Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/08/2012

Le massacre oublié des communistes indonésiens

etats-unis,indonésie,massacre,communistesUne commission nationale des droits de l’homme a présenté, fin juillet, à Djakarta, un rapport qualifiant de « crimes contre l’humanité » la sanglante répression anticommuniste de 1965.

Pour la première fois, en Indonésie, un pas a été franchi vers la reconnaissance officielle des massacres anticommunistes de 1965-1966, qui coûtèrent la vie à un million d’hommes et de femmes, probablement davantage, membres et sympathisants réels ou supposés du Parti communiste indonésien (PKI). Une commission nationale des droits de l’homme a présenté, fin juillet, un rapport évoquant, à propos de cette sombre séquence historique, des « violations flagrantes des droits humains » et des « crimes contre l’humanité ». Le document revient longuement sur ces crimes de masse, supervisés par le « commandement pour la restauration de la sécurité et de l’ordre » du général Suharto. Avant d’exhumer d’autres aspects de la répression : esclavage, disparitions forcées, déportations dans des camps de concentration, torture, viols, prostitution forcée.

Force politique de premier plan dans l’archipel avant cette mise à mort, le PKI comptait 3,5 millions de membres et une quinzaine de millions de sympathisants. Alliés au nationaliste Sukarno, les communistes devinrent la cible d’un déchaînement de violence inouïe lorsqu’en septembre 1965 des généraux réputés proches du PKI furent accusés d’avoir ­fomenté une tentative de putsch. Suharto, appuyé par les États-Unis, prit alors la tête de cette sanglante répression, en mobilisant le camp réactionnaire et la droite religieuse.

En 1966, Suharto écartait Sukarno du pouvoir, mettant un terme définitif à l’expérience politique originale initiée par cette figure du tiers-mondisme et des non-alignés. Le pays sombra alors dans une longue nuit, jusqu’à la chute du dictateur, chassé par la rue en 1998, avant de mourir de sa belle mort en 2008, sans répondre de ses crimes.

Pour les rescapés des massacres de 1965 comme pour les familles des victimes, la mise au ban et les discriminations se ­perpétuent, jusqu’à nos jours. « Comme ex-détenus politiques, il nous est difficile d’obtenir un crédit bancaire, une aide au logement.

Les emplois de fonctionnaires nous sont interdits (…), nous ne pouvons pas enseigner, ni être médecin », témoigne Bedjo Untung, survivant d’un camp de concentration, interrogé par la chaîne anglophone Channel News Asia. Nur Kholis, le ­président de la commission ­nationale des droits de l’homme, a enjoint le gouvernement indonésien à présenter aux victimes des excuses officielles, assorties de réparations. Mais dans un pays où la culture de l’impunité et l’amnésie collective ­prévalent encore, les défenseurs des droits de l’homme doutent des suites qui seront données à ces recommandations. ­Certains survivants, eux, ­n’excluent pas de recourir à la justice internationale.

Rosa Moussaoui

REVELATIONS SUR UN MASSACRE

etats-unis,indonésie,massacre,communistesDes révélations du Washington Post en 1990 font état de déclarations d'un ancien membre de la section politique de l'ambassade américaine à Jakarta, Robert J. Martens. Ce dernier explique qu'il y dirigeait un groupe de fonctionnaires du département d'État et de la CIA, qui, précise-t-il, ont consacré deux ans à la constitution de ces listes de communistes. Cette révélation confirme que, dès 1963, Washington préparait une action subversive en Indonésie.

Le silence qui s'est abattu depuis quatre décennies sur les événements du 30 septembre 1965 a contribué à épaissir le mystère de l'origine du déclenchement de cette action.

Il y aurait eu une tentative de putsch par une poignée d'officiers proches du PKI, voulant " protéger le président Sukarno " contre des éléments réactionnaires de l'armée préparant un coup d'État.

