Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2015

Zeca Afonso : le Portugal de la révolte !

zeca.jpg

Cet artiste plein d’humanité et de délicatesse est par essence indéfinissable. Sa voix douce et obstinée s’escrime contre l’injustice et l’exploitation.
Considéré comme un « révolutionnaire », il l’est, dans tous les sens du terme. Pas seulement politique, mais aussi artistique. Il a réussi à établir l’improbable lien mélodique entre la chanson engagée et la poésie.
Parti bien trop tôt, il nous laisse une oeuvre inclassable et une voix jusqu’ici inégalée.

Source : Last.fm

José Manuel Cerqueira Afonso dos Santos, plus connu sous le nom de Zeca Afonso (2 août 1929 - 23 février 1987) était un compositeur de musique militante portugais. Il a écrit, parmi d'autres choses, des chansons critiquant le régime salazariste qu'a connu le Portugal entre 1933 et 1974.

Il vécut une partie de son enfance en Angola et au Mozambique (où son père commença sa carrière de magistrat) sauf les premières quatre années, passées sur sa terre natale, avec sa famille maternelle. Il étudia au lycée et à l'université de Coimbra complétant ses études en Sciences Historico-Philosophiques.

Il commença à chanter dans ses sérénades et des déambulations plus ou moins bohèmes ou académiques vers sa sixième année de lycée (1949). À partir de là, il ne s'est pas arrêté de parcourir le pays, chantant et se mêlant surtout aux milieux populaires. Il exerça le professorat, d'abord privé et ensuite public, en divers endroits : Mangualde (avant sa licence), Aljustrel, Lagos, Faro, Alcobaça et de nouveau Faro.

Du fado de Coimbra, il passa graduellement à ce qui s'est appelé conventionnellement la ballade (Menino d'Oiro, 1962), et de là, à la chanson d'intervention politique (Menino do Bairro Negro, 1963), outrepassant cependant des frontières thématiques et musicales sans cesser d'être toujours un chanteur-compositeur politiquement impliqué avec les exploités et les opprimés. De 1964 à 1967, il fut professeur au Mozambique, à Maputo (ex Lourenço Marques) et à Beira. De retour au Portugal, il s'installa avec sa famille à Setúbal. Il enseigna jusqu'à ce qu'il soit expulsé de l'enseignement officiel pour motifs politiques en 1968. Il a recours alors aux leçons particulières et à la production musicale dont il finit par faire son « activité professionnelle ». Il fonda, avec d'autres, le Cercle Culturel de Setúbal. 1969 : participation à la rencontre « La chanson de combat portugaise », à la Mutualité de Paris.

Dans les cinq ans précédant la chute du fascisme, il exerça, par la pédagogie du chant et de la parole, une action d'agitation et de conscientisation politiques dans des collectivités culturelles et récréatives, dans des associations académiques et dans des organisations populaires, et, à l'étranger, parmi les colonies d'émigrants. Il fut arrêté et emprisonné quelque temps dans la prison politique de Caxias le 29 avril 1973, en conséquence d'une période de poursuites persécutrices et de détentions exercées par la PIDE.

Après l'évènement révolutionnaire du 25 avril 1974, il se dédia à l'appui des organisations populaires « de base » agissant auprès des associations d'habitants, de travailleurs, des coopératives de production agricole, etc. Au cours de plusieurs voyages en Europe, il cherche à obtenir des fonds destinés à des coopératives et autres collectivités.

1981 : spectacle au Théâtre de la Ville, Paris.

Visites, sur invitation officielle, en Angola et au Mozambique.

Derniers spectacles en 1983 : Colisées de Lisbonne et Porto.

Il enregistra, en tout, 14 Lps et plusieurs singles sans compter les recompositions et rééditions postérieures. En 1983 a été éditée une compilation de textes et chansons de sa composition, une partie desquels mis en musique (édition de Assirio e Alvim).

Il est mort à Setúbal, le 23 février 1987, à 57 ans.

Sources Wikipédia

Chansons

09:32 Publié dans Artiste d'espérance, Culture, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zeca afonso, portugal | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

11/04/2015

Ukraine : Petro Porochenko remet en question la démocratie (PCF)

ukraineneonazis.jpg

L’Ukraine du président Petro Porochenko vient de franchir un nouveau pas dans la crise profonde qui plonge le pays dans un néant politique économique et social en rayant d’un trait de plume son histoire récente en votant au parlement une loi interdisant toute "propagande des régimes totalitaires communiste et nazie".

Mettre sur le même pied l’idéologie de la barbarie nazie et le communisme manifeste de la volonté de privilégier le négationnisme des crimes des Bandéristes, alliés des SS face aux résistants ukrainiens et à la libération du pays par les soldats de l’Armée soviétique. Preuve en est que le parlement de Kiev vient de décider également de commémorer officiellement les combattants de "l’armée insurrectionnelle ukrainienne" qui collabora avec les nazis durant la Seconde guerre mondiale.

