir un maire dont l'étiquette est "droite + extrême-droite" ne semble pas être désormais une honte pour bien des électeurs... Évolution inquiétante dans un pays qui a connu la dictature des colonels...

La gauche a donc bénéficié d'un certain soutien dans beaucoup d'endroits, un soutien qui a donné au KKE des pourcentages à deux chiffres au premier tour dans des régions sensibles (par exemple la région capitale où son candidat a fait plus de 14%) ou dans plusieurs municipalités.

De son côté le Synaspismos, affaibli par la défection de plusieurs de ses membres (ceux qui prônaient des alliances privilégiées avec le PASOK notamment) et toujours en quête de positionnement politique clair et en même temps unitaire, n'a pas pu augmenter son influence, a vu ses résultats stagner ou baisser, mais a quand même pu sauver des élus grâce à des... alliances et des soutiens au deuxième tour.

Les communistes grecs, malgré une politique souvent isolationniste (au niveau européen) et solitaire (au niveau national, où ils ont fondé leur propre syndicat, le puissant PAME), ont pourtant créé un espoir et donné du souffle à bien de citoyens étouffés par le fameux Memorandum imposé par le FMI et l'UE. Identifiés comme les défenseurs des droits et des libertés, comme une force combative qui ne se plie pas devant "les puissances étrangères", ils ont récolté les fruits de leur combativité, sans malheureusement pouvoir les traduire en nombre d'élus, ce qui aurait permis à des voix courageuses de se faire entendre. Refusant toute alliance au deuxième tour afin de ne pas risquer de se compromettre avec la social-démocratie, poussant parfois jusqu'à l'excès la polémique avec le Synaspismos qui la leur rendait bien, ils n'ont pas donné des consignes de vote et ont même perdu des municipalités populaires qu'ils détenaient par le passé. Leur force de combat et leur capacité de défendre les droits des salariés et des citoyens n' pas pu dépasser les limites de l'intransigeance.

Or entre compromission (c'est-à-dire capitulation pour avoir des élus à tout prix) et recherche de la pureté absolue (c'est-à-dire volonté de rester seul, fier de soi, "non-contaminé"), il existait une voie qui aurait pu, dans cette atmosphère si lourde où l'horizon est tellement obscurci par l'épais brouillard de la soumission au capitalisme, déboucher sur des stratégies unitaires exigeantes, sur des positions permettant l'émergence de propositions qui changent vraiment la vie et qui sont portés par des élus d'engagement, de probité et de combativité exemplaires. Encore un effort !

Résultat des courses: le PASOK l'a emporté d'une courte tête (ou, pour être plus clairs, n'a pas subi de défaite), la droite n'a pas eu d'augmentation spectaculaire, la gauche, malgré son relatif succès, n'a pas pu aller jusqu'au bout.

Dans quelque jours, le premier budget imposé par le Memorandum sera présenté à l'Assemblée Nationale, imposant encore plus d'austérité, détruisant encore plus profondément le tissu social et humain d'un pays où jadis la solidarité était la valeur suprême. D'ailleurs, la prolifération des "indépendants", loin d'être une promesse de revalorisation du rôle du citoyen dans la politique, révèle aussi un désarroi: celui de ne pas pouvoir compter sur des solidarités organisées, sur des programmes portés par des groupes, sur des organisations comme les partis, ces "intellectuels collectifs", même pas comme les associations.

Le retour de l'individu ? Ou bien celui du "notable", figure jadis dominante surtout à la campagne, relique d'un système du 19e siècle, qui, même s'il n'était pas féodal, réduisait la politique à une pure recherche de l'intérêt pour soi ou pour sa famille ?

grecpc2.jpgNous mesurons, dans le contexte européen d'aujourd'hui où les prédateurs de la finance ont mis d'autres PIGS en ligne de mire (l'Irlande, puis le Portugal), quelle lourde tâche incombe à la gauche, à une gauche qui ne renonce pas et qui n'oublie pas son nom, à une gauche telle que nous voulons la construire en France avec le Front de Gauche, avec le Programme populaire partagé initié par le PCF.

Nous mesurons aussi combien les mobilisations qui ont lieu dans les différents pays gagneraient à être coordonnées au niveau européen, prendraient plus d'ampleur, deviendraient des épines encore plus douloureuses pour le capitalisme.

Voilà pourquoi ce slogan génial que nous avons tellement entonné en France lors des manifestations sur les retraites, et que nous entonnerons à nouveau tout autour de la Bourse de Paris le mardi 23 novembre doit rester notre mot d'ordre dans tous les pays pour les années qui viennent: amis et camarades de toute l'Europe, soyez-en sûrs, "on ne lâche rien" !