En 2000, le colonel Latief, commandant une brigade d'infanterie implantée dans la capitale Jakarta et qui fut incarcéré en 1965 et libéré en 1999, témoigne que Suharto, alors commandant des forces stratégiques de l'armée, avait été mis au courant du complot contre Sukarno, dans lequel trempaient sept généraux. Ces derniers ont été enlevés dans la nuit du 30 septembre et assassinés. Débute alors une campagne de propagande minutieusement préparée accusant les communistes d'être les auteurs du rapt. S'enchaîne alors une méthodique et sanglante chasse aux " athées ".

L'Indonésie vécut une sorte de génocide dans la quasi-indifférence mondiale. Le PKI, et toutes les organisations qui lui étaient proches : syndicats, fédération des enseignants, organisations de jeunesse, des femmes, etc., furent anéantis en quelques semaines.

En mars 1966, Sukarno fut écarté officiellement du pouvoir par Suharto. Dans un rapport datant de 1983, la CIA a estimé qu'il y eut 250 000 morts. Des généraux indonésiens comme Sudomo et Sarwo Edhie, proches de Suharto, ont avancé des chiffres allant de 500 000 à 2 millions de tués.

LA LISTE MAUDITE

etats-unis,indonésie,massacre,communistesToujours selon les révélations du Washington Post, les listes dressées par les fonctionnaires américains ont concerné des milliers de personnes, " allant des responsables communistes indonésiens, depuis les échelons supérieurs jusqu'aux cadres locaux dans les villages ".

Ces listes ont, par la suite, été remises aux militaires indonésiens pour perpétrer leurs massacres. En retour, l'ambassade recevait des putschistes la liste des personnes assassinées, permettant " un pointage systématique par la direction de la CIA à Washington, des exécutions qui avaient été menées à bien ".

" Vers la fin de janvier 1966, les noms rayés sur les listes étaient si nombreux que les analystes de la CIA ont conclu à la destruction de la direction du PKI ", a expliqué au journal Joseph Lazarsky, ancien chef adjoint de la CIA en Indonésie. Le quotidien précise qu'il n'a jamais pu être prouvé que les communistes indonésiens aient été impliqués dans l'assassinat des généraux. Tout au long des trente-trois années de dictature, la répression n'a jamais faibli.

Entre 1985 et 1990, Suharto a fait exécuter dans la clandestinité 22 dirigeants communistes, syndicalistes et militaires progressistes, qui croupissaient en prison depuis vingt-cinq ans.

Condamnés à mort après la prise du pouvoir du dictateur, aucune grâce ne leur fut accordée.

Il y eut aussi plus d'un million de personnes incarcérées ou déportées dans l'île de Buru.

Emprisonnées sans jugement durant dix à quinze ans. Estampillées ensuite " ex-prisonniers politiques " (les tapols), elles restèrent complètement marginalisées au sein de la société indonésienne.

Ce sont des millions d'Indonésiens qui furent frappés par cette exclusion durant trois décennies en vertu, du décret de 1966 pris par l'Assemblée constituante interdisant le " communisme ".

Tous les condamnés politiques pour " faits de communisme ", leur famille et leurs descendants sont frappés d'indignité nationale et interdits de recrutement dans aucun des postes de la fonction publique et dans de nombreuses activités relevant du secteur privé.

Ces victimes ont représenté une catégorie de " sous-Indonésiens ", exclus de la citoyenneté, juste autorisés à survivre comme ils le pouvaient dans le cadre d'une étroite et permanente surveillance.

Dominique Bari

Articles publiés par l'Humanité

11/01/2009

POUR LA PALESTINE, PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIERS DE PERSONNES ONT MANIFESTE DANS TOUTE LA FRANCE

palestinebomb.jpg 100.000 personnes ont manifesté dans la capitale, à l'appel du Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui regroupe des associations, dont le Mrap, des syndicats et des partis de gauche comme le PCF et la LCR.

Le 3 janvier, une manifestation avait rassemblé 21.000 personnes à Paris.
Un petit mannequin recouvert d'un linceul blanc et symbolisant les enfants morts à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne était porté en tête du cortège.


 Parmi les personnalités présentes figuraient la déléguée générale de la Palestine en France Hind Koury, et plusieurs leaders de gauche.

