Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2009

Déclaration du PGE - Copenhague : urgence politique

envirmonde.jpgLes délégations de la Gauche Européenne ont participé à la manifestation “System change, not climate change” (Changer le système, pas le climat) qui a réuni 100.000 personnes le 12 décembre 2009 à Copenhague pour faire pression sur les chefs d'état. Cette manifestation exprime l’exigence populaire d’un accord fort. Elle montre la montée en puissance de l’idée que la justice climatique passera forcément par plus de justice sociale et la prise en compte du point de vue des pays du Sud qui sont les premières victimes du réchauffement climatique.

Dans le même temps, les textes actuellement en débat au sein de la COP 15 (Conférence des chefs d'état) sont d’une tiédeur extrême : aucun engagement financier ou des sommes dérisoires, pas d’accord sur une limitation du réchauffement à 1.5° comme le propose des petits pays insulaires soutenus par une centaine de pays en développement, pas d’accord juridiquement contraignant, risque que les États-Unis se mettent à part du reste du monde. Déjà les pays du Sud rejettent tout accord sur la base des documents actuels.

Le risque est donc grand que le sommet accouche d’une simple déclaration politique qui ne sera qu’un catalogue de bonnes intentions et pas un accord ambitieux et contraignant.

Pour les délégations de la Gauche Européennes présentes à Copenhague, un bon accord devra inclure tous les pays, être chiffré et juridiquement contraignant. Nous rappelons que notre demande est la réduction de 40% des émissions de CO2 (par rapport à 1990) d’ici 2020 dans les pays développés et que nous sommes opposés à la marchandisation du droit de polluer. Nous sommes pour un soutien financier et technologique aux pays en voie de développement qui pourrait être géré par l’ONU. Pour financer ces mesures de transformations, nous proposons la réduction des dépenses militaires et une taxation des transactions financières.

Nous sommes attachés à deux principes fondamentaux : celui de responsabilité commune mais différenciée qui souligne la responsabilité historique des nations industrialisées et le droit des pays pauvres de se développer tout en prenant en compte l’urgence climatique actuelle, et le droit à l’énergie propre pour toutes et tous (dans le cadre d’un développement soutenable et solidaire).

C’est pourquoi, notamment au niveau européen, nous sommes pour un secteur énergétique public fort, le développement des transports en commun et du fret ferré ainsi que l’isolation massive des bâtiments. Ces transformations ne pourront être obtenues sans une pression populaire sur les institutions européennes et la remise en cause d’une série de règles imposées par le Traité de Lisbonne.

Pour relever le défi devant lequel nous sommes, et initier une alternative réellement écologique, il faut sortir au minimum les biens communs de l’humanité du capitalisme.

19:46 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : urgence, environnement, parti gauche eropéenne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