C’est avant tout, en attisant l’ultra-nationalisme et les remugles de l’antisémitisme, une volonté de pousser les mouvements les plus extrémistes de Kiev (les partis Svoboda et Pravyi Sektor, ouvertement fascisants et membres du gouvernement) dans l’affrontement avec la Russie.

Le but n’est-il pas ainsi de solder les comptes de la Seconde guerre mondiale pour donner des gages aux partisans de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et de la mise en coupe réglée des lois du FMI.

Comment prétendre alors vouloir respecter les accords de Minsk 2 ? Avec cette décision inique, il s’agit avant tout d'interdire de fait le Parti communiste d’Ukraine quand, dans le même temps, d’autres responsables et élus de l’opposition démocratique sont eux aussi menacés.

Il s'agit aussi pour Kiev de poursuivre, avec l’aide de mercenaires d’extrême droite membres de la Garde nationale, l’offensive dite « anti-terroriste » contre l’Est de l’Ukraine avec son cortège de victimes civiles et de destructions.

Sous prétexte de condamner "les régimes totalitaires", c’est en réalité la démocratie et le pluralisme que Petro Porochenko remet en question.

Pour l’heure, alors que les conflits sociaux se multiplient partout en Ukraine devant la dégradation des conditions de vie de la population et que les accords de Minsk ne tiennent qu’à un fil, le PCF appelle toutes les forces démocratiques, de paix et de progrès à tout mettre en œuvre pour que soient défendues en Ukraine les valeurs fondamentales de paix, de justice et de démocratie telles qu’elles résultent de la Charte des Nations unies et de la Déclaration universelle de 1948. Il est urgent de consolider la paix au cœur du continent européen, la France doit agir en ce sens, c'est sa responsabilité.

Parti communiste français

18:35 Publié dans International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ukraine, porochenko | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

05/04/2015

PCF : PALESTINE : LIBEREZ LA DEPUTEE KAHLIDA JARRAR !

palesinefree.jpg

COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Palestine : « La France doit agir pour libération immédiate de la député palestinienne Khalida Jarrar ! » (PCF)

Interdite de voyager en dehors de la Palestine occupée depuis presque 20 ans ,Khalida Jarrar députée et dirigeante du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) avocate palestinienne, spécialisée dans la défense des prisonniers palestiniens au sein du réseau Addameer.

Madame Jarraravait refusé les dernières injonctions de l'armée d'occupation qui depuis septembre 2014 voulait l'exiler de Ramallah au motif de « mise en danger de la région ».

Dans la nuit du 1er au 2 avril à Ramallah, en zone A pourtant sous contrôle exclusif palestinien, soixante militaires israéliens sont venus l’arrêter en faisant irruption chez elle.

C'est le vécu au quotidien des Palestiniens sous l'arbitraire de l'occupant israélien. On se souvient de l'assassinat du ministre Ziad Abu Ein le 10 décembre 2014 lors d'une manifestation pacifiste ou encore, il y a quelques jours, de l'interdiction de circuler signifiée à Salah Hamouri.

Aujourd'hui une trentaine de députés palestiniens dont Marwan Barghouthi sont encore dans les prisons israéliennes. Certains en détention administrative sans procès. 6 000 Palestiniens parmi lesquels 169 enfants (dont 13 de moins de 16 ans) sont ainsi détenus de façon arbitraire.

Cette situation intolérable est contraire aux droits de l'homme les plus élémentaires et ne suscite aucune réaction des États alors qu'elle devrait suspendre de fait tout accord de coopération avec l'union européenne par exemple.Le Parti communiste français demande solennellement au gouvernement français d'exiger la libération immédiate de Khalida Jarrar et de tous les prisonniers politiques palestiniens.Alors que débute, le 5 avril, la semaine internationale des prisonniers politiques, le PCF se mobilise pour la libération de tout les prisonniers politiques palestiniens et le respect du droit international. Le PCF appelle à multiplier les initiatives dans tout le pays, particulièrement le 17 avril, journée internationale des prisonniers politiques.


Parti communiste français,
Paris le 5 avril 2015

13:35 Publié dans International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

18/03/2015

Législatives/Israël : le PCF salue le score de la Joint List

israeldeputes.jpg

Les élections législatives israéliennes anticipées ont donné une nette victoire au premier ministre sortant, Benjamin Netanyahou, qui a raflé les voix de l'extrême droite ultranationaliste et intégriste en multipliant en fin de campagne les déclarations attisant la peur et la haine.

Le Likud devance de 5 sièges la liste d'Isaac Herzog, crédités respectivement de 29 et 24 sièges.

