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09/05/2013

Pierre Laurent Secrétaire National du PCF en Amérique Latine

pierre laurent,amérique latine,voyage,cuba,brésil,vénézuela,uruguay,fabiusPierre Laurent conduit du 6 au 20 mai, une délégation du PCF à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay dont les peuples ont frayé, chacun selon un processus singulier, leur chemin d’émancipation et de souveraineté. Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».

La « philosophie du "vivre mieux" traverse toutes les sociétés sud-américaines. Nous avons essayé toutes les recettes du néolibéralisme, et elles ont toutes échoué. Nous avons alors développé nos propres solutions, et j’espère que l’Europe n’aura pas à subir toutes ces erreurs pour s’en rendre compte ».

C’est en ces termes que Jean-Paul Guevara, ambassadeur de Bolivie en France, synthétise, dans un entretien à l’Humanité-dimanche, la remarquable créativité des peuples latino-américains qui ont repris leur destin en mains.

Les États-Unis ont beau faire, le temps est révolu où ils faisaient et défaisaient à l’envi les gouvernants, imposaient les dictatures les plus sanglantes du XXe siècle et les régimes des plus inégalitaires qui soient.

Ce que les mots du diplomate disent aussi, avec une modestie et une franchise qui l’honorent, c’est que l’Europe ferait bien de s’inspirer de ces expériences historiques et politiques qui se gardent, elles, de prétendre à tout « universalisme » mais qui partagent l’objectif commun de renforcer leur solidarité régionale au service du développement de leur pays et du continent.

Aucun processus n’a pour autant été linéaire, chaque révolution s’est construite selon ses propres modalités, dans la lutte et la longue durée, impliquant mouvement populaire et social et des stratégies de rassemblement et d’union large pour affronter les forces réactionnaires qui combattent toute politique de conquêtes démocratiques et sociales.

amerique-latine.gifLe quai d’Orsay affiche, vis-à-vis de l’Amérique du Sud, une volonté nouvelle, a contrario de l’ère Sarkozy ; mais c’est le Pérou, Panama et la Colombie que le ministre des Affaires étrangères a choisis pour son premier déplacement officiel — trois pays qui se distinguent de leurs voisins en étant dirigés par des forces de droite dure.

C’est à Bogota que Laurent Fabius a évoqué avec lyrisme les « liens ancrés dans l’histoire, nourris de valeurs partagées et d’aspirations communes » de la France et de l’Amérique latine. Si ces liens sont réels, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui elle accorde bien plus de considération aux États engagés dans des accords de libre-échange avec l’Union européenne qu’aux nations émergentes progressistes qui contestent un ordre international au service du capitalisme financier mondialisé.

De vieux réflexes reprennent alors vite le dessus dans certains cercles dirigeants taxant d’arrogance ceux qui critiquent la politique française à l’étranger. Or dans ce domaine, dans les mots comme dans les actes, le gouvernement et le président socialistes ont choisi d’assumer la continuité — comme si notre politique étrangère devait faire l’objet d’un consensus avec la droite, en mettant au rencart toute approche et perspective internationalistes.

Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».

Déclaration de Lydia Samarbakhsh responsable du département International du Parti Communiste Français sur la visite d’une délégation conduite par son secrétaire national Pierre Laurent à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay, du 6 au 20 mai.

23/04/2013

France : Le PCF "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces françaises au Mali

maliguerre.jpgLe Parti communiste français (PCF) s’est dit lundi "inquiet" d’une "implantation de longue durée" des forces militaires françaises au Mali, pays où celles-ci sont engagées depuis le 11 janvier contre les groupes terroristes qui menaçaient l’intégrité territoriale du pays. "Aujourd'hui le projet de force internationale de + sécurisation + du Mali, sous mandat de l'ONU consisterait à transformer la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) en Minusma (Mission intégrée de stabilisation multidimensionnelles des Nations-Unies au Mali)", a indiqué le PCF, relevant que la France, outre la proposition de fournir 150 hommes d'Etat-major à cette force multilatérale, implanterait une "base militaire en vertu d'un accord bilatéral particulier, avec le Mali, dont les termes nous sont encore inconnus".

Pour le PCF, ceci présage d'une "implantation de longue durée qui (…) inquiète". "Le risque d'enlisement et de répercussions régionales (Mauritanie, Burkina Faso, Tchad, Togo...) est avéré", prévient-il, estimant que la crise politique malienne "ne pouvait en aucun cas être résolue par la seule action militaire".