Se battre c’est la preuve qu’on existe

PAR CLAUDE TEDGUY, PHILOSOPHE ET PSYCHANALYSTE

manifn1.JPGComment l’espoir déçu peut-il parfois porter de saines colères ?
Non, monsieur Camus, l’espoir n’équivaut pas à la résignation. Mais oui, « vivre ce n’est pas se résigner ».
Cependant, il n’y a pas de vie, d’existence plus précisément, sans espoir. Et cela justement parce qu’on lutte sans cesse pour exister et d’abord pour vivre. On a donc le droit d’espérer. Et du coup, cette banale lutte pour la vie… espoir de voir se réaliser ce à quoi on croit avoir naturellement droit, espoir d’améliorer sa condition de vie, espoir de pouvoir élever ses enfants comme il le faudrait, espoir de voir ses efforts récompensés, espoir de faire triompher certaines valeurs morales… espoir, et pourquoi pas, de changer le monde… Et nous luttons pour cela. Nous ne nous résignons pas.
Oui, nous nous battons sans cesse et pas à pas. Nous refusons les vérités inventées, nous nous opposons aux « réalités » tueuses d’hommes. Nous nous élevons contre les mensonges et les manipulations destinées à hypnotiser les peuples. Ô utopistes têtus que nous sommes, nous nous révoltons ! L’espoir est une révolte. L’espoir c’est La révolte de l’homme conscient de sa condition, et qui refuse ce qu’on veut lui faire dire ou faire. Parce qu’il est assez compétent pour comprendre par lui-même, et qu’il sait, seul, ce qu’il a à dire sans qu’on lui « souffle » son discours ou sa leçon. Et ce qu’il dit, il le dit comme il sait le dire, à sa façon, certes, mais il le dit.
Avec ses propres mots, pas avec ceux qui sont passés par les moules de la politique ou des politiques, nous qui croyons à une « représentation » effective du peuple dans quelque Assemblée que ce soit… Représentation il y a, certainement, mais au sens de prestation théâtrale pour la galerie. De cela, il n’y a rien à espérer… si non se résigner, c’est vrai. Mais l’homme ne veut pas de ces recettes qui finissent par faire en sorte qu’il soit mangé à toutes les sauces. D’où qu’il vienne, quel qu’il soit, quoi qu’il fasse, quelque chose en lui refuse désespérément qu’on amoindrisse sa condition… Il sait que la vie est courte. Il sait que ses combats ne débouchent presque jamais sur des victoires… et d’ailleurs il ne se bat pas pour gagner, il se bat pour l’honneur. Est-ce à dire qu’il se bat en acceptant d’avance la défaite ? Non. Il se bat parce qu’il est un homme tout simplement. Sans intention d’amoindrir ou d’avilir l’autre… et parce que se battre c’est la preuve qu’on existe, qu’on comprend, qu’on s’oppose et qu’on refuse.
Nulle violence dans ce combat, nulle folie destructrice, nulle haine. Mais au contraire, un appel à la fraternité nécessaire, à une fraternité « malgré tout », sans laquelle le temps d’existence sur cette terre serait empoisonné, et passé en viles querelles rabaissant l’être à un état au-dessous de tout ce qui vit. Cependant, les luttes ne peuvent pas déboucher sur rien. La pression, la puissance au sens physique, des récriminations et des oppositions, se font obligatoirement et inconsciemment de plus en plus fortes. Plus il y a de résistance, plus la poussée s’intensifie. Le phénomène de la poussée et de la résistance n’a rien là de psychologique, il est scientifique… Mais à un certain moment, il mute : de physique, il devient affectif.
L’espoir déçu sans cesse, bafoué, assassiné, moqué, rejeté, laisse la place dans le coeur de l’homme à la colère. Non, encore une fois, pas de colère appelant la vengeance, pas de colère « aveugle » et donc injuste, pas de colère destructrice qui fait table rase de tout, et même de ce qui ne le mérite pas, non ! Nous parlons de cette colère qui ressemble à l’indignation devant des injustices répétées insolemment comme une affirmation de puissance, de toute-puissance et de domination absolue et inhumaine. Voilà ce dont je parle.
La pauvreté chronique, le malheur installé, la joie avortée, le besoin même de l’essentiel pour survivre au quotidien impossible, la faim, oui, la faim qui pousse de plus en plus des êtres à fouiller dans les poubelles… et les discours vicieux et criminels de ceux qui nous gouvernent ne pourront faire autrement que de précipiter l’avènement de la colère… Saine colère, juste colère, légitime colère.
Colère de l’homme déçu, à qui on s’obstine à ne pas accorder le peu qu’il demande à la vie, et auquel il a un droit naturel : la dignité. Il ne peut pas laisser mourir l’espoir. Il veut croire dans la condition humaine. Il n’accepte ni pour lui, ni pour celui qui l’oppresse et contre lequel il se bat, que l’injustice triomphe. Il veut garder, malgré les offenses et les douleurs, son coeur ouvert au partage des bienfaits de cette vie et de cette terre. Il veut croire que « malgré tout » l’amour triomphera des manigances et des vilenies. Mais, pour justement ne pas laisser mourir l’espoir, il se maintient en état de vigilance et d’éveil. Il ne veut pas renoncer à cet état de conscience qu’il a fini par atteindre et qui lui laisse les yeux ouverts : la colère de l’espoir.

10:07 Publié dans Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colère, se battre | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/12/2009

DEBAT SUR L’ORIENTATION BUDGETAIRE

mairie1.JPGIntervention du Groupe des élus communistes, Evry, conseil municipal du mois de décembre

 

L’orientation de ce budget est conforme aux engagements de l’équipe municipale et de son programme municipal.

Il poursuit son action dans les domaines essentiels que sont la jeunesse, l’éducation, la petite enfance, les seniors, le sport, le secteur social, le soutien aux associations, à la culture, aux logements, à la démocratie locale, aux fonds d’investissements de proximité, à l’environnement et au cadre de vie.