"L'urgence" selon la numéro un communiste Marie-George Buffet est que "l'Union européenne saisisse l'assemblée générale de l'Onu pour mettre en place une force de protection internationale pour que cesse la guerre et que reprenne un processus de dialogue politique".
.

A Marseille aussi


A Marseille 20.000 manifestants ont défilé au cri d'"Israël assassin" ou "Israël terroriste, Europe, Sarkozy, Moubarak Bush, Obama, complices". "Nous manifestons pour l'arrêt des bombardements mais aussi pour la levée du blocus sur Gaza, la liberté de circulation pour ceux qui y vivent, pour qu'Israël soit sanctionné pour crime contre l'humanité et soit obligé de respecter les résolutions de l'ONU", a déclaré le porte-parole du collectif ayant appelé à la manifestation, Mustapha Mohammadi. Djihad Chaat, un jeune Palestinien qui vit en France depuis neuf ans, a qualifié le silence de la communauté internationale d'"horrible" et appelé les Israéliens "à se joindre" aux Palestiniens pour manifester contre "l'usage des armes".
"Ce n'est pas la première fois qu'Israël agresse la population palestinienne mais c'est la première fois que les territoires palestiniens connaissent des bombardements pareils, jour et nuit. La situation est plus que catastrophique", a dénoncé le jeune homme dont la famille vit toujours dans le centre de la bande de Gaza, à Khanounes.


A Lille, Lyon, Nice, Evry, et dans plus de 130 villes…

palevry.jpgA Lille,10.000 manifestants ont défilé derrière d'immenses drapeaux palestiniens et une banderole: "Le monde dit non à l'occupation israélienne, respect du droit international'".
 

D'autres manifestations ont eu lieu à Strasbourg, Colmar, Besançon, Lorient, Saint-Brieuc, Caen, La Roche-sur-Yon, Laval, Albi, Auch, Agen, Angoulème, Pau, Roanne, Le Creusot ou encore Evry.

A Evry, plus de 400 personnes se sont rassemblées à l’Agora à l’appel de plus de 20 organisations. M. Heilbromn pour Evry Palestine, J Picart pour les Verts, M Roujemon pour l'UD CGT, N Trescourt pour le PCF se sont exprimés pour dire leurs effrois devant la situation dramatique que vive les Palestiniens de Gaza.

Malgré le refus de la part du  Parti socialiste de participer à cette manifestation,  Manuel Valls député et Maire d’Evry a participé et, est intervenu à l‘occasion de ce rassemblement.

10:34 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, massacre, israël, manifestations, evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/01/2009

LE VENEZUELA EXPULSE L'AMBASSADEUR D'ISRAEL

Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela

COMMUNIQUE

chavez1.jpgLe Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela est mis en présence une fois de plus, ainsi que tous les Peuples du monde, de l’horreur de la mort d’enfants et de femmes innocents, causés par l"invasion de la Bande de Gaza par les troupes israéliennes et par le bombardement impitoyable que, du ciel et de la terre, l’Etat d’Israel fait subir au territoire palestinien.

En ce moment tragique et révoltant, le Peuple du Venezuela manifeste sa solidarité sans restrictions avec le Peuple Palestinien héroïque, il communie avec la douleur qui accable les milliers de familles qui ont perdu des êtres chers, et il leur tend la main, affirmant que le le Gouvernement venezuelien ne prendra pas de repos tant qu’il ne verra pas sévèrement châtiés les responsables de ces crimes atroces.

gaza-martyr.jpgLe Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela condamne catégoriquement les violations flagrantes du droit international qu’a commises l’Etat d’Israel, et dénonce l’ utilisation planifiée du terrorisme d’Etat qui place ce pays en marge du concert des nations.

Pour ces raisons, le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela a décidé d’expulser l’Ambassadeur d’israél et une partie du personnel de l’Ambassade d’Israél au Vénézuéla, réaffirmant son attachement à la paix et son exigeance de respect du Droit International.

Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela a donné des instructions à son représentant à l’ONU pour que, de concert avec la majorité des gouvernements qui le réclament aussi, s’exercent des pressions pour que le Conseil de Sécurité applique les mesures urgentes et nécessaires pour mettre fin à l’invasion du territoire palestinien par l’Etat d’Israel.