"Dès le début de l'engagement militaire français au Mali, le PCF a fait valoir, tout en partageant l'inquiétude des maliens devant l'avancée des djihadistes, que l'action de la France soulevait de nombreux risques et d'interrogations", a rappelé le parti sur son site officiel.

Il estime également que "le silence et l'inaction de la France vis-à-vis des Etats connus pour fournir armes et appui aux groupes armés djihadistes qu'elle combat sur le terrain, mais qui par ailleurs, comptent parmi ses partenaires commerciaux, restent incompréhensibles".

La réaction politique du PCF intervient au moment même où le Parlement français doit se prononcer lundi ou mardi sur la prolongation ou pas de l’opération militaire française au Mali.

Paris avait annoncé le 9 avril dernier un début jugé timide de retrait de ses troupes au Mali, sans préciser de calendrier pour la suite de l’opération Serval, engagée le 11 janvier dernier. Selon l’Etat-major des armées, plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis cette date, tandis que 4000 autres y sont toujours déployés.

L’objectif du président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.

10:32 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mali, pcf, guerre | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/04/2013

Élection de Maduro : "C'est la victoire d'un peuple" (Pierre Laurent)

vénézuéla, henrique capriles, nicolas maduro, l'après chavezJe salue très chaleureusement l'élection de Nicolas Maduro et du Pôle patriotique au Venezuela.
C'est la victoire d'un peuple qui a voulu garantir la poursuite du processus de transformations progressistes initié par Hugo Chavez.

Le candidat de l'opposition, Henrique Capriles, est battu après avoir mené une campagne haineuse, focalisée sur les problèmes d'insécurité, et soutenue par les classes dominantes partisanes du retour aux politiques néolibérales de privatisations et ajustements structurels qui ont, par le passé, causé tant de dégâts et d'injustices.

Le PCF réaffirme toute sa solidarité avec le peuple et les forces progressistes vénézuéliennes. L'élection de Nicolas Maduro sera aussi un atout pour le renforcement de l'union des peuples d'Amérique latine.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

26/03/2013

"La France doit soutenir Chypre"

	pcf, pierre laurent, pge, chypreLe Président de la République de Chypre vient de présenter son « plan B », après la mobilisation massive du peuple de l'île et le rejet unanime par le parlement chypriote du scandaleux plan de « sauvetage » (sic) européen.

Ce plan constituait un veritable racket. Il exigeait la ponction directe dans les économies de tous les épargnants chypriotes comme contrepartie d'une aide financière de la BCE destinée aux banques, qui sont pourtant les veritables responsables de la situation. Il montre jusqu'où les dirigeants européens sont prêts à aller sous la pression des marchés, jusqu'à piquer directement dans les poches des citoyens et contourner les règles bancaires qu'ils se sont eux-même fixés.

Comparée à ce hold up, la nouvelle solution proposée d'un « fonds d'investissement et de solidarité » semble plus acceptable, même si beaucoup de choses restent à préciser. Il conserve en effet les mêmes objectifs et continue de se négocier sous le chantage des dirigeants de la BCE qui menacent de couper les vivres à Chypre. C'est insupportable.

Cette situation interpèle l'ensemble des pays membres sur l'état de la démocratie et le modèle de développement européen. Comment l'UE a-t-elle pu imaginer une seconde pouvoir imposer ainsi la spoliation aveugle des dépôts bancaires ? Et comment certains dirigeant de l'UE peuvent-ils, alors que leur proposition a été clairement battue, continuer de faire pression pour son application ?

La France doit rompre avec les soutiens aux chantages imposés aux peuples européens. Elle doit soutenir Chypre face aux rapaces qui n'hésiteront pas à vendre l'île pour les beaux yeux des marchés. Notre pays doit soutenir ceux qui résistent à la barbarie austéritaire et engager le combat pour changer les orientations européennes, le statut de la BCE et des banques en général, les traités ultralibéraux pour viser une élévation générale du niveau des standards sociaux. Ce combat est chaque jour plus urgent si l'on ne veut pas voir l'Union exploser sous nos yeux.

Pierre Laurent, Président du Parti de la gauche européenne (PGE), Secrétaire national du PCF

20/03/2013

Jamais le peuple chypriote n'acceptera de se faire spolier

chypre,europe,pcf,ceeEn choisissant un président de droite pour succéder au président Christofias d'AKEL, la majorité du peuple chypriote a cru qu'un compromis avec l'Union européenne serait plus facile à trouver.