Il réaffirme un fort projet dans le domaine essentiel de la santé devant le désengagement  de l’Etat au moment où une étude publiée par le journal Le Monde indique que de 2001 à 2009 les dépenses de santé des français ont augmentées de 40 à 50 % et qu’ils sont de moins en moins égaux devant la maladie et la mort.

Cette priorité de la Municipalité n’est certes pas une prérogative obligatoire pour la collectivité mais elle permet de pourvoir, au moins en partie, à la déficience du Gouvernement.

Il en est de même pour la Sécurité des biens et des personnes qui est du domaine régalien de l’Etat mais où face au désengagement massif de celui-ci (plus de 2000 postes de policiers supprimés en 2010), la Municipalité devant la forte demande et l’inquiétude des habitants fait face en y consacrant près de 10 % de son budget de fonctionnement.

 

L’environnement économique et social est des plus inquiétant. Le pouvoir d’achat de tous, à l’exception notable des plus riches protégé par le bouclier fiscal baisse, le chômage explose.

Un plan d’austérité sans précédent est mis en place dont les conséquences pour les familles et les collectivités sont, et seront de plus en plus catastrophiques.

 

A Evry, comme dans les autres villes populaires le bilan du plan banlieue établi par l’Observatoire national des zones urbaines sensibles s’avère un échec. Le revenu fiscal moyen  est deux fois inférieur à celui des autres quartiers. Un tiers des habitants, et un jeune sur deux ne survivent qu’avec moins de 908 € par mois. Le taux de chômage est deux fois supérieur qu’ailleurs, touchant en particulier les plus jeunes dans une proportion de 30 % pour les filles, 40 % pour les hommes, à un moment, ou paradoxe les plus anciens sont sommés de travailler plus. Parler de ces quartiers comme de « SAS » comme le fait M. Darcos, ministre du Travail, et ancien ministre de l’Education est une insulte à cette population digne et aux villes concernées.

 

L’action globale de la Municipalité permet malgré tout de maintenir une solidarité en lien étroit avec le Conseil Général et le Conseil Régional et d’éviter un désagrégement de la Cité.

Les modifications proposées des institutions par le Pouvoir Public, la suppression de la clause de compétence générale pour ces collectivités auront des conséquences lourdes à ce sujet.

Ainsi, et pour ne citer qu’un exemple, le financement des équipements sportifs seront remis en cause.

 

M. Sarkozy justifie sa réforme en indiquant que les Municipalités, les Départements, les Régions dépensent trop et ne savent pas gérer leurs budgets. Cela ne manque pas de piquant lorsque l’on sait par exemple que l’Etat doit au Conseil Général de l’Essonne plus de 200 millions d’€, soit  l’équivalent de 20 % de son budget annuel en raison de charges nouvelles non compensées entièrement comme l’APA , le RSA, les collèges, et que cette dette augmente de près de 150 000 € par jour.

 

Il se fixe comme objectif de supprimer le 1/3 du personnel de toutes les collectivités locales, soit 600 000 emplois, 400 uniquement sur la ville d’Evry.

 

A ces réformes s’en ajoutent d’autres comme le nouveau impôt que M. Sarkozy veut mettre en place contrairement à ces engagements intitulé la Taxe Carbone. Les collectivités locales devront l’acquitter sans aucune compensation. Le coût moyen (1) estimé pour la ville d’Evry  sera en 2010 de 250 000 €, et ce coût sera multiplié par 10, dans les années à venir.

Nous ne sommes pas sûr que cette mesure favorisera la lutte pour la défense de l’environnement, comme nous ne sommes pas sûr que l’augmentation du prix de l’eau sur notre commune bien au-delà de l’inflation soit une bonne chose pour les habitants d’Evry dont le revenu fiscal moyen est un des plus bas de l’Essonne. Il serait bien d’ailleurs sur ce point d’engager une réflexion pour reprendre en Régie directe la gestion de l’eau qui relève d’un bien fondamental dont doivent disposer les habitants et ne doit pas être tributaire des profits exigés par les groupes privés pour le compte d’actionnaires.

 

A cela s’ajoute l’augmentation moyenne du prix de chauffage urbain sur Evry de plus de 5 % pour la saison 2008/2009 liée il est vrai par une saison plus froide que les autres années.