La très bonne nouvelle vient du côté de la Joint List, arrivée en troisième position et menée par le communiste israélien Ayman Odeh qui est parvenu à unir sur une même liste juifs et Arabes israéliens, communistes et nationalistes arabes.

La Joint List a réussi son pari en mobilisant les Arabes israéliens, le plus souvent tentés par l'abstention. Les 14 députés de la Joint List seront la voix de la paix, de la justice sociale et de la démocratie dans une Knesset dominée par les va-t-en-guerre et artisans de la colonisation.

Ils auront besoin de tout le soutien et de la solidarité internationale des démocrates et progressistes dans cette nouvelle période qui annonce une aggravation de la politique belliciste et coloniale israélienne puisque, deux jours avant le vote, Benjamin Netanyahou affirmait encore qu'il n'y aurait pas d’État palestinien s'il était reconduit à son poste.

Le PCF salue chaleureusement la réélection des députés du Hadash et l'élection d'un cinquième député communiste : Ayman Odeh, Aida Touma-Sliman, Dov Khenin, Youssef Jabareen et Abdallah Abu-Maarof ; ainsi que l'élection de leurs collègues députés : Masud Ghnaim, Jamal Zahalka, Ahmad Tibi, Abd al-Hakim Hajj Yahya, Haneen Zoabi, Taleb Abu Arar, Basel Ghattas, Osama Saadi, Juma Azbarga.

14/03/2015

Wafae Charaf : Prisonnière je le suis mais libre malgré les chaines !

marocwafa.jpg

A l'occasion de cette journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, une traduction de l'arabe au français d'un poème de la jeune militante Wafae Charaf du fond de sa cellule. La jeune Marocaine avait été emprisonnée, suite à son soutien aux luttes syndicales, dans sa ville de Tanger.

S'il vous plait, ne m'interrogez pas
Est-ce une vérité ?
Est-ce un rêve ?
Interrogez-moi...oui...interrogez-moi
Je suis liberté éternelle absolue
Je suis la patrie libre
Je suis une femme révolutionnaire
Je suis une jeune rebelle
Je suis une jeune militante...J'ai abandonné ma famille et mes camarades
Je suis derrière les barreaux des cellules de la réaction
Ma voix..Résistance.
Ma voix...Révolution
Mon amour...Résistance.
Mon militantisme...continu
Emprisonnée, opprimée, réprimée et j'ai souffert
Je me suis rebellé et je me rebellerai...J'ai milité et je militerai
Je réfléchi et je dis
S'il vous plait, avez-vous vu une détenue se consoler elle-même ?
Je renouvelle confiance en moi
Mon sourire augmente d'avantage mon espoir
Mon amour est celui d'une patrie libre
Mon amour est celui de la femme libre
Prisonnière je le suis mais libre malgré les chaines

18:02 Publié dans ELUS COMMUNISTES, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wafaa charaf, poème | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

19/01/2015

L'ACTRICE ET REALISATRICE MAHNAZ MOHAMMADI, LA VOIX DES SANS VOIX

iranmahnaz-mohammadi.jpg

L’actrice et réalisatrice iranienne Mahnaz Mohammadi, incarcérée depuis le 7 juin dernier, fête ses 40 ans ce premier janvier.

Va-t-elle purger une peine de cinq ans de prison pour « complot et propagande contre l’État » ?

C’est contre cette issue sordide que la Société des réalisateurs de films (SRF) a lancé une pétition afin d’obtenir la libération de cette militante du droit des femmes dont ses films – Femmes sans ombres (2003), Travelogue (2006) – ne cessent de faire l’apologie.

Depuis son incarcération, la pétition a été signée par plus de 700 personnes, notamment des réalisateurs français, dont Costa-Gavras, qui avait déjà soutenu la jeune femme lors du 64e Festival de Cannes après sa troisième arrestation, en juin 2011 – la réalisatrice ayant été incarcérée en 2007 et 2009 pour son activisme.

Il avait alors lu une lettre rédigée par cette artiste engagée qui déclarait : « Je suis une femme, et je suis cinéaste, deux raisons suffisantes pour être coupable (en Iran). » Gravement malade, Mahnaz Mohammadi était sortie de prison en juillet 2011 après le paiement d’une caution exorbitante, tout en restant en liberté surveillée, sans passeport, et en attente de jugement.

Mais ce n’était que le début de la traque. Lors d’une perquisition à son domicile, la police trouve alors sur son ordinateur les images d’un documentaire qu’elle était en train de tourner.