 Dina Bacalexi, ingénieur de recherche au CNRS, née à Athènes, d'origine Grèque, spécialiste de l'histoire de ce pays, militante du Parti communiste Français

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07/11/2009

EVRY - PALESTINE / TANT DE HAINE !

palestinemassacre.jpgAu moment même où un rapport vient d'être adopté par l'ONU notant les "crimes de guerre" dont serait resposable Israël à Gaza, nous publions intégralement ci-dessous un article publié par un site web pro-Israélien dont la violence et la haine sont d’une bêtise sans égal, pour que chacun puisse juger.

Nous publions également le communiqué signé par plusieurs organisations qui est à l’origine de cette publication, ainsi qu'une vidéo où le Maire d'Evry plante l'olivier de la Paix à Evry.

Il semble que ce site soit par ailleurs mal informé puisque une rencontre est prévue entre le Maire d’Evry et le collectif des différentes associations le vendredi 13 novembre à 18h30, et que par ailleurs les six heures pour la Palestine auront bien lieu à Evry le samedi 28 novembre, après un entretien entre Manuel Valls et la déléguée générale de la Palestine à Evry, Hind Khoury.

Manuel Valls, sous vos applaudissements !

Rédigé par JSS le Nov 6th, 2009

valls.jpgS’il y a bien un mouvement politique sur lequel il m’arrive régulièrement de taper, c’est le Parti Socialiste. C’est justement car je m’y sentait attaché que je suis chaque fois plus déçu des prises de positions de certains leaders de ce mouvement. Combien de phrases foncièrement anti-israéliennes, combien de communiqués scandaleux, combien ont baissés les bras devant les pro-terroristes du Hamas… On se souvent encore de Monsieur Vaillant qui, il y a encore quelques jours appuyaient le boycott d’une compagnie israélienne. Scandaleux !

Une fois n’est pas coutume, un représentant socialiste sort du lot et il est de mon devoir de le noter. Manuel Valls. C’est le maire d’Evry. Il sera très certainement en lice dans les primaires socialistes pour devenir Président à la place de Sarkozy et il a bien compris que faire joue-joue avec des associations négationnistes du droit d’Israël à la survie n’est pas bon. Pas à cause du “lobby sioniste” (qui n’existe pas) mais simplement du fait que s’il veut avoir une vraie carrure internationale, il doit cesser de faire n’importe quoi. Cela s’appelle de la géopolitique et Valls semble l’avoir compris!

Depuis 2006, les “Six Heures pour la Palestine” sont un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les personnes qui soutiennent les terroristes du Hamas… Un rendez-vous qui prend place à Evry. Lors de ce rendez-vous ou propagande anti-juive rime avec mensonge anti-sioniste, les plus gros propagateur de haine sont invités à faire découvrir le visage humain du terrorisme. Celui que l’on appelle résistance mais qui n’en est pas. Jamais Jean Moulin n’a assassiné un civil allemand. Qu’on ne fasse pas passer Ismaël Hannyeh pour Jean Moulin. Le terrorisme palestinien n’est pas de la résistance.

Ainsi, pendant les deux dernières éditions, les dirigeants antisémites de toute la ville (et de la région) et réunissent pour propager les rumeurs les plus folles et incertaines. Et comme Evry est jumelée à Khan Younes, l’évènement est encore plus important… Ainsi, des personnes considérés comme “traître à la nation” par les autorités rabbiniques israéliennes étaient invités à Evry pour dénoncer le “sionisme” (ou plutôt le fait que des juifs vivent sur leurs terres et que personne ne peut les mater). C’est israéliens antisionistes, ces traitres répudiés par les leurs, étaient là pour dire “vous voyez, nous ne sommes pas contre les juifs puisque des juifs eux-mêmes sont avec nous”. Mais non. Ces gens ne sont pas des juifs. Et même s’ils l’étaient, personne à part les antisémites ne les considéreraient ainsi (combien de fois ais-je entendu “ben non, je ne suis pas antisémite, j’ai un ami juif”…)

Parmi les invités de marque, on attendait aussi des terroristes et des “penseurs” du calibre de Tariq Ramadan et autres allumés du cerveau qui défendent le tir de roquettes sur des populations innocente ou encore le droit au mariage pour les jeunes filles dès l’âge de 4 ans.

C’est dans ce cadre que Manuel Valls vient de faire volte-face et d’annuler la corrida anti-juive. Considérant ce revirement inacceptable sur la forme comme sur le fond, les organisations signataires, associations, partis et syndicats d’Evry et de l’Essonne, ont demandé avec insistance au maire d’Evry à être reçues afin d’obtenir des explications. Malgré un courrier commun en ce sens et de multiples démarches, un tel entretien n’a pas encore eu lieu. Et il n’aura certainement jamais lieu!