 L'actuel président avait fait toute sa campagne en ce sens. Le prêt de 17 milliards d'euros demandé pour "sauver" le système bancaire national s'est transformé en 10 milliards avec une compensation de 5,8 milliards d'euros obtenus par une ponction sur les comptes bancaires des déposants à Chypre.

Ceci comprend à la fois les comptes Offshore d'étrangers principalement russes et ceux des militaires anglais stationnés depuis la partition de 1974, mais aussi et surtout les comptes courant des chypriotes.

chypre,europe,pcf,ceeLa taxe sera de 6,75 pour cent pour tous les dépôts en dessous de 100 000 euros et de 9,9 pour cent au-delà. Il est vraisemblable que tout le weekend les étrangers ainsi que les "gros comptes" ont déjà déplacé les dépôts vers d'autres cieux bancaires plus cléments.

Les petits déposants locaux n'auront pas cette possibilité. Cette mesure jamais débattue encore moins envisagée, est un choc pour le peuple qui se sent légitimement trahi.

Les mêmes recettes produiront les mêmes effets. La population va se ruer vers les banques dès leur réouverture. La taxe n'aura pas le rendement voulu et donc d'autres mesures austeritaires sont à prévoir. Chypre suivra ainsi le chemin de la Grèce. Encore faut-il que le parlement accorde sa confiance au gouvernement. Face à ce coup de force, le PCF apporte tout son soutien à AKEL et au peuple chypriote.

pcfeurope.jpgJamais le peuple chypriote n'acceptera de se faire spolier. Seule une Europe construite sur la solidarité et non sur le chantage peut espérer avoir un avenir.

Parti communiste Français membre du Parti de la Gauche Européenne

15:07 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chypre, europe, pcf, cee | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/03/2013

"Le retour du fameux marché transatlantique"

union européenne,patrick le hyaric,barack obama,état de l'union,commerce transatlantiqueOn ne peut croire à la concordance des temps. Dans le document conclusif du dernier Conseil européen, il n’est pas seulement acté le projet d’un budget d’austérité pour l’Union européenne mais aussi des alinéas cachés au grand public qui engagent l’Union européenne à « parvenir à une plus grande convergence transatlantique en matière de réglementation ».

Seulement quatre jours plus tard, c’est-à-dire la nuit dernière, le président Obama, dans son discours sur l’état de l’Union, a lancé pour de bon ces négociations entre les États-Unis et l’Union européenne « pour favoriser les exportations américaines, supporter les emplois américains… ». « Nous allons lancer des discussions sur un accord transatlantique global sur le commerce et l’investissement avec l’Union européenne », a-t-il déclaré.

Nous nous rapprochons donc de la construction de ce « marché transatlantique », une zone de libre-échange intégral entre les États-Unis et l’Union européenne. L’objectif est de s’extraire des négociations bloquées à l’Organisation mondiale du commerce, afin de répondre à la demande du grand patronat européen et nord-américain pour relancer la guerre économique afin d’abaisser les rémunérations et les conditions de travail, les normes environnementales.

Ceci signifierait à la fois l’abolition des droits de douane et aussi un ensemble de barrières réglementaires que le capital a besoin de faire sauter pour rehausser ses taux de profit.

Un tel accord ouvrirait grandes les portes à l’importation de produits OGM, de bœuf aux hormones, de poulet traité au chlore, et aurait de redoutables conséquences sur nos industries et services, comme le montre le même type d’accord avec la Corée du Sud qui ouvre la voie royale à l’importation de véhicules sud-coréens. Et alors que notre industrie automobile est poussée à l’agonie, la Commission européenne se garde de déclencher les clauses de sauvegarde prévues en cas d’importations massives détruisant nos propres industries.

En lien avec le pacte de compétitivité et le projet d’accord sur la flexibilité, voici qu’un pas de plus serait franchi, dans la loi de la jungle de l’ultracapitalisme, avec le renoncement à nos standards de production, aux normes de santé, d’environnement – certes à améliorer et faire respecter – qui garantissent la sécurité des travailleurs et la qualité de nos productions, au profit de la suraccumulation du capital que cherchent les multinationales et les institutions financières. Celles-ci croient pouvoir contourner les dégâts de leur propre politique d’austérité qui réduit les débouchés, donc la croissance, en élargissant leur sphère de domination, d’exploitation et de spéculation sans entrave.