L’action des élus de la Municipalité dans l’agglomération a permis de limiter cette hausse.

 

Les élus communistes resteront à l’écoute des habitants pour que le budget de la ville en 2010 soit au plus près de leurs besoins, renforcent les liens sociaux, contribuent au développement de chacun, et au bien de tous.

 

La vraie morale ne s’occupe pas de ce que nous pensons et voulons, mais de ce que nous faisons.

 

En même temps nous estimons que les Evryens doivent être informés franchement et régulièrement sur les projets du Gouvernement qui obligatoirement auront des conséquences sur la vie de la cité. Nous pensons aussi que c’est la fonction des élus de gauche ou Verts quel que soient leurs mandats, d’être porteurs d’espoirs, d’une alternative politique, économique et sociale vraiment progressiste et non libérale..

 

(1) - L'association Amorce, composée d'élus spécialisés dans la gestion et le traitement des déchets, estime que l'impact de la nouvelle contribution pourrait atteindre de 0,50 € à 10 € par habitant.

15/12/2009

COLLECTIVITES / MANIF LE 19 JANVIER

manifelu.jpgREFORME TERRITORIALE - TAXE PROFESSIONNELLE  : RIEN N’EST JOUE  !
LA MOBILISATION DOIT S’AMPLIFIER ! LE 19 JANVIER 2010 à PARIS

Réuni ce jour, mercredi 9 décembre, le bureau national de l’Association nationale des élus communistes et républicains a pris acte de la mobilisation grandissante qui se développe dans le pays pour faire échec à l’attaque historique portée aux collectivités locales, aux services publics, à l’intervention publique dans toutes ses dimensions.

Dans les villes et villages, départements et régions, les trois échelons institutionnels qui permettent de dégager l’intérêt général en lien avec les habitants, les résistances s’organisent sous diverses formes.

Des débats, des réunions publiques, des motions dans les assemblées, des délégations dans les préfectures, des rassemblements devant les sièges du MEDEF… de nombreuses initiatives se développent , pèsent sur le rapport de force et illustrent les formidables possibilités de résistance et de convergences.

Oui, rien n’est joué !

Pour amplifier le rassemblement le plus large possible, donner un nouvel élan national, après le congrès des maires et la rencontre nationale des conseillers généraux,

L’ANECR appelle à une manifestation ouverte à tous, le 19 janvier 2010, jour d’ouverture du débat au Sénat, sur le projet de loi.

Un appel national sera disponible dans les prochains jours.

Sans attendre, réservons la date du 19 janvier prochain.

Partout faisons preuve d’audace et d’ouverture. Que tous les élu(e)s communistes, républicains et progressistes s’engagent pour la réussite de cette manifestation !

17:29 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taxe professionnelle, collectivités | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/12/2009

Grand Emprunt : c’est un chèque en blanc qui est demandé aux Français !

Communiqué du PCF du 14 décembre 2009 :

cartonrouge.jpgNicolas Sarkozy vient d’annoncer que l’investissement public pour le grand emprunt s’élèverait à 35 milliards d’euros, 60 milliards d’euros grâce à un effet de levier.

Le Président de la République promet d’allouer des ressources supplémentaires à des priorités au nom évocateur (enseignement supérieur, recherche, innovation, environnement...). Mais en réalité, sous couvert de « campus d’excellence », de « filières d’excellence », «  d’internats d’excellence », il s’agit de financer des stratégies pilotées par les seuls intérêts des grands groupes de l’industrie et de la finance. La formation, l’innovation, la recherche seront poussées à se rentabiliser au détriment de logique de développement pour toute la société.

La justification avancée de combler les « retards d’investissements » de la France par le chef de l’État masque mal le fait que l’emprunt est destiné avant tout à financer la poursuite de la même politique. Il s’agit d’aller puiser dans la poche des Français de quoi « compenser » les milliards débloqués au bénéfice exclusif des banques à l’automne dernier et les cadeaux aux riches qui continuent d’être exonérés de contribution via le bouclier fiscal. Un véritable chèque en blanc est ainsi demandé aux Français.

Pour le PCF il faut, au contraire, utiliser l’argent public des aides d’État versées aux entreprises (près de 70 milliards d’euros) pour réorienter le crédit aux entreprises, de façon sélective en faveur de la formation des travailleurs et de bons emplois, sous le contrôle des salariés et des citoyens. Le PCF propose que plus aucune aide publique ne soit accordée sans de rigoureuses contreparties en termes d’emplois et de formations. Une relance des services publics est par ailleurs indispensable, en particulier dans les secteurs visés par le grand emprunt : formation, enseignement supérieur, recherche, numérique, développement durable.

Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

|Lors d’une conférence de presse le 14 décembre, Nicolas Sarkozy a présenté les modalités du grand emprunt. Il a annoncé une grande conférence sur la dette réunissant l’Etat, les élus locaux et la sécurité sociale en janvier.|

Il suivra donc les préconisations de la commission présidée par Michel Rocard et Alain Juppé. Le montant du grand emprunt sera de 35 milliards d’euros, financés à hauteur de 22 milliards par une levée de fonds sur les marchés, le solde soit 13 milliards d’euros provenant du remboursement opéré par les banques qui ont bénéficié de l’aide de l’Etat. Le montant des investissements induits par le grand emprunt atteindra 60 milliards d’euros, la différence venant des sommes placées par les entreprises ; les collectivités locales ou les programmes européen.

Les cinq chantiers retenus sont l’enseignement supérieur et la formation (11 milliards), la recherche (8 milliards), l’industrie et les PME (6,5 milliards), le numérique (4,5 milliards) et enfin le développement durable (5 milliards).

16:25 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : emprunt, chèque | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

CONTRE TOUTES LES DISCRIMINATIONS

patwurtz.JPGLe Président du CRAN  (Comité, dit représentatifs des Associations Noires), Patrick Lozès, et la Maire et député d’Evry, Manuel Valls ont organisé à la Mairie d’Evry une conférence sur le thème  “Faire des égaux, pour un nouveau dialogue sur la diversité en France”.

 

 

Des dizaines de personnalités (représentants du Gouvernement, du Medef, PDG d’entreprises, journaliste du Figaro ou de la Presse gouvernementale, universitaires…) y ont été invités.

L’absence de militants syndicaux, représentants des Partis politique était notable.

 

Dans la lettre d’invitation à la population,  signée en commun par le Président du CRAN et la Maire d’Evry il y était dit notamment « Nous voulons que les Noirs, les Arabo-maghrébins, les Asiatiques puissent diriger les sociétés du CAC 40, être ambassadeurs, chefs d’état major des armées, députés, Président… ».

 

Si le top du top du respect de la diversité c’est être dirigeant du CAC 40, c'est-à-dire participer à une action économique où le seul objectif est d’avoir une rentabilité financière annuelle de 15 à 18 %, quitte à licencier des milliers de personnes (de couleurs noires ou blanches), si c’est celui d’être chef des armées, c'est-à-dire participer à des actions militaires comme en Afghanistan avec le massacre programmé de la population civile et la mort de soldats (noirs ou blancs), alors cela devient très inquiétant.

 

Bush Président a bien nommé un homme de couleur noire Chef d’Etat major des armées, et une femme noire, chef de la diplomatie et nous avons tous vu les résultats sans que cela est changé le sort des noirs aux Etats-Unis.

 

La lutte contre toutes les discriminations qu’elles soient liées au sexe, à la couleur, à la religion, aux opinions politiques et syndicales est un impératif et un devoir de chaque instant, pour chaque démocrate pour une République égale, libre et fraternelle.

C’est pour cela par exemple que la lutte des sans-papiers où se trouvent de nombreuses personnes d’origine africaines ou asiatiques est exemplaire.

 

Ils ne demandent pas d’être PDG, chefs militaires, ou Président de la République mais être respectés dans leurs dignités, de pouvoir continuer à travailler sans être chassés, d’avoir un logement, une famille, des enfants avec les mêmes devoirs et les mêmes droits de tous les français. C’est aussi cela le respect de la diversité.

 

A l’issue de cette réunion  Manuel Valls (PS) a annoncé qu’il déposerait une proposition de loi pour les statistiques ethniques

 

Il a annoncé qu’"Il faut relancer le débat sur les statistiques ethniques et je présenterai un projet de loi en ce sens à l'Assemblée nationale en début d'année prochaine", a indiqué le député-maire d'Evry.

"Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu'au contraire, c'est l'absence de mesures concrètes qui est à craindre", a-t-il expliqué assurant qu'il y a "des députés prêts à suivre".