Le pire dans tout cela est que ces associations croient vraiment pouvoir aider les israéliens à faire la paix avec les palestiniens. Comment, avec sincérité, peuvent-ils croire cela ? Eux qui haïssent les juifs ? Eux qui ne veulent pas que les juifs aient leur terre ? Eux qui supportent un mouvement terroriste comme le Hamas ? Eux qui dénoncent Israël pour tout et qui n’ont jamais la courage de dire “Israël fait quand même des choses bien”. Eux qui affirment qu’Israël est un état d’apartheid alors que s’ils visitaient Tel-Aviv ils tomberaient amoureux à chaque coin de rue de ces juifs originaires du monde entier, ou de ces chrétiens, ou de ces musulmans… Des gays comme des hétéros ou mêmes des transexuels! Ils pourraient même construire leurs vies avec des réfugiés du génocide soudanais s’ils le souhaient… Comment peuvent-ils dire qu’Israël pratique l’apartheid ? Comment !?!

En tout cas, JSSNews se tient aujourd’hui debout avec Manuel Valls pour dénoncer ces comportements. Pour dire aux associations citées ci-dessous qu’il faut cesser de faire et de dire n’importe quoi. Que ce soit Amnesty, les Verts ou l’association foncièrement antisémite de Jean-Claude Lefort (soutenue par le MRAP), je réclame que cesse la propagande anti-juive dans les banlieues française.

JSSNews

Liste des associations qui font et disent n’importe quoi à Evry (entre autre): Amnesty International Groupe 74, APEL-Egalité, Artisans du Monde Evry, ASAPA, ATTAC Centre Essonne, CICUP, Evry Palestine, FSU 91, Gauche Unitaire 91, JC 91, Ligue des Droits de l’Homme, Maison du Monde, NPA 91, PCF Evry, Parti de Gauche Evry Corbeil, PRG Essonne, Ris Solidarité Palestine, les VERTS Centre Essonne, les VERTS EssonneEcologie.

COMMUNIQUE DE PRESSE
19 associations, partis et syndicats d’Evry et de l’Essonne
soutiennent les Six Heures pour la Palestine à Evry
et interpellent à ce sujet le maire d’Evry

Evry, le 1er novembre 2009

 Depuis 2006, les Six Heures pour la Palestine, à Evry, sont un rendez-vous annuel fort et ouvert d’information et de solidarité sur la situation en Palestine. C’est sur la base de témoignages concrets, à travers notamment le jumelage d’Evry avec le camp de réfugiés de Khan Younis, que chacun peut prendre conscience de la richesse de la société palestinienne et du caractère essentiel de son combat pour la paix par le droit. Comme en atteste de nouveau son programme cette année, cette manifestation intègre les témoignages de Palestiniens et d’Israéliens forces de paix dans leurs sociétés respectives.

Alors que la Mairie d’Evry s’était engagée jusqu’à présent, comme les années passées, à accueillir à l’Hôtel de Ville cette nouvelle édition des Six Heures prévue le 28 novembre prochain, l’association organisatrice, Evry Palestine, a subi une brusque volte-face du maire, Manuel Valls, qui refuse soudain d’accueillir cet événement pourtant préparé en concertation. Considérant ce revirement inacceptable sur la forme comme sur le fond, les organisations signataires, associations, partis et syndicats d’Evry et de l’Essonne, ont demandé avec insistance au maire d’Evry à être reçues afin d’obtenir des explications. Malgré un courrier commun en ce sens et de multiples démarches, un tel entretien n’a pas encore eu lieu.

Nous considérons que cette rétractation survient à un moment particulièrement inapproprié où le peuple palestinien a plus que jamais besoin d’une solidarité forte et visible, quelques mois après la violence des opérations militaires de l’armée israélienne sur la population de la Bande de Gaza, dont atteste le récent rapport de l’ONU faisant état de crimes de guerre. La Ville d’Evry, jumelée avec le camp de réfugiés palestiniens de Khan Younis dans la Bande de Gaza, a une responsabilité particulière que les signataires veulent voir pleinement assumée dans un esprit de dialogue, de paix, et d’exigence de respect du droit international.

Nous tenons aussi à rappeler que l’Etat d’Israël continue à bafouer nombre de droits du peuple palestinien, et poursuit, à l’encontre du droit international et même des exigences de Barack Obama, la colonisation à Jérusalem Est et en Cisjordanie et la construction du mur, continuant de ruiner par là même toute chance de paix. Comment devons-nous comprendre, dans ce contexte, le refus d’accueillir les Six Heures pour la Palestine de la part du maire d’Evry, en tant que maire et en tant que député de l’Essonne ?