En octobre 2013, elle a été condamnée à cinq ans de prison pour « complot et propagande contre l’État », peine qu’elle a commencé à purger la semaine dernière. Dans une interview à l’International Campaign For Human Rights in Iran, elle raconte que le juge lui aurait dit : « Vous ne méritez pas de respirer l’air de la République islamique d’Iran. »

« Elle est en prison pour ses idées »

Pour le cinéaste Christophe Ruggia, coprésident de la Société des réalisateurs de films, contacté par téléphone, les images saisies ne sont qu’un « prétexte » afin de sanctionner une « militante » des droits des femmes. « Elle est en prison pour ses idées », ajoute-t-il.

Dans son appel à signer la pétition, l’association précise que « la collaboration de Mahnaz Mohammadi avec la BBC et la production de documentaires pour cette chaîne seraient, selon elle, les principaux motifs de cette nouvelle condamnation, ainsi que sa collaboration avec Al Djazira et des médias occidentaux tels que Radio France et la Voix de l’Amérique (Voice of America) », la radio publique états-unienne.

Dans une vidéo envoyée à ses proches la veille de son incarcération dans la prison d’Evin, au nord de Téhéran, Mahnaz 
Mohammadi affirme que plus que jamais ses idées n’ont pas changé. « Je défends toujours les droits des femmes et de tous, les droits sociaux fondamentaux. Je suis toujours persuadée que la femme dans la société iranienne est toujours une citoyenne de seconde zone », insiste-t-elle, dénonçant au passage l’absence de libertés, notamment pour les cinéastes : « Il faut cacher ses idées, pour qu’ils ne les découvrent pas. »

Christophe Ruggia fait la même analyse : « Le climat en Iran est délétère, et le cinéma est très touché par la répression, les cas se multiplient », en référence aux nombreuses arrestations dont ont été la cible d’autres cinéastes iraniens ces dernières années, comme Jafar Panahi, ou encore Mohammad Rasoulof.

« La mobilisation internationale est très forte pour les cinéastes menacés d’être incarcérés. Mais une fois qu’ils sont libérés, ils sortent du radar, on entend plus parler d’eux, alors qu’ils vivent et travaillent souvent dans des conditions toujours compliquées », ajoute-t-il. Ainsi, Jafar Panahi, qui a subi une dernière arrestation en 2010, est officiellement libre, mais sa peine de six mois de prison et les interdictions de quitter le territoire et d’exercer son métier pendant vingt ans n’ont toujours pas été annulées.

Reza Serkanian, cinéaste iranien vivant en France et proche  insiste sur le fait que les cinéastes iraniens sont à la merci d’arrestations arbitraires : « Les chefs d’accusation sont toujours vagues. Il y a une part d’aléatoire, du jour au lendemain, on peut se retrouver en prison sans que personne ne soit au courant », précise-t-il.

L’incarcération de Mahnaz Mohammadi prouve que la situation des cinéastes iraniens n’a pas encore changé depuis l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani, souvent décrit comme « modéré » par les médias internationaux. Mohammad Rasoulof, arrêté à plusieurs reprises et assigné à résidence pendant de longs mois, a dernièrement qualifié le président de « populiste » dans une lettre ouverte. Aux yeux des cinéastes, pas l’ombre d’un changement n’a vu le jour en Iran

En dehors des cinéastes une autre pétition a été lancée exigeant la libération immédiate de Mahnaz Mohammadi et dénonçant les attaques faites à la liberté d’expression et de création dont sont victimes de nombreux cinéastes iraniens. Mosaik Radio s'associe à cette pétition. Elle a déjà été signé par près de 15 000 personnes.

► Pour signer cette pétition, allez sur :
http://www.change.org/…/au-gouvernement-iranien-libérez-l...

18/12/2014

Cuba/USA : Une nouvelle ère pour le peuple cubain

chassaignecuba1.jpgLe 17 décembre 2014 restera une date historique pour le peuple cubain.

L’annonce de l’établissement de relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba amorce une période nouvelle pour la Républicaine Cubaine issue de la Révolution de 1959 et du renversement du régime du dictateur pro-américain Batista. Elle confirme la reconnaissance internationale de l’indépendance et de la souveraineté du peuple cubain.

La levée attendue du blocus américain, qui asphyxie en toute illégalité Cuba depuis près de 53 ans, rendra enfin possible le développement économique de l’île.

Elle aura des conséquences importantes pour la vie quotidienne des Cubains, en lien avec le profond renouvellement des institutions cubaines et les importantes évolutions économiques en cours.

La libération de part et d’autre de prisonniers accusés d’espionnage est à saluer comme un acte politique fort.

Tous les amis du peuple cubain ont une pensée plus particulière pour les 3 derniers prisonniers cubains de Miami, condamnés à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inique.

Les députés du Front de gauche se réjouissent de cette situation nouvelle et continueront à agir pour que se concrétisent les mesures annoncées et la levée totale de l’embargo.

André Chassaigne, président du groupe d'amitiés France-Cuba à l'Assemblée Nationale