Le Président Hugo Chávez, qui a eu des rencontres avec de hauts représentants du Conseil Juif Mondial et s’est toujours opposé à l’antisémitisme comme à quelqu’autre type de discrimination et de racisme, lance un appel fraternel au peuple Juif à travers le monde pour qu’il s’oppose à cette politique criminelle de l’Etat d’Israel qui rappelle les pires pages de l’histoire du XX° siècle. Avec le génocide du Peuple palestinien, l’Etat d’Israel ne pourra jamais offrir à son peuple la perpective d’une paix et nécessaire et durable.

Caracas le 6 Janvier 2009

19:27 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, massacre, israël, venezuela | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

29/12/2008

GAZA - EXPRESSION DU PCF

Communiqué du Parti communiste français

27 12 2008

Gaza : toutes les conditions d’ une confrontation ont été entretenues durant des mois par Israël avec le blocus et la colonisation. Le PCF condamne.

palestinemas.jpgLe Parti communiste français condamne les bombardements insensés des forces israéliennes sur Gaza qui ont déjà provoqué plus de 150 victimes palestiniennes. Ces raids aériens meurtriers suscitent l’ indignation et l’émotion de toutes celles et ceux qui sont sincèrement attachés à la paix.

Le gouvernement israélien prend la responsabilité d’ une escalade injustifiable. En continuant sans désemparer la colonisation des terres palestiniennes, en maintenant un blocus criminel sur Gaza – malgré des appels répétés à sa levée venant de différentes autorités du monde entier -, toutes les conditions d’ une confrontation ont été entretenues durant des mois dans le plus profond mépris d’ une population civile dont les conditions de vie sont devenues insupportables.

Les bombardements israéliens doivent cesser immédiatement. Les autorités françaises et européennes doivent l’ exiger de l’ Etat d’ Israël en enjoignant celles-ci de reprendre un véritable processus de négociations et d’ appliquer les résolutions des Nations Unies. Elles doivent demander la réunion d’ urgence du Conseil de sécurité de l’ ONU dans cet esprit. Il n’y a que la voie d’ un règlement politique conforme au droit et à la justice qui peut apporter une coexistence pacifique et une sécurité durable pour tous – Israéliens comme Palestiniens.

11:04 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, massacre, israël, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

28/12/2008

MASSACRE EN PALESTINE

La réaction de Leïla Chahid

palestinemassacre.jpgLa déléguée générale palestinienne auprès de l’Union Européenne, Leïla Chahid, a accusé samedi Israël de commettre un "crime de guerre" à Gaza et reproché à la communauté internationale d’avoir "laissé tomber la population palestinienne".

"Rien ne justifie le bombardement d’une population civile d’un million et demi de personnes qui vivent sur 356 km2, et dire qu’on est en train de bombarder les combattants du Hamas c’est du non-sens", a déclaré Mme Chahid interrogée sur la radio France Info.

"On est en train de bombarder une population civile, qui est déjà assiégée depuis plusieurs mois (…) C’est un crime de guerre, fondamentalement", a-t-elle ajouté.

"C’est une population civile à qui on impose un châtiment collectif", a poursuivi Mme Chahid, pour qui les civils palestiniens "n’ont pas les moyens politiques, militaires ni même physiques de s’opposer au Hamas".

Israël a lancé samedi une série de raids aériens sur la bande de Gaza qui ont fait près de 200 morts, selon des sources palestiniennes. Cette opération intervient en représailles aux tirs de roquettes des combattants islamistes du Hamas sur le sud d’Israël.

Mme Chahid a critiqué la "démission (…) de toutes les parties internationales".

"Le Conseil de sécurité de l’Onu, l’Union européenne et les Etats arabes, qui ont la responsabilité de l’application du droit, ont abandonné les Palestiniens", a-t-elle dit, pointant "l’énorme responsabilité de l’UE et de la France qui la préside".

Source AFP

LIRE EGALEMENT SUR LE BLOG E-MOSAIQUE LE TEMOIGNAGE EMOUVANT DE ISHTAT COHEN

18:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : palestine, massacre, israël | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!