Au nom du « marché ouvert où la concurrence est libre » et après la réintégration dans l’Otan, l’Union européenne poursuit sa fuite en avant dans un projet ultralibéral qui la coupe des aspirations des peuples qui la composent. L’idée européenne serait noyée dans une zone élargie, dominée par l’imperium nord-américain, utilisant le dollar contre nos atouts industriels, agricoles et de services. Voilà un grand combat à mener.

union européenne,patrick le hyaric,barack obama,état de l'union,commerce transatlantiqueNon au marché transatlantique !

Patrick Le Hyaric, député européen, directeur de l'Humanité

10/11/2012

Européens, ensemble contre l'austérité

europe1.pngLe 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale internationale est organisée par les syndicats au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats a lancé un appel à une journée d’action et de solidarité coordonnée partout en Europe. Le 14 novembre, c'est l'Europe des travailleurs qui hausse le ton face à l'offensive des marchés et des dirigeants européens et nationaux contre leurs droits, leurs salaires, leurs retraites...

POUR SORTIR DE LA CRISE SORTONS DE L'AUSTERITE

Les plans d'austérité renforcent la crise et les difficultés des personnes s'accroissent. En Grèce, en Espagne, au Portugal, la dette publique se creuse, plan après plan. Comment penser relancer l'économie en poursuivant, pour le patronat et la finance, les cadeaux que l'on fait payer aux salarié-e-s et aux habitant-e-s ? C'est pourtant ce que s'apprête à faire en France François Hollande avec 20 nouveaux milliards de crédits d'impôts pour les actionnaires, payés par une hausse de la TVA pour tous

CE N'EST PAS LE COÛT DU TRAVAIL QUI TUE L'EMPLOI, C'EST LE COÛT DU CAPITAL

Non les salaires ne sont pas trop élevés, le temps de travail trop court et les vacances trop longues. C'est la rapacité du capital qui tue l'économie en ponctionnant nos salaires, les investissements, la recherche, pour augmenter ses profits. Le ministre Montebourg peut continuer à s'agiter, tout cela est de l'amusement si les diktats du Medef et de ses « pigeons » sont acceptés.

NON, L'INDUSTRIE NE REPRESENTE PAS LE PASSÉ

750 000 emplois industriels détruits en France, bravo la droite ! Il n'y a pas de fatalité à exploiter les bas salaires partout dans le monde, voire le travail des enfants, pour fabriquer les biens dont nous avons besoin. D'autant qu'un pays qui ne produit pas de richesses ne peut plus coopérer, ni investir dans l'éducation, la santé et tous les services publics.

POUR L'EMPLOI ET L'INDUSTRIE, LES SOLUTIONS EXISTENT

Avec les parlementaires communistes et du Front de gauche imposons :

  • le vote d'une loi pour interdire les licenciements boursiers,
  • le remboursement des aides publiques par les entreprises qui licencient,
  • la taxation sur la réimportation des productions délocalisées,
  • la suppression de la niche Copé, la baisse de l'abattement sur le montant des dividendes perçus, la taxation des compagnies pétrolières,
  • la création d'un pôle public financier,
  • un salaire minimum à 1700€ et une augmentation générale des salaires pour assurer une vie digne avec un salaire décent.

VIVE L'EUROPE SOCIALE

Les baisses des salaires, la casse de l'emploi et des services publics, la destruction des droits sociaux et des femmes, le gâchis écologique, la misère ne sont pas fatals pour l'Europe. C'est même tout le contraire dont l'Europe a besoin. Construite sur la concurrence entre les travailleurs, le dumping fiscal et social, l'Union européenne court à sa perte si la solidarité, l'emploi et le redressement productif ne deviennent pas des priorités. Construite loin, très loin, des préoccupations citoyennes, l'Union européenne est aujourd'hui une des machines de confiscation des souverainetés populaires les plus élaborées ; en témoignent les mesures du Traité budgétaire. L'Europe de la démocratie, c'est urgent !

TOUS ENSEMBLE

Pour changer la donne, face au pouvoir de la finance et de ses institutions, il faut l'union. C'est de solidarité, d'échange et de coopération dont nous avons besoin, entre peuples européens, entre organisations syndicales, associatives et politiques, dans le respect de ce qu'est chacun. Ensemble, les luttes sociales et les combats politiques vont nous permettre d'imposer aux gouvernements et à l'Europe d'autres choix et de faire reculer les prétentions de la droite et du patronat. C'est à cela que le Parti communiste, membre du Front de gauche, et ses élus veulent être utiles.