L'annonce a été soutenue par le président du Cran, Patrick Lozès, coorganisateur du colloque, pour qui "on a besoin de savoir quelle est la réalité pour que les choses puissent changer".

C'est à la suite de propos controversés sur l'absence d'habitants "blancs" sur un marché d'Evry le 7 juin dernier que Manuel Valls avait rencontré les responsables du Cran et décidé d'organiser à Evry ce colloque intitulé "Faire des égaux - Pour un nouveau dialogue sur la diversité en France".

 

Cette proposition peut être extrêmement dangereuse et complètement contradictoire avec les devises même de la République. Elle peut à la suite du débat nauséabond voulu par le Gouvernement sur l’Identité Nationale prolonger une tension qui peut s’avérer explosive et dans l’état actuel de notre société inutile.

 

La notion de « discrimination positive » qui est en filigrane de cette proposition dont le CRAN est à l’initiative est contraire au fondement de la République en instituant des quotas autoritaires basés sur l’origine, le sexe, la religion, l’âge,  bien éloignée du principe du droit à l’accès pour tous à toutes les fonctions par le mérite, les capacités sans aucune discrimination, y compris négative.

 

Que cela ne soit pas le cas aujourd’hui est évident, mais ce n’est pas en mettant en place des statistiques ou un fichage de la population que cette discrimination sera réglée, mais en agissant pour changer de société, c’est le combat mené par les communistes.

DIAZ DIEGO

Photo de l'article E-Mosaïque : Patricia MBimbi ancienne conseillère municipale communiste d'Evry, infirmière,  avec Francis Wurtz, député communiste honoraire au Parlement Européen.

10:15 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : discrimination, religion, race, noir, blanc | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/12/2009

Les communistes dénoncent une campagne nauséabonde

marianne.jpgLe PCF, autour de Marie-George Buffet, secrétaire nationale, tenait hier, dans l’urgence, une conférence de presse pour dire stop à l’escalade raciste, qui accompagne le débat sur l’identité nationale, voulu par le gouvernement.

C’est sous l’égide de la très belle Marianne africaine (voire photo) trônant dans la salle des mariages de la mairie de Bobigny en Seine- Saint-Denis que le PCF tenait dans l’urgence hier matin une conférence de presse pour dire stop à la campagne du gouvernement sur l’identité nationale et toutes les dérives racistes qu’elle génère.

Catherine Peyge, qui se dit fière d’être maire de cette ville « ou plus de cent ethnies se côtoient sans peur » ajoute « je suis bouleversée par l’association voulue et répétée des termes d’immigration et d’identité nationale comme si la première menaçait la seconde ».

« TROP, C’EST TROP »

Pour Pierre Laurent, responsable national du PCF « trop, c’est trop » il faut « stopper l’escalade du gouvernement ». Dernier épisode en date, la proposition de 103 députés de la majorité, sous l’égide du président du groupe UMP Jean-François Copé, d’interdire les drapeaux étrangers ou tout autre signe distinctif dans les mairies lors des mariages. Pour le responsable communiste, tous les actes « nauséabonds  » de cette campagne autour de l’identité nationale témoignent d’une volonté, celle « de présenter la France comme un pays de civilisation chrétienne, qui serait menacée aujourd’hui par les musulmans qu’il faudrait seulement tolérer ». C’est pourquoi, annonce Pierre Laurent, le PCF et ses élus refusent de participer aux débats organisés dans les préfectures par le ministre Éric Besson qui chaque jour apporte leurs lot de propos racistes, demandent la suppression du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, annoncent leur volonté « de faire échec au projet Copé et de construire de larges rassemblements », de porter dans la campagne des élections régionales « la question du droit de vote des immigrés ».

Présente à cette conférence de presse, de même que la sénatrice communiste Éliane Assassi, Marie-George Buffet, députée et responsable nationale du PCF, dénonçait la nature et les objectifs de ce débat sur l’identité, lui préférant « un débat sur la nation et la République » car ainsi precise- t-elle « on parle de droits, de liberté, de démocratie et de progrès sociaux ». Et de rappeler qu’au cours de notre histoire notre nation, notre République « s’est enrichie des apports multiples des immigrations successives ». Marie George Buffet appelant pour finir « tous les élus de gauche à prendre le chemin de l’honneur pour dire non et arrêter cet engrenage dangereux ».

MAX STAAT, pour l'Humanité

15:09 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'humanité, débat, identité nationale | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!