Nous assurons l’association Evry Palestine de tout notre soutien pour l’organisation des Six Heures pour la Palestine. Au nom de la liberté d’expression, au nom de la nécessaire information sur la situation en Palestine et conscients de nos responsabilités respectives, nous appelons le maire d’Evry à permettre l’accueil des Six Heures pour la Palestine à l’Hôtel de Ville d’Evry. Nous appelons les habitants d’Evry et de la région et leurs élus à y participer massivement le 28 novembre prochain et à apporter leur soutien à cet événement.

Organisations signataires :

Amnesty International Groupe 74, APEL-Egalité, Artisans du Monde Evry, ASAPA, ATTAC Centre Essonne, CICUP, Evry Palestine, FSU 91, Gauche Unitaire 91, JC 91, Ligue des Droits de l’Homme, Maison du Monde, NPA 91, PCF Evry, Parti de Gauche Evry Corbeil, PRG Essonne, Ris Solidarité Palestine, les VERTS Centre Essonne, les VERTS Essonne Ecologie.

Contact presse e-mail : contact@evrypalestine.org

17:05 Publié dans International | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : palestine, israël, evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/01/2009

Soudan: premier congrès du Parti communiste depuis...1967

"C'est un moment très émouvant. Cela fait plus de 40 ans que nous ne nous étions pas réunis", lance Siddig Youssef, peau noire, quelques dents en argent, et membre de la direction cette petite formation qui a travaillé dans l'ombre pendant la majeure partie des quatre dernières décennies.

Dans le centre des congrès de Khartoum, sur la rive orientale du Nil, plus de 1.000 personnes - dont 400 délégués du parti - scandent des slogans en arabe, loin des mises en scène soviétiques.

"Le combat des Soudanais pour la liberté et une meilleure vie", répètent des participants, encouragés par un jeune animateur à la voix amplifiée par les haut-parleurs tonitruants qui prend la parole entre les discours et la chorale.

De vieux amis se font l'accolade traditionnelle au Soudan, la main droite touche l'épaule du voisin, avant de lui serrer la main. "Je suis membre du parti depuis 1972 et c'est mon premier congrès... J'ai vu un tas de vieux amis qui ont maintenant des cheveux gris, comme moi", dit à l'AFP un délégué venu de Juba, à quelque 1.000 kilomètres au sud de la capitale.

Le Soudan, pays de quelque 40 millions d'habitants à l'histoire émaillée de conflits internes - dont celui au Darfour (ouest) où 300.000 personnes sont mortes depuis 2003 selon l'ONU, 10.000 assure le gouvernement - compte plus de 70 partis politiques ou factions.

Fondé en 1946, le parti communiste avait tenu son dernier congrès général en 1967. Des membres du parti avaient soutenu le coup d'Etat de Gaafar Nimeiri, porté au pouvoir par l'armée en 1969. Mais la formation s'était rapidement scindée entre les pro-gouvernement et les opposants au régime.

Ces derniers avaient tenté en vain un coup d'Etat contre Nimeiri en août 1971. Après cet échec, le secrétaire général du parti communiste, Abdel Khalek Mahjoub, avait été exécuté, devenant un "martyr" de la formation, dont la mémoire a été honorée ce week-end.

Après Nimeiri, renversé en 1985, les communistes se sont heurtés, à partir de 1989, au gouvernement islamiste du président Omar el-Béchir.

Mais l'accord de paix entre le Nord et le Sud du Soudan en 2005 a permis à une pléthore de petits partis de sortir de l'ombre et de militer en toute légalité. Les communistes ont aujourd'hui trois sièges à l'Assemblée nationale.

Au congrès, où la moyenne d'âge oscille autour de la soixantaine, une poignée de jeunes s'identifient au parti communiste. "C'est une façon de lutter pour la justice et contre un régime corrompu", pense Amged Farid, un médecin de 25 ans disant provenir d'une riche famille locale.

Nafie Ali Nafie, l'assistant du président Omar el-Béchir, Sadiq al-Mahdi, ancien président à la tête du parti Umma, Mohammed Osman al-Mirghani, chef du parti unioniste démocrate, et des membres de la formation de l'opposant islamiste Hassan al-Tourabi, ont assisté à l'ouverture du congrès communiste.

Les délégués doivent discuter jusqu'à lundi de l'unité nationale du Soudan, de la situation au Darfour et du nom du parti. Certains trouvent qu'il n'est plus à la page en 2009. Ils voudraient troquer "communiste" pour "socialiste".

14:04 Publié dans International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soudan, communistes, congrès | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!